Invitation à entrer
Ce sera probablement la dernière invitation que je partagerai en 2017. Pas d’inquiétude cependant, ne soyez pas triste si vous aimez ça, il me reste des provisions pour 2018 et puis, comme je l’ai déjà dit, il suffit souvent de lever les yeux pour découvrir ces mini oeuvres d’art Entrez vite, il fait frisquet dehors et il doit bien y avoir au moins une enseigne ci-dessous qui vous tente (ou qui vous fait de l’œil)
A bientôt
Déjà Noël!
Je ne sais pas vous mais moi, plus je vieillis plus le temps passe vite… Oui je sais, tout est relatif, on l’a déjà démontré.
J’espère que votre sapin n’a pas trop les boules d’être de corvée pendant cette période et que le gros barbu à bonnet rouge a bien lu votre liste de cadeaux et qu’il a tout trouvé en rayon.
J’ai un peu de mal à formuler des souhaits vu la manière dont le monde tourne de nos jours mais je souhaite au moins à chacun de mes visiteurs de vivre ce temps des fêtes en paix et de croire, un peu, au Père Noël, même si ce n’est que temporaire…
NB: pour les très curieux, la statue d’Einstein d’où provient la photo du début se trouve à Grenade (Andalousie). Je vous emmènerai un jour dans cette magnifique région
Voyage, voyage: Lyon (5), oeuvres urbaines, ruines vs architecture moderne
Je terminerai cette petite promenade découverte de Lyon par quelques oeuvres assez monumentales rencontrées au hasard de mes pérégrinations, puis nous visiterons quelques ruines imposantes témoignant de l’ancienneté de la ville avant de faire un bond dans le futur grâce à quelques photos d’architecture moderne.
Pour voir mes photos, cliquez sur la catégorie souhaitée ci-dessous: (j’insiste parce qu’on m’a posé la question récemment, ce sont bien des photos que j’ai prises moi-même et qui m’appartiennent donc).
Je vous signale que, comme d’habitude, les mots soulignés dans le Sway conduisent souvent à un supplément d’information.
A bientôt pour d’autres découvertes…
Ouvre-moi la porte…
Ouvre-moi la porte toi qui as la clef
De la grande école du monde
Ce n´est pas facile de te faire entrer
Mais je vais quand même essayer. (Enrico Macias)
Vous l’avez compris, il ne s’agira pas aujourd’hui de rester face au mur même peint ou devant un volet fermé mais devant une porte dont on ne souhaite qu’une seule chose, qu’elle ne s’ouvre surtout pas surtout si, comme le chantait Johnny il n’y a pas si longtemps, “derrière la porte il y a, toute une foule de “pourquoi” (enfin, c’est à peu près ce qu’il chantait ).
Voyage, voyage: Lyon (4), traboules et autres curiosités
Les traboules
On m’avait bien recommandé de passer par les traboules, d’oser ouvrir les portes qui y menaient et d’y déambuler comme les Canuts longtemps avant moi. Incontournables d’une visite lyonnaise qui se respecte, j’ai donc parcouru quelques-unes de ces traboules parmi les 400 qu’en compte la ville.
Les traboules, ces raccourcis en forme de passage intérieur, permettent de communiquer d’une rue à l’autre en traversant un ou plusieurs immeubles et cours. Elles recèlent des curiosités architecturales : escaliers à vis, façades et galeries.Trabouler, du latin “trans ambulare”, signifie “passer à travers”. Particulièrement nombreuses dans le Vieux Lyon, elles permettaient, au Moyen-Age, de rejoindre rapidement les bateaux sur la Saône. Elles ont abrité les allées et venues clandestines des Résistants lyonnais pendant la Guerre 39-45. (source)
Je pense que la spécialité de ce médecin est de soigner les très, très vieilles personnes… (info).
La cour des Voraces
Située sur les pentes de la Croix-Rousse, la Cour des Voraces est un symbole lyonnais. Construite vers 1840, c’est un bel exemple d’une architecture populaire dite « canuse », liée à l’industrie de la soie qui a profondément marqué le quartier. Mais c’est également un lieu qui symbolise quelques grands moments de l’histoire lyonnaise. La cour des Voraces tient certainement son nom d’un groupe d’ouvriers canuts, nommés les Voraces, qui s’illustrèrent par leurs insurrections républicaines de 1848 et 1849. (source)
La ruelle Punaise
La ruelle Punaise est un raidillon qui pourrait servir de passage entre la rue Juiverie et la montée Saint-Barthélemy si une grille cadenassée n’interdisait pas de ressortir en haut. On y entre par un porche sous une maison.
Son histoire
A la fin de l’empire Romain, vers le 3ème siècle, les aqueducs ont été détruits, la population de Lyon s’est réfugiée au bord de la Saône où les puits procuraient de l’eau potable. La place disponible étant très réduite, les habitants se sont entassés le long de minuscules ruelles dont la ruelle Punaise est la seule à avoir gardé son étroitesse originelle.
