Voyage, voyage: Bourges

Bourges est la capitale de l’ancienne province du Berry. C’est une ville charmante où le souvenir de Jacques Cœur est encore bien présent. La balade y est agréable tant en journée qu’en soirée, de juin à septembre, au cours des Nuits-Lumière.

Il fleure à Bourges, comme un air médiéval quand on se promène dans ses rues. Le décor original de ses plus de 400 maisons à pans de bois et ses rues pavées y sont pour beaucoup. Ils magnifient à merveille les joyaux du Patrimoine mondial et français que sont la Cathédrale et le Palais Jacques Cœur.

Nous quittons Bourges sur la pointe des pieds, dans la douceur des Nuits-Lumière…

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Voyage, voyage: Bordeaux (2)

A garder en mémoire, absolument, cette citation vue au sol…

Nous commencerons la balade d’aujourd’hui par un panorama de Bordeaux. Nous pourrons ainsi nous faire une idée de la hauteur et du nombre des bâtiments longeant le quai.

Ci-dessous, en allant à la Cité du vin, nous voyons le pont Chaban-Delmas sous tous ses profils.

Le pont Jacques-Chaban-Delmas, à Bordeaux, est un pont levant franchissant la Garonne entre le pont de pierre et le pont d’Aquitaine, il se situe dans le prolongement de la rue Lucien-Faure et relie le quai de Bacalan au quai de Brazza, au nord de La Bastide, d’où son nom initial de pont Bacalan-Bastide. Le conseil municipal de la ville de Bordeaux a décidé le 22 octobre 2012 de le baptiser du nom de « Jacques Chaban-Delmas », l’ancien maire de Bordeaux.(Source)

Je regrette vraiment de ne pas avoir vu cet ouvrage d’art en soirée. Il paraît que les illuminations sont très belles.

Ci-dessous, la grande statue de Jacques Chaban-Delmas.

La statue en bronze de 3,20 mètres et d’un poids de 1.100 kilos est l’oeuvre du sculpteur Jean Cardot, auteur des statues de Winston Churchill et de Charles de Gaulle (sur les Champs-Elysées). Elle a été inaugurée par le maire Alain Juppé, aux côtés de Micheline, la veuve de Chaban-Delmas, décédé en 2000 à 85 ans, et en présence d’élus de la majorité et de l’opposition de gauche.
L’oeuvre le représente avançant d’un pas énergique, vêtu de son légendaire imperméable. Elle a été érigée Place Pey-Berland dans le centre-ville contre la cathédrale, symboliquement à deux pas de l’Hôtel de ville que Chaban-Delmas occupa de 1947 à 1995, et du Musée de la Résistance, lui qui fut compagnon de la Libération.(Source)

J’avoue que la situation ci-dessus m’a un peu interpellée… surtout que, quand j’ai vu la statue ci-dessous, j’ai été encore davantage perplexe  Aurais-je changé de coefficient espace-temps sans m’en rendre compte?

Vérification faite, nous sommes toujours bien à Bordeaux, place Picard plus précisément, où se trouve cette statue.

Frédéric Auguste Bartholdi (1834-1904) est le sculpteur de la célèbre statue de la Liberté de New York. Son succès entraîne la création de répliques, de dimensions plus modestes, dans plusieurs villes du monde, dont Bordeaux. (Source)

Nous continuons notre balade et passons devant l’église néo-gothique Saint-Louis des Chartrons.

 

L’église Saint-Louis des Chartrons a été édifiée entre 1874 et 1879. Oeuvre de l’architecte bordelais Pierre-Charles Brun (1825-1902), c’est un édifice typiquement néogothique. Elle abrite, entre autres, des vitraux de Henri Fleur et de Nicolas Lorin, des autels de Bernard Jabourin et de Victor Lambinet, et des fonts baptismaux en marbre de Carrare. Elle possède également une superbe sacristie en bois d’acajou du 18e siècle, ouverte exceptionnellement, notamment pendant les journées du patrimoine en septembre.(Source)

Nous continuons notre balade-découverte et arrivons place des Quinconces où nous voyons de très hautes colonnes.
Il s’agit des Colonnes rostrales (21 mètres de haut) élevées en 1829 par Poitevin  pour accueillir les marins. elles sont ornées de quatre proues de galères et coiffées par les statues du Commerce, Mercure et son chapeau ailé, et de l’Industrie…

Détail

A un jet de pierre de là, nous retrouvons le monument aux Girondins que nous avions vu de loin dans l’article précédent sur Bordeaux. Nous allons nous intéresser cette fois essentiellement à la fontaine ouvragée impressionnante qui se trouve à sa base.

