Le parc de Séroule à Verviers (B)

Je vous ai déjà parlé (ici, et ) de la ville de Verviers située à une trentaine de km de mon domicile. J’aimerais aujourd’hui vous emmener à quelques minutes du centre-ville dans le parc de Séroule. 

Ce parc nous accueille dans ses 10 hectares aménagés: étangs, bois, prairie, verger et le petit ruisseau des Béolles* agrémentent  le décor joliment vallonné.

Pour favoriser l’apparition de fleurs sauvages une partie des pelouses sont seulement fauchées une ou deux fois par an. Certains endroits sont volontairement laissés en friche pour offrir un refuge à la faune et à la flore. Les souches et les arbres morts sont également laissés en place et servent de gîte aux chouettes, pics et chauve-souris. Aucun produit chimique n’est utilisé dans la gestion du parc.

C’est un sculpteur de ma région Philippe Ongena (déjà évoqué ici) qui a été choisi pour réaliser le portique d’entrée monumental ainsi qu’un espace de repos et de rencontre sous forme d’amphithéâtre à la croisée de trois chemins.

On trouve là un véritable îlot de verdure où il fait bon se promener à quelques pas de la ville.

Si une balade de deux minutes au calme vous tente, suivez-moi en cliquant

*En wallon, béolle signifie boulaie : lieu planté de bouleaux. 

Bonne journée 😊

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La Maison des terrils à Saint-Nicolas (B)

Je voudrais aujourd’hui vous emmener avec moi à la découverte d’un site étonnant tout près de Liège.

Certain(e)s ont été interpellé(e)s par la photo déposée dernièrement chez Ma. Cette œuvre en acier Corten représente un criquet géant aux ailes bleues (selon la couleur du ciel). Je vais maintenant la remettre dans son contexte😊 .

Cet endroit est à la fois un témoignage du passé de la région et un formidable espace naturel de promenades. Coincée entre les terrils du Gosson 1 et 2, résultant de l’activité du charbonnage du même nom, la Maison des Terrils est implantée dans un ancien lavoir édifié en 1907.

De la période “noire” florissante à la période verte fleurissante

La région liégeoise a, pendant longtemps, été réputée pour sa sidérurgie. En effet, l’implantation historique des usines sidérurgiques était associée à la présence de minerai ou de houille.  Par chance nous avions les deux.

Au début du 19ème siècle, John Cockerill introduit la Révolution industrielle en Belgique dans les domaines de la mécanique et de la sidérurgie : le bois est remplacé par le charbon et l’énergie de l’eau par celle de la vapeur. C’est magnifique car la Wallonie était riche en minerai de fer (composant de l’acier), jusqu’en 1870, et en charbon.” (Source)

De cette époque il reste de nombreux terrils en Belgique. Pour la petite histoire, on dit que le mot vient du wallon tèrri, qui désignait déjà vers 1300-1400 l’amas de terre et de pierres que l’on retirait du sol pour exploiter une mine 😉.

La particularité du terril du Gosson est que cet ancien site charbonnier (désaffecté depuis les années 1960) s’est progressivement transformé en îlot de nature.

Vous n’aurez donc nul besoin de lampe ni de casque de mineur. Pour m’accompagner sur place, il suffit de cliquer sur l’image ci-dessous.

J’espère que l’histoire de l’évolution de cet endroit au passé laborieux et qui est aujourd’hui très accueillant vous aura intéressé(e)  😊.

J’ajoute juste, en dernière minute et ce grâce à une question de Chinou, que le scénographe de ce lieu est le Belge Daniel Steenhaut.

Et si vous souhaitez en savoir plus sur les terrils belges, je vous invite à consulter ce document très complet 👍.

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L’église des Saints-Hermès et Alexandre de Theux (B)

A une vingtaine de kilomètres de chez moi se trouve une jolie commune appelée Theux. Nous allons souvent nous y balader mais n’étions encore jamais entrés dans l’église des Saints-Hermès et Alexandre*.

C’est cette découverte, que nous avons enfin faite, que je souhaite partager aujourd’hui.

Vous vous doutez bien que si je vous en parle c’est que l’intérieur mérite bien un petit détour 😊.

