Voyage, voyage: Wismar (D)

Je vous l’avais annoncé, après Potsdam nous allons visiter la ville hanséatique de Wismar, au bord de la Baltique (voir Google Map ci-dessous).

 

L’histoire nous apprend que Wismar a longtemps été suédoise, sous le nom de Wisborg. Ce n’est qu’en 1903 qu’elle est redevenue allemande.

Depuis 2002, la vieille ville de Wismar est inscrite sur la liste du Patrimoine mondial de l’UNESCO. Il faut dire que cette ville est assez particulière et imposante et, malgré les bombardements alliés, elle a gardé intacts de nombreux monuments historiques.

L’église Sainte-Marie

De cette église du 13ème siècle, ne subsistent que la tour et des restes de fondations originales permettant d’imaginer ce qu’était le bâtiment entier. Le haut clocher de l’église Sainte-Marie (80 mètres) est un point de repère très visible et très utile dans la ville.  Les cadrans de la tour de l’horloge ont un diamètre de 5 mètres. Le mouvement permet chaque jour à 12 h, 15 h et 19 h d’entendre résonner l’un des quatorze hymnes sur les carillons.(source)

Ci-dessus, le Tauziehergruppe (groupe de tireurs de corde), créé par Karl-Henning Seemann représente bien les tensions qui ont accompagné l’aménagement des abords de cette église.
L’archidiaconat (ci-dessous) daterait lui de 1450.

Le Palais de Furstenhof

Le Palais princier de Wismar est un superbe édifice de style Renaissance italienne. Admirez les sculptures qui ornent sa façade ci-dessous.

Ci-dessous une ancienne bâtisse transformée en débit de boissons “Alter Schwede” (le vieux Suédois) la plus ancienne maison de la ville…

…et le restaurant voisin à la façade richement décorée. Ces édifices se trouvent sur la Grand-Place de Wismar.

L’église Saint-Georges

Sur la porte Saint-Georges de Karl Henning Seemann, ci-dessous, nous découvrons 3 thèmes

  • Sur les poignées: Saint-Georges se voit comme un dragon dans un miroir
  • Sur le tympan: Christophoros au milieu d’innombrables enfants des rue affamés. “Ce que vous avez fait à l’un de mes frères, vous me l’avez fait à moi-même”. Qui sauve l’un d’entre eux, le ressuscite. 
  • Le vantail:  le passage de la Mer Rouge, pas le texte biblique traditionnel. Non pas des réfugiés dans la mer mais une mer de réfugiés.

Quelques autres jolies façades ci-dessous

Pour compléter la visite, si vous souhaitez en 60 secondes chrono faire le tour de Wismar il suffit de cliquer ici.

Je ne voulais pas vous effrayer, j’ai donc attendu la fin de cet article pour vous rappeler que c’est à Wismar que se déroule une grande partie du film de Werner Herzog Nosferatu, fantôme de la nuit.

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Voyage, voyage: Potsdam (2), le palais de Sans-Souci

Sans-Souci: un nom évocateur pour la résidence estivale de Frédéric II de Prusse!

Je vous le disais, la plus grosse attraction de Potsdam est, à mes yeux en tout cas, le palais de Sans-Souci construit dans un style rococo avec dorures dégoulinantes et décorations à foison.

Cet endroit très riche est assez difficile à décrire avec ses jardins, ses fabriques, les bâtiments gigantesques, les vignes, les fontaines,… donc, plutôt que de me lancer dans des explications compliquées qui risquent d’endormir les non-passionnés par le sujet (qui eux suivront les liens et pourront lire les descriptions à satiété), je vous propose de cliquer ici pour voir le petit montage de mes photos.

J’espère que cette découverte vous aura plu ou donné envie d’aller vous-même vous balader “sans soucis”…

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Voyage, voyage: Potsdam (1)

Je vous l’avais annoncé il y a quelque temps, nous repartons en Allemagne. Cette fois nous nous dirigeons vers le sud-ouest de Berlin, plus précisément à Potsdam

Dans le passé, alors que la capitale officielle était Berlin, la cour restait à Potsdam. La ville a perdu son rôle de deuxième capitale en 1918 quand Guillaume II a abdiqué.

