Voyage, voyage: Nuremberg (D)

Si, comme c’était mon cas avant d’y aller, le nom de Nuremberg n’évoque pour vous qu’un procès pour crime contre l’humanité, alors je pense que vous aurez une autre idée de cette ville à la fin de cet article 😉.

Je sais maintenant que Nuremberg est une ville de Bavière pittoresque et pleine de charme avec un patrimoine architectural remarquable.

La Pegnitz divise la vieille ville en deux parties, le tout ceint de remparts (13ème siècle) comportant 46 tours rondes fortifiées et de 5 portes principales. L’immense château de Nuremberg est bâti au nord sur des rochers.

Pour vous balader avec moi il suffit de cliquer sur l’image ci-dessous. Je vous préviens, on en a pour un moment 😉.

N’hésitez pas à cliquer sur les photos du montage pour les voir en grand ainsi que sur les textes en blanc (liens).

Alors dites-moi, ce n’est pas une ville fascinante à découvrir?

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Oups! 🙄

Certain(e)s ont été informés d’un nouvel article destiné à l’Agenda Ironique de ce mois…

Il faudra encore un peu patienter, les touches “enregistrer” et “publier” sont très (trop!) proches 😮.

Mais je profite de l’occasion pour vous souhaiter un très bon mardi.

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Agenda ironique de février 2022

L’agenda ironique de ce mois de février est hébergé par le blog de Joséphine où vous trouverez le détail des consignes. En résumé, il nous faut choisir une partie du corps, quelle qu’elle soit, et consigner son monologue qui comprendra de nombreuses parenthèses ou tirets, le tout avant le 25 de ce mois.

Mon choix s’est porté sur le coeur d’un musicien liégeois surtout connu pour ses opéras comiques mais pas que 😉.

André Grétry  a été enterré au cimetière du Père Lachaise mais son cœur a été rapatrié à Liège en 1842. Il se trouve dans une urne nichée dans le socle de sa statue en bronze juste devant l’Opéra de Wallonie.

Le coeur de l'Opéra

En passant dernièrement sur la place de l’Opéra j’ai entendu un grommellement qui se glissait entre les bruits de la ville. Interloqué, j’ai pensé:

— Tiens, une manif se prépare, à moins que ce soit le tonnerre qui commence à gronder… La météo se sera encore trompée!

Mais en traversant la chaussée, j’ai cru distinguer quelques mots et je me suis approché, l’oreille tendue, de la statue qui trône fièrement au milieu du rond-point. Je ne vous cache pas que j’étais perplexe en me rendant compte que c’était la statue de bronze qui parlait toute seule.

— Pfff! Mais qu’est-ce que je m’ennuie moi ici. Il y a plus de 200 ans que je moisis ici tout seul dans cette urne.

J’ai produit mes premiers battements en février 1741 dans un corps né en Principauté de Liège (la Belgique ne sera créée qu’en 1830). Mon hôte a eu une vie  palpitante et avec lui je me suis toujours beaucoup amusé. Il faut dire qu’il a été l’ami de Voltaire et le protégé de Napoléon.  Il a aussi été directeur de musique de la reine Marie-Antoinette. Bref, vous l’avez compris, ce n’était pas n’importe qui.

Quant à moi, j’ai toujours été là pour lui. J’ai battu plus fort quand il a rencontré son épouse ainsi qu’à la naissance de leurs trois filles. J’ai souffert avec lui lors des décès de ces dernières alors qu’elles n’avaient même pas vingt ans. Et je n’ai finalement cessé de battre qu’en 1813 quand il s’est retiré à l’ermitage de Montmorency après la mort de Jean-Jacques Rousseau, le précédent locataire .

Pour tout vous dire, il m’a un peu déçu quand il a, dans ses dernières volontés, exprimé le souhait d’être enterré au cimetière du Père Lachaise mais que son cœur soit rapatrié à Liège.

