En plein dans le mille!🎯

En avançant dans le coupe feu dit “coupe-feu du tir” (on va comprendre pourquoi) qui fait face à l’entrée de l’aérodrome de Spa (B) on aperçoit sur une butte des installations métalliques qui interpellent.

Il s’agit en fait des vestiges d’un stand de tir qui était à l’époque de son installation (1907), le plus moderne d’Europe. Ce stand permettait à 52 tireurs répartis sur 2 étages de s’adonner à leur passion.

La particularité des cibles Brémer (du nom de leur inventeur le capitaine René Bremer du Régiment de Carabiniers) est qu’elles permettaient au tireur de voir son résultat sans se déplacer. En effet, chaque cible est elliptique (2,4 m de haut et 2,25 m de large) et est constituée de plaques métalliques fixées sur des axes. 

Quand une balle touche une de ces plaques, cela provoque un contact électrique qui actionne un aimant situé sur une réplique miniature de la cible, juste à côté du tireur. Ce dernier peut ainsi connaître le résultat de son tir et ajuster sa visée.

Les deux cibles que je vous montre ci-dessous sont situées à 600 mètres de l’endroit où se trouvait le stand.

De face
De profil
De dos

Pour en savoir davantage sur ces cibles ou voir d’autres photos, certaines d’époque, vous pouvez vous rendre ici.

Comme je l’ai indiqué en débutant l’article, ce coupe-feu est situé juste en face de l’aérodrome de Spa-La Sauvenière bien connu dans la région. Ce petit aérodrome est dédicacé aux petits avions de tourisme et aux sauts en parachute.

En revenant de cette balade, nous avons eu la surprise de voir cette jolie sculpture sur un tronc d’arbre à l’avant d’une maison 😮.

Une journée de découvertes agréables sous le soleil, un vrai plaisir en ce beau début de printemps 👍.

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Du côté de chez Ma

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Comme chaque samedi on joue avec Ma en illustrant par une photo personnelle le thème de la semaine.

Il s’agit cette fois de “ralentir

Encore un thème qui m’a posé problème 🤔. Bien sûr c’est bien de ralentir parfois pour profiter de la vie mais comment montrer une photo dans ce cas qui me paraissait fort abstrait.

Puis soudain l’idée, bon sang mais c’est bien sûr! Quand on passe en voiture devant une école il faut absolument ralentir au cas où un enfant traverserait sans précaution.

J’ai donc été photographier le panneau classique posé en amont et en aval de toutes les écoles de Wallonie.

Il ne faut pas du tout ralentir mais au contraire se précipiter chez Ma pour voir les autres propositions et puis passer un excellent week-end printanier.

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Agenda ironique de mars: le vote ✍🏻

Voilà, l’agenda ironique de mars est clôturé comme prévu et je vous invite à lire  les quatorze textes participants sur le blog de Brigetoun. Il y en a vraiment pour tous les goûts 👍.

Vous pourrez aussi voter pour votre texte préféré si vous le souhaitez.

Bonne lecture! 

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Les murmures des murs…liégeois

Il y a environ 3 ans déjà, je vous avais entraînés à ma suite pour voir les fresques peintes à Liège (ici) et, un peu plus tard je vous avais présenté l’Homme de la Meuse.

De nouvelles oeuvres ont vu le jour depuis lors et je vous invite à les découvrir.

La première est en fait une publicité et je trouve l’idée intéressante:

Cofidis Belgique a dévoilé sa dernière campagne d’affichage. Celle-ci repose sur de grandes fresques ensoleillées, réalisées par des artistes de street art, qui purifient l’air grâce à une formule brevetée de Mediafield. L’objectif de la campagne est de renforcer la notoriété de Cofidis et mettre en avant son “côté solaire”. La promesse “Libre d’avancer” rappelle que la marque accompagne ses clients en toute circonstance, sans jugement.

Au total, sept fresques ont été peintes à Bruxelles, Charleroi, Louvain, Gand, Liège et Anvers. (source)

Les colonnes suivantes qui soutiennent une passerelle ont été peintes par Fabrizio Borrini en couleurs vives qui égayent bien l’endroit. Le titre est “Ma Liège rêvée”.

La suivante date de 2020, s’appelle Narbonne et a été réalisée par l’artiste belge Adèle Renault.

C’est en lien avec une exposition consacrée à Andy Warhol à la Boverie du 2 octobre 2020 au 28 février 2021 que les artistes Soke et Michaël Nicolaï ont créé la composition monumentale peinte ci-dessous, portrait de l’artiste, revu et reproduit quatre fois à la manière des grands portraits iconiques du pape du pop Art.

Cette fresque remplace celle en hommage à Enki Bilal que je vous avais montrée dans cet article.

Décembre 2021 a vu apparaître la fresque ci-dessous dont vous pouvez voir la réalisation ici.

