Du côté de chez Ma

Cette semaine Ma nous propose d’illustrer par nos photos le mot nature. Le thème est vaste et la nature est si belle et si variée…

Que choisir? Des fleurs? Des arbres? Des animaux?… Trop banal et puis j’aime bien surprendre. Et si je vous parlais d’un endroit incroyable découvert récemment sur l’île de Kos où j’ai eu vraiment très, très chaud?  Il s’agit de la source chaude située à Agios Fokas, à 13 km seulement de la ville de Kos.

La source jaillit naturellement d’une grotte et s’écoule dans un bassin artificiel aménagé avec des rochers chaque année au mois d’avril. Il change donc à chaque fois d’allure. L’eau jaillit à une température de 80°c et se mélange à l’eau de mer dans le bassin d’environ 10 mètres de diamètre. La température de l’eau se situe entre 35 et 40°c suivant l’endroit où on se trouve, ce qui demande une période d’adaptation tellement c’est chaud! (C’est pas la peine de me chercher, je suis derrière l’appareil qui a pris ces photos).

On est plutôt content de se refroidir dans l’eau de la mer Égée!

L’eau thermale d’Embros contient principalement du dioxyde de carbone mais aussi d’autres gaz y compris une trace de sulfure d’hydrogène ce qui dégage une odeur de soufre (odeur d’œuf pourri).

Il paraît que cette eau aurait des vertus thérapeutiques prouvées contre des maladies de la peau, des yeux, des voies respiratoires et les troubles musculaires. En tout cas c’est très agréable à tester et une dame m’a dit qu’à chaque fois qu’on s’y plongeait on rajeunissait de dix ans. Je n’ai hélas pu y aller qu’une fois cette année mais je compte bien y retourner au moins deux ou trois fois dans le futur.
Ce cadeau de la nature est, à l’heure actuelle, encore accessible gratuitement à toute heure, il est juste demandé de respecter les lieux.

Les détails pratiques sont inspirés de ce site.

Voilà, j’espère que vous aurez apprécié la baignade chaude grâce au cadeau de Dame Nature et je vous invite à aller voir chez Ma comment les autres participant(e)s ont illustré la nature.

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Voyage, voyage: l’île de Kalymnos (GR)

Cette île est située entre Kos et Leros dans le sud-est de la mer Égée, sa superficie est seulement de 111,14 kilomètres carrés et elle est la quatrième plus grande île du Dodécanèse

Un peu d’histoire

Le Dodécanèse a été occupé par le royaume d’Italie lors de la guerre italo-turque de 1912.  Après la capitulation de l’Italie en , l’archipel italien devient l’enjeu de la campagne du Dodécanèse: les États-Unis ayant refusé d’épauler les Britanniques, ce sont les Allemands qui sortent vainqueurs des combats et, même après la retraite allemande de Grèce continentale en 1944, le Dodécanèse reste occupé jusqu’à la fin du conflit, en 1945. Une fois la Seconde Guerre mondiale terminée, les îles sont brièvement occupées par le Royaume-Uni. Finalement, le Traité de Paris de 1947 permet le rattachement de l’archipel au royaume de Grèce.(source)

La pêche aux éponges

L’île de Kalymnos (’île des “Sponge Divers”) jouit d’une réputation mondiale grâce à ses plongeurs et à sa pêche aux éponges. La pêche aux éponges a une longue tradition sur l’île et contribue à la prospérité économique de l’île.
Kalymnos ainsi que Karpathos, Kasos, Nisyros, Symi et Halki sont les principaux lieux d’où sont originaires les soi-disant «Voutichtadon» (plongeurs qui pêchent des éponges), dont les activités s’étendent à l’ensemble de la Méditerranée orientale. Récemment, ils ont développé leur «métier» même dans des pays tels que l’Amérique, le golfe du Mexique et la Floride. Jusqu’à il y a quelques décennies à peine, les plongeurs dodécanésiens plongeaient nus (plongée sous-marine), ce qui signifiait ne pas porter d’équipement de protection et donc apprendre par l’expérience. C’étaient les fameux Voutichtades. De nos jours, ils utilisent des combinaisons de plongée spéciales et d’autres équipements modernes et s’entraînent entre-temps à la Divers Public School de Kalymnos Island, la seule école de plongée en Grèce qui offre à ses diplômés un diplôme de plongée professionnel. Les plongeurs de l’île de Kalymnos sont célèbres dans toute la mer Méditerranée non seulement pour leurs compétences en matière de pêche aux éponges, mais également pour toute opération liée à la plongée. Pour mémoire, les plongeurs traditionnels ont cessé de plonger en 1895. Depuis lors, tout le monde utilise des combinaisons de plongée et respecte toutes les mesures de sécurité.(source)

A bientôt pour d’autres balades dans le Dodecanèse ou ailleurs…

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Voyage, voyage: Bretagne (5)

Aujourd’hui je vous emmène prendre le bon air en Bretagne, plus précisément dans le Morbihan.

