Une fois n’est pas coutume, je replonge dans mes souvenirs plus lointains et, en particulier, dans un travail que j’ai dû rédiger sur les mutations culturelles des sociétés post-industrielles…vaste programme!
Après avoir un peu cherché sur quoi me baser, j’ai très vite jeté mon dévolu sur le musée imaginé par l’architecte Franck Gerry (celui qui a aussi imaginé la maison dansante à Prague, dont je vous ai déjà parlé).
On peut en effet considérer que le musée Guggenheim de Bilbao est né d’une articulation entre un univers culturel et des structures sociales, puisqu’il est le résultat de la fusion entre le souhait des administrateurs de la fondation Solomon R. Guggenheim de doter leur célèbre collection d’art moderne et contemporain d’un nouveau site en Europe et du projet de revitalisation économique des représentants basques.
Je n’ai vu “en vrai” ce musée que quelques années plus tard mais il m’a fortement impressionnée par son allure particulière…
Je le trouve tout simplement magnifique vu de l’extérieur
Il était interdit de prendre des photos à l’intérieur malheureusement. Vous voyez donc ci-dessus les deux seuls clichés pris avant qu’on ne me fasse la remarque…
A gauche, de gigantesques tôles d’acier fournies par Arcelor Mittal (aussi appelé Harceleur Métal dans les régions sidérurgiques désaffectées de nos jours…) et, à droite, de véritables voitures suspendues dans l’espace de ce gigantesque musée que je trouve finalement bien plus joli de l’extérieur…(il faut dire que sans photo-souvenir, j’ai un peu de mal à me remémorer ce que j’y ai vu comme oeuvres mis à part deux ou trois installations qui m’ont marquée à l’époque).
Nous poursuivons notre périple en Gaspésie en nous rendant cette fois à Percé où nous attendent encore de jolies découvertes et de belles rencontres…
En chemin nous passons devant le sanctuaire Notre-Dame des Douleurs (côte de Gaspé). C’est un lieu où les pèlerins viennent se recueillir depuis 1940. A l’intérieur se trouvent les oeuvres du sculpteur Médard Bourgault, notamment le crucifix principal et le Saint-Joseph ouvrier. On y trouve également les huit stations du chemin des douleurs de Marie en céramique. À l’extérieur se trouve une réplique de la grotte de Lourdes ainsi que sept stations du chemin des douleurs de Marie en bronze. (source)
En chemin, nous passons devant le “rocher à la tête d’indien” à Saint-Georges de Malbaie.
La légende est jolie bien qu’un peu tristounette: “C’est à bord d’un grand voilier qu’un équipage venu d’Europe accosta près des côtes de Saint-Georges de Malbaie. L’ancre fut jetée dans une petite anse située non loin de l’île Plate. En quête d’eau douce et de fruits sauvages, quelques-uns des membres de l’équipage atteignirent le rivage. Une fois sur la terre ferme, ils aperçurent une jeune princesse indienne qui s’amusait avec des enfants. Sans doute envoûtés par cette jeune fille, les hommes blancs décidèrent de la capturer. Ils l’embarquèrent alors sur le navire qui allait les ramener vers un continent lointain La disparition de la jeune Indienne provoqua un très grand chagrin chez son amoureux… Encore aujourd’hui on peut percevoir la douleur de l’Indien affligé par la perte de l’être cher. Ce visage incrusté dans la falaise est celui d’un fiancé attendant inlassablement le retour de sa fiancée. Dos à la mer, l’Indien attendra, avec tristesse, que celle-ci lui ramène l’élue de son coeur…”
Que cela ne vous attriste pas, nous n’avons pas fini notre voyage et il y a encore de bien jolies choses à voir dans la belle province…
Matala, petit village de pêcheurs sur la côte sud de la Crête, est connu pour ses grottes aménagées et ses cavités creusées à la main. A l’époque du “Flower Power”, nombreux furent les hippies qui y formèrent une communauté sur la plage et dans les grottes. Bob Dylan, Cat Stevens et Joni Mitchell en étaient… Cette dernière a immortalisé Matala dans sa chanson Carey.
Chaque année au mois de juin (du 17 au 19 en 2016) a lieu un festival de musique rock seventies/reggae, le
Je vous invite à visiter ce site où vous en apprendrez davantage sur Matala et les peintures au sol.
Et puis, parce que c’est votre jour de chance et que c’est mieux quand c’est vivant je partage la petite vidéo ci-dessous
Et enfin, parce que c’est mon blog quand même, et oh! faudrait pas l’oublierje partage quelques-unes de mes propres photos. Quand je vous disais que c’était votre jour de chance…
Matala a fait sienne cette maxime:« La vie c’est aujourd’hui, demain n’arrive jamais. »
Le soleil se couche après une nouvelle journée de belles découvertes…
Aucune autre ville n’a conservé autant de traces de cette époque…ou bien le temps s’y est arrêté
Tour du château C’est ici que débuta l’histoire de Rothenburg, en effet, sur la Tauber “Ob der Tauber”, un château impérial fut construit en 1142 par le Roi Conrad III avant d’être rapidement abandonné à l’avantage du développement de la ville. Son histoire se termine avec le tremblement de terre de 1356 qui l’anéantit. Il ne reste aujourd’hui que la Chapelle Saint-Blaise, une salle de réception du roi et non une église à l’époque impériale.