Avant on rigolait avec les autres organes: estomac, foie, rein, rate,…on échangeait comme les bons copains que nous étions devenus au fil du temps, j’aurais tellement aimé continuer à vivre “en corps”*. On a eu de bons et de moins bons moments mais nous faisions front, ensemble. Et puis on nous a séparés… A dire vrai, c’est seulement moi qu’on a séparé des autres. Subitement j’ai été loin des yeux et eux loin du cœur …

Oh, je ne me plains quand même pas trop parce que j’ai été placé dans une jolie urne et la niche où on l’a posée est grillagée. Je peux donc ressentir, en permanence, la vie de  l’Opéra de Wallonie. En fonction de l’origine du vent, je peux même entendre parfois quelques notes de musique s’échapper par les fenêtres.

Mais la plupart du temps c’est surtout le bruit de la circulation automobile qui m’empêche de me reposer. Qu’est-ce qu’il y a comme trafic autour de la place! Et les coups de klaxon à longueur de journée et parfois même de nuit! Parfois la tête me tourne et j’en ai mal au cœur, je veux dire vraiment mal au cœur !

Et voilà maintenant que la ville fait des travaux pour installer un tram! Je sens que je vais encore trembler sous les vibrations des engins de chantier et peut-être même avoir certains jours le cœur au bord des lèvres…enfin vous m’avez compris.

Pourtant le jour où il a composé “Où peut-on être mieux qu’au sein de sa famille“, j’aurais dû me douter du sale tour qu’il me jouerait en me faisant rapatrier, seul.

Où peut-on être mieux, où peut-on être mieux
Qu’au sein de sa famille ?
Tout est content,
Tout est content,
Le cœur, les yeux.
Le cœur, les yeux.

Tu parles! Je ne les ai même plus les yeux pour pleurer je suis seul et je me demande pour combien de temps encore…

Bon, je vous laisse, j’entends les répétitions à l’Opéra, au moins ce soir je pourrai m’endormir en musique en rêvant du passé 🎵.

*: j’ai emprunté l’expression “En corps” à Cédric Klapish. Il s’agit du titre de son dernier film qui sortira en mars prochain 😉.

Je vous propose trois liens supplémentaires pour en savoir davantage:

Urne contenant le coeur de Grétry

Voilà, ma participation s’arrête ici mais nous sommes encore une fois nombreux à avoir joué le jeu et je vous conseille vivement de passer chez Joséphine lire les autres textes. Je ne doute pas que vous y prendrez beaucoup de plaisir 😊.

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Brick a book 419 ✍🏻

Cette semaine voit le retour, après quelques problèmes techniques, d’Alexandra du blog Brick a book. Elle nous propose ce lundi la photo ci-dessous en guise de déclencheur d’écriture.

Comme d’habitude, le texte qu’elle m’a inspiré se trouve à la suite.

Bonne lecture 😊.

©Molly Blackbird

Il m’en avait fallu du temps pour arriver à ce résultat!

J’avais beau suivre des cours de photographie depuis trois ans déjà, maîtriser parfaitement tous les réglages de mon appareil et avoir quelques milliers de clichés honorables stockés dans mon disque dur, celui-ci me procurait une joie immense.

D’abord parce que mon modèle n’était pas n’importe qui, c’était la femme de ma vie. Ensuite parce que, peu importe le temps passé à essayer encore et encore en déplaçant la source de lumière, en changeant la pose, le nombre d’iso et la balance des blancs, l’émotion ressentie en voyant le résultat gommait les moments de tension.

Je voulais tellement traduire en image ce que je voyais depuis les coulisses quand elle se concentrait sur scène avant le lever du rideau et l’éclairage des spots, pile au moment du basculement entre l’ombre et la lumière.

Ce moment c’était le nôtre, celui où nous étions en communion juste avant qu’elle m’échappe temporairement pour offrir sa chorégraphie à son public.

Aujourd’hui était un jour particulier, le 14 février, et, peu coutumier de la fête devenue commerciale, j’avais néanmoins décidé de le choisir pour lui demander de m’épouser!

Et si vous vous lanciez en essayant également d’écrire un texte? Allez voir sur Brick a book, vous serez surpris de la diversité des idées générées par la même photo et qui sait… 😉

Bonne semaine 😊.

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Du côté de chez Ma

  • Post category:Ma
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Ce samedi Ma nous demande d’illustrer le thème “Souvenir d’enfance“.

Il me reste peu de souvenirs photographiables mais j’ai quand même conservé depuis trrrrrès longtemps ce petit poney confectionné par mon oncle quand j’étais gamine.

