Voyage, voyage: Nuremberg (D)

Si, comme c’était mon cas avant d’y aller, le nom de Nuremberg n’évoque pour vous qu’un procès pour crime contre l’humanité, alors je pense que vous aurez une autre idée de cette ville à la fin de cet article 😉.

Je sais maintenant que Nuremberg est une ville de Bavière pittoresque et pleine de charme avec un patrimoine architectural remarquable.

La Pegnitz divise la vieille ville en deux parties, le tout ceint de remparts (13ème siècle) comportant 46 tours rondes fortifiées et de 5 portes principales. L’immense château de Nuremberg est bâti au nord sur des rochers.

Pour vous balader avec moi il suffit de cliquer sur l’image ci-dessous. Je vous préviens, on en a pour un moment 😉.

N’hésitez pas à cliquer sur les photos du montage pour les voir en grand ainsi que sur les textes en blanc (liens).

Alors dites-moi, ce n’est pas une ville fascinante à découvrir?

Continuer la lectureVoyage, voyage: Nuremberg (D)

Voyage, voyage: Pays Basque, Askonbeji, Gamai, Gotein

Par une belle journée nous sommes partis à la recherche de la chapelle d’Askonbeji au fin fond de la Basse-Navarre. Mon guide “Pays Basque insolite et secret” n’a pas menti, le parcours est magnifique et nous faisons de belles rencontres!

En approchant, on voit une très ancienne croix de carrefour joliment ouvragée.

Nous arrivons à la chapelle mais ne pouvons pas y entrer: le monsieur âgé qui est censé prêter le clé fait sa sieste nous dit-on. Nous nous consolons facilement dans le  petit cimetière où se trouvent des croix navarraises et des stèles dont la plus ancienne date de 1552.

Ci-dessous, la chapelle telle qu’elle apparaît quand on arrive puis, en faisant le tour, on voit l’entrée sous le toit qui la protège.

Un peu déçus quand même, nous nous dirigeons vers le Col de  Gamia où, mis à part les paysages dont je ne me lasse pas, nous attend surtout un très bon restaurant avec vue panoramique. Pour vous mettre dans l’ambiance, je vous conseille de regarder les vidéos de leur site internet.

C’est repus que nous reprenons notre balade qui nous emmène à Gotein. Au passage nous admirons le clocher atypique de l’église Saint-Michel d’Ordiarp (un clocher-mur surmonté d’un clocheton carré entouré de quatre petites tours).

A cinq minutes d’Ordiarp, à Gotein, nous voyons d’un seul regard ce qui constitue la trilogie basque: la mairie, le fronton et l’église.

J’ai particulièrement apprécié la charmante église au clocher trinitaire et à l’escalier extérieur couvert.

Voilà, j’espère que vous aurez pris autant de plaisir à m’accompagner en Euskadi que j’en ai pris à replonger dans ces beaux souvenirs 😊.

Continuer la lectureVoyage, voyage: Pays Basque, Askonbeji, Gamai, Gotein

L’église des Saints-Hermès et Alexandre de Theux (B)

A une vingtaine de kilomètres de chez moi se trouve une jolie commune appelée Theux. Nous allons souvent nous y balader mais n’étions encore jamais entrés dans l’église des Saints-Hermès et Alexandre*.

C’est cette découverte, que nous avons enfin faite, que je souhaite partager aujourd’hui.

Vous vous doutez bien que si je vous en parle c’est que l’intérieur mérite bien un petit détour 😊.

L'église-halle

Un peu d’histoire

Le caractère massif et fortifié de l’ensemble avec son mur d’enceinte manifeste qu’en plus du culte, l’église de Theux remplissait les fonctions de défense et refuge.

On voit ici une des deux seules églises belges qui ont  conservé leurs hourds (possibilité de tirer sur des assaillants). On voit aussi des meurtrières étroites trapézoïdales. L’espace sous toiture (7,25 m de large sur 4,5 m de haut) de la tour carrée constitue une véritable réserve où stocker vivres et munitions en cas de siège.

A gauche de l’entrée, dans le mur de la tour, taillés dans du calcaire, deux orifices permettent deux tirs jumelés d’arquebuse pour défendre l’église.