Après ce bain de fraîcheur agréable, ben oui il faisait chaud ce jour-là, j’aimerais vous parler de ce que j’appelle “bouilles” d’habitude mais qui, dans certains cas, s’appellent en réalité des mascarons.

 

Le mascaron est un ornement qui a marqué l’architecture de nombreuses villes françaises à l’époque classique. Représentant la plupart du temps un visage humain, un dieu ou un animal, on peut souvent avoir l’impression qu’ils nous observent… Souvent loufoques et tordus, ces visages étranges et mystérieux suscitent bien des questions à ceux qui prennent le temps de les observer.(Source,que je vous invite à consulter pour en savoir davantage sur les mascarons en général)

Vous le savez, c’est mon cas, je me balade souvent tête en l’air et je fais souvent de chouettes découvertes 

Avouez quand même que ça a de la gueule comme façade…

Nous arrivons ensuite à la jolie Porte Cailhau.

 

Dans quartier, les immeubles sont hauts et souvent ouvragés…

…même si certains font la moue quand on ravale leur façade! 

Nous nous éloignons un peu du centre de Bordeaux pour prendre de la hauteur et nous rendons à Cenon dans le parc Palmer sur la rive droite de la Garonne.

C’est un endroit où il est très agréable de se balader et on y jouit d’un panorama incroyable sur Bordeaux.

C’est sur cette dernière photo que nous quittons Bordeaux pour une autre découverte à venir…

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Voyage, voyage: Bordeaux (1)

Il y a quelque temps, je vous faisais découvrir la cité du vin de Bordeaux. Même si j’ai beaucoup apprécié cette visite, Bordeaux c’est quand même bien plus que ça évidemment.

Si pour vous, comme pour moi il y a peu, Bordeaux c’est juste une étape pour descendre dans le Sud-Ouest, alors je vous invite à me suivre dans la découverte de cette grande ville que j’ai trouvée fantastique, il suffisait de décider de s’y poser et de la parcourir à pied pour que je revoie ma copie!

La première chose qui attire le regard quand on arrive au centre de Bordeaux, ce sont ces statues d’hommes nus qu’on rencontre à différents endroits.

Il y en a même qui s’amusent à les customiser!

Je vous invite à me suivre pour regarder quelques photos de la belle grande ville de Bordeaux.

Dans la présentation, le texte souligné mène à des explications sur le sujet, clic ci-dessous

C’est parti!

 

 

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Charleroi et l’Art Nouveau (2)

Plus sobre que l’Art Nouveau bruxellois à la « Horta », l’architecture de Charleroi s’inspire plutôt de Paul Hankar.

On retrouve de nombreux sgraffites sur les façades, dont plusieurs de l’atelier de Paul Cauchie.

Le mot vient de l’italien «sgraffito» signifiant «griffure». Cette technique de décoration murale date de l’Antiquité. Longtemps oubliée et revenue à la mode à la fin du XIXe siècle, elle consiste à recouvrir d’enduit clair une première couche de mortier sombre. Un dessin est ensuite créé en gravant l’enduit
clair encore frais pour laisser apparaître l’enduit foncé sousjacent. Les traits des dessins apparaissent ainsi en creux et en foncé. Ensuite, la couche d’enduit clair est mise en couleur.(Extrait de la brochure du circuit découverte Art Nouveau)

Si vous souhaitez voir quelques-unes de ces façades joliment décorées, il suffit de cliquer

ici

J’ai pensé que deux maisons de style Art Nouveau méritaient d’être mises en évidence parce qu’elle sortent manifestement du lot.

