Voyage, voyage: Ardèche (11), Alba-la-Romaine

Ben oui, après Albi il est logique pour moi de vous parler d’Alba puisque les deux noms trouveraient (suivant Wikipedia) leur origine dans la racine Alp- désignant colline, place forte ou ville. Même si, question architecture, et donc aspect de ville, c’est vraiment très différent!
On est ici très loin du décor de briques rougeâtres d’Albi.

À l’intérieur des fortifications du village, datées du XIIIe siècle, un labyrinthe d’étroites ruelles pavées et voûtées nous dévoile le charme d’une architecture bicolore, tel un damier de pierres de basalte noir et calcaire blanc. La plupart des maisons ont été construites aux XVIe et XVIIe siècles, mais certaines sont plus anciennes encore. Inscriptions, linteaux de porte décorés ou reliefs bibliques murmurent chacun leur histoire au promeneur attentif.(source)

On est vraiment surpris quand, après avoir visité d’autres villages d’Ardèche, on arrive à Alba-la-Romaine. Plus de maisons aux tons chaleureux mais, comme dit ci-dessus, un véritable damier noir et blanc. C’en est presque austère je trouve…mais néanmoins très beau et atypique. Bref, à découvrir assurément.

Je compte sur les remarques de Messire Géhem s’il constate une ou l’autre irrégularité et je précise, dès à présent, que les photos datent de 2011 et que la qualité est d’époque elle aussi.

Déambuler dans ce labyrinthe de ruelles étroites permet d’y découvrir voûtes, arches, cours intérieures, petites chapelles…

Le château d’Alba-la-Romaine

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Voyage, voyage: Albi

Un petit tour à Albi, ça vous dit?

Omniprésente, la brique rouge d’Albi donne le ton. Rose délicat le matin, orange puissant sous le soleil plombant d’été ou rouge garance le soir. La brique offre une palette aussi vivante que l’histoire de la ville.
La cité épiscopale d’Albi est inscrite au Patrimoine culturel de l’Humanité par l’Unesco depuis Juillet 2010. La cathédrale Saint Cécile est la plus grande cathédrale de briques au monde. Majestueuse et imposante elle est visible de partout. Un ensemble architectural incontournable, un must du Tarn !
L’ambiance de la ville se découvre au détour d’une vieille ruelle étroite, d’une terrasse de café ensoleillée ou d’une pause déjeuner au bord du Tarn. (source)

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Voyage-découverte: le cimetière de sable d’Anglet

Anglet est une commune du Pays Basque située entre Biarritz et Bayonne, au bord de l’Atlantique.

Je ne m’attarderai pas cette fois sur la ville  mais sur une curiosité de l’endroit le cimetière de Saint-Bernard, situé à côté du couvent du même nom. Ce couvent, créé par  Louis-Édouard Cestac, héberge la branche contemplative de la congrégation des Servantes de Marie, les Solitaires de Saint Bernard ou Bernardines. Les Bernardines ont choisi une vie contemplative dans le silence.

Pourquoi j’ai choisi de vous faire connaître ce cimetière? Parce qu’il a une particularité à laquelle il doit sa renommée: ses quelques 300 tombes de sable surmontées d’une croix en coquilles Saint-Jacques.
Ces coquilles symboliseraient le grand pèlerinage qu’est la vie terrestre…

On y va?

Ce cimetière est commun aux Servantes de Marie, aux Bernardines et aux Résidentes du Foyer de vie.
Chaque année, avant la fête de Pâques, il est nécessaire de refaire les tumulus, ces petits tertres de sable surmontés d’une croix de coquillages. D’abord il faut recueillir les coquillages et achever de défaire les tumulus érodés par les vents et les tempêtes de l’hiver.
On utilise le même principe que les enfants qui font des “pâtés de sable” sur la plage. Un moule en bois de même forme que les tumulus, positionné en bonne place, est rempli de sable, copieusement arrosé et consciencieusement tassé. (source)

Les personnes sont inhumées de manière anonyme et une plante est placée du côté de la tête. Sur les photos ci-dessus, vous avez peut-être remarqué que les plantes ne sont pas toutes les mêmes. 

