Du côté de chez Ma

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Le samedi j’essaye d’illustrer par une photo personnelle le mot ou groupe de mots proposé par Ma.

Cette semaine c’est le mot “poésie“.

Je n’ai pas eu à chercher longtemps avant de décider de vous proposer une photo d’un livre que j’ai souvent et longuement parcouru pendant ma jeunesse.

Le moment est venu maintenant d’aller voir chez Ma comment les autres participant(e)s ont illustré ce mot.

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Bon week-end

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Voyage, voyage: Allemans du Dropt (F)

Après vous avoir fait découvrir, il y a un peu plus de deux ans, une ville allemande où la Marseillaise est jouée chaque jour, voici venu le moment de vous parler d’un village français qui s’appelle Allemans 😊, juste retour des choses. En pays de Guyenne, cette cité de caractère est située dans le département du Lot-et-Garonne  en région de Nouvelle Aquitaine.

Le village d’Allemans-du-Dropt doit son nom à la confédération germanique des Alamans, qui l’envahit au VIe siècle. La date de fondation d’Allemans ne peut être précisée. Le plus ancien document qui pourrait prouver son existence date de l’an 817. 

En 1896, la commune prit le nom d’Allemans-du-Dropt pour se distinguer de ses nombreux homonymes. Nom que le village a failli perdre lors de la 1ère Guerre Mondiale afin de réprouver la conduite des Allemands.(source)

Si vous êtes prêts à me suivre dans cette découverte, il vous suffit de cliquer

J’espère une fois encore que la balade vous aura plu 😊.

PS: vous pouvez voir les photos du Sway en grand en cliquant simplement dessus 😉. 

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Brick a book 400 ✍🏻

Comme tous les lundis, Alexandra du blog Brick a book nous propose une nouvelle photo en guise de déclencheur d’écriture.

Cette semaine il s’agit de  la photo ci-dessous. Le texte qu’elle m’a inspiré se trouve à la suite.

Pour ce chiffre rond, Alexandra nous a glissé ces quelques mots:

Youhou, 400è atelier ! Cela fait donc au moins 9 ans que l’atelier a commencé par ici !

En route pour le 500è. 🙂

Bonne lecture 😊.

©Karl Magnuson

Ils avaient marché pendant des heures dans le sable. Par moment ils devinaient plus la piste qu’ils ne la voyaient tellement le paysage était mouvant autour d’eux.

Les indigènes les avaient prévenus que l’expédition était risquée, que certains n’en revenaient jamais.

Mais ils en avaient tellement rêvé de ce lever de soleil dans les dunes que rien n’aurait pu les faire changer d’avis.

Ils étaient là, seuls face à l’astre solaire, admiratifs, muets d’émotion.

Ils avaient refusé le kif qu’on leur avait proposé: ils ne voulaient surtout pas planer et prendre le risque de ne pas vivre à fond cet instant unique. Ils voulaient accueillir le jour en pleine conscience.

L’émotion était palpable dans le silence absolu qui les baignait.

Oubliés les mois de crainte, les masques et les gels, les distances sociales, toutes les précautions qui avaient entravé leur vie depuis trop longtemps. 

Ils vivaient pleinement le contraste de cet instant de bonheur absolu.

Ils étaient heureux, tout simplement…

Et si vous vous lanciez en essayant également d’écrire un texte? Allez voir sur Brick a book, vous serez surpris de la diversité des idées générées par la même photo et qui sait… 😉

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Du côté de chez Ma

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Le samedi, je m’amuse à jouer avec Ma en trouvant une photo qui illustre le mot ou groupe de mots qu’elle propose.

En ce samedi de Pâques elle nous a proposé le mot “oeufs”.

Les cloches en ont largués pas mal dans le jardin mais mes petits-enfants ont déjà tout ramassé et emporté les gourmands 😋.

Impossible de mettre la main sur l’œuf à repriser de ma mère (j’aimais beaucoup cet objet en bois présent dans la boîte à couture quand j’étais gamine).

Heureusement que j’ai quelques archives!

