Invitation à entrer (8)

Je vous avais dit qu’il m’en restait…alors je ne vous fais pas attendre plus longtemps et je partage…puisqu’on dit souvent que le bonheur c’est de partager.

Celle ci-dessous, je la trouve tellement belle que je n’ai voulu la mêler à aucune autre!

Ceci clôture la série…jusqu’à la prochaine bien sûr😉

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Invitation à entrer (7)

Oui je sais, ça fait déjà un bon moment que je n’ai plus partagé de photos d’enseignes extérieures mais je vous ai quand même bien baladés entre-temps non? Z’allez pas vous plaindre en plus?
D’autant plus que les enseignes que je vous présente sont, une fois encore, vraiment très jolies.  Leurs concepteurs ont été très créatifs…pour mon plus grand plaisir.

Bon, vous êtes prêt(e)s à lever la tête pour regarder? C’est parti… Non, je rigole, vous ne devez même pas lever la tête, je l’ai fait pour vous…

Si ça vous plaît, j’en ai encore autant sous le coude 

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Voyage, voyage: le Pays Basque (13), Garris

Garris est une très ancienne bourgade d’environ 300 habitants située en Basse-Navarre.

Chaque année, une foire traditionnelle aux animaux a lieu sur la grande place de Garris: on peut y trouver le 31 juillet, les équidés dont bien sûr les fameux pottoks (les petits chevaux basques) et le 1er août les bovins.

Dans la “Nouvelle toponymie basque”, Jean-Baptiste Orpustan indique que Garris signifie “arrête rocheuse”.

Le panneau explicatif devant le bâtiment nous informe sur l’usage de cette construction massive.

Ci-dessous, quelques maisons typiques de Garris.

L’église Saint-Félix

L’église paroissiale Saint-Félix voit ses murs changer au fil de l’histoire agitée de Garris. Elle demeure par sa permanence un symbole de cette ville autrefois connue dans la région pour être un bastion catholique.

Un siècle après sa construction, au XIe siècle, l’église est vendue à l’abbaye de Sorde par les deux seigneurs qui en sont propriétaires.
Figure de proue du catholicisme dans la région, Garris n’est pas épargnée par les guerres de Religion et l’église est détruite en 1569. Sa reconstruction au XVIIe siècle est la première d’une longue série, puisque l’église est de nouveau dévastée par la Révolution.
Deux périodes de travaux jalonnent ensuite le XIXe siècle. Les dernières traces d’exactions révolutionnaires s’effacent entre 1824 et 1826 et le retable est déplacé dans le porche. Entre 1887 et 1891, un projet plus ambitieux voit le jour, qui prévoit une reconstruction totale du bâtiment. Celui-ci se résume finalement à l’ajout d’une abside ogivale et à la transformation du chevet.
L’église Saint-Félix de Garris présente aujourd’hui une allure basque typique, avec son fronton surmonté d’un clocher-porche (Source disparue du web).

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Balade hivernale (3): Bad Münstereifel

Pour terminer cette balade nous avons eu la chance de découvrir un endroit très joli: Bad Münstereifel, charmante cité médiévale dont l’enceinte fortifiée a été restaurée. Cette ville thermale de caractère a pris naissance au début du 9ème siècle et comporte de pittoresques maisons à colombages.
Le centre historique, avec ses rues et ses ruelles étroites, peut être atteint par quatre portes d’entrée. On trouve également un château perché au-dessus de la ville.

De plus, si vous souhaitez faire du shopping à prix intéressants, vous êtes également au bon endroit puisque plus de 40 boutiques de marques jalonnent les rues de la ville. Si ça vous intéresse, vous trouverez les infos ici.

Je vous l’ai dit: cette ville est vraiment un chouette endroit où se faire plaisir! 

Vous trouverez la présentation de mes quelques photos personnelles ici et je vous invite à regarder la vidéo ci-dessous pour découvrir la vie dans cette ville (les commentaires sont en allemand mais les vues sont suffisamment parlantes si on ne comprend pas cette langue).

Et si vous souhaitez passer encore un peu plus de temps, sous le soleil, dans cette ville, c’est possible ici.

J’espère que vous avez pris plaisir à m’accompagner pour cette promenade.

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Balade hivernale (2): Schleiden, Blankenheim, Wirft et Adenau (Allemagne)

Je vous avais promis une suite et la voilà. Nous avons poursuivi notre balade dans l’Allemagne voisine, sans trop nous écarter de la Belgique et découvert ainsi quelques beaux coins.

Comme pour la première partie de la balade, je vous invite à cliquer

ici

et à vous laisser emmener… 

Nous partons parfois avec une petite idée de la région qu’on souhaite découvrir, on pointe quelques noms sur une carte puis on se laisse guider par le GPS   en évitant toujours les autoroutes et en choisissant même quelquefois le chemin le plus court dans les options. Parfois, ça nous joue des blagues mais souvent ça nous permet d’arriver dans des endroits où nous ne serions jamais passés par hasard. Ensuite, c’est l’ambiance du lieu ou un bâtiment qui nous interpelle et nous invite à quitter la voiture pour découvrir de plus près ce qui est offert à notre regard et les surprises sont souvent bonnes.