La première est la Maison des Médecins où la chance était de notre côté le jour de la visite puisque le nouveau propriétaire, présent sur place pour évaluer les travaux de rénovation, nous a ouvert sa porte 

Je vous invite vivement à regarder cette merveille en cliquant

ici

La deuxième est la Maison Dorée qui serait la première oeuvre d’Art Nouveau à Charleroi.

Alors, vous le croyez toujours Noir le Pays de Charleroi après ces balades?  

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Charleroi et l’Art Nouveau (1)

Un tout petit peu d’histoire

D’abord nommé Carnotus, Karoit puis Charnoy, ce village installé le long de la Sambre, appartint successivement aux Pays-Bas et à l’Espagne.
Grâce à un homme d’église bien inspiré,le chronogramme latin “FVNDATVR CAROLOREGIVM” est inscrit dans le registre des baptêmes de la paroisse du Charnoy à la date du 3 septembre 1666.
Par la suite Charnoy cédera la place à Charleroy, nommé ainsi en l’honneur de Charles II, roi d’Espagne et des Pays-Bas.
Cette ville de Wallonie a fait les grandes heures de la métallurgie belge mais, aujourd’hui, terrils désaffectés et usines abandonnées sont les seules images qu’ont gardées la plupart des Belges de l’ancienne capitale du Pays noir, noir comme le charbon qui fut sa vraie richesse dans un passé pas si lointain…et pourtant!

Pourtant tout n’est pas noir à Charleroi et, pour qui sait regarder sans a priori, de jolies traces du passé sont bien présentes et visibles par tous au fil des rues.
Ce sont ces traces que je vous invite à découvrir à travers les photos suivantes, si vous le souhaitez, en réponse à l’invitation qui se trouve sur l’office du tourisme.

Commençons notre balade par la place Charles II où se trouve l’Hôtel de ville et la basilique Saint-Christophe (qui n’a jamais été consacrée en tant que basilique, la demande au Vatican étant restée lettre morte).

L’Hôtel de ville et son beffroi, ce dernier, haut de 70 mètres et accessible par 250 marches, est construit en pierres bleues et blanches et en briques. 

En 1667, Louis XIV décrète la construction d’une chapelle dédiée à Saint-Louis. En 1722, elle retrouve le vocable de Saint-Christophe vénéré jadis dans la chapelle du hameau du Charnoy. L’église Saint-Christophe est le résultat de plusieurs transformations. La façade côté place est d’inspiration baroque.

Quand on pénètre dans l’édifice, le regard se porte directement à gauche vers la mosaïque dorée. 

Cette mosaïque, d’une superficie de 200 m², est composée de millions de petits carrés de verre colorés ou recouverts d’une mince feuille d’or fabriqués à Venise.

L’orgue forme un bel ensemble avec le vitrail qui superpose 2 croix dont celle de Saint-André

Fresque murale (Béatitude selon Saint-Mathieu)

Vue latérale de la basilique
Un immense Saint-Christophe surplombe l’entrée de la nouvelle basilique

Juste en face, dans la rue de Turenne, se trouve la Maison du Bailly (XVIIIème s). La façade est assez sobre mais la salle des stucs (à ne pas confondre avec le staff) où se trouvent quatre représentations des saisons a été soigneusement rénovée.

L’automne: cerf, cor de chasse et trophée
L’hiver: la pêche avec comme illustration principale le bateau

Ci-dessous, le nouveau palais de Justice. Les deux lions, Totor et Tutur (diminutifs des prénoms Hector et Arthur des fils du concierge de l’ancien palais de Justice) ont été transportés depuis l’ancien bâtiment, détruit début des années 1970, et écrasent toujours les passants de leur air hautain et méprisant.

Mais on ne trouve pas que ces lions un peu rébarbatifs à Charleroi puisque la ville est aussi le siège des éditions Dupuis à l’origine du magazine Spirou, de nombreux albums de BD et  de personnages bien connus tels Lucky Luke, Gaston Lagaffe, le Marsupilami, Boule et Bill,…

Certains de ces sympathiques personnages sont mis en évidence depuis plus de 30 ans déjà sur des ronds-points de la ville.