Le cimetière est divisé en trois parties.
Dans l’une d’elles, ce sont les Bernardines qui sont enterrées, on reconnait leurs tombes car elles portent, plantés à leurs pieds des bouquets de lavande. Puis un espace, le plus important en superficie, est réservé sépultures des Servantes de Marie, reconnaissables aux fusains dorés plantés aux pieds des tombes. Enfin, un troisième espace est consacré à l’ensevelissement des Résidentes du Foyer de vie, et des petits buissons de buis sont plantés aux pieds des tombes. (source)

La chapelle de paille

Lors de notre visite de ce lieu étonnant, nous avons été invités à visiter une curieuse chapelle.
Le père Cestac a  fondé la congrégation des Servantes de Marie en 1842 mais…

Dès 1847, certaines sœurs s’installent à un kilomètre du couvent d’origine, Notre Dame du Refuge, sur un domaine légué par un vieillard qu’elles avaient secouru.
Ce nouveau lieu prendra le nom de Saint Bernard. Pendant deux ans elles vivent dans d’austères cellules de paille avec pour tout sol le sable qui couvre cette lande proche de l’Océan. La chapelle primitive est construite de la même façon et offre le même dépouillement.
La chapelle de paille reste un lieu de prière quotidienne. Elle a été refaite, à l’identique, en 2007. Une cellule de paille a été conservée en témoignage de cette époque.
L’autel primitif est toujours en place. Il représente le Christ gisant et, au-dessus de lui, Marie, invoquée sous le vocable de Notre Dame de la Solitude.(source)

 

« Nulle part ailleurs, je n’avais éprouvé une telle impression de sérénité, un tel  sentiment de la vanité  des choses. Je me trouvais dans un espace d’un dépouillement total,… » (« La France que j’aime », 2010)

Pour un article complémentaire, clic.

Je vous laisse au calme dans ce lieu particulier loin de l’agitation de la ville et des touristes…et où le sable n’est pas celui de la plage.
A bientôt…

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Voyage-découverte la Cité du Vin de Bordeaux

Sans être passionnée d’œnologie, j’apprécie le bon vin comme la plupart des personnes.
J’ai bien sûr quelques préférences 😋 mais j’avoue ne pas m’y connaître beaucoup et n’avoir jamais fait de grands efforts dans ce domaine.
Malgré tout j’avais très envie de voir la Cité du Vin, au moins pour son architecture extérieure moderne.

Je peux dire que je n’ai pas été déçue! En effet, non seulement le bâtiment est superbe et impressionnant mais la découverte à l’intérieur est vraiment captivante. Pour tout vous dire, nous y avons passé 5 heures sans voir passer le temps…

Il faut dire que les plus récentes techniques de communication y sont utilisées intelligemment et les média en place sont plutôt ludiques, ce qui fait qu’on apprend en “jouant”.
La découverte est géographique et olfactive mais aussi basée sur les couleurs, les cépages, etc.
On y voit aussi des films d’animations très bien réalisés, il y a des bornes tactiles et bien sûr des audio-guides performants.
Bref, c’est assurément un endroit à découvrir si vous êtes dans le coin. En plus, la visite se termine par une dégustation de vins moins connus mais choisis avec soin bien sûr: on ne va quand même pas servir de la piquette à Bordeaux dans la Cité du Vin 🙄

Mais trêve de bavardages, voici quelques-unes de mes photos du lieu

Un range bouteilles original

L’intérieur est aussi moderne, épuré et en rondeur que l’extérieur…

La découverte olfactive des arômes

Nous embarquons dans un “bateau” pour visionner un film à 270° sur l’aventure de la vigne (boire et déboires ;-) )

Les niches où se trouvent les écrans tactiles sont en forme de bouteilles en bois, c’est très joli!

Nous visionnons ensuite “Le banquet des hommes illustres”, où Pierre Arditi donne la réplique à des personnages historiques, tous amoureux des vignobles du monde.

Pour vous aider à reconnaître les hommes illustres du film:

Nous regardons quelques petits témoignages visuels intéressants.

Ça, c’est l’ “en verre” du décor ;-)

Ah, enfin la dégustation :-)

Et un dernier regard avant de quitter l’endroit à regret…

Bien sûr ce n’est pas la seule chose à voir à Bordeaux, j’aborderai la découverte de la ville dans peu de temps .

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Voyage, voyage: Lens (F) et le Louvre-Lens

Je vous invite aujourd’hui à m’accompagner dans le nord de la France, oui, oui, dans le nord, chez les Ch’tis dans la ville de Lens.

On rigole, on rigole mais quand un Ch’ti  parle dans son langage, on ne comprend pas grand chose  c’est un peu comme s’il ne parlait pas français…

La ville de Lens est surtout connue pour avoir été l’un des principaux centres urbains du bassin minier du Nord-Pas-de-Calais et, plus récemment, pour la reconversion de celui-ci en  Musée du Louvre-Lens .