Je vous ai déjà parlé, fin 2020, du très beau parc Hauster situé près de chez moi dans la commune de Chaudfontaine. (clic ici si vous avez oublié 😉)

Des oeuvres assez imposantes sont disséminées dans ce parc et, aujourd’hui, j’ai choisi de vous montrer cette œuvre de Werner Moron.

La première intuition de l’artiste (Werner Moron, 2014) pour réaliser le nid fut d’élaborer une œuvre participative. Chaque participant au projet devait se munir d’un segment en acier d’1m20 de long et le transmettre ensuite — comme un bâton relais — à une autre personne du groupe qui reproduirait le geste elle aussi. Chaque tige en métal devait être soudée aux autres jusqu’à ce que l’ensemble forme un nid symbolisant la société que nous couvons tous en nous. 

Pour évoquer son installation à Chaudfontaine, l’auteur s’exprime ainsi :

«J’imagine que l’œuf existait avant le nid, que la source existait avant la bouteille et que l’idée ou l’élan précédait la société. Donner le nom de Source à un nid géant habité par trois œufs lumineux, c’est — dans une ville d’eau — vouloir rendre hommage à ce qui se situe au principe de toute chose».(source)

Ensuite, vu que c’est le thème du jour, quelques petits trucs sur les oeufs, ça vous dit? C’est juste ci-dessous 😊.

Et pour finir, pourrez-vous me dire qui a pondu l’œuf ci-dessous? (Non ce n’est pas Batman 😁)

Pssst! La réponse se trouve ici  😊.

Et maintenant, si nous allions à la chasse aux oeufs chez les autres participant(e)s au projet de Ma?

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Voyage, voyage: Saint-Sever (F)

En partant ou revenant de vacances, nous prévoyons souvent de petites haltes découvertes à des endroits que nous ne visiterions pas en d’autres occasions.

C’est le cas de  Saint-Sever, dans les Landes, à 18 kilomètres au sud de Mont-de-Marsan. Cette petite ville se trouve sur la voie de Vézelay du chemin de Compostelle (mais nous n’y sommes pas arrivés à pied 😉).


Son nom provient de Saint-Sever, un des évangélisateurs de la Novempopulanie (no stress, moi aussi c’est la première fois que je lis ce nom 😉) mort en martyr vers 407.

Cette ancienne ville médiévale, doit sa réputation à sa majestueuse abbatiale, fondée à la fin du Xe siècle et inscrite au patrimoine mondial de l’Unesco.
C’est dans cette abbaye qu’a été enluminé le Beatus de Saint-Sever. (source)

L’église abbatiale de Saint-Sever, datée des XIe et XIIe siècles, est réputée pour son riche décor sculpté et son chœur à six absidioles échelonnées.

Elle est située sur la place du Tour du Sol qui tient probablement son nom de la trajectoire du soleil qui réchauffe ses murs tout au long de la journée. Des jeux taurins ont animé cette place jusqu’en 1854.

Vue depuis l’intérieur

Les sculptures de ses chapiteaux polychromes

Le jardin du cloître

Fac-similé du Beatus de Saint-Sever, dit aussi Apocalypse de Saint-Sever.  Il s’agit d’un manuscrit enluminé du XIème siècle contenant notamment un commentaire de l’Apocalypse de Beatus de Liébana. L’original est actuellement conservé à la Bibliothèque nationale de France.
Plusieurs pièces consacrées au Beatus dans le tout nouveau musée d’art et d’histoire du Cap de Gascogne (film, livre numérique…) vous permettront de découvrir ce manuscrit. 

Le Beatus de Saint-Sever est le seul exemplaire connu réalisé au nord des Pyrénées, témoins des liens étroits noués entre l’abbaye et l’Espagne. 

En poursuivant notre visite du lieu, nous découvrons un puits (profondeur 27 mètres jusqu’au limon, la margelle ayant disparu) où se trouvait une partie de la cuisine des bâtiments conventuels. Juste à côté, une niche dans le mur abritait probablement une sorte d’évier.

La poursuite de notre balade dans les rues pleines d’histoire, nous amène au Couvent des Jacobins, monument datant de 1280, abritant le musée. C’est le seul couvent dominicain du grand Sud-Ouest intégralement conservé. Nous voyons ci-dessous les arcades et le cloître.