Dans l’entre-Loire et Rhin, il s’agit de la seule église-halle romane à plafonds plats de toute l’Europe occidentale. De plus, les plafonds de la nef principale (1630), du chœur (1681) et des chapelles latérales (1698) sont à caissons peints. Ces plafonds exaltent le culte des saints en réaction à la Réforme protestante.

La nef et le buffet d'orgue

On voit ci-dessous un des beaux chapiteaux ornés de feuilles stylisées de couleur vert et or sur fond rouge, les fonds baptismaux romans ainsi qu’un bénitier gothique en marbre noir de Theux.

Une autre particularité est que les bancs  sont gravés aux noms des fidèles aux places qu’ils occupaient à l’office comme on le voit sur la photo suivante.

Il suffit parfois de pousser la porte et de lever les yeux pour faire de jolies découvertes sans courir bien loin… 😊

*Je tiens à préciser que Saint-Hermès est un ancien martyr romain du 1er siècle qui n’a rien à voir avec le dieu grec Hermès, messager des dieux, ni avec la maison de luxe Hermès bien sûr 😉. 

Continuer la lectureL’église des Saints-Hermès et Alexandre de Theux (B)

Sart-lez-Spa

J’aimerais partager quelques photos de cette petite commune de Wallonie que je viens moi-même de visiter pour la première fois. En tout premier lieu, parce que vous savez que j’aime les curiosités, je vous montre le clocher tors de l’église Saint-Lambert bâtie en 1705.

Si vous êtes des fidèles, vous vous souvenez certainement de deux articles déjà anciens sur cette particularité que présentent certains clochers qui apparaissent tordus pour différentes raisons. Pour rappel, ces articles se trouvent ici et .

Eglise Saint-Lambert de Sart-lez-Spa

M’étant arrêtée pour photographier ce clocher qui est un des onze clochers tors sur plus de mille églises présentes en Belgique, j’ai également apprécié la très jolie place du marché. On y voit cette ancienne fontaine à laquelle est toujours accolée la crèche mise en place pour les fêtes de Noël.

A l’arrière gauche de la fontaine, une silhouette trapue a attiré mon objectif également 😊.

On y voit un cordonnier qui nous rappelle que depuis 1976 a lieu dans cette commune la fête des vieux métiers dont la définition est “A Sart, où les machines n’ont pas encore fait oublier les outils ni les hommes …” (source)

C’est au pied de l’église qu’on croise le personnage ci-dessous.

Juste à côté de cette petite statue, on peut admirer cet immense chêne creux dont l’intérieur est carbonisé.

Je termine sur un personnage un peu plus coloré. Il s’agit de Marie, la Sartoise, symbole de la fête. Un panneau explicatif nous apprend que

Marie est un ange qui veille sur la place.

C’est une fille de Hoëgne, sa tête, constituée d’un galet en atteste. Porteuse du lourd hârkè, elle reste grâcieuse dans sa démarche. A la ferme, sans rien attendre en retour, elle travaille sans relâche. Marie est infiniment bonne; sa grande générosité s’exprime par le fait qu’ici-même, elle est en mesure d’exaucer votre souhait le plus cher.

“Pour l’accomplissement de votre vœu, formulez votre requête à voix basse en poussant légèrement Marie de manière telle qu’elle effectue sur elle-même une rotation complète. Votre souhait sera exaucé dans le courant de l’année”.

Œuvre de Jean Pirnay, mécanicien-sculpteur (2008)

J’avoue que je n’ai pas formulé de vœu mais j’ai aimé cette petite histoire et cet endroit. Malheureusement la météo n’était pas très clémente mais après tout c’est normal à la mi-janvier, on ne va pas se plaindre 😉.

Je reparlerai, probablement au printemps prochain, de la rivière la Hoëgne dont la vallée mérite à coup sûr la découverte.

Continuer la lectureSart-lez-Spa

Voyage, voyage: la ville de Passau en Allemagne

Bien loin des grandioses paysages en pleine nature du Pays Basque, je vous emmène à ma suite visiter une ville magnifique en Bavière. Ici vous pourrez admirer de gigantesques bâtiments témoins d’un passé florissant de la région où les traditions ont survécu.