Nous commencerons notre balade par Sainte-Anne d’Auray puis Auray et nous terminerons par Carnac.

Sainte-Anne d’Auray

Principal lieu de pèlerinage de la Bretagne, ce village est situé  dans le Morbihan. 

Il s’agit d’un ancien hameau d’une quarantaine d’habitations situé dans la paroisse de Pluneret qui portait le nom de Ker Anna, et qui en breton signifie village d’Anne. Une tradition orale, diffusée par les fidèles chrétiens de cette région, voulait que Ker Anna fût appelé ainsi en référence à sainte Anne mais cette toponymie résulte d’un syncrétisme entre le vieux fond païen de la déesse Dana et le culte des saints chrétiens (source)

Si Dana vous évoque vaguement quelque chose, c’est peut-être en raison de cette chanson du groupe celtique Manau :

Auray

Nichée au creux de la rivière d’Auray, cette cité médiévale de caractère séduit au premier regard avec son centre-ville animé et le port de Saint-Goustan. Les siècles ont passé et les ruelles du cœur historique ont conservé leur charme d’antan.(source)

Carnac

Les célèbres mégalithes de Carnac, haut lieu de la Préhistoire européenne, font partie des incontournables. Plus de 3 000 menhirs alignés sur 4 km de long…(source)

Je vous invite à regarder les quelques photos partagées 

ici

sans oublier de cliquer sur les termes soulignés pour en apprendre bien davantage.

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Du côté de chez Ma

Comme chaque samedi, Ma nous propose un mot à illustrer en photo. Cette semaine, il s’agit du mot composé “gros plan“.

Tout d’abord j’avais pensé photo macro puis j’ai eu l’idée de voir ce que nous dit Wikipedia à propos du “gros plan” (si on exclut bien sûr le gros plant du Pays Nantais pour lequel je n’ai pas besoin de détails ) et j’ai trouvé ce qui suit:

Au cinéma comme en photographie, un gros plan (parfois appelé close-up, terme anglais) est un cadrage qui isole une partie du corps humain (visage, main, pied, etc.) ou un objet (aux dimensions plus ou moins grandes).
C’est un cadrage intime, à la valeur esthétisante maximale, qui dévoile les qualités ou les défauts physiques.

Je vous offre donc, en primeur, ces visages qui m’ont paru bienveillants 

 

Et puis, parce que j’adore photographier les fleurs en gros plan, je vous en offre quelques-unes, rien que pour vous.

Et si vous alliez voir chez Ma comment les autres participant(e)s ont illustré la proposition de cette semaine?

Bon week-end et à bientôt.

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Un p’tit tour à la plage, ça vous tente?

Non je n’ai pas dit sous tente, même si les maisons que je souhaite vous montrer se trouvent à présent dans un camping 

Petit port de pêche jusqu’au début du XXe siècle, Equihen-Plage est devenue commune en avril 1939. Son histoire est intimement liée à celle de la pêche. Le paysage maritime a conservé toute sa beauté et son charme.
René Bazin, dans son roman “Gingolph l’abandonné“, a fort bien décrit le pittoresque d’Equihen-Plage qui s’est enorgueilli d’être le séjour de prédilection pour les artistes et les peintres.
Situé au Sud de Boulogne-sur-Mer entre Le Portel et Hardelot, la plage d’Equihen est de sable fin qui s’étend de l’estuaire de la Warenne au Sud jusqu’aux falaises du Cap d’Alprech au Nord. Baignée à chaque marée, elle offre un espace idéal à la baignade, à la promenade, à la pêche à pied, à la pêche de bord de mer et à la pratique de tous les sports nautiques. (source)

Équihen-Plage est célèbre pour ses nombreuses quilles en l’air. Il s’agit de coques de bateaux retournées ayant servi d’habitations aux pêcheurs à la fin du 19e siècle et au début du 20e siècle. Il s’agissait surtout de marins peu fortunés qui recyclaient leur embarcation usée pour en faire une maison. Le peintre Paul Christol en avait transformé une, le « sacré cœur de Jésus », pour en faire sa résidence d’été, son atelier de peinture et sa galerie d’exposition.
Aujourd’hui, elles font partie du patrimoine local. Quelques-unes ont été reconstruites avec le confort moderne et servent de logements dans le camping municipal de la Falaise, face à la mer.(source)

Plus sur Paul Christol ici mais aussi .