Moins sérieusement, nous avons aussi découvert le siège de cette association 😊 qui doit probablement être au repos depuis plus d’un an…

Que dire encore si ce n’est que c’est bien là qu’on trouve le fameux poulet fermier St-Sever, premier label rouge de l’histoire et la célèbre usine de plumes et duvets : Pyrenex (je signale que cette pub est gratuite 😊).

A bientôt pour d’autres balades 👋.

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Brick a book 399 ✍🏻

Comme tous les lundis, Alexandra du blog Brick a book nous propose une nouvelle photo en guise de déclencheur d’écriture.

Cette semaine il s’agit de  la photo ci-dessous. Le texte qu’elle m’a inspiré se trouve juste après et c’est la suite de l’histoire de lundi dernier qui était elle-même la suite de celle-ci.

Bonne lecture 😊.

©Kevin Hendersen

Le salaud! Depuis six mois il me susurrait des mots d’amour, m’assurait que j’étais la femme de sa vie, que nous vieillirions ensemble et gna gna gna!

Partie au centre ville pour chercher la chemise idéale qui lui ferait vraiment plaisir comme cadeau d’anniversaire, je venais de l’apercevoir en train de courir, un sourire niais sur les lèvres et d’enlacer une très jeune femme. Enfin, très jeune je ne sais pas mais plus jeune que moi en tout cas.

Le choc! les larmes noyaient mes yeux me faisant voir les lumières de la ville comme un halo. J’avançais ivre de douleur, de colère et de rage.

La magnifique chemise qui m’avait coûté la moitié de mes économies finit dans les mains d’un clochard assis au sol et qui se trouva tout étonné de ce paquet cadeau qui venait d’atterrir sur son chapeau posé par terre.

J’avançais comme dans un brouillard, mon coeur battait la chamade. Que faire, comment réagir? Allai-je aller les saluer pour montrer que je les avais vus ou au contraire attendre notre rendez-vous du soir pour voir ce qu’il allait me dire comme mensonges…

Il me restait au moins deux heures avant de lui ouvrir la porte de mon appartement. Juste le temps de mûrir ma vengeance.

Il arriva pile poil à 19 heures avec un grand sourire et un grand bouquet. Ma gifle le cueillit par surprise. Il était sonné.

J’ai mis un certain temps à me rendre compte que je l’accablais de reproches alors qu’il ne bronchait pas, l’air ailleurs. Il finit par me dire qu’il était si heureux d’avoir croisé sa cousine, “mais si, souviens-toi, celle qui se marie dans trois mois et nous a invités”.

Mais oui, il m’en avait parlé bien sûr, même que je cherchais déjà la robe qui me mettrait en valeur pour cette rencontre avec sa famille! Je sentais mes joues virer au rouge vif, j’avais chaud, je bredouillais,…

J’ai eu vraiment beaucoup de mal à expliquer, maladroitement, pourquoi je n’avais pas de cadeau à lui offrir pour ses 25 ans…

Et si vous vous lanciez en essayant également d’écrire un texte? Allez voir sur Brick a book, vous serez surpris de la diversité des idées générées par la même photo et qui sait… 😉

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L’agenda ironique: le moment du vote

Je vous invite à vous rendre chez Joséphine qui organisait cet exercice pour le mois de mars.

Vous pourrez y découvrir tous les textes participants et aussi, surtout!, voter pour votre texte préféré 👍. Attention, la date limite pour voter est le 31 mars à midi, ne tardez pas…

Pour rester dans le thème, en attendant les résultats, je vous propose la courte vidéo artistico-humoristico-féministe ci-dessous 😊.

Je vous souhaite une bonne lecture et une bonne journée 😊.

PS: pour rappel le texte que j’ai proposé se trouve ici 😉 et pour les votes c’est .

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Du côté de chez Ma

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Vous connaissez la chanson, le samedi on regarde le thème de la semaine proposé par Ma et on l’illustre comme on peut avec une photo personnelle, c’est la seule contrainte.

Cette semaine le thème est

“il était une fois”

J’ai pensé aux contes de fées en premier lieu évidemment, puis au groupe du même nom (je suis certaine que nombreux blogs nous proposeront une de leurs chansons) avant de me souvenir d’une série télé, très bien faite, qui a été suivie de la parution des épisodes sous forme de livres pour enfants.