J’ignore s’il pleut souvent dans cette ville mais le fait est que nous étions bien protégés et ce de manière joyeuse dans sa rue commerçante.

Ci-dessous, l’église Saint-Léger qui fut complètement détruite par un bombardement en 1916 puis reconstruite dans les années d’après-guerre. En 40-45, elle fut de nouveau touchée mais heureusement sa structure ne fut pas détruite.

La gare de Lens

Elle ressemble à une locomotive à vapeur, grâce à sa tour haute de 23 mètres pouvant représenter la cheminée. Tout en haut de cette tour, une horloge à quatre cadrans est installée.
Lors de la construction de la gare, son architecte Urbain Cassan a dû tenir compte du risque important d’affaissements de terrain liés à l’extraction minière. Il a ainsi proposé un bâtiment marqué par l’horizontalité, composé de modules simples d’un seul niveau. (source)

A Lens, détruite pendant la première guerre mondiale, on trouve aussi de très belles façades, principalement Art-déco.

Quelques exemples ci-dessous:

Mais depuis 2012, la perle de Lens, c’est bien sûr le “deuxième” Louvre.

Le musée contient un certain nombre de très belles pièces parmi lesquelles il est agréable de se promener dans un espace très aéré. Ici, la lumière est partout présente et les parois réfléchissantes agrandissent encore visuellement l’espace. La galerie du temps donne à voir des oeuvres classées chronologiquement par rapport à la ligne du temps représentée sur les parois. Dans la partie de l’exposition “Miroirs”, les larges baies vitrées permettent la connexion avec la nature et le parc aménagé autour du bâtiment.

Quelques oeuvres parmi celles qui ont accroché mon regard…et mon objectif:

Pierre gravée (calcaire) surmontée d’une tête représentant le dieu égyptien protecteur du foyer Bès, Chypre 750-600 av JC

Urne funéraire en terre cuite, à tête féminine et aux bras articulés, Étrurie (Italie actuelle), 550-500 av JC

Troupe de serviteurs funéraires en faïence, Egypte, 500 av JC

Hermaphrodite, d’après Polyclès, marbre, 130-150 après JC

Portrait de Napoléon 1er en triomphateur, plomb, Frédéric Lemot, 1808

L’exposition Miroirs, quant à elle, interpelle par ses représentations étonnantes de la réalité.
Par exemple, la première vision que l’on perçoit de cette oeuvre en fonte appelée “Métamorphoses II” (Markus Raetz, Suisse 1992 ) est celle d’un homme portant un chapeau…

…alors que si on regarde la silhouette dans le miroir on y voit un lapin! Étonnant non?

Ce grand miroir découpé, comme plié, nous donne des reflets dans lesquels le regard se perd, comme dans un monde de rêve…

C’est vraiment un très petit échantillon ce que je vous montre. Dans ce musée, on  trouve également quelques Rubens, un Rembrandt,… Je ne peux que vous inviter à faire le déplacement pour aller voir vous-même. Il n’y a pas de files d’attente à l’entrée et la visite libre est gratuite 

Une fois la visite terminée, on a le choix de prendre une navette gratuite vers la gare ou de s’y rendre à pied (2 km) en se laissant guider sur le chemin Cavalier par une succession de sculptures, d’œuvres graphiques et d’installations réalisées par les artistes à partir d’un jeu de formes intrigantes (Yellow brick Road).

Il est impossible d’oublier le passé minier de la région quand on croise une “belle-fleur” comme celle ci-dessous.

La partie la plus visible d’un charbonnage est appelée châssis à molette il est aussi appelé Belle Fleur en Belgique, les termes chevalement et chevalet étant d’usage en France. Il s’agit d’une tour (métallique, en béton ou plus anciennement en bois) supportant en son sommet deux molettes (poulies) sur lesquelles passent les câbles d’extraction (historiquement plats puis ronds).(Source)

 

J’espère que vous aurez apprécié cette balade dans le nord… 

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Voyage, voyage: Homberg (Allemagne)

Vous n’avez probablement jamais entendu le nom de cette petite ville du centre de l’Allemagne et pourtant l’atmosphère y est paisible et la balade agréable.
C’est lors d’un déplacement entre deux destinations que nous avons eu l’occasion de découvrir Homberg.