Les Schneeballen sont une spécialité culinaire de la ville de Rothenburg. Ce dessert de Franconie, surnommé “nids de cigogne”, en forme de boule de neige, était dans la tradition préparé pour les grandes occasions comme les mariages ou les fêtes locales.
Il s’agit de boules de pâte brisée roulées et aromatisées à des parfums variés, qui sont en général fourrées au massepain (pâte d’amande) et saupoudrées de sucre glace pour leur donner l’aspect d’une boule de neige. A Rothenburg, les Schneeballen sont aussi parfumées au schnaps de cerise. Toutefois, elles sont désormais recouvertes de toutes sortes d’ingrédients allant du chocolat aux éclats de noisettes pour ne citer que les versions les plus courantes.
Les sculptures du retable des « Douze Apôtres » ont été réalisées par des artistes souabes, tandis que les peinture sont des œuvres du peintre allemand Friedrich Herlin de Nördlingen réalisée en 1466.
À la gauche du retable des douze apôtres, il y a un tabernacle… tout aussi superbe et comportant des statues en pierre de la Trinité, avec le Christ Roi à droite
L’hôtel de ville Depuis la place avec son marché le mercredi et le samedi, vous voyez également le Ratstrinkstube (L’ancienne Auberge des Notables) et la Fontaine St. Georges, la plus connue des nombreuses fontaines Renaissance de Rothenburg. Cette dernière d’une profondeur de 8 mètres et d’une capacité de 100’000 litres date de 1608 et servait non seulement à l’approvisionnement en eau mais également comme réservoir en cas d’incendie.
L’ancienne Auberge des Notables où se trouve aujourd’hui l’office du Tourisme possède plusieurs horloges sur la façade donnant sur la Place du Marché, la plus grande date de 1683 et est accompagnée à droite et à gauche depuis 1910 par deux petites fenêtres qui s’ouvrent toutes les heures entre 11 et 15 heures et entre 20 et 22 heures. C’est de 1631 que date la fameuse histoire de la« Rasade du Bourgmestre – Meistertrunk», l’histoire est la suivante :
La ville protestante est prise par la Ligue Catholique qui voulait tuer tous les membres du Conseil de Rothenburg et saccager la ville. Pour adoucir l’humeur du Général Comte de Tilly, du vin fut servit dans une carafe de 3 litres ¼. Tilly offrit une dernière chance à la ville ; si quelqu’un a le courage de boire d’un trait le contenu de la carafe, alors la ville sera préservée. L’ancien Bourgmestre Nusch releva le défi et réussit cet exploit, sauvant ainsi Rothenburg.
Nous quittons à regret Chicoutimi et nos très chouettes hôtes, Marie-Jo et Joseph, pour poursuivre nos vacances. Afin d’atteindre notre gîte suivant, nous empruntons le traversier à Forestville et, en l’attendant, nous nous instruisons sur la relance de l’industrie du bois. Nous voyons notre premier (et dernier à ce jour ;-)) arboriduc. Ce n’est pas parce qu’on est en vacances qu’on ne peut pas s’instruire
L’arboriduc
L’arboriduc, aussi connu sous le nom de “dalle humide” ou “floom” a été érigé en 1942 par la compagnie Anglo Canadien Pulp and Paper Milles ltd. Son rôle était d’acheminer les billots de bois vers le port pour être chargés sur les barges. Cet arboriduc se situe à l’embouchure de la rivière du Sault aux Cochons, d’où provenait le bois qui pouvait flotter sur plusieurs kilomètres. Les bûcherons coupaient leur bois dans les camps de la compagnie et on le plaçait dans la rivière. Étant donné que les camions étaient peu utilisés à cette époque. Le flottage de bois sur les rivières était le moyen le plus accessible et le plus performant. Des milliers de billes de bois parcouraient le trajet dessiné par la rivière du Sault aux Cochons sous la supervision des draveurs.
Avec l’arrivée de nouveaux moyens de transport et l’impact écologique qu’avait le flottage du bois, on a cessé toute activité à l’arboriduc et il est devenu un vestige relatant l’industrie du bois d’antan. (source)
Le traversier nous amène à Rimouski d’où nous nous dirigerons ensuite vers Matane.
A Matane, notre hôte, écrivain et amoureux de la nature, a participé au balisage d’une jolie balade dans les bois jalonnée par des panneaux didactiques fort intéressants pour nous.
Cette balade nous amène à la Grotte aux Fées et sa chute impressionnante
Quand nous demandons conseil à notre hôtesse pour choisir un resto dans le coin, elle nous répond d’aller du côté du Far West…enfin ça, c’est ce que nous comprenons alors qu’en fait elle nous parle du phare Ouest Il y a des fois comme ça où on se sent un peu bête
Nous quittons à regret cet endroit et ses copieux petits déjeunerspour Percé qui sera notre prochaine étape québécoise.