Une petite pause tendresse en lien avec ces livres ça vous dit?

Et si, à l’image des personnages sur la tranche des livres, nous courrions chez Ma voir les autres illustrations du thème?

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L’agenda ironique de mars

En mars, c’est Joséphine du blog Nervures et entailles qui pilote l’agenda ironique mensuel.

Voici les consignes à suivre telles que je les ai comprises (mais le mieux est d’aller voir directement sur le blog de Joséphine 😉 )

  • Pour commencer, elle nous propose ce slogan du féminisme radical sud-coréen: «Nous sommes le courage l’une de l’autre».
  • Elle y ajoute quelques règles stylistiques : une ou plusieurs anaphores et voir s’entrelacer quelques chiasmes.
  • Pour finir, un autre slogan du même mouvement, également splendide et puissant, que nous pourrons aussi glisser entre nos lignes :

    «Nous ne sommes pas des fleurs, nous sommes un incendie».

Ceci étant dit, je vous propose le texte que j’ai  rédigé dans ce cadre. Je reviendrai donner les modalités de vote d’ici quelques jours. 

Pour donner le ton, je vous propose de commencer par le dessin ci-dessous du dessinateur belge Pierre Kroll (source).

Metoo ou mytho…

Bon, je ne vais pas vous faire l’offense de vous raconter l’histoire d’Adam et Eve. Nous la connaissons tous, que nous ayons été élevés dans un esprit religieux ou pas.

Et donc, pour résumer les choses, Adam s’ennuyait tout seul dans son paradis (tandis que le bon dieu s’énervait dans son atelier!) et « on » lui aurait créé une compagne à partir d’une de ses côtes. (Enfin ça c’est ce qu’on lit dans un bestseller mondial appelé la Bible et qui cartonne depuis plus de 2000 ans !)

Et donc la femme serait issue d’un morceau de l’homme ! Il n’y a qu’un homme pour avoir imaginé cette histoire qui a ainsi mis la femme en situation d’infériorité dès le départ. L’histoire commençait bien pourtant, le soleil, les petits oiseaux, la nature puis c’est parti en sucette. Si on poursuit la lecture on apprend que le créateur (que vous appellerez comme vous voulez) n’a interdit qu’une chose dans ce paradis c’est de croquer les fruits de « l’arbre de la connaissance ». Pas très fute-fute, Adam n’y voyait pas malice et se contentait de se laisser vivre. Eve, qui, bien que créée en deuxième lieu, avait été mieux assemblée (vu qu’elle avait son cerveau bien positionné contrairement à Adam😉), était curieuse d’acquérir la connaissance. C’est comme si une petite voix lui avait murmuré « Il y a plein de fleurs là-bas, là où c’est clair, pourquoi tu marches où il fait noir ? » (Han Kang). Bref, Eve a donc goûté au fruit étiqueté « défendu » et a entraîné Adam à faire de même ce qui aurait causé toutes nos misères. (Encore que pour le Covid on n’ait aucune certitude à ce jour…). Des années plus tard, en repensant à ce jour et en observant les femmes qui l’entouraient Eve s’est surprise à penser « mais nous ne sommes pas des fleurs, nous sommes un incendie ! » et c’est vrai qu’elle avait bien enflammé une situation au départ plutôt tranquille.

On ne saura jamais vraiment le fin mot de l’histoire mais l’occasion était trop belle et l’homme a sauté sur l’occasion en hurlant « à partir de maintenant c’est moi le chef et c’est moi qui décide. Toi, femme, tu es inférieure et tu devras te soumettre à ma volonté! ».

C’était parti, le conditionnement de toute notre société jusqu’à aujourd’hui était enclenché et l’homme se sentirait toujours supérieur en tout ! Toujours ? Non parce que très vite une  femme (qui avait génétiquement hérité de la connaissance) a trouvé cela injuste.
A deux on est plus fort c’est bien connu et, très vite, les femmes ont pris conscience que chacune d’entre elles était le courage  d’une autre.

Le problème, pour l’homme, c’est qu’il n’est pas facile de quitter une position dominante quand on la croit légitime !