Cette ruelle témoigne de l’allure des petites rues de Lyon au moyen-âge. Elle a servi d’égout à ciel ouvert. (source)
La tour rose
La Tour Rose [a été] construite sur les plans de l’architecte Sertio. Une tour simplement repeinte en rose et en son temps pour le tournage d’un film. Quelques dizaines d’années plus tard, cette tour est toujours rose, même si le siccatif de la peinture fait de moins en moins effet. Cela doit venir aussi du rose, qui bien souvent est de plus en plus évanescent ! (source)
La rue du Boeuf
La longue traboule serpente à travers quatre immeubles et quatre cours différentes. Elle permet le passage de la rue Saint-Jean à la rue du Bœuf.
Rue désormais piétonne du 5è arrondissement de Lyon et toujours pavée elle représente, d’une certaine manière, l’architecture de la Renaissance de ce quartier classé au patrimoine mondial de l’humanité par l’Unesco.
Une rue que vous ne pouvez pas ne pas connaître, tant elle est emblématique de cette cité d’entre Rhône et Saône. Elle possède sa propre vie, ses restaurants touristiques, ses hôtels prestigieux, ses traboules, ses codes, ses digicodes, ses cours intérieures, ses escaliers à double hélice, à l’instar des petits gris que l’on trouve au fond des coquilles ! (source)
Enseigne de “A l’outarde d’Or”
Bâti en 1487, cet immeuble bordant la rue a repris le nom de l’enseigne, en pierres sculptées, du marchand poulailler posée en 1708 avec cette devise : ‘Je vaux mieux que tous les gibiers’ ; il s’agit d’une outarde, sorte de pintade sauvage. (source)
Je terminerai par le clou de cet article:
L’institut des Sciences Clavologiques
(installé depuis 1959 au n°16 de la rue du Boeuf).
Le demi siècle dernier vit donc grâce à Félix Benoît la création de cette association réunissant des amateurs d’humour, dit à la lyonnaise. Ces joyeux drilles ont également inventé, l’Ordre du Clou qui tout naturellement a donné naissance à l’Institut des Sciences Clavologiques (Tout ceux qui pratiquent le latin et la messe dominicale comprendront …. Clavum: : clou ; et logos : science …). La Pataphysique y est aussi de mise, chère à son inventeur Alfred Jarry. Une seule ligne de conduite philosophique pour cette nouvelle science, pas encore reconnue par l’Académie:
« Ne rien prendre au sérieux, à commencer par soi-même ».
(source)
Je dois dire que mon humour me pousserait assez à être membre de l’Ordre du Clou (déjà que je suis un peu marteau!) mais, comme à l’Académie, il paraît qu’il faut attendre le décès d’un membre pour prendre sa place…
A bientôt pour la suite.
Toi, toi mon toit
Non, ce n’est pas “La chatte sur un toit brûlant” quoique… Si tant est qu’il est vrai qu’ “On a tous en nous quelque chose de Tennessee” c’est possible, surtout en plein été, pas comme maintenant quoi.
Alors, vous aimez? Nous allons prochainement ramener le regard plus bas pour continuer la découverte de Lyon.
A bientôt
Voyage, voyage: Lyon (3): les Canuts
Il est impossible de parler de Lyon sans évoquer les travailleurs de la soie, les canuts.
Petite ville au Moyen-Âge, Lyon grandit à partir de la Renaissance (15ème et 16ème siècles) en passant de 30 000 à 100 000 habitants, tandis que la soierie s’installe.
Au 17ème, la “Grande Fabrique” est mise en place. Cette organisation originale (manufacture dispersée) regroupe :
– Les maîtres tisseurs (Canuts), qui tissent sur leurs propres métiers.
– Les marchands-fabricants (Soyeux), qui reçoivent les commandes, fournissent la matière première et le dessin aux canuts.
Pendant les deux siècles de stabilité qui suivent, 15000 métiers à tisser occupent 40 % des travailleurs de la ville. (source)
Les volets clos (4)
“L’homme a ce choix : laisser entrer la lumière ou garder les volets fermés.”
(Henry Miller)
En ce qui me concerne, je préfère que les volets que je partage aujourd’hui soient fermés sinon je n’aurais pas pu voir leurs illustrations. Ce qui aurait été dommage non?
Voyage, voyage: Lyon (2)
Nous allons aujourd’hui nous intéresser à la colline de Fourvière qui domine le centre de Lyon. Ce qui nous a paru le plus facile pour y accéder a été d’emprunter le funiculaire appelé Ficelle de Fourvière.
Dans son ouvrage inachevé “Le Banquet” (1879), l’historien français Jules Michelet surnomme la colline de Fourvière la montagne mystique.
Le plus ancien lieu d’occupation de Lyon nous entraîne dans les pas des Romains pour y découvrir 2000 ans d’histoire. Nous verrons cela plus tard, l’article du jour se focalisant sur la basilique de Fourvière qu’on voit presque de partout quand on circule dans la ville. Ce n’est pas pour rien qu’on surnomme également cet endroit la colline qui prie.
Deux choses sont marquantes quand on arrive au sommet: la grandeur de la basilique et le panorama géant que l’on découvre.
Ci-dessous un petit montage que j’ai réalisé sur la mosaïque de Saint-Jacques de Compostelle.
Pour terminer, je vous propose un extrait d’un auteur que j’apprécie:
Une vraie église, ça doit être vieux, ça doit être la plus vieille chose d’un village. ça sert à rien, c’est juste là, comme un bibelot sur une cheminée. ça décore! C’est comme un souvenir de famille qui se refile de génération en génération. (Michel Bussi, “Gravé dans le sable”)
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