Balade à Rossignol (B)

Je vous invite à nouveau en Gaume,  région à l’extrême sud de la Belgique, déjà évoquée précédemment.

La région est marquée par des faits de sinistre mémoire: le 22 août 1914, aux premiers jours du premier conflit mondial, les troupes coloniales françaises rencontrèrent les troupes d’infanterie allemande dans une terrible bataille qui laissa sur le terrain plus ou moins 3.000 morts des deux camps.(Source)

L’ambiance actuelle étant un peu morose, j’ai préféré vous inviter à me suivre dans un lieu de sérénité et de paix.

C’est dans le parc du château de ce petit village belge de moins de 800 habitants, au doux nom de Rossignol, qu’a été créé le Sentier des plumes…logique 😉.

Une fois que cette porte nous a donné des ailes, nous découvrons quelques oeuvres blotties dans le bois le long du sentier.

Je n’ai pas les noms de tous les artistes malheureusement, j’ai indiqué ceux que j’ai pu trouver.

J’ai apprécié également la réalisation de cet insecte géant…

Et, une fois n’est pas coutume, j’aimerais vous faire découvrir, ou vous rappeler, cette fable d’à propos dont on utilise parfois la morale sans connaître son origine 😉.

La prochaine fois, je vous emmènerai dans ma commne pour un évènement un peu spécial qui a eu lieu hier 😉.

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Balade dans les Hauts de France

Il y a peu nous nous sommes rendus à Saint-Amand-les-Eaux pour y voir un concert au casino.

Comme nous ne connaissions pas vraiment la région nous nous sommes un peu baladés dans le coin.

Saint-Amand nous a un peu déçus, c’était presque une ville morte en ce vendredi et mis à part la tour abbatiale nous n’avons pas été séduits.

Je partage tout de même quelques photos ci-dessous.

Sur ce premier montage on voit la tour abbatiale, l’Échevinage de l’abbaye (qui constitue l’ancienne entrée principale de l’abbaye, construite en 1632, qui contenait les salles de réunion du magistrat, les salles de justice et les prisons) et un détail de la tour abbatiale.

Un peu plus loin nous avons vu le bâtiment qui fait fonction de salle des fêtes et de théâtre.

Mais aussi la statue de Saint-Amand, évêque de Maastricht, mais surtout évêque missionnaire et fondateur d’abbayes qui, vers l’an 633-639, reçut du roi Dagobert ” un lieu situé entre les deux rivières de la Scarpe et de l’Elnon afin d’y étendre le culte libre ” ( charte de fondation de l’abbaye ) Amand y éleva deux oratoires puis un monastère qui prit le nom d’Elnon où il mourut vers l’an 660-675. Dans un pays de marécages et d’épaisses forêts, les moines poursuivirent leur œuvre de défricheurs et de bâtisseurs, cependant que quelques vilains venaient construire leurs cabanes au pied même de l’abbaye, lieu de protection efficace contre les fréquentes incursions de pillards. (Source)

La dernière photo prise dans cette ville est celle de cette jolie sculpture représentant un grand livre ouvert devant une école d’arts. Elle porte quelques paroles de la chanson de Jean Ferrat “J’imagine”.

“J’imagine
Un peuple dynamite et pourtant sans défense
Tout en lui ne serait qu’amour et transparence
J’imagine
Un hiver tout de neige et fleurissant quand même
Pour des femmes-chansons pour des hommes-poèmes”

Un peu déçus par cette ville nous avons été au Vieux Condé tout proche. Même déception sauf du coté de l’étang d’Amaury où nous avons découvert un lieu naturel chargé d’histoire. ainsi que nous l’apprend le panneau explicatif.

Sur la rive droite de l’Escaut, à moins de 4 km de la frontière belge, Amaury étend ses 170 hectares de nature dont 60 de plan d’eau.

L’origine du site est à chercher sous la surface du sol où le charbon fut découvert au 18ème siècle. L’arrêt progressif de l’exploitation a provoqué l’affaissement des galeries souterraines et des  affaissements de terrain en surface, très souvent submergés par les nappes phréatiques superficielles. C’est ainsi que l’étang d’Amaury a vu le jour jusqu’à atteindre les 60 hectares qu’on lui connait aujourd’hui.

Le site d’Amaury est un des éléments du bassin minier Nord/Pas de calais inscrits au patrimoine mondial de l’UNESCO au titre de paysage culturel évolutif.

Même la citerne est décorée dans l’esprit de ce lieu qui invite à la promenade au bord de l’eau.