L'église-halle

Un peu d’histoire

Le caractère massif et fortifié de l’ensemble avec son mur d’enceinte manifeste qu’en plus du culte, l’église de Theux remplissait les fonctions de défense et refuge.

On voit ici une des deux seules églises belges qui ont  conservé leurs hourds (possibilité de tirer sur des assaillants). On voit aussi des meurtrières étroites trapézoïdales. L’espace sous toiture (7,25 m de large sur 4,5 m de haut) de la tour carrée constitue une véritable réserve où stocker vivres et munitions en cas de siège.

A gauche de l’entrée, dans le mur de la tour, taillés dans du calcaire, deux orifices permettent deux tirs jumelés d’arquebuse pour défendre l’église.

Dans l’entre-Loire et Rhin, il s’agit de la seule église-halle romane à plafonds plats de toute l’Europe occidentale. De plus, les plafonds de la nef principale (1630), du chœur (1681) et des chapelles latérales (1698) sont à caissons peints. Ces plafonds exaltent le culte des saints en réaction à la Réforme protestante.

La nef et le buffet d'orgue

On voit ci-dessous un des beaux chapiteaux ornés de feuilles stylisées de couleur vert et or sur fond rouge, les fonds baptismaux romans ainsi qu’un bénitier gothique en marbre noir de Theux.

Une autre particularité est que les bancs  sont gravés aux noms des fidèles aux places qu’ils occupaient à l’office comme on le voit sur la photo suivante.

Il suffit parfois de pousser la porte et de lever les yeux pour faire de jolies découvertes sans courir bien loin… 😊

*Je tiens à préciser que Saint-Hermès est un ancien martyr romain du 1er siècle qui n’a rien à voir avec le dieu grec Hermès, messager des dieux, ni avec la maison de luxe Hermès bien sûr 😉. 

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Sart-lez-Spa

J’aimerais partager quelques photos de cette petite commune de Wallonie que je viens moi-même de visiter pour la première fois. En tout premier lieu, parce que vous savez que j’aime les curiosités, je vous montre le clocher tors de l’église Saint-Lambert bâtie en 1705.

Si vous êtes des fidèles, vous vous souvenez certainement de deux articles déjà anciens sur cette particularité que présentent certains clochers qui apparaissent tordus pour différentes raisons. Pour rappel, ces articles se trouvent ici et .

Eglise Saint-Lambert de Sart-lez-Spa

M’étant arrêtée pour photographier ce clocher qui est un des onze clochers tors sur plus de mille églises présentes en Belgique, j’ai également apprécié la très jolie place du marché. On y voit cette ancienne fontaine à laquelle est toujours accolée la crèche mise en place pour les fêtes de Noël.

A l’arrière gauche de la fontaine, une silhouette trapue a attiré mon objectif également 😊.

On y voit un cordonnier qui nous rappelle que depuis 1976 a lieu dans cette commune la fête des vieux métiers dont la définition est “A Sart, où les machines n’ont pas encore fait oublier les outils ni les hommes …” (source)

C’est au pied de l’église qu’on croise le personnage ci-dessous.

Juste à côté de cette petite statue, on peut admirer cet immense chêne creux dont l’intérieur est carbonisé.

Je termine sur un personnage un peu plus coloré. Il s’agit de Marie, la Sartoise, symbole de la fête. Un panneau explicatif nous apprend que

Marie est un ange qui veille sur la place.

C’est une fille de Hoëgne, sa tête, constituée d’un galet en atteste. Porteuse du lourd hârkè, elle reste grâcieuse dans sa démarche. A la ferme, sans rien attendre en retour, elle travaille sans relâche. Marie est infiniment bonne; sa grande générosité s’exprime par le fait qu’ici-même, elle est en mesure d’exaucer votre souhait le plus cher.

“Pour l’accomplissement de votre vœu, formulez votre requête à voix basse en poussant légèrement Marie de manière telle qu’elle effectue sur elle-même une rotation complète. Votre souhait sera exaucé dans le courant de l’année”.

Œuvre de Jean Pirnay, mécanicien-sculpteur (2008)

J’avoue que je n’ai pas formulé de vœu mais j’ai aimé cette petite histoire et cet endroit. Malheureusement la météo n’était pas très clémente mais après tout c’est normal à la mi-janvier, on ne va pas se plaindre 😉.