J’ai aussi découvert une fresque monumentale, très graphique, sur le mur pignon de la Halte, rue de la Casquette, 4 par le graffeur Popay (F).

D’autres décorations murales éclairent cette petite rue assez peu engageante sinon. Je vous les montre ci-dessous.

Dans un quartier moins central de la ville, c’est un hall omnisport qui est décoré depuis 2019: J-BOY, OSREV, DENS, HOOKER, BRIFE, GERM, ORTEGA, RUSTY, ROES, POSEY, HYER,
DONT, ECTO, ENOF, SALO, NESPA, KIDAR, PSOMAN, BRUCE, INFAR, DEMK ET MEKAS
“Grande Jam : peintures sur bardages métalliques”

Différents supports sont utilisés, par exemple ici un édifice en béton a été décoré par David BRUCE (F), 2019.

Ici, on en prend plein les yeux avec WHOUPS (B), 2020
Peinture monumentale en triptyque sur pignons en crépis et murs de briques.

Pour terminer, je vous propose trois peintures murales qui relèvent plus du tag que de véritables fresques mais qui ont le mérite de rendre moins austères des murs de quartiers peu lumineux.

Voilà, c’est ici que se termine notre balade pour cette fois. Nul doute que de nouvelles fresques apparaitront à Liège dans les mois et les années à venir 👍.

Bonne journée 😊.

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Le souvenir de Guillaume Apollinaire

En novembre dernier, j’évoquais ici le séjour du poète Guillaume Apollinaire dans l’est de la Belgique.

A quelques kilomètres de Stavelot où se trouve son musée, on découvre, au milieu des bois, le Monument Apollinaire. Élevé en 1935 en présence de sa veuve Jacqueline, il nous rappelle le séjour du poète dans la région en 1899. 

Il faut pénétrer de quelques dizaines de mètres dans le bois pour apercevoir un ensemble de sept blocs de pierre, géométriques, en calcaire bouchardés, l’ensemble formant une sorte de cromlech «dans un esprit apollinarien”. Au centre, se trouve la plus haute stèle – elle mesure 4 mètres de haut – sur laquelle ont été gravés les mots Guillaume Apollinaire et la fameuse date de 1899 en cette disposition «parallélépipédique» :

GUIL    L    AUM    E
APOL    I    NAIR    E
1899           

Formant le cercle autour de la stèle centrale, six autres blocs de plus petites tailles (permettant de s’asseoir) portent une série d’inscriptions gravées formant une seule phrase, en l’occurrence trois vers de La jolie rousse, texte écrit entre 1912 et 1916 et publié en 1917, le dernier poème des «Calligrammes». (Source)

Accès à la butte où se trouve le lieu de mémoire

Cette ronde de bornes n’est pas sans évoquer des bornes frontières en cet endroit situé à la limite des anciens pays de Stavelot et de Malmedy ; cette dernière cité, faut-il le rappeler, venait d’être « annexée » à la Belgique à la suite des récents Traités de Versailles quand le monument est inauguré ; Apollinaire, quant à lui, avait connu la situation ancienne où Stavelot était belge et Malmedy prussienne.(Source)

“Soyez indulgents quand vous nous comparez à ceux qui furent la perfection de l’ordre, nous qui quêtons partout l’aventure”

Dans l’impossibilité de payer ses dettes, Wilhelm Apollinaris de Kostrowitzky quitte précipitamment la Belgique pour Paris où il devient Guillaume Apollinaire. Il ne remettra jamais les pieds dans cette région qui ne l’a toujours pas oublié de nos jours.

L’endroit est charmant, calme et en pleine nature. Idéal pour célébrer l’arrivée du printemps teinté d’espoir.

Séquence souvenir 😉

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Du côté de chez Ma

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Le samedi je joue avec Ma en illustrant par une photo personnelle le thème de la semaine.

Il s’agit cette fois de “flou”.

C’est un peu compliqué parce que quand j’ai une photo floue, elle est en général rapidement éliminée 🚮.

J’ai donc fait volontairement une photo floue pour relever ce défi 😉.

Même pas eu besoin d’aller chez Affleflou 🫢.

Et si vous m’accompagniez chez Ma voir tout ce qu’il y a de flou dans les autres propositions du jour?

Avant de vous quitter, je vous souhaite un excellent week-end 😊.

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Agenda ironique de mars 2022 ✍🏻

Bien qu’un peu perdue dans un fonctionnement qui ne ressemble plus à ce que je croyais avoir compris au départ, je participe ce mois encore à l’Agenda Ironique, le principal étant de sortir de sa zone de confort et de s’amuser un peu.

En ce mois de mars, l’AI est hébergé par Brigetoun et les consignes sont les suivantes:

Nous disons donc pour mars le thème serait attente, avec utilisation des mots frémissement, zéphyr, frimas, velours, fendre, torrent, seuil et sarriette.

