Balade au parc Saint-Martin (B)

Dernièrement une balade dite “ludique et poétique” était organisée dans une commune proche de chez moi appelée Comblain-au-Pont.

La vallée de l’Ourthe a longtemps été, et est encore, jalonnée de carrières de pierres: moellons de grès et pierres bleues. Il y a donc depuis très longtemps de nombreux ouvriers carriers mais également de chouettes sculpteurs. C’est l’un d’entre eux, et pas le moins connu dans la région, qui guidait la promenade dont je souhaite partager quelques photos Il s’agit de Philippe Ongena.

Ci-dessous, une courte vidéo de présentation de l’artiste comblennois pour qui j’ai beaucoup d’admiration.

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Les murmures des murs

Puisque je vous dis que les murs nous font passer des messages… 
C’est bien le cas du premier que je partage non? 
Et je dois dire que je suis plutôt satisfaite de cette première récolte. Serait-elle due à la saison? Il faut dire que, enfin!, …

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Pomme, pomme, pomme, pomme…

Et non, je ne vais pas vous parler de la 5ème symphonie de Beethoven même si elle est célèbre mais je souhaite vous parler d’un des peintres surréalistes belges parmi les plus connus: René Magritte, l’homme à la pomme. Même si celui-ci nous a quittés depuis 50 ans, rares sont les personnes qui, voyant un de ses célèbres tableaux, ne savent pas qu’il en est l’auteur.

Ses peintures jouent souvent sur le décalage entre un objet et sa représentation. Par exemple, un de ses tableaux les plus célèbres est une image de pipe sous laquelle figure le texte : « Ceci n’est pas une pipe » (La Trahison des images, 1928-29). Il s’agit en fait de considérer l’objet comme une réalité concrète et non pas en fonction d’un terme à la fois abstrait et arbitraire. Pour expliquer ce qu’il a voulu représenter à travers cette œuvre, Magritte a déclaré : « La fameuse pipe, me l’a-t-on assez reprochée ! Et pourtant, pouvez-vous la bourrer ma pipe ? Non, n’est-ce pas, elle n’est qu’une représentation. Donc si j’avais écrit sous mon tableau “Ceci est une pipe”, j’aurais menti ! » (source)

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Découverte: le cimetière de Laeken

Non loin du château royal de Laeken, résidence officielle de la famille du roi des Belges, se trouve l’endroit appelé familièrement “le Père Lachaise bruxellois”. Ce cimetière de l’ancienne commune de Laeken à Bruxelles est le plus ancien des cimetières bruxellois encore en fonction. Il est aussi le plus connu internationalement pour la richesse du patrimoine funéraire qu’il contient.
C’est également le dernier cimetière de la région bruxelloise du type « paroissial », établi autour d’une église suivant l’ancienne coutume chrétienne d’ensevelir les morts à proximité des vivants.

Un des premiers édifices que l’on voit en approchant du cimetière est la majestueuse église Notre-Dame de Laeken (19ème siècle), de style néo-gothique.

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Comment (bien) faire tapisserie

Nous restons en Normandie pour évoquer la tapisserie de Bayeux. Je me souviens l’avoir vue, l’avoir photographiée même mais probablement était-ce avant l’ère du numérique 

Bref, puisque c’est juste pour faire la transition, si vous voulez vraiment des détails sur la tapisserie de la reine Mathilde (comme la reine actuelle des Belges), sachez que

La Tapisserie de Bayeux (70 mètres de long sur 50 centimètres de haut) vous invite à découvrir la conquête du trône d’Angleterre par Guillaume le Conquérant, de 1064 jusqu’au dénouement de la bataille d’Hastings.(source)

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Les murmures des murs

Quand on se promène à Bruxelles on trouve de nombreux murs peints, comme ceux déjà partagés, mais on trouve également de véritables fresques mettant en scène des personnages de BD. Il faut dire que la BD, en Belgique, on connaît bien!
A Bruxelles, comme à Angoulême, il existe un parcours BD qui vous entraîne, mine de rien, dans des quartiers où on n’irait jamais par hasard. C’est donc à la fois ludique et très intéressant quand on est, comme moi, un peu curieux.