Le centre historique de Potsdam, inscrit au Patrimoine Mondial de l’UNESCO, est composé de plusieurs quartiers bien délimités avec en son cœur la rue de Brandenburg, une zone piétonne très agréable et entièrement restaurée depuis 1989.(source)

En fait, nous avons déjà approché Potsdam dans l’article sur le Pont des Espions publié précédemment mais nous allons maintenant passer un peu de temps dans la ville même.

C’est une ville absolument charmante et notre hôtel situé près de la Porte de Nauen (voir ci-dessous) nous permettait de bien circuler à pied dans Potsdam.
Cette porte date de 1733 et les tours d’inspiration gothique ont été ajoutées aux alentours de 1754.

C’est un endroit fort agréable où se trouvent de nombreux commerces et restaurants fort sympathiques. L’ambiance y est presque villageoise.

La deuxième porte que nous rencontrons est la Porte de Brandebourg, un autre monument imposant. Elle est inspirée d’un arc de triomphe romain et est ornée d’armoiries et de trophées. 

Ci-dessous, la troisième porte, la Porte des Chasseurs, est couronnée d’un groupe de chiens de chasse attaquant un cerf.

Le Roi-Sergent, Frédéric-Guillaume 1er, mit la militarisation de l’État dans ses priorités. La ville de garnison fut entourée par un mur d’octroi pour augmenter les recettes de l’État mais aussi pour empêcher toute tentative de désertion.(source)

La Porte de Brandebourg est avec les deux autres Portes, la Jägertor (Porte des Chasseurs) et la Nauener Tor, une relique de l’ancien mur d’octroi.

Ci-dessus deux façades remarquées à Potsdam.

La statue ci-dessus se trouve près de l’endroit où nous logions.

Notre prochaine découverte portera sur l’endroit incontournable à visiter à Potsdam: le Palais Sans-Souci.

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Balade dans la plus petite ville du monde (2)

 

Nous continuons la découverte de Durbuy et arrivons devant le magnifique rocher d’Homalius plus connu sous le nom de roche à la Falize. L’anticlinal de Durbuy est formé de couches de calcaires dolomitiques et son plissement est dû à la tectonique. Ce rocher, en forme de « u » retourné, a plus de 300 millions d’années.

Afin de mettre en valeur le rapport entre la falaise de l’anticlinal, et l’eau de la rivière, un nouvel étang artificiel a été créé, basé sur une écologie naturelle alliant plantes diverses et poissons. Une cascade encadre des pierres taillées qui évoquent les anciennes meules des moulins.(Source)

En flânant dans les rues, on découvre ça et là des statues ou des sculptures pour agrémenter l’espace public…

Vous aurez remarqué que le petit garçon ci-dessus est bien Belge puisqu’il mange un cornet de frites en rue 😉.  

Je vous avais dit que je ne parlerais que d’une seule attraction touristique de Durbuy et le moment est venu de vous parler du

Parc des Topiaires.

Ce parc, situé en bordure de l’Ourthe, vous offre une vue exceptionnelle sur le château de Durbuy. Il s’agit d’un jardin original et unique qui s’étend sur 1 hectare. Plus de 250 plantes sculptées, de véritables œuvres d’art, captiveront votre regard et vous émerveilleront.
Venez donc déambuler dans les vertes allées du parc composé de 39 parterres et admirez buis, ifs ou encore houx qui prennent forme grâce à une taille artistique, ingénieuse et passionnée. 
Pour découvrir ce qu’est un topiaire, si vous n’avez pas deviné, cliquez juste ici.
 
 
Alors, ça ne valait pas le détour? J’ai été émerveillée par le travail réalisé dans ce parc où il fait bon se promener à la belle saison.
Je vous propose de terminer par une photo du château prise depuis ce parc.
 
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Balade dans la plus petite ville du monde (1)

Bon, c’est ce qu’on dit encore de nos jours, ce qui n’est plus absolument certain, mais ça l’a bien été dans le passé…

Durbuy est considérée comme étant « la plus petite ville du monde » : ce slogan touristique fait référence à une charte de franchises octroyée par le roi Jean de Bohème, comte de Luxembourg, qui donne en 1331 le statut de ville à la cité des bords de l’Ourthe.(Source)

Quoi qu’il en soit, cette charmante cité médiévale attire de nombreux touristes belges et étrangers car elle offre aux promeneurs un charme indéniable sans parler des activités touristiques que j’éviterai de mentionner à l’exception d’une seule que j’ai appréciée. Je vous propose de commencer par une vue sur le château avant d’aller musarder au long des rues et ruelles pavées.