Je ne pourrais rédiger de meilleure description de l’endroit que celle existant dans ce texte trouvé sur internet et que je vous recommande.

Par contre, je peux tout à fait partager les quelques photos que j’ai eu le plaisir de prendre à cet endroit 

Le mur d’enceinte de la vieille ville avec de curieux échassiers

 

Nous pénétrons dans le ville par ce passage voûté

Nous y découvrons de jolies maisons à colombages colorés typiquement allemands

Dans la jolie fontaine ci-dessous, les chevaux s’inclinent pour boire l’eau.

La maison à colombages Die Krone, construite en 1480, est devenue une auberge en 1721 ce qui en fait probablement le plus ancien hôtel allemand encore en activité.

L’église Sainte-Marie

Statue en bronze de Philippe Ier de Hesse
Marktplatz (place du Marché)

 

La même, vue d’en-haut

Ci-dessous, hommage au bataillon 55: artillerie de terrain 1959-1967, artillerie blindée 1967-2003, artillerie de fusées 2003-2005.

Et nous retrouvons nos échassiers toujours aussi curieux à la sortie de la ville.

 

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Voyage, voyage: Neustadt (Allemagne, Hessen)

Je vous invite aujourd’hui à me suivre à Neustadt, municipalité allemande située dans l’arrondissement de Marbourg-Biedenkopf et dans le land de la Hesse. Cette région peut être située plus précisément sur la carte ci-dessous.

C’est une petite commune où je n’ai fait que passer quelques instants mais où j’ai quand même repéré quelques éléments qui valaient la peine que je dégaine mon appareil photo pour en conserver le souvenir et le partager ici.

A Neustadt: le Junker Hansen Tour est le plus grand bâtiment circulaire à colombages dans le monde. Il a été construit en 1480 sur les ruines d’un ancien château.

Maison de ville des Filles de la Charité 

Vieille maison utilisée actuellement pour les archives municipales

Hôtel de ville historique

L’église catholique et son horloge particulière

L’église paroissiale de la Sainte-Trinité ou Saint-Trinitatis a été construite en plusieurs phases dont la première daterait de la fin du 13ème siècle.

Une assez jolie fontaine commémorative de la Sainte-Trinité  (2004) se trouve à côté de l’église du même nom.

Si ça vous dit, d’autres belles découvertes suivront sur cette région méconnue d’Allemagne.

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Balade à Bruges (8)

Comme prévu, cette série sur Bruges se termine en beauté grâce à quelques oeuvres atypiques rencontrées au hasard des rues…

Les quatre cavaliers de l’Apocalypse

Nous rencontrons “les Quatre Cavaliers de l’Apocalypse” (sculptures de Rik Poot, artiste flamand né à Vilvorde) dans le jardin de la maison Arents. Les Quatre Cavaliers de l’Apocalypse sont des personnages célestes et mystérieux mentionnés dans le Nouveau Testament, au sixième chapitre du livre de l’Apocalypse. Ils représentent de façon allégorique les horreurs terrestres : la mort, la guerre, la faim et la révolution. Leur chevauchée inaugure le commencement de la fin du monde.

C’est dire si on n’est pas pressés de les voir “en vrai” 

Sculpture en bronze “Zeus, Léda, Prométhée et Pégase visitant Bruges” de Jef Claerhout 

Pégase, la monture de Zeus, emmène une calèche typique de Bruges sur laquelle on voit Prométhée enchaîné (il n’aurait pas dû s’opposer à Zeus et offrir le feu aux hommes, na!), Leda s’étirant avec volupté aux côtés Zeus son amant qui a pris la forme d’un cygne pour la séduire…

Les amoureux

Cette statue en bronze a été réalisée par Livia Canestraro et son époux Stefaan De Puydt.
Sur le socle de la statue, le mot amour est écrit dans une quarantaine de langues différentes.

Hommage à Franck Van Aker

Uber capitalism

Au Moyen-âge, Bruges était une plaque tournante de l’économie mondiale. La sculpture de Ganahl a la forme du bâtiment de la Vlamingstraat où officiait la première Bourse de commerce de l’Histoire. L’ensablement du port a sonné également le glas de la Bourse de Bruges. Un phénomène auquel les habitants ont assisté impuissants, tout comme l’on observe actuellement la montée du niveau des mers et le changement climatique.

