Balade dans les Ardennes belges (4)

Il y a un peu plus de trois ans déjà, je vous avais emmenés en province du Luxembourg en fin d’hiver. Si vous avez oublié, vous pouvez relire l’article si vous le souhaitez.

Je vous emmène à nouveau dans cette belle région de Belgique mais cette fois ce sera en plein automne et je vous aide à situer un peu mieux l’endroit sur la carte ci-dessous:

Pour mieux vous présenter mes photos de cette chouette balade automnale, je vous invite à cliquer sur le bouton ci-dessous. Quand vous serez dans la présentation, n’hésitez pas à cliquer encore sur les photos pour les voir en grand ainsi que  sur les textes explicatifs pour les voir en entier 😊.

Et si la balade vous a fatigués, je vous propose une dernière photo prise sur le chemin du retour qui va vous permettre de vous reposer agréablement…

A bientôt pour une autre découverte d’un endroit étonnant tout près de chez moi.

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Balade dans les Ardennes belges (3)

Nous continuons notre promenade dans cette belle région. Il n’y a pas de montagnes dans “le plat pays qui est le mien” mais il y a quand même de bien beaux reliefs et des paysages plaisants.

On peut également rencontrer un ancien moulin à eau plein de charme…

…ou une modeste chapelle isolée dans les bois et dédiée à la vierge Marie désignée  ici sous l’appellation Notre-Dame du Prompt Secours.

Chemin faisant, nous arrivons près des ruines du château d’Herbeumont situé au sommet d’une crête rocheuse. Cet endroit, encerclé par un méandre de la Semois, est aussi nommé “Tombeau du chevalier”.

L’accès aux ruines est libre toute l’année si on a le courage de grimper le dénivelé qui y conduit en pente assez raide.

Ce qui m’a vraiment interpellée, c’est le tapis rougeâtre de petites plantes grasses à minuscules fleurs blanches qui se trouve sur le dessus de tous les murs épais du château.

Un panneau explicatif à l’entrée nous apprend que cette forteresse est bâtie sur le modèle de Philippe-Auguste: plan trapézoïdal avec tourelles d’angles, donjon incorporé à l’entrée et habitat modeste.

 

Ci-dessous, on peut estimer la grandeur de la cour intérieure…

… et voir les vestiges d’une tour imposante.

Voilà le type de “chevaliers” qui occupent  l’endroit de nos jours: ils sont très beaux et n’ont pas l’air très belliqueux malgré leurs longues cornes pointues ;-)

Je pense que la courte vidéo ci-dessous, trouvée sur internet, vous donnera une vue plus complète de l’endroit d’où l’on jouit d’un très beau panorama plongeant sur la Semois.

A bientôt pour d’autres découvertes/balades 

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Balade dans les Ardennes belges (2)

En quittant Paliseul, nous nous dirigeons vers Bouillon. A moins de 5 km de la frontière française et au milieu des forêts, la ville est surtout connue pour son château et pour l’illustre descendant de Charlemagne,  le Croisé Godefroy de Bouillon, qui y fut éduqué par son oncle.

La ville de Bouillon, après avoir été française puis néerlandaise, est devenue belge en 1830 lors de la révolution belge.

Ci-dessous, le château vu de la ville.

Quand on arrive à Bouillon, nos pas nous guident vers le syndicat d’initiative installé dans  l’ancien couvent des Sépulcrines.

En 1626, Ferdinand de Bavière, Prince-Evêque de Liège et propriétaire du duché de Bouillon, autorise les chanoinesses du Saint Sépulcre à établir une filiale de leur institution dans la ville. Les Sépulcrines suivent la règle de Saint Augustin et s’occupent principalement de l’éducation des jeunes filles et de la charité. Venues d’Andenne, elles ont pour mission d’ouvrir une petite école destinées aux filles de bonne famille. Le Prince-Evêque entend contrer l’influence grandissante du protestantisme de Sedan, ville voisine. Le nouveau couvent est construit sur la rive droite de la Semois. En 1794, la Révolution française impose la fermeture du couvent et la dispersion des sœurs.(source)

Quand on pénètre dans ce bâtiment, on découvre l’ancienne charpente (1), les magnifiques caves voûtées (2) ainsi qu’un magnifique escalier d’origine (3).

(1)

(2)

(3) Ce grand escalier desservait l’aile la plus ancienne du couvent, édifiée vers 1630. Ses marches, peu profondes, sont posées sur crémaillères. Le garde-corps, à balustres, a été conservé et restauré vers l’étage.

Ci-dessous, une autre vue du  château qui surplombe la ville et la Semois, bien présente.

Un petit monument rend hommage au personnage qui a fait la renommée de cette ville

Au 17ème siècle, l’endroit était prisé pour sa position stratégique en tant que « clé des Ardennes » (appelée ainsi par Vauban, le grand architecte militaire de Louis XIV, qui entoura Bouillon d’une enceinte laquelle fut rasée au XIXe siècle) et ainsi donc de la France. (source)

De l’ouvrage de Vauban, il reste néanmoins quelques traces dans la ville comme nous le voyons ci-dessous.

Caserne Vauban

Principal vestige d’un quartier militaire édifié par Vauban en 1690. Des troupes militaires ainsi que leurs montures (160 chevaux) pouvaient prendre place dans les écuries du rez-de-chaussée. Actuellement, la caserne Vauban abrite des appartements sociaux.

Bastion du Dauphin

Près de la caserne Vauban, nous rencontrons le Bastion du Dauphin qui est une des trois (sur les neuf de départ) tours conservées. L’ouvrage suggère encore l’esprit de ce remarquable ouvrage architectural qui ceintura la ville jusqu’au milieu du 19ème siècle. Malgré la fonction strictement défensive de l’ouvrage, une cinquantaine de soldats pouvait loger à l’étage. La charpente de chêne est magnifique.

Bastion de Bretagne

Le Bastion de Bretagne est le plus évocateur de la configuration d’antan. Il laisse encore voir une portion du mur d’enceinte percé de nombreuses meurtrières. Renforcé ultérieurement d’une échauguette, l’ouvrage défensif possède encore une impressionnante charpente d’origine.

Maison du Commandant

La Maison du Commandant, intégrée dans le périmètre de l’ancien quartier militaire, a été construite en 1690 pour accueillir le logement de l’ingénieur en chef de la place.

Maison Maugre

Répertoriée sur le plan de la ville de 1708 comme “Palais du Prince”, renseignée sur celui de 1750 comme “Maison des Monnayeurs”, cette maison compte parmi les plus anciennes de la cité. Magnifiée par un vaste parc arboré, cette maison fut le lieu de naissance de Madeleine Ozeray (1908-1989), célèbre égérie de Louis Jouvet, qui fut l’emblématique interprète d’Ondine de Giraudoux.

Si après cette balade, vous souhaitez vous désaltérer, ne vous arrêtez pas devant cet ancien établissement actuellement fermé…

… mais allez plus loin déguster une bière locale de la Brasserie de Bouillon ou, si vous préférez, une bière importée de Normandie et qui est bien représentée dans les vitrines bouillonnaises

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