Tous les commerces ne sont pas logés à la même enseigne et je m’en réjouis.
Je peux ainsi laisser mon regard curieux sautiller d’enseigne en enseigne pour y trouver les plus jolies, remarquables, ouvragées, humoristiques, explicites,…mais jamais tout à fait banales
Et si l’habit ne fait pas le moine, j’ai la faiblesse de penser que l’enseigne fait le commerce, en tout cas, j’aime à le croire sans forcément chercher à le vérifier.
Lindau est à la frontière de trois pays : la Suisse, l’Autriche et l’Allemagne…
La vieille ville de Lindau se trouve sur une île d’à peine 70 hectares sur le lac de Constance. Elle dégage tout le charme du lac avec ses édifices séculaires, ses places animées et ses ruelles pittoresques.
Le lac de Constance est le troisième lac d’Europe en superficie. Surnommé “la mer souabe”, il bénéficie du climat le plus clément d’Allemagne, ce qui lui confère une atmosphère particulière avec, sur ses rives, des plantations subtropicales. De la rive allemande, la vue est des plus belles sur les montagnes suisses et autrichiennes.
Lindau, située sur le Lac de Constance, est une ville bavaroise et est également le point de départ de la Route allemande des Alpes, proche de Bregenz en Autriche. L’île de Lindau, ne représente qu’une petite partie de la ville. L’entrée du port est gardé par une épatante statue en grès de 6 mètres représentant un lion assis, symbole de la Bavière, érigée en 1856 et par un ancien phare de 37 mètres de haut, construit au 13e siècle.(source)
Vous connaissez le principe maintenant, si vous voulez découvrir Lindau, c’est facile, il suffit de cliquer
les légendes apparaîtront en entier si vous cliquez dessus (les mots soulignés contiennent un lien)
Mes photos ont été prises en septembre, la météo était heureusement plus agréable que maintenant. Il semblerait en effet que l’automne se soit enfin décidé à roussir les feuilles tandis que le vent les disperse…
Il me reste une bonne réserve de photos pour vous rappeler, de manière épisodique, le beau temps et le ciel bleu, pas de panique. Et puis toutes les saisons ont leur charme après tout, il suffit d’ouvrir grand les yeux et l’esprit pour s’en rendre compte et aussi d’appliquer cette maxime:
Nous l’avons évoquée en parlant des lavoirs, nous nous arrêtons cette fois sur les autres beautés de l’endroit. Située en bord de Gironde, la petite ville de Saint-Macaire nous plonge de manière fort agréable au coeur du Moyen-Âge.
L’hagiotoponymede la ville vient du grec Makarios qui signifie « le Bienheureux ». Makarios est un moine qui serait venu évangéliser l’Aquitaine sur ordre desaint Martin de Toursen compagnie de Cassien et de Victor. Il mourut au début du 5ème siècle dans la cité de Ligéna, rebaptisée ensuite Saint-Macaire. Nom latin : Ligéna, de Aliénigena, la « cité des étrangers » Nom gascon : Sent Macari (source)
Nous nous sentons un peu comme Jacquouille, visiteur étonné parcourant les ruelles hors du temps de la cité médiévale. En flânant nous laissons au hasard le soin de guider nos pas en pensant à la vie qui s’écoulait dans cette cité prospère importante au 14ème siècle. Saint-Macaire avait le « privilège des vins », c’est-à-dire les droits de péage sur le vincadurcien. Ses relations avec l’Angleterre lui ont même valu d’être inscrite au rang de « ville royale d’Angleterre », en 1341.
C’est la porte de Bénauge qui nous accueille dès notre arrivée.
Passé la porte, vous pouvez me suivre à l’intérieur de la cité en cliquant simplement
Oberammergau, joli village de Haute-Bavière, est situé non loin de Garmisch-Partenkirchen, célèbre station de ski.
Une caractéristique du village d’Oberammergau est le « Lüftlmalerei », c’est-à-dire des façades peintes. Au 18ème siècle, des citoyens et agriculteurs aisés ont fait décorer leurs façades avec des motifs religieux.(source)
Si je vous parle d’entrée de jeu des façades peintes c’est que, de ma vie, je n’avais jamais vu une telle profusion de scènes peintes en grand sur des murs de maisons. Ce qui est remarquable, au-delà des oeuvres elles-mêmes, c’est la propreté de ces “images” pourtant soumises aux caprices de la météo bavaroise.