Tous les ronds-points ne sont pas aussi colorés par exemple celui ci-dessous placé au milieu du rond-point des Beaux Arts. 

La structure, sensée rendre hommage aux virtuoses de la musique et de l’écriture, se compose de trois mains tendues vers le ciel. “C’est une manière de dire que tout passe par la main, le savoir-faire et le savoir intellectuel précise encore l’ex-échevin de la Culture. Trois mains, immenses, de 9 m de haut chacune pesant leur poids de bronze, à savoir plus de 10 tonnes et entourées (à l’image des obélisques égyptiens) de plaques en ardoises couvertes d’écritures codées.(Source)

Maintenant que nous avons un peu fait connaissance avec le centre de cette ville, nous pourrons prochainement découvrir les traces de l’Art Nouveau qui y sont légion.

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Voyage, voyage: Münster (Allemagne)

Au retour de Wernigerode, nous nous sommes arrêtés à Münster en Allemagne (à ne pas confondre avec Munster en France).

Münster est une ville ouverte sur le monde, jeune, décontractée et fière de son histoire de plus de 1 200 ans. Elle a toujours occupé une place de premier plan dans la région et au-delà, en tant que siège d’évêché, membre de la Hanse ou ville universitaire. Et une facette a inscrit Münster dans les livres d’histoire : son statut de ville de la paix de Westphalie.(Source)

Malheureusement, la météo n’était pas avec nous et nous nous sommes peu baladés dans cette ville qui ne constituait qu’une étape sur notre trajet.

Nous avons quand même découvert une ville agréable à vivre, avec de jolies façades de maisons, différentes de ce qu’on voit d’habitude en Allemagne et surtout un hôtel de ville qui se visite et est plutôt étonnant.

On regarde les photos?

En arrivant, on devine directement que c’est une ville qui a du coeur: Münster a déjà reçu le titre de « ville la plus agréable à vivre du monde ». C’est ce qu’on ressent particulièrement dans son magnifique centre historique.

C’est aussi une ville où on aime les oiseaux, en tout cas dans la cathédrale Saint-Paul où on en trouve deux représentations dans des endroits peu habituels pour ce genre de décoration (à côté de l’orgue et près d’un mur).

Puisqu’on évoque la cathédrale Saint-Paul, la plus grande cathédrale de Westphalie, profitons-en pour voir une petite partie de l’extérieur…

…mais aussi de l’intérieur…

…et regardons à travers les vitraux modernes.

L’hôtel de ville est également un bâtiment imposant, mais élégant en même temps, avec sa façade claire très ouvragée.

La façade à pignon de l’hôtel de ville, de la fin du 14e s., est une très belle oeuvre de l’architecture civile gothique. Elle est ornée de fins remplages et de pinacles. La salle de la Paix, avec ses belles boiseries, date de la seconde moitié du 12e s. et fut le théâtre, en 1648, de la proclamation de la paix entre l’Espagne et les Pays-Bas, qui déboucha sur les traités de Westphalie.(Source)

Voyons ce qu’il y a à découvrir à l’intérieur de ce bâtiment…

Patchwork offert à la ville en 1998 pour célébrer le 350ème anniversaire de la Paix de Westphalie

 

La « Friedenssaal » (Salle de la paix) de l’hôtel de ville historique de Münster est une attraction incontournable pour qui visite cette ville.
Ses somptueuses boiseries Renaissance datant de 1577, son lustre impressionnant et sa galerie de portraits des délégués sont remarquables. L’histoire est véritablement palpable en ces lieux. Avec la signature du traité de paix entre l’Espagne et les Pays-Bas le 15 mai 1648, c’est tout un pan de l’histoire européenne qui fut écrit ici.(Source)

Cheminée dans la salle de la Paix de Westphalie

L’arrière de l’hôtel de ville est assez beau également comme on le voit ci-dessous.