Je reparlerai, probablement au printemps prochain, de la rivière la Hoëgne dont la vallée mérite à coup sûr la découverte.

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Loup y es-tu?

Dans la commune où je vis, à proximité de Liège, se trouve une rue appelée Louvetain. J’ai souvent entendu ce nom sans jamais y prêter très attention. Le comble, c’est qu’elle est vraiment très près de chez moi mais hors de mes trajets habituels.

Me baladant dans un magasin de livres déstockés , une vraie caverne d’Ali Baba, j’ai découvert un livre listant, avec photos de qualité à l’appui, des curiosités en province de Liège. Je n’ai pas résisté à la tentation et je peux vous dire que je vais pouvoir vous faire découvrir pas mal d’endroits étonnants de ma région.

Vous l’avez compris, notre premier arrêt se fera rue Louvetain.

Dans nos régions, la légende des loups dangereux pour le bétail a conduit, sous Charlemagne, à la création de la fonction de louvetier.

Au début du 19ème siècle, les chasseurs ont remplacé le louvetier mais le souvenir de la fonction et le logement existent toujours même si la maison du 17ème siècle a été reconstruite depuis.

La colline boisée où se trouve la louveterie est appelé le louftain et on y trouve une stèle plutôt jolie que je vous montre ci-dessous.

La louveterie

Je rappelle quand même que le loup craint l’homme pour qui il ne représente pas un danger (même si on dit souvent que l’homme est un loup pour l’homme mais c’est une autre histoire 😉). Le loup se nourrit essentiellement de faune sauvage et s’il s’approche parfois des villages c’est pour se nourrir de bétail domestique.

La Région Wallone suit de près la présence du loup et elle a mis en place un site internet où on peut trouver les réponses aux questions que chacun pourrait se poser..

Pour finir sur une note légère, je vous propose de retomber en enfance pour nous quitter 😊.

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Et si on allait se balader?

Dans cet article de mai 2018, je vous avais dit que je partagerais plus tard d’autres photos du Musée en plein air du Sart-Tilman. Et tout récemment, nous avons décidé d’aller nous balader par là. Curieusement, nous avons redécouvert avec plaisir cet endroit où nous avons passé une bonne partie de notre vie professionnelle, comme quoi les conditions agissent sur notre perception des lieux.

Il existe un site très bien fait qui comprend un catalogue des oeuvres proposées mais, en ce qui me concerne je n’en ai photographié que quelques-unes dans un périmètre assez limité d’ailleurs entre les bâtiments universitaires.

En 2018, j’avais évoqué “Le grand aigle des conquêtes animé par un moteur à merde“. Cette œuvre (?) alimentait bien les conversations entre collègues à l’époque de sa mise en place. Le temps a conquis à son tour l’aigle et lui a fait perdre une aile…

Lors de la balade j’ai découvert une autre œuvre qui m’a vraiment interpellée. Il s’agit de “Amon nos autes (Entre nous)”. Je ne suis pas certaine, même après avoir lu l’explication de l’artiste, que j’aurais aimé apercevoir cela depuis ma fenêtre 😏.

Si vous souhaitez continuer la visite avec moi, je vous invite à cliquer ci-dessous.

Voilà, j’espère que la balade que je vous ai proposée vous aura permis de découvrir un peu de mon environnement.

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L’Hôpital Notre-Dame à la Rose (B)

Comme les Hospices de Beaune avec lesquels il est jumelé, l’Hôpital Notre-Dame à la Rose est l’un des plus anciens hôpitaux d’Europe. Cet ensemble architectural du 13ème siècle est un site hospitalier autarcique avec sa ferme, ses jardins, sa glacière et son cimetière, à côté des bâtiments conventuels hospitaliers.

Une sœur augustine

Un peu d’histoire

A la mort de son époux Arnould IV d’Oudenaarde (rappelé par le roi de France pour combattre les Anglais), Alix de Rosoit (dame d’honneur de Blanche de Castille, la mère de Saint-Louis) hérite d’une fortune considérable qu’elle décide de consacrer à la construction d’un hôpital où les soins seront prodigués gratuitement en échange de prières pour le salut de l’âme des fondateurs.