Durbuy est entré dans l’histoire avec son château féodal au 11ème siècle, mais on considère que c’est vers 889 que fût construit le 1er château fort. Il fût cependant détruit un siècle plus tard et c’est au 11ème siècle que Henri 1er de Namur, Comte de Durbuy, fit rebâtir la forteresse. En 1726, la famille d’Ursel reprend l’engagère* et, dès 1756, elle devient propriétaire du château. C’est en bordure de l’Ourthe, après le vieux pont situé à l’entrée de la ville, que se dresse donc le château des Comtes d’Ursel.(Source)

* Engagère  : concession d’un bien ou d’un droit en garantie d’une somme empruntée( Aux 16 ème et 17 ème siècles, afin de subvenir aux charges énormes que la guerre leur imposait, les rois d’Espagne, souveraine des Pays-Bas, en arrivèrent à se procurer des fonds en concédant de très nombreuses seigneuries hautaines dans tous leurs Etats. Ils procédaient d’abord en engagère puis, devant la difficulté sans cesse croissante de remboursement, en les vendant définitivement) (source)

 

Comme vous l’avez peut-être deviné, Durbuy est un endroit où nous sommes rapidement enveloppés par l’ambiance.

La plaque bleue dans la photo de façade ci-dessus indique que c’est là qu’est né le dessinateur Turk, créateur de Léonard et de Robin Dubois. Comme vous le savez, la BD est une des nombreuses spécialités belges.

L’église Saint-Nicolas et la maison des Récollets

L’’actuelle église Saint-Nicolas était à l’origine l’église du couvent desRécollets et des  Récollectines, fondé en 1629. Le couvent est supprimé en 1796, l’église devient paroissiale en 1810 et prend de titre de Saint-Nicolas.

 

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Voyage, voyage: Perleberg (Allemagne)

Nous visitons à nouveau l’Allemagne mais nous nous rendons dans une autre région, plus loin de chez moi mais plus proche de Berlin. Nous commencerons notre découverte par Perleberg puis Potsdam où je vous emmènerai visiter un palais au nom prometteur: le “Sans-souci”. Nous ferons peut-être un petit tour également du côté  de Wismar mais une chose à la fois pour bien savourer…

Perleberg se trouve dans la Prignitz, au nord-est du Brandebourg au bord de la rivière Stepenitz. La vieille ville est bâtie sur une île entre deux bras de la rivière. C’était l’une des villes les plus riches du Brandebourg au xve siècle.(source)

L’hôtel de ville, dont la construction démarrée en 1837 s’est terminée deux ans plus tard, se trouve sur la place du Marché et est entièrement en briques rouges.

On érige en 1498 une statue de Roland en bois, une autre sera élevée en grès en 1546, sur la place du marché. Cette dernière mesure 4,26 mètres de hauteur. Impressionnant non?

A côté de l’hôtel de ville se trouve l’église paroissiale Saint Jacobi. L’entrée  ci-dessous a particulièrement attiré mon regard tellement je la trouvais joliment réalisée.

Nous poursuivons notre tour de ville en admirant les maisons très ouvragées.

Ainsi se termine notre découverte de Perleberg. A bientôt pour la suite des découvertes proches de Berlin.

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Voyage, voyage: le Pays Basque (13), Garris

Garris est une très ancienne bourgade d’environ 300 habitants située en Basse-Navarre.

Chaque année, une foire traditionnelle aux animaux a lieu sur la grande place de Garris: on peut y trouver le 31 juillet, les équidés dont bien sûr les fameux pottoks (les petits chevaux basques) et le 1er août les bovins.

Dans la “Nouvelle toponymie basque”, Jean-Baptiste Orpustan indique que Garris signifie “arrête rocheuse”.

Le panneau explicatif devant le bâtiment nous informe sur l’usage de cette construction massive.

Ci-dessous, quelques maisons typiques de Garris.

L’église Saint-Félix

L’église paroissiale Saint-Félix voit ses murs changer au fil de l’histoire agitée de Garris. Elle demeure par sa permanence un symbole de cette ville autrefois connue dans la région pour être un bastion catholique.