Une entrée de ville par une “porte” à l’ancienne annonce généralement une ville médiévale comme celle que vous découvrirez dans la 3ème et dernière partie de la balade hivernale en Allemagne…si vous le voulez bien sûr…

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Balade hivernale (1): vers Montjoie (Allemagne)

Quand la météo annonce une journée froide mais très belle, il ne faut pas me demander deux fois si ça m’intéresse d’aller faire une balade dans les beaux paysages immaculés de l’est de la Belgique et même de faire une petite incursion dans l’Allemagne toute proche. Je suis très vite emmitouflée et prête à partir.

Si vous voulez m’accompagner, il suffit de cliquer  

ici  

(pour faire défiler vers le bas, la roulette de votre souris sera parfaite. Il y de petits ascenseurs sur le côté de certains textes pour pouvoir tout lire et les mots soulignés conduisent vers d’autres explications).

Voilà, j’espère que le début de la balade vous a plu parce que ce n’est pas fini 

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Le Rhin romantique et la légende de la Lorelei

Il y a quelque temps je vous ai montré le château de Stolzenfens mais le Rhin romantique comporte bien d’autres merveilles. Je vais en partager quelques autres aujourd’hui et vous raconter l’histoire de la Lorelei.

La journée s’annonce intéressante puisque nous voyons cette première construction médiévale qui semble être le château fort Reichenstein.

Nous voyons ensuite le château de Stahleck , un château fort du 12 ème siècle qui a subi bien des dégâts au fil du temps.

Wikipédia nous apprend que:

À partir de 1925, le château a été restauré sur les soubassements pour devenir une auberge de jeunesse. Sous le Troisième Reich le château a été transformé en camp de rééducation pour la jeunesse. Depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, le château est à nouveau une auberge de jeunesse.

Tout en haut, au milieu des vignes, on aperçoit la forteresse Gutenfels qui domine le Rhin, une centaine de mètres au-dessus de la ville de Kaub, dans le land de Rhénanie-Palatinat.

La station de péage de Pfalzgrafenstein

Construit en 1328 par Louis de Bavière, le château fort Pfalzgrafenstein près de Kaub a servi de station de péage jusqu’en 1866. Pendant l’hiver de 1813/14 le château fort entrait dans l’histoire européenne. C’est ici que le feld-maréchal prusse Blücher a réussi à traverser le Rhin avec son armée, ce qui signifiait le début de la chute de Napoléon. De cet acte témoigne le musée Blücher à Kaub, qui mérite certainement une visite. La traversée à ce château fort jamais détruit sur une île dans le Rhin est une expérience qui vaut la peine (source).

Un autre château,  Schönburg,  qui est devenu un hôtel:

Les  photos suivantes nous montrent la charmante petite ville médiévale  d’Oberwesel .

Ci-dessus: La Ochsenturm (la tour du bœuf) se dresse comme une pointe à l’extrémité nord de la muraille de la ville. Elle montre, comme aucune autre tour, la puissance et la confiance en soi de la ville médiévale de Oberwesel (source).

Tout en haut de la photo (ci-dessous), on aperçoit le château du Katz. Je signale aux amateurs des BD’s de Yoko Tsuno  que ce château et ses environs ont servi de décor pourL’Orgue du diable 

Et bien sûr nous voyons enfin la statue de la belle Lorelei au pied du rocher!

Lorelei (Loreley, Loreleï ou Lorely) est le nom d’un rocher qui culmine à 132 mètres au-dessus du Rhin à proximité de Sankt Goarshausen (Saint Goarshausen en français) en Allemagne (Rhénanie-Palatinat).
C’est l’endroit le plus étroit du fleuve entre la Suisse et la mer du Nord. L’avancée du rocher réduit d’un quart la largeur du fleuve. Le courant très violent et les nombreux rochers immergés ont causé de nombreux accidents de navigation.
Lorelei est aussi le nom d’une nixe (nymphe de la mythologie germanique) qui attire les navigateurs du Rhin jusqu’à leur perdition par ses chants, comme les sirènes de la mythologie grecque ancienne.
Cette légende de la Lorelei sur son rocher a inspiré de nombreux artistes, dont le poète allemand Heinrich Heine qui écrivit en 1824 l’histoire Die Lore-Ley plus tard mise en musique et popularisée par le compositeur Friedrich Silcher (source).

Je vous invite à vous asseoir confortablement pour lire la légende complète sur Wikipédia, si ce n’est pas encore fait, puis pour regarder la vidéo ci-dessous.

Si vous en voulez encore, vous trouverez ici des informations détaillées sur les châteaux situés entre Coblence et Rudesheim.

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Voyage, voyage: le Pays Basque (12) Ossès

Ossès (900 habitants environ) est situé en Basse-Navarre à 10 km de Saint-Jean-Pied de Port et au nord-ouest de Jatxou.