Au 12ème siècle, la maladie était considérée comme une punition ou une épreuve imposée par Dieu. L’hôpital n’accueillait que les personnes vraiment indigentes et sans logement, chacune étant assimilée au Christ était hébergée gratuitement. Les soins du corps étant indissociables de ceux de l’âme, il y eut une véritable urgence à construire la chapelle.

A l’époque, c’était un chirurgien-barbier qui opérait  n’importe où sans précautions d’hygiène puisque l’infiniment petit (microbe) était une notion encore inconnue…

Le site internet étant très bien réalisé, je vous invite à le parcourir au gré de vos envies depuis sa fondation.

Ce magnifique ensemble architectural abrite de nombreuses collections d’art ainsi qu’une très belle collection d’objets médicaux et pharmaceutiques.

Quand je l’ai visité, le temps était encore clément et j’ai pris beaucoup de de plaisir à déambuler dans le magnifique jardin de plantes médicinales.

Ajoutez à cela une guide compétente, passionnée et passionnante et vous aurez tous les ingrédients pour passer quelques heures riches de découvertes.

Et comme la météo s’est considérablement rafraîchie, je vous invite à partager mes quelques photos personnelles sans quitter votre logis.

Si vous souhaitez en savoir davantage…

source: Dechav.free.fr

Selon la légende, Alix de Rosoit aurait cédé une rose de son blason complétant ainsi le nom de l’Hôpital Notre-Dame par la formule “à la Rose”.

Un autre fait important dans l’histoire de l’Hôpital est la création, en 1897, de l’Helkiase (du grec, ulcère et guérison) par Marie-Rose Carouy. Ce remède contre de nombreuses maladies de la peau (ulcères, eczéma, brûlures,…) était très efficace mais contenait du bichlorure de mercure, dangereux pour la santé, raison pour laquelle il fut retiré en 1940 (inspiré de cette source).

Voilà, j’espère vous avoir communiqué un peu de mon enthousiasme pour cet endroit, fleuron du patrimoine belge.

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Apollinaire, le circuit de Spa-Francorchamps et le dessin de presse, la suite et fin

Dans un précédent article, je vous avais promis la suite de la visite de l’abbaye.

2. Le musée du circuit 

Je me dois d’être honnête et avouer que je ne suis pas fan de sports moteurs quels qu’ils soient.

Malgré tout, j’ai apprécié le passage dans les superbes caves voûtées de l’abbaye où sont exposées des voitures et des motos anciennes. On y a aussi droit à la prestigieuse histoire du circuit à travers des documents inédits et une présentation sans cesse renouvelée de véhicules d’exception (texte extrait du dépliant de présentation).

Herstal et sa région ont été à l’aube du 20e siècle l’un des principaux berceaux de l’industrie moto en Belgique.

Les “Demoiselles de Herstal” (FN, Saroléa et Gillet) comme elles furent baptisées, ont arpenté le bitume des routes du monde entier pendant des décennies. Ces demoiselles ont même laissé leur nom à la place devant la gare de Herstal.

3. L'exposition temporaire

15 ans après l’affaire des caricatures danoises, l’exposition “Dessiner en paix” se propose de réinterroger les limites du dessin de presse en Belgique et ailleurs dans le monde à travers près de 400 dessins.

Je vous propose d’en regarder quelques-uns en cliquant sur le bouton ci-dessous.

Ainsi se termine la visite de 2 musées et d’une exposition à l’abbaye de Stavelot.

Dans le futur,  j’espère visiter le troisième musée consacré à l’histoire millénaire de la principauté depuis sa fondation en 647 jusqu’à la révolution…

Bonne journée 😊.

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Apollinaire, le circuit de Spa-Francorchamps et le dessin de presse

Quelle drôle d’idée de mêler trois sujets aussi différents me direz-vous peut-être 😊.

Je vous raconte. Ayant fini récemment le roman “La dixième muse” d’Alexandra Koszelyk (la même qui organise tous les lundis l’atelier d’écriture en ligne sur Brick a book) j’ai été prise d’une furieuse envie d’aller enfin visiter le musée Apollinaire à Stavelot. Bien sûr je savais que le seul musée au monde consacré à ce poète se trouvait à 50 km de chez moi puisqu’il a séjourné en Belgique avec son frère, mais je n’avais jamais eu le déclic. 

Aussitôt dit aussitôt fait, une réservation en ligne et nous voilà partis à l’abbaye de Stavelot.