Histoire du parcours BD

La genèse du Parcours BD remonte au début des années 90. La Ville de Bruxelles a mené une lutte ferme contre les grandes affiches publicitaires enlaidissant le centre-ville. Ces affiches, une fois retirées, donnaient à voir des façades délabrées qu’il fallait restaurer. C’est dans ce contexte qu’a été réalisée la première fresque BD. Il s’agit du personnage Broussaille du Bruxellois Frank Pé dans le quartier Plattesteen. L’initiative était belle : croiser l’art et la rénovation urbaine, et a permis de consacrer dans un premier temps quelques auteurs bruxellois sur les murs de la capitale. Au fil des années, le Parcours s’est développé, des auteurs non-bruxellois mais belges ont collaboré… Et puis, des auteurs étrangers – Hugo Pratt, Zep, Dupuy-Berberian, Uderzo, Mezzo, pour ne citer qu’eux – s’inscrivant dans le vaste héritage de la bande dessinée franco-belge. (source)

Quand on a gardé une âme d’enfant (mon côté Peter Pan ), c’est vraiment amusant de découvrir une ville à la manière d’un jeu de piste en suivant un plan grâce auquel on va de surprise en surprise.

Ce que j’ai trouvé au long de ma balade bruxelloise se trouve dans le petit montage personnel ci-dessous.

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Les murmures des murs

Les murs murmurent, les tagueurs taguent et la musique vous accompagne le long de ce montage perso des couleurs de la ville. Bien que de qualités inégales, c’est toujours un réel plaisir pour les yeux de les débusquer ces “images” au détour d’un coin de rue ou ailleurs…là où elles mettent en joie ce qui ne serait que grisaille sans elles…

Bonne balade 

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Découverte littéraire

Le 21 février, lors de la soirée inaugurale de la Foire du livre de Bruxelles 2018, aura lieu la sortie officielle de Ring Est d’Isabelle Corlier (Ker Editions).

Isabelle Corlier est née à Namur en 1977 et vit depuis plus de vingt ans à Bruxelles. Elle nourrit une tendresse particulière pour le ciel plombé, les pavés mouillés, le peuple bigarré et la langue bizarre de son pays natal.
C’est ainsi que l’on présente l’auteure dans la presse mais j’avoue que je ne vois pas bien ce qu’on entend par “langue bizarre”… 

Pour ce roman, Isabelle Corlier a obtenu le prix Fintro. Créé en partenariat avec la Foire du livre de Bruxelles, ce prix récompense un polar inédit d’un auteur belge (ou résidant en Belgique) francophone qui n’a encore jamais été publié à compte d’éditeur. Ce prix offre l’édition, la distribution et la diffusion du roman. Chouette non?

Pourquoi je vous en parle? Parce je lis beaucoup (pas que des polars mais quand même), parce que c’est un premier livre, et donc un événement, parce que c’est une compatriote dont le roman se passe à Bruxelles et surtout parce que son bouquin a l’air drôlement bien (comme elle) 

L’histoire: Bruxelles, automne 2009. En lisière de forêt, Aubry Dabancourt, jeune juge d’instruction, assassine dans un moment de rage le chauffard qui vient de lui couper la route à l’entrée du Ring. Lorsque le corps est découvert et qu’il se retrouve chargé de l’enquête, Aubry y voit la chance de sa vie. Un chassé-croisé s’engage…

 Si vous voulez en savoir un peu plus, je vous propose la vidéo ci-dessous

Isabelle Corlier dédicacera son roman le 24 février à la Foire du livre de Bruxelles. 

Elle se définit elle-même ainsi (ne se prenant pas plus au sérieux que la plupart des Belges):

Scribouillard (n.m.) – animal vertébré et bizarrement cortiqué vivant essentiellement en imaginaire. Signe distinctif : obsession compulsive de la page blanche.
Féminin : scribouillasse

Ah, j’oubliais, c’est une blogueuse que vous pourrez suivre tout simplement sur https://isabellecorlier.com

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Consoles, gargouilles et drôles de bouilles

Alors au menu aujourd’hui ce sera “ratatouille de bouilles sans carabistouilles et sa compotée de gargouilles“. Autant dire que ce n’est pas un menu pour les grenouilles (qu’elles soient de bénitier ou qu’elles veuillent se faire plus grosses que le bœuf!)

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