J’en entends déjà qui ricanent, qui se disent ça y est cette fois Photonanie divague et va nous parler d’une franche connerie! 😉
Que nenni mes braves gens, la Franconie ça existe pour de vrai et c’est une région allemande dans laquelle se trouve la ville très connue de Bayreuth mais cette fois je vais surtout vous faire visiter la ville de Bamberg (au nord de la Bavière). Si vous êtes bien sages je vous ferai également visiter Wurtzburg et Rothenburg ab der Tauber dans quelque temps.
Et croyez-moi, ça vaut le détour 👍
Nous avons très bien mangé dans cette brasserie mais la bière fumée ne nous a pas spécialement emballés…
Une spécialité de l’endroit; l’oignon farci avec une sauce à la bière fumée: excellent!
Et si vous voulez en savoir davantage sur Bamberg, vous pouvez consulterce site.
N’hésitez surtout pas à partir explorer l’Allemagne, il s’y trouve des merveilles insoupçonnées par la plupart des francophones…
Comme d’habitude, vous pouvez situer cet endroit en cliquant sur le smiley “suivez le guide” dans la colonne de droite 😉.
…ou l’impression d’être dans un lagon des mers du sud sans aller aussi loin!
Il paraît qu’en été c’est archi-bondé mais, comme vous le verrez ci-dessous, au mois de mai c’est un moment de bonheur absolu 😍
Elafonisi, ses plages immenses de teinte rosâtre, le soleil, les petites criques, la mer chaude, la traversée à pied d’un étroit bras de mer pour arriver sur une petite île qui est une réserve naturelle,…un avant-goût du paradis et celui-ci au moins je suis certaine qu’il existe 😎.
Pour vous détendre et vous mettre dans l’ambiance je vous propose de cliquericiet de laisser tourner en regardant les photos. Après ça vous serez totalement zen
J’ai pensé qu’après ces derniers jours très arrosés, voire inondés pour certains, quelques photos pour rêver feraient du bien.
J’espère avoir eu raison…et je vous rappelle cet adage
On a fait couler tellement d’encre sur Venise qu’elle se noie (Sylvain Tesson)
Heureusement qu’ici j’utilise un clavier d’ordinateur et que je ne vais donc pas être accusée de précipiter l’engloutissement de cette ville mythique
Nous commençons notre balade par un très classique tour de ville, en bateau d’abord et à pied ensuite, les gondoles étant peut-être romantiques mais surtout attrape-touristes au niveau du prix. Et comme nous sommes un vieux couple, nous avons dépassé le cap des symboles, la durée de notre vie à deux les écrasant tous et de loin!
Nous n’avons pas non plus emprunté le vaporetto, même si nous étions là pour le car naval… C’était totalement inutile pour aller d’une rive à l’autre vu le nombre de ponts disponibles.
Et puis, je vous l’ai dit, nous étions là pour voir le carnaval, le vrai, le beau, l’incontournable, le fantastique!
Si vous avez un jour l’occasion d’y aller, n’hésitez pas,c’est spectaculaire!
Je ne peux mieux dire que Maxence Fermine dans Le violon noir,
“Venise c’est un songe posé sur le bord de la mer”
Le mur de la honte a été construit en août 1961 soi-disant comme protection contre les fascistes mais en réalité pour empêcher le passage des populations qui fuyaient d’Est en Ouest pour échapper au régime communiste.
Ce mur a été démoli en novembre 1989, ouvrant enfin la voie à la réunification de l’Allemagne.
Côté Ouest, le mur était couvert de graffitis dont de nombreux vestiges subsistent encore de nos jours permettant à notre mémoire de se maintenir en éveil…
De nombreuses personnes ont perdu la vie en tentant de traverser cette frontière, les gardes n’hésitant pas à tirer sur les fugitifs du haut de leur miradors…
Comment ne pas faire le parallèle avec l’album The Wall de Pink Floyd qui raconte l’histoire de Pink qui construit un mur autour de lui pour se protéger? Chaque traumatisme qu’il subit est une autre brique dans le mur (another brick in the “wall”).
Le 21 juillet 1990, Roger Waters met sur pied une gigantesque représentation de The Wall au Potsdamer Platz de Berlin pour commémorer le premier anniversaire de la chute du Mur de Berlin et pour financer le World War Memorial Fund for Disaster Relief (« Fondation commémorative de la Guerre mondiale pour la prévention des désastres »).
Regardons vers l’avenir mais sans pour autant oublier que le passé a été à la source de notre monde actuel…
Je vous invite aujourd’hui à me suivre en Bretagne, dans le Golfe du Morbihan et, plus précisément, à Vannes, ville close et fortifiée aux jolies façades médiévales.
N’oubliez jamais, et les fidèles le savent, que d’où que vous partiez en train, il y a six gares de là à Vannes
Bref, c’est une ville fort agréable à visiter sous le soleil toujours bien présent en Bretagne (en tout cas à chaque fois que j’y vais 🌞).
Vannes est jumelé avec Mons en Belgique où je vous emmènerai probablement un jour.