Le bien-fondé de leur supériorité, certains y croient tellement qu’ils n’hésitent pas à harceler sexuellement les « femelles » qui passent à leur portée. Comme si d’occuper les plus hautes situations donnait le droit d’accomplir les plus viles bassesses. Depuis quelque temps des femmes courageuses ont osé parler, ne plus se comporter honteusement alors qu’elles étaient victimes. Le mouvement «Metoo» était né et il n’a cessé de s’étendre.

Comme piètre défense, les mâles dominants n’hésitent pas à clamer qu’ils n’y sont pour rien, que la dame a tout inventé et qu’il faudrait être fou pour imaginer que l’Homme se soit abaissé à de tels comportements. Mais bien sûr…

Mesdames, unissons-nous mais sans perdre ce qui fait notre nature, notre grâce et notre féminité,

Mesdames, restons debout, unies, et regagnons petit à petit la place dont nous avons été privées trop longtemps aux côtés de l’homme et pas plus bas,

Mesdames, usons de notre connaissance de la vie pour expliquer aux hommes (avec des mots qu’ils comprennent😁) que nous ne voulons pas  leur prendre le pouvoir mais le partager.

J’ai envie de terminer malgré tout sur une note rassembleuse en citant Musset qui avait tout compris 😊

« Tous les hommes sont menteurs, inconstants, faux, bavards, hypocrites, orgueilleux et lâches, méprisables et sensuels ; toutes les femmes sont perfides, artificieuses, vaniteuses, curieuses (…) mais il y a au monde une chose sainte et sublime, c’est l’union de deux de ces êtres si imparfaits et si affreux » .

Une approche un peu différente cette fois sur un sujet de société. J’ai eu beaucoup de mal à entrer dedans en essayant de ne pas écrire un discours syndical 😉 mais je n’aurais pas voulu déclarer forfait malgré tout. La cause est juste.

Je vous invite à lire les autres textes chez Joséphine 😃.

Je vous fixe rendez-vous en avril pour le prochain agenda ironique mais, avant de me sauver, je vous invite à écouter les paroles de cette chanson-hommage de mon chanteur préféré  😊.

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Brick a book 398 ✍🏻

Comme tous les lundis, Alexandra du blog Brick a book nous propose une nouvelle photo en guise de déclencheur d’écriture.

Cette semaine il s’agit de  la photo ci-dessous. Le texte qu’elle m’a inspiré se trouve juste après et c’est la suite de l’histoire de lundi dernier qui était elle-même la suite de celle-ci.

Bonne lecture 😊.

©Eutah Mizushima

Je savourais mon bonheur et ma liberté retrouvée en même temps. 
Le train avait à peine roulé une heure qu’il ralentissait déjà. En regardant par la vitre je l’ai aperçue sur le quai, elle avait l’air un peu angoissée.
Nos yeux se sont croisés, elle ne quittait plus mon regard comme si elle s’accrochait à une bouée de sauvetage.
Bien sûr, elle me trouva dans le wagon et vint s’asseoir en face de moi.

Je n’arrivais pas à replonger dans mon livre, il me semblait qu’elle attendait que je dise quelque chose. Après un moment je me penchai vers elle en lui demandant si tout allait bien.

Elle parut soulagée à l’idée de n’être plus tout à fait seule. Sa correspondante l’avait invitée à son mariage et c’était la première fois qu’elle voyageait aussi loin de chez elle, seule.

Il nous fallut moins de deux minutes pour comprendre que nous allions au même endroit.

Tout à fait rassurée elle commença à m’en dire un plus sur elle, sa vie, son nouveau boulot.

A la descente du train, nous étions presque les meilleures amies du monde. En tout cas, nous espérions le devenir après avoir mis en évidence tous nos points communs.

La future mariée sembla ravie de nous voir arriver ensemble, tout sourire.

Je la soupçonnais même d’avoir provoqué notre rencontre en nous communiquant des horaires qui nous amèneraient dans le même train 😊.

Et si vous vous lanciez en essayant également d’écrire un texte? Allez voir sur Brick a book, vous serez surpris de la diversité des idées générées par la même photo et qui sait… 😉

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