Je vous souhaite un excellent week-end mais, avant, n’oubliez pas de passer chez Ma pour y découvrir la variété des souvenirs d’enfance partagés 😊.

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Voyage, voyage: Pays Basque, Askonbeji, Gamai, Gotein

Par une belle journée nous sommes partis à la recherche de la chapelle d’Askonbeji au fin fond de la Basse-Navarre. Mon guide “Pays Basque insolite et secret” n’a pas menti, le parcours est magnifique et nous faisons de belles rencontres!

En approchant, on voit une très ancienne croix de carrefour joliment ouvragée.

Nous arrivons à la chapelle mais ne pouvons pas y entrer: le monsieur âgé qui est censé prêter le clé fait sa sieste nous dit-on. Nous nous consolons facilement dans le  petit cimetière où se trouvent des croix navarraises et des stèles dont la plus ancienne date de 1552.

Ci-dessous, la chapelle telle qu’elle apparaît quand on arrive puis, en faisant le tour, on voit l’entrée sous le toit qui la protège.

Un peu déçus quand même, nous nous dirigeons vers le Col de  Gamia où, mis à part les paysages dont je ne me lasse pas, nous attend surtout un très bon restaurant avec vue panoramique. Pour vous mettre dans l’ambiance, je vous conseille de regarder les vidéos de leur site internet.

C’est repus que nous reprenons notre balade qui nous emmène à Gotein. Au passage nous admirons le clocher atypique de l’église Saint-Michel d’Ordiarp (un clocher-mur surmonté d’un clocheton carré entouré de quatre petites tours).

A cinq minutes d’Ordiarp, à Gotein, nous voyons d’un seul regard ce qui constitue la trilogie basque: la mairie, le fronton et l’église.

J’ai particulièrement apprécié la charmante église au clocher trinitaire et à l’escalier extérieur couvert.

Voilà, j’espère que vous aurez pris autant de plaisir à m’accompagner en Euskadi que j’en ai pris à replonger dans ces beaux souvenirs 😊.

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Faut rigoler…

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Bon, ça fait déjà un moment que le ciel nous est tombé sur la tête mais ce n’est pas une raison pour arrêter de rigoler.

Il y a un moment que je n’ai plus compilé les photos de moments qui m’ont fait sourire. Par écran interposé je peux partager sans problème, ni gel désinfectant, ni masque ni distance ne sont nécessaires 😊.

Vous me suivez?

On a beau dire, ça ne doit pas être facile à porter tous les jours 😂.

Avec lui, les chantiers doivent bien avancer je suppose…

On sait tout de suite qu’il connaît son métier!

Euh, elle ne m’inspire pas trop moi cette rue… 😉

Bon, là on va peut-être être sauvés…

Je pense que tout le monde s’approche de cette fenêtre pour y lire l’écriteau “historique” 😊.

Voilà, c’est tout pour cette fois mais je continue à traquer ce qui peut faire sourire, ça ne fait jamais de tort! 😊

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Du côté de chez Ma

  • Post category:Ma
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Comme chaque samedi j’essaye d’illustrer le thème proposé par Ma grâce à une photo personnelle.

Le thème de cette semaine me laisse perplexe 🤔, il s’agit de 

“A la bougie”

Peut-être Ma pensait-elle à une vente à la bougie en proposant cette idée mais je n’ai jamais assisté à cela.
J’ai bien pensé à photographier de belles bougies mais sans conviction.
Finalement j’ai choisi une photo de gâteau d’anniversaire pour lequel il est important de penser à la bougie 🕯️ bien sûr!

Bougie ou chandelle est-ce pareil?

Traditionnellement, la chandelle était faite d’une mèche tressée entourée de suif, alors que la bougie consistait en une mèche tressée entourée de cire provenant de la ville de Bougie en Algérie. La chandelle fumait et était peu chère, puisqu’elle était faite à partir du gras des animaux que l’on tuait pour se nourrir, alors que la bougie brûlait plus proprement et était onéreuse, car il fallait importer la matière première pour la produire. (Source)

Le 2 février c’est la fête des chandelles

La Chandeleur vient d’une expression latine signifiant Fête des Chandelles.
Fête religieuse mais aussi fête païenne. A l’époque, la Chandeleur faisait référence à la fertilité de la terre. Les paysans avaient ainsi pris pour habitude de cuisiner des crêpes avec la farine excédentaire de l’année passée. Avec leur forme ronde et leur couleur dorée, les crêpes symbolisaient la lumière, le soleil et donc le retour des beaux jours. 