Je suis absolument certaine que vous voudrez bien en tirer des merveilles, avant le 25 mars.

Visite à la caisse de retraite

A peine franchi le seuil du bâtiment, on m’envoya sur la droite dans une salle d’attente.

J’aurais voulu poser une question à la personne à l’accueil mais, étant d’un naturel soumis, je suis allé sans rien dire m’asseoir sur un siège vide entre deux personnes.

J’ai évidemment dû faire lever la moitié de la rangée. Je ne comprendrai jamais pourquoi les gens laissent toujours un siège vide quand ils s’installent. Au cinéma c’est pareil, il y a toujours un siège de velours rouge snobé qui se trouve pile au milieu des autres. Bizarre…

Dans un long frémissement ressemblant à une onde transversale, chacun a repris sa position assise.

Et nous avons attendu. Heureusement la salle était bien chauffée et nous n’avions plus à subir les assauts des frimas comme quand nous poireautions dans la file à l’extérieur. Il faut dire que depuis huit jours il gelait à pierre fendre et que même le torrent qui se trouvait près de chez moi était pris par la glace. Putain d’hiver ! Il n’en finirait donc jamais.

Quarante ans que j’attendais ce moment et j’étais là comme un con à la caisse de retraite depuis déjà une heure sans qu’il y ait eu de changement. J’étais à l’aube de ma deuxième vie, celle où j’allais enfin occuper mes journées à ma guise et je commençais à m’impatienter. Je n’étais pas encore habitué à laisser le temps au temps.

Je regardais le panneau lumineux placé en haut du mur devant mes yeux. Il indiquait « Caisse de retraites ». Enfin je l’espérais puisque, dyslexique depuis toujours, je lisais en réalité « Caisse de sarriette* » ce qui n’avait évidemment aucun sens.

Enfin ce fut mon tour. Je m’approchais du bureau ad hoc quand une voix a aboyé violemment « J’espère que vous avez tous les documents nécessaires ! J’en ai marre de ceux qui ont fini carrière et comptent sur les autres pour faire le boulot à leur place ».

Pas de bol, j’étais tombé sur une employée dont les paroles étaient soufflées dans un style plus aquilon que zéphyr !

Un peu refroidi, je croisais les doigts pour que tout se passe bien…

*: je précise pour les distraits, j’en connais 😉, que sarriette est l’anagramme de retraites.

Voilà ce que ce thème m’a inspiré. Les autres participations sont à découvrir dans les commentaires chez Brigetoun et, si ça vous tente de participer, courez vite déposer votre texte sur son blog avant le 25 mars.

Bonne journée 😊

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Le parc de Séroule à Verviers (B)

Je vous ai déjà parlé (ici, et ) de la ville de Verviers située à une trentaine de km de mon domicile. J’aimerais aujourd’hui vous emmener à quelques minutes du centre-ville dans le parc de Séroule. 

Ce parc nous accueille dans ses 10 hectares aménagés: étangs, bois, prairie, verger et le petit ruisseau des Béolles* agrémentent  le décor joliment vallonné.

Pour favoriser l’apparition de fleurs sauvages une partie des pelouses sont seulement fauchées une ou deux fois par an. Certains endroits sont volontairement laissés en friche pour offrir un refuge à la faune et à la flore. Les souches et les arbres morts sont également laissés en place et servent de gîte aux chouettes, pics et chauve-souris. Aucun produit chimique n’est utilisé dans la gestion du parc.

C’est un sculpteur de ma région Philippe Ongena (déjà évoqué ici) qui a été choisi pour réaliser le portique d’entrée monumental ainsi qu’un espace de repos et de rencontre sous forme d’amphithéâtre à la croisée de trois chemins.

On trouve là un véritable îlot de verdure où il fait bon se promener à quelques pas de la ville.

Si une balade de deux minutes au calme vous tente, suivez-moi en cliquant

*En wallon, béolle signifie boulaie : lieu planté de bouleaux. 

Bonne journée 😊

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Du côté de chez Ma

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Le pli est pris, chaque samedi je participe au projet de Ma qui consiste à illustrer par une photo personnelle le thème de la semaine.

Cette semaine il s’agit de “Ensemble”.

J’ai choisi de vous montrer une photo prise en Bretagne il y a quelques années déjà où nous sommes ensemble mon mari et moi. Bon d’accord on ne nous voit pas bien mais c’est volontaire, je ne place jamais de photos de notre famille sur le net 😊.

Avant de vous souhaiter un très bon week-end quasi printanier je vous invite à passer chez Ma voir comment les autres sont ensemble…

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Invitation à entrer

Je vous propose aujourd’hui quelques enseignes qui ont attiré mon regard lors de nos dernières vacances en Allemagne.

Il y a tellement de jolies enseignes ouvragées de styles différents que c’est un vrai plaisir pour moi de les immortaliser à chaque fois et de les partager avec vous.

Bonne journée 😊.

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