Balade à Wavre, dans les pas du poète…

Récemment je me baladais dans la ville de Wavre en Belgique et vous savez (ou je vous l’apprends) que c’est là qu’est né le poète belge Maurice Carême (et aussi, pour les anciens, Sœur Sourire).

Tous les petits Belges ont appris au moins un de ses poèmes à l’école. En effet, ses textes sont souvent courts, simples et surtout chantent bien à l’oreille. Et puis il aimait les chats, comme moi, donc un bon point de plus pour lui.

Trois inratables du centre- ville de Wavre

  1. Le Maca: est un adolescent espiègle qui escalade la balustrade du perron de l’hôtel de ville. Cette sculpture, réalisée par Jean Godart en 1962,  représente le premier bourgeois de la ville qui reçoit “La Charte des libertés et franchises” et incarne l’esprit primesautier et moqueur des Wavriens qui ont tiré de lui leur surnom. L’histoire serait banale si, lors de l’escalade, il n’avait pas perdu son pantalon donnant lieu à la coutume de lui caresser les fesses au passage, il paraît que ça porte bonheur…

  2. L’Hôtel de ville: acquise par la municipalité en 1809, cette ancienne église des Carmes chaussés, érigée en 1662, a été reconstruite en 1720 suite à l’incendie de 1695. Du couvent qui la jouxtait, il ne reste que le cloître, merveilleusement restauré, du XVIIème siècle.(source)


  3. L’église Saint-Jean-Baptiste: si une église existait déjà à cet endroit au XIème siècle, l’édifice actuel de style gothique brabançon, en briques et grès ferrugineux, date de la fin du XVème siècle. En façade, la porte d’entrée en plein cintre de style Renaissance, est surmontée d’une imposante fenêtre ogivale.


Dans les pas du poète

Nous n’allons pas suivre toute la promenade Maurice Carême, mais il est impossible de parler de Wavre sans évoquer le poète à travers au moins deux lieux marquants de la ville: la maison où il a vécu et le mausolée qui lui est consacré.

Le souhait exprimé ci-dessous par le poète a été respecté comme on le voit sur la photo qui suit ces quelques mots.

Je désire être enterré à Wavre – près d’un endroit  où j’ai joué ou en tout autre endroit que le conseil communal voudra bien me réserver – mais pas au cimetière. (…) j’ai d’ailleurs déclaré à la fin de mon grand poème « Brabant »

Puissé-je, quand la mort me croisera les mains
Tandis que mon esprit rejoindra tes collines
Reposer à jamais sur ta large poitrine
Comme un enfant qui dort, oublié dans le foin.

J’aimerais d’ailleurs que l’on grave ces vers sur ma pierre tombale.

MAURICE CARÊME
BRUXELLES, LE 20 JUILLET 1977

(source)

Comment mieux terminer cet article que par une poésie de Maurice Carême?

 

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