Passau est une ville de Bavière au confluent du Danube, de l’Inn et de l’Ilz. Du fait de cette particularité géographique, elle est surnommée Dreiflüssestadt, c’est-à-dire « la ville aux trois rivières ».
En se promenant le long du Danube et de l’Inn, il est possible de voir le confluent d’un fleuve (le Danube) et de deux rivières (l’Inn et l’Ilz). Il est possible de différencier les trois cours d’eau à l’endroit où ils se rejoignent grâce à leurs couleurs différentes. Le Danube a des eaux vertes, l’Inn des eaux brunes et l’Ilz des eaux noires.(source)

Le confluent des 3 rivières

Passau est jumelé avec la ville française de Cagnes-sur-Mer ainsi que nous l’avons découvert agréablement en nous baladant dans la ville.

Comme souvent, j’ai eu beaucoup de peine à choisir les photos que je souhaitais partager tant les villes de Bavière sont des décors grandeur nature. On peut ne pas aimer le style mais on est quand même impressionné par la multitude d’éléments décoratifs qui jalonnent ces villes et bien sûr Passau ne fait pas exception à la règle.
Je vous invite à déambuler dans cette ville que j’ai beaucoup aimée pour sa joie de vivre accentuée par la couleur partout présente.

Je terminerai cet article sur une bonne bouille, celle du “Fou de Passau”, grande statue dont l’origine est controversée. Il pourrait s’agir de la tête d’une statue du patron de la cathédrale de 1360 ou une pierre en porte-à-faux du pignon de la partie occidentale de la cathédrale.
Selon la tradition, il serait tombé en 1662 lors de l’incendie de la grande ville.

 

Le "fou" est à gauche bien sûr 😉

“De la cathédrale de Passau, je suis tombé et mon beau corps s’est brisé.
Pourtant, je suis toujours debout et seulement un peu faible dans ma tête.” (vers de Anton Niederleuthner)

Continuer la lectureVoyage, voyage: la ville de Passau en Allemagne

Voyage, voyage: Saint-Sever (F)

En partant ou revenant de vacances, nous prévoyons souvent de petites haltes découvertes à des endroits que nous ne visiterions pas en d’autres occasions.

C’est le cas de  Saint-Sever, dans les Landes, à 18 kilomètres au sud de Mont-de-Marsan. Cette petite ville se trouve sur la voie de Vézelay du chemin de Compostelle (mais nous n’y sommes pas arrivés à pied 😉).


Son nom provient de Saint-Sever, un des évangélisateurs de la Novempopulanie (no stress, moi aussi c’est la première fois que je lis ce nom 😉) mort en martyr vers 407.

Cette ancienne ville médiévale, doit sa réputation à sa majestueuse abbatiale, fondée à la fin du Xe siècle et inscrite au patrimoine mondial de l’Unesco.
C’est dans cette abbaye qu’a été enluminé le Beatus de Saint-Sever. (source)

L’église abbatiale de Saint-Sever, datée des XIe et XIIe siècles, est réputée pour son riche décor sculpté et son chœur à six absidioles échelonnées.

Elle est située sur la place du Tour du Sol qui tient probablement son nom de la trajectoire du soleil qui réchauffe ses murs tout au long de la journée. Des jeux taurins ont animé cette place jusqu’en 1854.

Vue depuis l’intérieur

Les sculptures de ses chapiteaux polychromes

Le jardin du cloître

Fac-similé du Beatus de Saint-Sever, dit aussi Apocalypse de Saint-Sever.  Il s’agit d’un manuscrit enluminé du XIème siècle contenant notamment un commentaire de l’Apocalypse de Beatus de Liébana. L’original est actuellement conservé à la Bibliothèque nationale de France.
Plusieurs pièces consacrées au Beatus dans le tout nouveau musée d’art et d’histoire du Cap de Gascogne (film, livre numérique…) vous permettront de découvrir ce manuscrit. 

Le Beatus de Saint-Sever est le seul exemplaire connu réalisé au nord des Pyrénées, témoins des liens étroits noués entre l’abbaye et l’Espagne. 

En poursuivant notre visite du lieu, nous découvrons un puits (profondeur 27 mètres jusqu’au limon, la margelle ayant disparu) où se trouvait une partie de la cuisine des bâtiments conventuels. Juste à côté, une niche dans le mur abritait probablement une sorte d’évier.

La poursuite de notre balade dans les rues pleines d’histoire, nous amène au Couvent des Jacobins, monument datant de 1280, abritant le musée. C’est le seul couvent dominicain du grand Sud-Ouest intégralement conservé. Nous voyons ci-dessous les arcades et le cloître.