Vous êtes prêts à me suivre? Alors c’est parti , on va directement à
Je vous ai déjà parlé deslavoirs, ces endroits de rencontre qui pour moi ont tous une âme. Rien à voir avec les laveries automatiques dont les néons vous donnent le teint blafard. Non, ceux dont je vous parle ne nécessitent pas l’achat de jetons à un automate mais ils servaient de lieu de rassemblement aux femmes du village. Un réseau social avant l’heure en quelque sorte puisque c’est là que circulaient les derniers commérages.
Comme Napoléon III a fait un décret le 3 Février 1851 pour aider à la généralisation de points d’eau publics dans les communes, on trouve heureusement de nombreux lavoirs en pierre quand on parcourt la France.
Je vous ai déjà dit combien je regrettais que celui de mon enfance ait été démoli. Peut-être est-ce pour cette raison que je m’arrête toujours pour immortaliser ces lieux du passé que je trouve souvent très beaux.
J’en ai croisé quelques-uns pendant mes vacances en France et ce sont ceux-là que je vous invite à découvrir.
Saint-Macaire
Dans cette petite commune de Gironde, nous trouvons d’abord le lavoir du Thuron.
Il occupe en partie l’ancien fossé, large bassin de pierre alimenté par une source. Bien conservé, bien entretenu il forme avec la porte qui le domine à l’est et le jardin implanté sur l’emprise de l’ancien port un ensemble remarquable, plongeant le promeneur dans une profonde méditation sur la vie des habitants à l’époque ou Dame Garonne venait chatouiller les remparts. Avec le temps au XVIIe siècle les alluvions ont bouché le port qui faisait leur richesse. On a préféré le déplacer à l’ouest, vers la porte de Rendesse.(source)
Nous trouvons ensuite ce deuxième lavoir, devant les remparts de Saint-Macaire. Le fait est que, actuellement, la couleur de l’eau qui s’y trouve est peu engageante…
Tardets (Pyrénées Atlantiques)
La commune a érigé en 2006 une stèle des évadés de France, à la mémoire des résistants qui quittèrent la France pour rejoindre l’Armée de la libération via l’Espagne durant la seconde guerre mondiale. Elle est située près de l’ancien lavoir de la commune. Si ce dernier n’est plus utilisé de nos jours, il demeure entretenu et rappelle le rôle capital des femmes sous l’occupation qui profitaient notamment de ces tâches ménagères pour transmettre des informations essentielles aux « passeurs ».(source)
Banca
Ce village est situé dans la vallée des Aldudes, au Pays Basque.
Un panneau explicatif nous dit ceci:
On dit que dans le lavoir situé au bas de l’escalier, les laminak, personnages mythologiques de petite taille, y lavaient la nuit venue leur linge. Une lavandière du village, sage-femme de surcroît, s’y étant un soir attardée, fut sollicitée pour aider l’une d’elles à enfanter à condition de ne point se retourner quand elle s’en irait chez elle. La femme respecta la consigne. Depuis ce temps-là, le village vit en bonne intelligence avec les laminak qui lui apportent aide et protection. Il se dit d’ailleurs que certains soirs, en prêtant bien l’oreille, on peut les entendre battre le linge dans ce même lavoir.
Oyrieres (Haute-Saône)
Ce lavoir est appelé sud pour le distinguer de celui qui se trouve à la sortie nord du village par où je ne suis pas passée.
Une véritable construction avec des allures de temple grec, c’est dire l’importance accordée à ce lieu par les anciens non?
Lamarche
Dans cette commune des Vosges, nous voyons le lavoir du Grisfontaine construit en 1838. Pour bien suivre les règles del’hygiénisme, cette commune possède encore3 autres lavoirs ce qui, pour environ 2000 habitants au 19ème siècle était quand même pas mal du tout (source).
Fontaine des Sources de 1835 (place Jules Ferry).
Fontaine du Rupt du Mai de 1837 (carrefour rue du Colonel Renard / rue Gambetta).
Lavoir du hameau d’Aureil-Maison de 1848 (carrefour rue de la Bondisse / rue de la Fontaine).