Un siècle après sa construction, au XIe siècle, l’église est vendue à l’abbaye de Sorde par les deux seigneurs qui en sont propriétaires.
Figure de proue du catholicisme dans la région, Garris n’est pas épargnée par les guerres de Religion et l’église est détruite en 1569. Sa reconstruction au XVIIe siècle est la première d’une longue série, puisque l’église est de nouveau dévastée par la Révolution.
Deux périodes de travaux jalonnent ensuite le XIXe siècle. Les dernières traces d’exactions révolutionnaires s’effacent entre 1824 et 1826 et le retable est déplacé dans le porche. Entre 1887 et 1891, un projet plus ambitieux voit le jour, qui prévoit une reconstruction totale du bâtiment. Celui-ci se résume finalement à l’ajout d’une abside ogivale et à la transformation du chevet.
L’église Saint-Félix de Garris présente aujourd’hui une allure basque typique, avec son fronton surmonté d’un clocher-porche (Source disparue du web).

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Balade hivernale (3): Bad Münstereifel

Pour terminer cette balade nous avons eu la chance de découvrir un endroit très joli: Bad Münstereifel, charmante cité médiévale dont l’enceinte fortifiée a été restaurée. Cette ville thermale de caractère a pris naissance au début du 9ème siècle et comporte de pittoresques maisons à colombages.
Le centre historique, avec ses rues et ses ruelles étroites, peut être atteint par quatre portes d’entrée. On trouve également un château perché au-dessus de la ville.

De plus, si vous souhaitez faire du shopping à prix intéressants, vous êtes également au bon endroit puisque plus de 40 boutiques de marques jalonnent les rues de la ville. Si ça vous intéresse, vous trouverez les infos ici.

Je vous l’ai dit: cette ville est vraiment un chouette endroit où se faire plaisir! 

Vous trouverez la présentation de mes quelques photos personnelles ici et je vous invite à regarder la vidéo ci-dessous pour découvrir la vie dans cette ville (les commentaires sont en allemand mais les vues sont suffisamment parlantes si on ne comprend pas cette langue).

Et si vous souhaitez passer encore un peu plus de temps, sous le soleil, dans cette ville, c’est possible ici.

J’espère que vous avez pris plaisir à m’accompagner pour cette promenade.

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Balade hivernale (2): Schleiden, Blankenheim, Wirft et Adenau (Allemagne)

Je vous avais promis une suite et la voilà. Nous avons poursuivi notre balade dans l’Allemagne voisine, sans trop nous écarter de la Belgique et découvert ainsi quelques beaux coins.

Comme pour la première partie de la balade, je vous invite à cliquer

ici

et à vous laisser emmener… 

Nous partons parfois avec une petite idée de la région qu’on souhaite découvrir, on pointe quelques noms sur une carte puis on se laisse guider par le GPS   en évitant toujours les autoroutes et en choisissant même quelquefois le chemin le plus court dans les options. Parfois, ça nous joue des blagues mais souvent ça nous permet d’arriver dans des endroits où nous ne serions jamais passés par hasard. Ensuite, c’est l’ambiance du lieu ou un bâtiment qui nous interpelle et nous invite à quitter la voiture pour découvrir de plus près ce qui est offert à notre regard et les surprises sont souvent bonnes.

Une entrée de ville par une “porte” à l’ancienne annonce généralement une ville médiévale comme celle que vous découvrirez dans la 3ème et dernière partie de la balade hivernale en Allemagne…si vous le voulez bien sûr…

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Balade hivernale (1): vers Montjoie (Allemagne)

Quand la météo annonce une journée froide mais très belle, il ne faut pas me demander deux fois si ça m’intéresse d’aller faire une balade dans les beaux paysages immaculés de l’est de la Belgique et même de faire une petite incursion dans l’Allemagne toute proche. Je suis très vite emmitouflée et prête à partir.

Si vous voulez m’accompagner, il suffit de cliquer  

ici  

(pour faire défiler vers le bas, la roulette de votre souris sera parfaite. Il y de petits ascenseurs sur le côté de certains textes pour pouvoir tout lire et les mots soulignés conduisent vers d’autres explications).

Voilà, j’espère que le début de la balade vous a plu parce que ce n’est pas fini 

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