Moins sérieusement, nous avons aussi découvert le siège de cette association 😊 qui doit probablement être au repos depuis plus d’un an…

Que dire encore si ce n’est que c’est bien là qu’on trouve le fameux poulet fermier St-Sever, premier label rouge de l’histoire et la célèbre usine de plumes et duvets : Pyrenex (je signale que cette pub est gratuite 😊).

A bientôt pour d’autres balades 👋.

Continuer la lectureVoyage, voyage: Saint-Sever (F)

Voyage, voyage: La Bastide-Clairence (F)

Ce n’est pas parce qu’on ne peut pas encore vraiment voyager qu’on doit se priver du souvenir des endroits plaisants visités l’été dernier 😉. Je vous invite à entrer dans un des plus beaux villages de France, la Bastide-Clairence.

Jardin du restaurant “Les arceaux”

Fondée en 1314 par Louis 1er roi de Navarre et futur roi de France pour s’offrir un débouché sur la mer « Bastida de Clarenza » reste marquée par la diversité de population et de religion que son statut lui apporta. Façades blanches rayées de vert ou de rouge rappellent néanmoins que l’on est en Pays Basque. (source)

Après un rapide tour du village, je vous propose de découvrir un cimetière chrétien unique en France: il est constitué de dalles de pierre, à même le sol, qui font le tour de l’église.

Assez de blablas, des photos seront beaucoup plus explicites 😃.

Pour être transporté à La Bastide-Clairence, il suffit de cliquer

J’espère que vous aurez apprécié autant que moi la découverte de ce bel endroit chargé d’histoire.

Continuer la lectureVoyage, voyage: La Bastide-Clairence (F)

Voyage, voyage: La chapelle impériale de Biarritz (F)

Au cours de l’été 2020, en vacances au Pays Basque, nous apprenons que des visites guidées sont organisées dans la chapelle impériale construite au XIXème siècle à la demande  d’Eugénie de Montijo, épouse de Napoléon III.

Il est à noter que…

En raison de la régence qu’elle exerça au cours de la guerre de 1870, elle est la dernière femme à avoir gouverné la France avec les prérogatives d’un chef d’État (source)

Comme il y a longtemps que nous ne sommes plus allés à Biarritz et que nous fuyons le côté trop touristique de la ville, nous décidons de nous inscrire à cette visite.

Un peu d’histoire

Enfant, la petite Eugénie, découvre Biarritz en compagnie de sa mère, la comtesse de Montijo. Elle y reviendra plus tard, sur les conseils de son médecin, pour des bains de mer. A cette époque, Biarritz ne comptait qu’environ 300 habitants vivant essentiellement de la pêche.

Le destin d’Eugénie est modifié quand  la reine d’Espagne, dont  elle était la dame de compagnie, lui présente Napoléon. Ce dernier lui fera la cour pendant quatre ans avant de l’épouser. C’est dans la maison prêtée par le maire de Bayonne, que le jeune couple passera son voyage de noces. Eugénie est tellement attachée à la région (et comme je la comprends!) que, en 1855, Napoléon fait construire la villa Eugénie à Biarritz .

Jusqu’en 1870, la cour impériale ne manqua que peu de rendez-vous d’été à Biarritz et attira à sa suite le gotha international. La Reine Isabelle d’Espagne, le Roi de Wurtemberg, Léopold II de Belgique, les souverains du Portugal, le Prince Jérôme Bonaparte, le Prince Albrecht de Bavière, le Prince Walewski, les Princes de Metternich, le Chancelier Bismarck, les écrivains Prosper Mérimée et Octave Feuillet s’y succédèrent au fil des années. (source)

En 1863, Eugénie exprime le souhait de faire construire une chapelle dans le jardin de sa villa. Elle s’en ouvre à Prosper Mérimée qui lui conseille l’architecte qui a imaginé la flèche de la cathédrale de Bayonne.

Le 5 mars 1865, la première messe est célébrée dans la chapelle impériale.

La chapelle impériale

Comme Eugénie est originaire de Grenade, il n’est pas étonnant que sa chapelle soit construite dans un style mêlant roman-byzantin (dorures) et hispano-mauresque. Elle est dédiée à la vierge noire mexicaine Notre-Dame de Guadalupe (en souvenir de la guerre que la France menait alors dans ce pays).