Et la vue vers la mer est très paisible…

Bonne journée à vous qui passez 

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Voyage, voyage: Sceautres (Ardèche)

Origine du village 

Situé dans une vallée d’inversion de relief dans le massif du Coiron, le village est remarquable par sa situation au pied du neck de Sceautres. Situé dans une vallée sur le versant sud du plateau du Coiron, le site de Sceautres offre un magnifique exemple de ce que peuvent faire le feu et l’eau. Le feu car ce sont les volcans il y a 8 millions d’années qui en remplissant de lave une vallée, vont former une couche de basalte très dur. Puis l’eau, car c’est l’érosion par l’eau qui a dégagé la vallée actuelle en provoquant une inversion de relief et la formation du neck de Sceautres, le plus gros neck d’Europe : piton de roches dures, correspondant à l’emplacement d’une ancienne cheminée volcanique, mis en relief par l’érosion, de gigantesques orgues basaltiques et une multitude de dykes (filons de roche magmatique dégagés par l’érosion).(source)

Ci-dessous, la porte-clocher fortifiée du village. Datant du xve siècle, elle est bien conservée et reste un point central de la physionomie du village. Elle était la seule entrée du village et comportait un double battant en bois complété par une herse. Elle abrite encore de nos jours les cloches du village.(source)

Vue de l’autre côté.

L’église Saint-Etienne est intégrée aux remparts. Elle disposait de voûtes romanes en pierre. La porte d’accès était située dans la ruelle fermée par le rempart existant autrefois entre l’église et le pied de la tour du “château”. La porte actuelle et l’œil de bœuf ont été ouverts lors de la construction de la terrasse en 1956.(source)

D’autres vues de cet endroit impressionnant quasiment abandonné.

Un peu d’humour:

Malgré tout ce n’est pas là que j’ai vu cette annonce étonnante pour des 

A bientôt pour d’autres découvertes…

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Du côté de chez Ma

Comme chaque samedi, je participe au projet 52 de Ma et, cette semaine, le mot à illustrer est “arbre”.

J’aime beaucoup les arbres mais immédiatement celui qui me vient à l’esprit, parce qu’il m’a marquée fortement, c’est le magnifique hêtre pleureur que j’ai découvert à Bayeux il y a déjà 14 ans.
Voici 2 des photos que j’avais prises à l’époque:

Si vous ne l’avez jamais vu, je vous encourage à aller le découvrir et à ressentir le sentiment de protection qu’on a sous son houppier, c’est impressionnant.

Dans les trésors d’internet, j’ai trouvé le film ci-dessous qu’il m’a paru intéressant de partager en complément d’information.

Si vous aimez les arbres qui sortent de l’ordinaire, allez donc jeter un oeil sur mon article portant sur les vrais faux 

J’aime les arbres et j’habite dans une commune où l’on célèbre la Fête des arbres! C’est pas beau ça?

En 1905, les futurs fondateurs de la ligue des Amis des Arbres choisirent Esneux pour célébrer la 1ère Fête des Arbres. Jean d’Ardenne en sera le premier Président. En 1907, la manifestation de la Fête des Arbres se déroulait sur Beaumont déclaré à cette occasion “site à respecter”. Sertie dans un petit rocher calcaire, une plaque de bronze aux contours de style art nouveau, ornée de feuilles de chêne, témoigne de ce vœu:
Ligue des Amis des Arbres, …
La commune … d’Esneux émet le vœu que le site de Beaumont … soit à jamais … respecté.
Le 11 août 1907, offert par la Société Cockerill.(source)

Tous les 5 ans, une plaquette commémorative est réalisée et offerte à quelques personnes. Vous pouvez voir ci-dessous les 3 que j’ai eu la chance de recevoir.

Et comme à Esneux les arbres sont décidément plus célébrés qu’ailleurs, un magnifique livre de photos a été édité pour le centenaire de cette fête des arbres.

J’aurais pu également déposer mon arbre généalogique mais ça devenait alors trop personnel 

Peut-être quelqu’un y aura-t-il pensé? Allez donc voir chez Ma comment les autres participant(e)s ont illustré le mot du jour.

Je vous souhaite une excellente journée, si possible proche de la nature.