Le billet est combiné et permet la visite de 3 musées et d’une exposition temporaire.

Nous avons donc visité le musée Apollinaire et celui du circuit de Spa-Francorchamps (bien connu des amateurs de F1) ainsi que l’exposition très intéressante des dessins de presse du monde entier.

Et le troisième musée? C’est celui de la principauté de Stavelot-Malmédy que nous irons voir à notre aise une prochaine fois, les dessins de presse nous ayant retenu un temps certain.

 

L’abbaye de Stavelot

1. Guillaume Apollinaire

C’est en 1954 que l’Association Internationale des Amis de Guillaume Apollinaire inaugure le musée sous la présidence d’honneur de Jean Cocteau.

D’abord installé dans l’ancienne pension Constant, où résida le poète, il fut déplacé en 1961 dans l’Abbaye où  nous pouvons revivre le séjour effectué  par Guillaume et son frère.

Leur mère et son compagnon, qui s’étaient fait passer pour des aristocrates russes, les ont abandonnés plusieurs mois dans cette pension  tandis qu’ils allaient tenter leur chance au casino de Spa à quelque 15 kilomètres de là. Les deux jeunes gens n’eurent d’autre issue que de s’enfuir à la cloche de bois un jour d’octobre 1899.

Sans argent et désœuvré, c’est à Stavelot que Guillaume commencera à écrire sur tout ce qui l’entoure. C’est là aussi qu’il rencontrera son premier amour, Marie Dubois, à qui il écrira de très beaux acrostiches dont certains en patois de l’endroit.

C’est probablement la trahison de cette jeune fille qui provoquera chez lui le sentiment qui le suivra jusqu’à sa mort d’être le “mal-aimé”.

Pour voir quelques pièces présentes dans ce musée, je vous invite à cliquer, ci-dessous, sur le tableau réalisé par le peintre belge Pierre Alechinsky.

Les passionnés peuvent également trouver de nombreuses informations sur ce site consacré au poète.

Je vous parlerai de la visite du deuxième musée et de l’expo dans un prochain article.

A très vite 😀.

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Découverte de la ville de Tournai (B) 3

Voici venu mon dernier article sur Tournai et j’ai envie de vous montrer, d’une part, les “petites” statues qui jalonnent la ville et, d’autre part, des représentations d’animaux (je vous explique pourquoi plus loin).

Les statues de Christine Jongen

Au début des années 2000,  les autorités locales confient à l’artiste plasticienne Christine Jongen (1949-) le soin de mettre en place une quinzaine de statues dans un parcours d’interprétation à travers la « Cité des cinq Clochers ». 

Elle crée alors quinze statues, en bronze, de 70 à 75 centimètres de haut, qui toutes sont déposées sur des piliers de 2,8 m de haut, en bois, renforcés par une structure en inox. Ces statues sont autant de références au passé de Tournai, évoquant des fonctions (chanoine, évêque) ou des «activités» (tailleurs de pierre, portier, arbalétrier), comme des personnages historiques.(Source

Je vous montre six statues que j’ai croisées. J’ai cru comprendre qu’il n’en restait d’ailleurs plus tout à fait 15 à la suite de vols…

De g à dr: le portier, Childéric, l’archer

De g à dr: je pense qu’il s’agit d’une personne veillant à la sécurité de la ville, le pequeu (ce personnage de carnaval amusait les enfants en leur tendant un morceau de pain imbibé de sirop attaché à un bout de ficelle. Les enfants devaient l’attraper avec la bouche sans s’aider de leurs mains) et enfin Louis XIV.

Safari photographique urbain

Ayant aperçu le livre de Jacky Legge à l’Office du tourisme de Tournai, je me suis rendu compte que j’avais effectivement déjà photographié quelques représentations d’animaux en sillonnant la ville. Acheter ce livre et faire un genre de rallye à la recherche des représentations ne m’emballait pas mais j’ai quand même continué ma balade en levant les yeux pour trouver d’autres animaux.

Je vous montre ceux que j’ai repérés.

Cette courte vidéo clôture le partage de mes photos de Tournai mais je ne peux que vous encourager à aller visiter cette ville si vous en avez l’occasion. Vous y ferez probablement d’autres découvertes encore 😊.

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