Et chez vous, avez-vous fait sauter les crêpes ce mercredi? 

Quoi qu’il en soit, je vous invite à passer chez Ma voir les autres participations et ensuite je vous souhaite un excellent week-end 😊. 

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Voyage, voyage: la maison des têtes de Saint-Palais (Pays Basque)

Saint-Palais (Donapaleu) est une ville fondée au 13ème siècle sur les rives de la Bidouze dans un riche bassin agricole.

Saint-Palais fut une capitale de la Basse-Navarre, siège des états de Navarre et de l’administration royale au 16ème siècle.

Fin du 16ème siècle, Charles IX, roi de France, est victime d’un attentat mortel qui lui laissera toutefois le temps de désigner Henri III comme son successeur légitime au trône de France.  Lors de son assassinat par le moine ligueur Jacques Clément, le roi Henri III de France désignera pour lui succéder le roi Henri III de Navarre qui gouvernera sous le nom de Henri IV, roi de France et de Navarre. 
Jusqu’à la révolution française, Saint-Palais demeurera la “Capitale du Royaume de Navarre”.

De l’époque prestigieuse (avant le 16ème siècle) il reste peu d’édifices si ce n’est la maison noble Erdoï ou “Maison des Têtes” ainsi appelée en raison des têtes sculptées sur la façade pour honorer, ou pas😉 , les rois de Navarre.

En effet, on se rend compte qu’on est proche de la carricature dans les portraits d’Henri II de Navarre, de sa fille Jeanne d’Albret à l’opulente poitrine et de son petit-fils Henri III de Navarre devenu Henri IV roi de France et de Navarre.

Au milieu on reconnaît (chapeau et moustaches) Henri IV, roi de France et de Navarre.

A sa gauche, sa mère, Jeanne III dite Jeanne d’Albret, reine de Navarre (1555-1572)

On distingue aussi Henri II de Navarre, grand-père d’Henri IV.

Les deux dernières têtes datent des travaux d’agrandissement au XVIIe siècle : une femme (sans doute la propriétaire de la maison) et un diable. (source)

Sur la façade de cette maison, on voit également une plaque “d’identité” qui nous apprend qu’elle fut la résidence, après son mariage d’Arnauld Oihenart, avocat mauléonnais considéré comme le père de l’histoire de la Navarre.

Voilà comment une façade de maison m’a fait découvrir un pan de l’histoire de la Navarre…

J’espère ne pas avoir commis d’erreur n’étant pas spécialiste de l’histoire de France. Je me suis inspirée du livre “Pays Basque insolite et secret” déjà évoqué paru aux éditions Jonglez en 2013 (c’est une mine d’informations ce livre!), du livre “Découvrir le Pays Basque” aux éditions MSM de Vic-en-Bigorre en 2000 et du Guide “Le pays Basque aux quatre vents” proposé par l’Office de tourisme au Pays Basque, édition 2020-2021.

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Et hop, une ‘tite crise de paréidolie

Vérification faite, il semblerait que mes crises de paréidolie s’espacent puisque ça fait presque un an que j’ai vécu la dernière 😂.

Si ça vous dit de partager mes délires, vous êtes au bon endroit.

Voyez-vous cette maison guillerette, cette tête de déterré et cet éléphant souriant?

Et là, voyez-vous cette grosse tête de profil qui fait penser aux moaï de l’Île de Pâques, cette tête d’oiseau de proie et le profil d’une tête de nain de Blanche-Neige?

Ici on change de registre, je vois un mort vivant qui essaye de sortir de terre, un arbre qui a bien envie aussi d’aller de l’autre côté de la passerelle et un christ en croix.

Pour finir je vous montre une maison aux dents de lapin, une raclette de douche un peu blasée à la lippe pendante et un diagramme d’un système de protection qui ressemble à un message explicite aux voleurs 😁.

Je vous le demande à chaque fois par curiosité, voyez-vous la même chose que moi ou suis-je seule face à mes apparitions?😉

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