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Bientôt le printemps! 🌼

Et pour vous donner un avant-goût, j’ai ressorti quelques photos prises il y a quelques années dans le parc floral de la source du Loiret 

Un peu d’histoire…

Pour certains historiens, la source du Loiret et des terres voisines entre Loire et Loiret auraient été offertes en 510 par Clovis aux moines de l’Abbaye de Micy. Entre 1427 et 1950, le domaine connaît de nombreux propriétaires qui façonneront son visage : canalisation du cours d’eau, aménagement de jardins à la française puis à l’anglaise, modifications du château…

Dans les années 60, le domaine de la Source, est acquis par le Département du Loiret et la Ville d’Orléans qui portent un grand projet d’urbanisme comprenant un campus universitaire, un quartier et un parc, à la fois lieu de détente et vitrine de la profession horticole, sur les 35ha restants autour de la Source du Loiret : le Parc Floral de la Source était né.(source)

Commençons par le beau bâtiment du château de la Source (17ème) Il est situé le long du cours du Loiret, en surplomb du miroir d’eau, à 250 mètres de sa source appelée « Le Bouillon », à proximité du parc floral.

Vue de l’étang depuis le château 

Un arbre dont j’aimais la silhouette

J’ai aimé photographier les dahlias et les papillons dans la serre qui leur est destinée. Ce sont surtout ces photos que je souhaite partager.

Quelques-uns des dahlias que j’ai photographiés (il y en a évidemment beaucoup plus mais je ne faisais pas le catalogue Rustica non plus 😉 )

Ci-dessous, je vous montre quelques-uns des 🦋 qu’on peut presque toucher dans la serre, c’est assez amusant. Je vous demande juste un peu d’indulgence, ces photos sont anciennes et ont été réalisées avec un appareil assez modeste:

J’espère vous avoir donné un aperçu qui vous fera envie d’aller voir sur place ce bel endroit…

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Voyage, voyage: Corfou, le trône du Kaizer

Non mais vous croyiez vraiment que je n’allais pas commémorer la fin de la grande guerre? Et bien vous vous trompiez parce que cet article m’offre une belle occasion de le faire…à ma manière. Je vous ai récemment emmenés visiter l’Achilleon, palais créé par Sissi mais ensuite racheté par le Kaizer Guillaume II qui avait pris ses quartiers à Corfou (il y a pire comme endroit vous en conviendrez!).

Or, il y a tout juste 100 ans aujourd’hui, dans une petite ville de Belgique francophone,…

…le 9 novembre 1918, l’un des actes les plus importants de la fin de première guerre mondiale a pour théâtre la ville de Spa. Dès septembre 1914, l’armée allemande occupe la ville d’eau. En mars 1918, Guillaume II, chef des armées, y installe son quartier général. Il veut se rapprocher du front ouest et se préparer à une intervention militaire en Allemagne, où la révolution gronde. Jusqu’au bout, il veut croire qu’il peut sauver son empire. Il sera forcé d’abdiquer, au terme d’une journée d’intenses négociations.(source)

Et donc, comme pour lui faire un pied de nez (y a pas de mal à se faire plaisir), je vous invite à me suivre à l’endroit appelé “le trône du Kaizer” sur l’île de Corfou. En réalité il s’agit du belvédère de Pélekas aménagé par Guillaume II qui aimait s’y asseoir. Je ne sais pas si elle date de cette époque mais on y trouve une longue vue gratuite .

Les scènes de combats sont bien présentes dans les médias ces jours-ci et je suis une inconditionnelle du devoir de mémoire ce qui ne m’empêche pas de préférer le soleil (l’ombre vient toujours d’elle-même suffisamment tôt )

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Balade automnale dans l’Hertogenwald (Belgique)

Il y a quelque temps déjà, je vous avais déposé 3 photos du barrage de La Gileppe (ici) ainsi qu’un minimum d’information sur le sujet.

Cet endroit se situe dans l’Hertogenwald, littéralement la Forêt ducale, qui est une forêt de l’est de la Belgique, située au nord du massif des Hautes Fagnes dans la province de Liège. Il représente la plus grande forêt domaniale de Belgique.

Les journées d’automne sous le soleil sont de belles occasions d’aller se balader dans cette région et c’est ce que nous avons fait récemment, bien guidés à travers bois par des personnes du Syndicat d’Initiative de Limbourg

Vous me suivez? 

C’est par ici

Je rappelle que les photos peuvent être vues séparément d’un simple clic dessus 

J’espère que la balade vous a plu autant qu’à moi 

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