C’est ici que se termine, en beauté, la balade dans cette région que je viens de découvrir.

Bonne journée 😊.

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La Maison des terrils à Saint-Nicolas (B)

Je voudrais aujourd’hui vous emmener avec moi à la découverte d’un site étonnant tout près de Liège.

Certain(e)s ont été interpellé(e)s par la photo déposée dernièrement chez Ma. Cette œuvre en acier Corten représente un criquet géant aux ailes bleues (selon la couleur du ciel). Je vais maintenant la remettre dans son contexte😊 .

Cet endroit est à la fois un témoignage du passé de la région et un formidable espace naturel de promenades. Coincée entre les terrils du Gosson 1 et 2, résultant de l’activité du charbonnage du même nom, la Maison des Terrils est implantée dans un ancien lavoir édifié en 1907.

De la période “noire” florissante à la période verte fleurissante

La région liégeoise a, pendant longtemps, été réputée pour sa sidérurgie. En effet, l’implantation historique des usines sidérurgiques était associée à la présence de minerai ou de houille.  Par chance nous avions les deux.

Au début du 19ème siècle, John Cockerill introduit la Révolution industrielle en Belgique dans les domaines de la mécanique et de la sidérurgie : le bois est remplacé par le charbon et l’énergie de l’eau par celle de la vapeur. C’est magnifique car la Wallonie était riche en minerai de fer (composant de l’acier), jusqu’en 1870, et en charbon.” (Source)

De cette époque il reste de nombreux terrils en Belgique. Pour la petite histoire, on dit que le mot vient du wallon tèrri, qui désignait déjà vers 1300-1400 l’amas de terre et de pierres que l’on retirait du sol pour exploiter une mine 😉.

La particularité du terril du Gosson est que cet ancien site charbonnier (désaffecté depuis les années 1960) s’est progressivement transformé en îlot de nature.

Vous n’aurez donc nul besoin de lampe ni de casque de mineur. Pour m’accompagner sur place, il suffit de cliquer sur l’image ci-dessous.

J’espère que l’histoire de l’évolution de cet endroit au passé laborieux et qui est aujourd’hui très accueillant vous aura intéressé(e)  😊.

J’ajoute juste, en dernière minute et ce grâce à une question de Chinou, que le scénographe de ce lieu est le Belge Daniel Steenhaut.

Et si vous souhaitez en savoir plus sur les terrils belges, je vous invite à consulter ce document très complet 👍.

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Du côté de chez Ma

C’est samedi alors je me creuse les méninges pour trouver une photo afin d’illustrer le thème proposé par Ma cette semaine.

Il s’agit cette fois de trouver au moins une photo montrant ce qu’il y a 

dans les environs.

Comme j’ai la chance d’habiter à côté d’un grand bois, en cette saison quand on se balade nos narines s’emplissent de l’odeur d’ail des ours. Il faut dire que les côtés des chemins en sont bien remplis ainsi que tous les talus. Et, par facilité, j’en ai planté aussi dans mes bacs potagers parce que j’aime beaucoup cette plante qui permet de donner du goût facilement en cuisine.

On raconte que son nom vient d’une légende selon laquelle, après l’hibernation, les ours  se mettent en quête de ces feuilles pour se purger. Par chance il n’y a pas d’ours à proximité de ma maison 😊.

Y a-t-il également de l’ail des ours près de chez vous et, si oui, l’utilisez-vous en cuisine?

Je vous souhaite de passer un excellent week-end après avoir été voir comment sont “les environs” des autres participant(e)s chez Ma.

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Journée de la Terre 🌍

Aujourd’hui c’est le jour de la Terre. On peut donc s’attendre à entendre beaucoup parler d’environnement et de nature. C’est agréable, indispensable à la vie et ça nous change des statistiques de contaminations au Covid 19😊.

Comme j’aime bien la petite présentation offerte par Google à l’occasion de cette journée, j’ai eu envie de la partager.

C’est l’occasion de reparler d’un article qui date d’il y a déjà 5 ans mais que certaines vues au JT d’hier m’ont rappelé fort agréablement. Et puis, recycler c’est aussi protéger l’environnement non? 😄

Je vous invite à me suivre pour une balade très fleurie et parfumée, enfin je vous laisse l’imaginer😉 (je n’ai pas encore trouvé le truc pour faire passer des odeurs sur mon blog et si je pense à certains articles de Rotpier, c’est peut-être une bonne chose tout compte fait, chaque médaille ayant son revers😆)
Il suffit de cliquer ci-dessous et de descendre dans l’article pour être entouré par des fleurs sauvages…

Je vous souhaite une très bonne journée  😊.