Sur la tour qu’on voit à gauche se trouve cette plaque commémorative:

Ce qui signifie ” “Le sacrifice, les guerres et la violence”

 

La balade dans la ville est fort agréable le long des maisons à pignons historiques et à l’abri des arcades… 

La maquette de la ville

Nous terminerons cette visite par l’église Saint-Lambert qui garde des traces de la Révolte de Münster.

Il s’agit d’une église caractérisée par trois nefs. De style gothique, elle présente une voûte en réseau dans la nef principale et des voûtes en étoile dans les nefs latérales. Une flèche ajourée de 99 m coiffe la tour depuis le 19e s. On aperçoit trois cages de fer suspendues : y furent exposés en 1536 les cadavres des chefs anabaptistes.(Source)

Mon prochain déplacement en Allemagne se fera bientôt et, cette fois, ce sera en Bavière. Je vous promets déjà quelques photos d’un des châteaux les plus visités et représentés (entre autres dans les puzzles)…il s’agit bien sûr de Neuschwanstein, le château de Louis II de Bavière.
Je vous demande juste un peu de patience 

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Voyage, voyage: Wernigerode (Allemagne)

Wernigerode est une ville de Saxe-Anhalt où l’on trouve, entre autres, des maisons très colorées et un château néo-gothique.

La Breite Strasse forme l’ensemble le plus pittoresque avec ses alignements de maisons construites par les riches bourgeois de Wernigerode aux 16e, 17e et 18e s. Les solives et les panneaux en bois sont souvent décorés de masques et de motifs sculptés, à l’image de la maison dite « Krummelsches Haus » située au n° 72 de la rue.(source)

Mais ça ce sont des mots et, comme vous le savez, les photos sont plus parlantes. Je vous invite donc à regarder quelques photos de la ville

 ici

Le deuxième attrait de l’endroit est sans conteste le château qui domine la ville. Mentionné pour la première fois en 1213, plusieurs fois remanié et agrandi, ce château obtint son caractère de château baroque à la fin du 17ème siècle.
C’est à la fin du 19ème siècle que cet ancien château fort médiéval devint un château de représentation gothique magnifique. Sa terrasse offre une très belle vue sur Wernigerode et sur les monts du Harz.

Dans l’espace de ce château, nous avons rencontré un musicien jouant d’un instrument qui nous était inconnu: le Gubal.

Je vous invite à écouter le son de cet étrange instrument… 

Un chemin de fer à l’ancienne, le Harzer Schmalspurbahnen, mène de Wernigerode au Brocken, point culminant du massif du Harz.

J’espère que la découverte vous aura plu autant qu’à moi  😊.

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Voyage, voyage: Marburg (Allemagne)

Marburgnom allemand de Marbourg dans la Hesse, est une ville fort agréable où se trouve ce qui est probablement la plus ancienne université protestante d’Allemagne, la Philipps Universität.

Le château des landgraves est perché sur un éperon situé à 109 mètres au-dessus de la rivière Lahn. On l’atteint en passant par la vieille ville  ou en empruntant les 400 marches qui mènent à la ville haute. Le dépliant de l’office du tourisme nous apprend que les frères Grimm se moquaient déjà du “nombre de marches plus élevé dans les rues qu’à l’intérieur des maisons”.

Le souvenir des frères Grimm est palpable à Marburg comme nous le voyons ci-dessous.

Ci-dessous nous pouvons voir la maquette du château

Et voici les deux bâtiments représentés à l’arrière gauche

La montée vers le château avec la sympathique fontaine à tête de sanglier

Ci-dessus, quelques vues du château et de la tour penchée de l’église luthérienne Sainte-Marie, datant de l’époque gothique.

En redescendant du château, de magnifiques façades ouvragées s’offrent à notre regard étonné et admiratif. J’ai choisi d’en partager quelques-unes

ici

J’ai trouvé l’hôtel de ville très plaisant également avec sa façade constituée de blocs de différentes nuances.