Au sommet de la sculpture de chocolat pivotent – comme jadis le logo Benz dans de nombreuses villes allemandes – les mots « UBER CAPITALISM ». « UBER » charrie plusieurs connotations : il renvoie à l’« Übermensch » des nazis mais aussi à l’appli grâce à laquelle tout qui possède une voiture et un smartphone peut lancer une entreprise de taxi. Au sens plus large, il traduit aussi l’esprit de l’économie de partage actuelle. Nous utilisons des applis pour de nombreux services. Notre culture du non-stop nous aide, nous divertit, nous guide, nous trace et nous analyse à tout moment et en tout lieu.
La volatilité et le caractère périssable du chocolat renvoient à l’ambivalence croissante à l’égard du nouveau capitalisme, dont nous concevons à peine les conséquences. Dans la ville adorable de Bruges, centre mondial du chocolat, les conflits qui ailleurs dévastent le monde semblent absents. La production de cacao présente cependant une face sombre, qui plonge ses racines dans le commerce colonial et qui s’accompagne encore actuellement du travail des enfants, du trafic d’êtres humains et de conditions de travail dangereuses. (source)

Il s’agit d’une forme d’illustration de Wu Wei , concept taoïste qui peut être traduit par « non-agir » ou « non-intervention» sans que ce soit pour autant une attitude d’inaction ou de passivité.

La fontaine installée à ‘t Zand (le Sablon)

Réalisée par Livia Canestrano et Stephan Depuydt (comme les Amoureux vus plus haut), cette fontaine donne une image de Bruges assez réaliste: on y voit 4 baigneuses symbolisant les 4 villes flamandes historiques (Anvers, Bruges, Courtrai et Gand), des cyclistes, des pêcheurs rappelant le lien de Bruges avec la mer, mais aussi le personnage facétieux Tijl Uilenspiegel, assis sur une colonne.

Sculpture contemporaine dans le jardin Arents

Réalisation par Pablo Atchugarry

Sculpture sur le Groenerei (canal Vert)

Pour terminer par un clin d’œil, je vous propose une vision “facettée” qui correspond, à mon avis, bien aux différents visages de Bruges.

 

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Ardèche (10): Chambonas et Lagorce

Chambonas

Chambonas est situé en Ardèche à proximité de Joyeuse. C’est un village pittoresque aux maisons anciennes, établi sur un socle rocheux non loin du Chassezac. Il dispose d’une situation particulièrement favorable et d’un patrimoine historique exceptionnel. Le château éblouit avec les cinq terrasses étagées de son parc à la française du milieu du XVIIIe.(source)

L’église Saint-Martin

Le château

La mairie

Le charme des ruelles avec leurs arcades

Lagorce

Lagorce, placée au milieu des vignes, est la plus vaste commune du département.

Le beffroi féodal construit en 1240, domine la place de la Dîme. Il a été orné d’un cadran solaire et du blason du premier seigneur de Lagorce, Dalmas de la Gorce (1238). Sa cloche sonne toutes les heures.

Le cadran solaire

 

Un endroit très intéressant à visiter, outre les jolies rues et ruelles de Lagorce, est le musée de la Magnanerie.

Le musée-magnanerie de Lagorce constitue un témoin majeur de la sériciculture : il retrace l’histoire fabuleuse de la soie commencée en Chine il y a près de 5 000 ans, ainsi que celle des ardéchois, éleveurs de vers à soie, producteurs de cocons et de “graines”.(source)

Ci-dessous, quelques photos prises à l’intérieur du musée. C’est vraiment passionnant de voir d’où provient la soie que nous portons si volontiers…

Il est important de surveiller le taux d’humidité pendant que les vers se nourrissent de végétaux frais

Les cocons

L’étape finale, le bombyx mori

Nous faisons une dernière petite balade dans les rues de ce joli village médiéval avant de le quitter pour d’autres découvertes…

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Balade à Bruges (7)

Après vous avoir montré des bâtiments assez prestigieux aux façades remarquables, j’aimerais vous montrer ce qui constitue souvent l’ordinaire des façades de maisons flamandes: le pignon à gradins.

Si vous vous promenez au long des rues et ruelles brugeoises, vous verrez facilement de quoi je veux parler, surtout si je vous montre quelques exemples ci-dessous.

 

D’autres belles façades ont attiré mon regard perçant.

Comme vous l’avez vu à plusieurs reprises dans les articles précédents, cette ville est un vrai régal pour les yeux des curieux avides d’art et de beauté en rue…

Le dernier article sur Bruges vous présentera quelques oeuvres urbaines rencontrées au fil de la balade.

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