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Balade automnale à Chaudfontaine (Belgique)

A environ 6 km de mon domicile se trouve la commune appelée Chaudfontaine. C’est là que je vous emmène aujourd’hui. Nous irons à la fois dans le centre de la commune et ses deux parcs très agréables ainsi que sur les hauteurs pour une balade dans les bois. On trouve aussi à Chaudfontaine un casino dont je ne parlerai pas cette fois .

Comme son nom l’indique, plusieurs sources d’eau chaude, uniques en Belgique, jaillissent de son sous-sol rocheux à une température de 36,6 °C.

Certaines de ces sources exploitées offrent des eaux faiblement minéralisées, recommandées par l’Académie belge de Médecine pour l’alimentation des nourrissons et mises en bouteilles sur place pour la grande distribution. D’autres sources sont destinées aux cures thermales, idéales pour le traitement des rhumatismes. 
Victor Hugo surnomma jadis Chaudfontaine la « violette des stations thermales ». (source)

Nous démarrons notre balade dans le centre de Chaudfontaine, à proximité de la maison Sauveur, nous la poursuivons en montant courageusement dans le Bois-les-Dames et, en revenant dans le centre, nous admirons quelques oeuvres des parcs Hauster et des Sources.

Je vous promets que vous ne serez pas déçus si vous me suivez en cliquant

J’espère que vous aurez apprécié cette balade qui vous permet de découvrir peu à peu la si belle région qui est la mienne 😊.

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Voyage, voyage: Bidache (Pays Basque) (3)

Je ne sais pas si vous êtes comme moi mais quand je pars en vacances j’ai souvent des tas d’idées de lieux à découvrir ou à revoir de manière plus ciblée.

C’est ainsi que depuis des années nous visitons le Pays Basque de manière de plus en plus spécifique. Nous avons bien sûr commencé par les hauts lieux touristiques dans lesquels nous n’allons plus vraiment maintenant, nos pas (ou nos roues) nous guidant vers des endroits moins connus mais beaucoup plus authentiques.

Depuis pas mal de temps, vu que notre point de chute est toujours le même, nous plaisantions en passant devant un panneau indicateur en nous disant qu’il faudrait quand même un jour qu’on aille voir l’endroit qui avait justifié le placement de ce panneau.

L’endroit dont je veux vous parler aujourd’hui c’est le Pont de Gramont.

Situé à environ 1,5 km du centre de Bidache, ce pont de style roman à trois arches circulaires permet de traverser le Lihoury.  Il est construit en pierre de Bidache, pierre de taille et moellons clivés et daterait du 17ème siècle. Il a été utilisé par les charrettes jusqu’en 1945.

Le pont n’est pas un ouvrage isolé mais fait partie d’un ensemble organisé comprenant un moulin et son lavoir (déjà mentionné en 1628) ainsi que sa digue qui joue probablement un rôle régulateur et protecteur en amont du pont. Il dépendait des propriétés du Duc de Gramont. Le moulin est dit de Gramont ou de Heugas, suivant les noms de ses anciens propriétaires.

Au début du 17ème siècle, les moulins étaient affermés, autrement dit, loués à des meuniers et les paiement étaient effectués en conques de millet et de froment.  A cette époque aussi certains particuliers bénéficiaient du privilège leur permettant de faire moudre leur grain en priorité dans les moulins seigneuriaux du duché, au préjudice du “pauvre peuple”. Une ordonnance datée de 1659 annula ce privilège, qui causait, on s’en doute, de nombreux différends. (source:”Quand des Bidachots racontent Bidache”)

Ci-dessus nous voyons le bâtiment du moulin ainsi que la passe à poissons.

Un panneau explicatif à proximité nous apprend que:

La plupart des poissons effecuent des déplacements plus ou moins importants dans les cours d’eau à la recherche de nourriture, d’abris, de zones de reproduction,…
Dans le cadre de restauration des ouvrages hydrauliques, la législation exige la mise aux normes du site. En effet, le site ne possédant pas de franchissement naturel de la digue, la construction d’une passe à bassins successifs permet d’attirer les poissons migrateurs (saumons, truites, aloses, lamproies, anguilles,…)

L’endroit est très calme, un peu à l’écart de tout et a un caractère résolument bucolique. Si vous passez dans le coin, je vous invite vraiment à ne pas tergiverser autant d’années que nous pour le découvrir 😊.