Ci-dessous, la place du marché et la statue de Saint-Georges

Une salle d’étude accueillante à la Philipps Universität dans le centre ville

Le bâtiment blanc du théâtre de Marburg bénéficie d’une architecture résolument plus moderne.

En face de ce théâtre moderne, l’église Saints-Pierre-et-Paul, très moderne également. 

Il est impensable de parler de Marburg sans parler de l’imposante église Sainte-Elizabeth, très différente de ce qu’on voit ci-dessus.

L’église Sainte-Élisabeth de Marbourg est une des plus anciennes églises gothiques d’Allemagne. Elle est située dans la ville de Marbourg en Hesse, au pied de la colline du château.
Elle a été élevée par l’ordre Teutonique en l’honneur de sainte Élisabeth de Hongrie, dont le tombeau se trouve dans l’église. Sa construction a commencé en 1235, quand Élisabeth de Thuringe a été béatifiée et s’est achevée en 1283. La présence de la tombe en a fait une destination de pèlerinage important à la fin du Moyen Age.
L’église Sainte-Élisabeth est le modèle de la St. Martin’s Episcopal Church de Houston (Texas).(source)

Même si elle s’inspire de celles de Reims et d’Amiens, il existe une différence fondamentale entre ces églises: à Marburg il s’agit d’une église-halle dans laquelle les collatéraux sont au même niveau que la nef centrale.

Les tombeaux des Landgraves

Si vous souhaitez en voir davantage, la vidéo ci-dessous (malheureusement de qualité moyenne) me semble un bon résumé de ce qu’il y a à découvrir à Marburg.

Notre prochaine balade en Allemagne sera dans une ville très colorée pas très loin de Marburg. Devinerez-vous laquelle? 

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Voyage, voyage: Ardèche (11), Alba-la-Romaine

Ben oui, après Albi il est logique pour moi de vous parler d’Alba puisque les deux noms trouveraient (suivant Wikipedia) leur origine dans la racine Alp- désignant colline, place forte ou ville. Même si, question architecture, et donc aspect de ville, c’est vraiment très différent!
On est ici très loin du décor de briques rougeâtres d’Albi.

À l’intérieur des fortifications du village, datées du XIIIe siècle, un labyrinthe d’étroites ruelles pavées et voûtées nous dévoile le charme d’une architecture bicolore, tel un damier de pierres de basalte noir et calcaire blanc. La plupart des maisons ont été construites aux XVIe et XVIIe siècles, mais certaines sont plus anciennes encore. Inscriptions, linteaux de porte décorés ou reliefs bibliques murmurent chacun leur histoire au promeneur attentif.(source)

On est vraiment surpris quand, après avoir visité d’autres villages d’Ardèche, on arrive à Alba-la-Romaine. Plus de maisons aux tons chaleureux mais, comme dit ci-dessus, un véritable damier noir et blanc. C’en est presque austère je trouve…mais néanmoins très beau et atypique. Bref, à découvrir assurément.

Je compte sur les remarques de Messire Géhem s’il constate une ou l’autre irrégularité et je précise, dès à présent, que les photos datent de 2011 et que la qualité est d’époque elle aussi.

Déambuler dans ce labyrinthe de ruelles étroites permet d’y découvrir voûtes, arches, cours intérieures, petites chapelles…

Le château d’Alba-la-Romaine

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Voyage, voyage: Albi

Un petit tour à Albi, ça vous dit?

Omniprésente, la brique rouge d’Albi donne le ton. Rose délicat le matin, orange puissant sous le soleil plombant d’été ou rouge garance le soir. La brique offre une palette aussi vivante que l’histoire de la ville.
La cité épiscopale d’Albi est inscrite au Patrimoine culturel de l’Humanité par l’Unesco depuis Juillet 2010. La cathédrale Saint Cécile est la plus grande cathédrale de briques au monde. Majestueuse et imposante elle est visible de partout. Un ensemble architectural incontournable, un must du Tarn !
L’ambiance de la ville se découvre au détour d’une vieille ruelle étroite, d’une terrasse de café ensoleillée ou d’une pause déjeuner au bord du Tarn. (source)

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