Bernécourt
Dans ce petit village de Meurthe et Moselle entre Toul et Pont-à-Mousson, nous voyons un magnifique bâtiment élevé en 1866. Une restauration de qualité a redonné vie à ce lavoir et au coeur du village.
Le bâtiment présente un pignon soigneusement composé permettant d’intégrer la surélévation de la partie centrale de la couverture. Une baie centrale en plein cintre avec clef assure le lien entre les modénatures.La surélévation de la partie centrale de la toiture permet un éclairage latéral des deux bassins. Cette recherche de luminosité rend compte du savoir technique des charpentiers et des préoccupations hygiéniques d’apport de lumière. (source)
Doncourt-lès-Conflans
Commune de Meurthe et Moselle (Lorraine)
Le lavoir avec sa fontaine est un élément majeur de l’histoire de Doncourt-lès-Conflans. Le lavoir actuel fut construit à l’emplacement et en partie avec les pierres d’un ensemble lavoir/auge devenu inutile. Une délibération de l’époque parle d’eau boueuse impropre à la consommation. Ce site était donc le lieu de convergence de la vie du village. C’est en 1839 que le conseil municipal décida de construire un nouveau lavoir à la demande expresse des habitants. Les cultivateurs s’étaient mobilisés pour transporter gratuitement les matériaux nécessaires. On ajouta une fontaine, qui coule toujours et trois pierres creuses pour abreuver les bêtes. (source)
Voilà, ma collection de photos personnelles de lavoirs se termine ici. Je reviendrai plus tard sur l’un ou l’autre de ces villages que j’ai parcouru avec plaisir et au sujet desquels j’ai encore des choses à vous raconter. J’espère que la balade vous a plu mais n’oubliez surtout pas de toujours bien laver votre linge sale en famille…
Ratisbonne (en allemand : Regensburg), est une ville allemande, située dans le Land deBavièreet baignée par leDanube. Elle est située à 88 kilomètres de Nuremberg et à 103 kilomètres de Munich, proche de laRépublique tchèque.
Les édifices romains ne furent pas détruits mais furent réutilisés et progressivement adaptés, selon les besoins. L’architecture des 11e – 13e siècles – le Marché, l’Hôtel de ville, la cathédrale, ses hauts édifices, ruelles étroites et sombres et murs d’enceinte- confère à Ratisbonne son caractère particulier. (Source)
La vieille ville est devenue l’objet de toutes les attentions depuis les années 1970 et son patrimoine historique a été soigneusement restauré et conservé. Car presqu’aucune autre ville d’Europe centrale n’est en mesure d’offrir un panorama aussi fantastique sur plus de 2 000 ans d’histoire. Ratisbonne possède 1500 bâtiments classés monuments historiques, dont 984 forment l’ensemble « Vieille ville de Ratisbonne et Stadtamhof » inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO. (Source)
Vous me connaissez suffisamment maintenant pour savoir que je suis toujours à l’affût de curiosités, de choses ou de situations peu habituelles.
Ma curiosité me pousse donc à photographier aussi les panneaux de signalisation qui ne font pas partie de ma vie ordinaire.
Ceux que je vous propose, ci-dessous, ont été glanés à l’occasion d’une ou l’autre balade…
La première photo est carrément une histoire à elle seule. Ce n’est pas le panneau qui est étonnant, c’est la situation en elle-même. Je précise que cette première photo n’est pas de moi mais je n’ai, malheureusement, pas mémorisé qui en est l’auteur, je sais juste que ça se passe dans la commune où j’habite.
La photo suivante demande quelques mots d’explication pour les non-Belges. Le chouffeleir est un nain qui ne vit qu’à la Brasserie d’Achouffe. Donc, ce panneau est plutôt bien vu du Belge qui a soif 🍺
Entre 1869 et 1886, Louis II a fait construire ce rêve de pierre, ce château élancé avec des tours pointues et des créneaux. Ce château est visité chaque année par plus d’un million de visiteurs.
Neuschwanstein, qui évoque fortement le monde des drames de Richard Wagner, est le modèle parfait d’un château médiéval romantique. Ce n’est pas étonnant quand on imagine le couple, Louis II et Richard Wagner, qui aura fait couler beaucoup d’encre et de salive…