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Découverte: la sablière de l’Arbois et le mur géologique (B)

Après vous avoir baladés au Pays Basque (et avant d’y retourner 😉) j’aimerais vous faire découvrir un endroit étonnant pas très loin de chez moi et pourtant peu connu même des Belges. Située sur la commune de Comblain-au-Pont se trouve la sablière de l’Arbois.

Les sables proviennent de la dernière mer qui a recouvert notre région il y a environ vingt-cinq millions d’années, donc au cours de l’ère tertiaire.
Mis à jour par l’exploitation humaine, le sable tertiaire est aujourd’hui en voie de recolonisation par une végétation adaptée à ce sol sableux, très pauvre en sels minéraux. (source)

A proximité de cet endroit on trouve le très intéressant Centre de la chauve-souris: un bâtiment entièrement dédié à ce petit mammifère.

De là-haut, on a une très belle vue sur la vallée de la rivière Ourthe…Le cadre est assez enchanteur vous ne trouvez pas?😎

…et on peut même tenter de s’asseoir 😄.

Toujours dans le même coin et pour terminer cette petite balade, je vous présente le mur géologique de Comblain-au-Pont, un ouvrage étonnant, toujours en cours de réalisation. Il s’agit d’une échelle stratigraphique réalisée avec les pierres naturelles provenant des formations géologiques du pays. Plus d’infos ici ou si ça vous dit.

« Étonnant, non ? » comme aurait si bien dit Monsieur Cyclopède alias Pierre Desproges.

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La balade de la rainette des marais 🐸

Que faire de mieux par une belle journée d’automne que d’aller se balader dans la nature? La balade choisie aujourd’hui nous a emmenés du côté de Fallais, à proximité du village du saule.

Cette promenade, dite de la rainette des marais,  nous fait découvrir entre autres le marais de Hosdent:

Cette réserve naturelle, formée d’une zone humide, occupe la plaine alluviale de la Mehaigne, entre les villages de Latinne et Fallais. C’est un milieu devenu rare dans cette région.

Notre balade démarre devant un bâtiment qui regroupe la franche taverne, la cour de justice (qui date de 1685 et où se réglaient les problèmes courants de la vie quotidienne) et le moulin banal de Hosdent.

A l’entrée, nous admirons cette décoration de saule tressé.

Ci-dessous, nous voyons une pierre armoriée qui surmonte la porte d’entrée. Elle porte les noms des seigneurs Salmier et Havrech qui firent construire ce bâtiment.

J’espère vous avoir suffisamment mis l’eau à la bouche pour que vous me suiviez dans cette balade champêtre. Pour que la magie opère, il suffit juste de

J’espère que ça vous a plu et que vous me suivrez à nouveau pour d’autres balades 😊.

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Voyage, voyage: belles découvertes à Saint-Jean de Luz (3)

Le jardin botanique créé par Paul Jovet

 

Un site exceptionnel! À Saint-Jean-de-Luz, au bord du sentier littoral, le jardin botanique surplombe l’océan. Sa visite est une invitation au voyage à travers les paysages de la Côte basque. Des collections originales complètent ce tableau: plantes utiles, labyrinthe des familles botaniques, plantes des cinq continents… 

L’idée de créer un tel site à Saint-Jean-de-Luz, destiné à conserver des espèces, est née dans les années 1980, dans le sillage de deux botanistes fortement impliqués dans la connaissance des milieux naturels régionaux : Paul Jovet et Jean Bost.

Des amoureux des plantes se sont ensuite mobilisés au sein d’une association pour la faire vivre et grandir.
En 2002, la ville lance la création du Jardin botanique et en confie la gestion et l’animation à l’association « Les Amis du Jardin botanique littoral Paul Jovet ».

En 2013, la commune reprend la gestion du Jardin botanique pour l’intégrer dans sa politique de développement territorial et durable.(source)

Je partage ci-dessous quelques-unes de mes photos, juste pour vous donner envie d’aller vous balader dans ce jardin si vous en avez l’occasion 😎.

Clerodendrum bungei
Cardère à lainer Astalaharra
Cardère des foulons
Aloe striatula
Rudbeckia
Phymaspermum acerosum
La salsepareille, le mets favori des Schtroumpfs 😋
Yucca rostrata

Zoomons sur le jardin des "plantes utiles"

J’espère que ma courte présentation vous aura plu même si elle n’offre qu’un tout petit échantillon de ce qu’on peut découvrir sur place.

A bientôt pour d’autres découvertes Basques.

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