Suivant les vœux d’Eugénie, il y a toujours quatre messes par an célébrées dans la chapelle:

  • Le 9 janvier pour l’anniversaire de la mort de Napoléon III
  • Le 1er juin pour celui de la mort du prince Impérial
  • Le 11 juillet pour celui de l’Impératrice Eugénie
  • et le 12 décembre pour la fête de Notre-Dame de Guadalupe.

J’espère que vous aurez pris plaisir à me suivre dans cette visite qui sort un peu des clichés liés à Biarritz 😊.

Continuer la lectureVoyage, voyage: La chapelle impériale de Biarritz (F)

Jean-Michel Folon (2)

Il y a un peu plus de 4 ans, je vous présentais quelques oeuvres que j’avais eu le plaisir d’admirer à la Fondation Folon à la Hulpe (si vous avez oublié, cliquez ici).

Ayant récemment été voir une très belle exposition de photos, j’ai été fortement attirée par un cliché représentant un vitrail dessiné par Folon. Aussitôt dit aussitôt fait, l’église de Waha, où se trouve l’original, n’étant qu’à une cinquantaine de kilomètres, nous nous y sommes rendus. La découverte de cet endroit, si proche et pourtant méconnu, a été plus qu’agréable et m’a donné envie de vous le faire découvrir également à travers mes quelques photos.

L’église et ses abords

Pas vraiment le genre de bâtiment qui me donne envie de m’y arrêter en passant si je n’ai pas de motif précis..
Et pourtant…

 

L’endroit est charmant et la découverte des magnifiques vitraux dont est dotée cette église a été un très bon moment.

Si vous voulez tomber sous le charme également, si vous appréciez le travail de Folon en général ou si vous êtes tout simplement curieux, je vous invite à cliquer ci-dessous et je pense que vous ne serez pas déçus 😊.

N’hésitez pas à me laisser un commentaire suite à cette visite…

Continuer la lectureJean-Michel Folon (2)

Voyage, voyage: belles découvertes à Saint-Jean de Luz (2)

La crypte du Chevalier Van Bree

Vous savez que j’aime les endroits insolites et, si possible, peu courus par les touristes. 

Cette année j’avais trouvé un livre intitulé “Pays Basque insolite et secret”. Je n’ai pas été déçue par les idées que j’y ai retenues pour nos vacances. Parmi celles-ci, j’avais une grande curiosité pour la crypte de Firmin Van Bree.

Le personnage

Firmin Van Bree, un industriel belge de renom, très généreux et avec un grand cœur, a collaboré avec différentes institutions : Fondation Nationale contre le Cancer et la Lèpre, Croix Rouge du Congo, Fondation Hoover.
Séduit par Saint-Jean de Luz (et surtout la colline Sainte-Barbe qu’il survolait lors de ses nombreux voyages au Congo), il y acheta des terrains sur lesquelles il fit réaliser différentes constructions dont celle ci-dessous.

A la fin des années 50, Van Bree demanda à son architecte de lui construire une petite chapelle et une crypte semblable à celle où fut inhumé Saint-Firmin, évêque de Pampelune puis d’Amiens, qu’il vénérait.

A l’entrée de la crypte où se trouve sa dépouille, on peut voir une copie de la statue de Saint Firmin comme celle qu’on trouve au Musée du Louvre.

Quoi qu’on en dise, et malgré ma demande à l’O.T. de Saint-Jean de Luz,  je n’ai pas pu pénétrer dans cette crypte. Mais j’ai quand même pu prendre une photo par le judas (un comble 😁) 

Un des panneaux est orné d’azukejos, sur le modèle de l’un des 4 bas-reliefs de la cathédrale d’Amiens.  Van Bree a fait remplacer tous les personnages de la fresque par son portrait et ceux de ses amis luziens, belges et congolais dont il ne voulait pas se séparer dans la mort.

Je trouve étonnante l’histoire de ce Chevalier belge qui a choisi de reposer à l’endroit qu’il aimait sur la colline Sainte-Barbe.

 Si l’histoire de Firmin Van Bree vous intéresse, je ne saurais trop vous inviter à faire un détour par ce blog trouvé par hasard mais surtout par chance 😊. 

Continuer la lectureVoyage, voyage: belles découvertes à Saint-Jean de Luz (2)