La commune fait partie de la zone de production du vignoble d’Irouléguy, seul vignoble du Pays Basque français, et de celle de l’ossau-iraty, de quoi se rassasier agréablement 😋 même si, personnellement, je trouve l’Irouléguy très typé et à ne pas boire avec n’importe quel plat.

L’église d’Ossès

L’église Saint-Julien date des XIIe et XVIIe siècles. Vers 1556, sous Jeanne d’Albret, les habitants d’Ossès estimant « que ladite église paroissiale de Saint-Julien est petite et ruinée tellement qu’à cause de sa petitesse le peuple de ladite paroisse quand il y est assemblé pour entendre les offices ne peut y être commodément ni avec l’honnêteté nécessaire », demandèrent « que ladite église soit réédifiée et agrandie et ornée »(source).

Le cimetière champêtre se trouve au pied de l’église…

…et le fronton est juste à côté.

Ossès offre des vues magnifiques sur les reliefs avoisinants de toute beauté, mais non je ne suis pas partiale

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Voyage, voyage: Pays Basque (11) Jatxou

Jatxou est une petite commune d’un peu plus de 1000 habitants située dans la province basque du Labourd.

Ce qu’on voit en arrivant c’est la mairie qui ressemble en fait à une maison très simple.

Heureusement que la plaque apposée sur la façade nous renseigne!

Dans ce village, on trouve de grandes dalles de pierre beige utilisées comme clôture et parfois, comme celle ci-dessous, gravée de la croix basque ou lauburu

Origine de la croix basque

Ce que l’on sait aujourd’hui, c’est que la “croix basque” n’est pas… basque ! Il se trouve simplement que ce symbole s’est tellement bien acclimaté à la culture de ce pays qu’il fait à présent partie intégrante de son patrimoine et qu’il en constitue l’emblème principal.

Ce signe est déjà connu 2000 ans avant J.-C. dans la région de l’Indus, ce­pendant on le trouve aujourd’hui sur tous les continents et souvent depuis la plus haute antiquité.(source)

Incontestablement, autant la mairie m’a peu impressionnée, autant j’ai aimé l’église Saint-Sébastien et la paix du cimetière basque qui l’entoure. Je ne suis pourtant pas bigote mais un brin taphophile quand même, vous l’aurez remarqué si vous me suivez depuis un moment.

Ci-dessous, le monument aux morts, lieu de recueillement, devant l’église(sculpture de Régis Pochelu).

La montée vers l’église et quelques stèles discoïdales courantes au Pays Basque. 

Ci-dessous, le cimetière, si paisible sous le soleil…

Une sculpture représentant un labyrinthe assez symbolique trône dans ce cimetière.

Jatxou, l’espace de dispersion est un Tumulus, contenu dans un cercle de 3 m de diamètre, au centre duquel se trouve un amas de galets de la Nive, affluent de l’Adour, rappelant les eaux primordiales. Au-dessus, à 3 m de hauteur, on trouve un cercle de fer de 1,85 m de diamètre (référence au nombre d’or), y apparaît un Labyrinthe ajouré. Le Labyrinthe, c’est l’entrecroisement de chemins. Il amène la personne à regarder vers le ciel, à se rapprocher de Soi. Il conduit à l’intérieur de soi-même, sanctuaire dans lequel siège le plus grand mystère de l’âme humaine. (source)

Les stèles discoïdales, dont la plus ancienne date de 1597, portent différentes gravures personnalisées.

Nous pénétrons ensuite dans l’église très richement décorée. En entrant, on peut admirer le grand retable en bois doré dont le principal motif est le martyre de Saint-Sébastien qui y est représenté attaché à un poteau, le corps transpercé d’une flèche.
Sur le plafond peint (1752), on voit les 4 évangélistes (à gauche sur la photo ci-dessous, St-Mathieu et St-Jean et, à droite, St-Luc et St-Marc) qui entourent la Sainte Trinité.

Le fascicule disponible à l’entrée de l’église nous apprend que

De chaque côté du bas relief, s’élèvent richement décorées de grappes de raisin et de feuilles de vigne, deux colonnes torsadées au-dessus desquelles des angelots laissent surgir de la nuée Dieu le Père bénissant; il tient dans une main le globe terrestre et est entouré d’anges.
En-dessous, la colombe de l’Esprit-Saint surmonte un soleil reliquaire.

La partie inférieure du retable comprend le tabernacle: sur sa porte dorée, un ange tient le linge qui a essuyé le visage de Jésus pendant la Passion. Le tabernacle possède également des niches à statuettes représentant St-Pierre et St-Paul.

A gauche, le personnage qui semble danser sur un pied c’est l’ange de l’Annonciation. A droite, la vierge Marie est agenouillée.

Ci-dessous, vue sur une autre partie du plafond et sur les 2 étages de galeries.

En sortant de l’église et en retrouvant la lumière du jour et le soleil, je ne peux m’empêcher d’aller revoir les stèles discoïdales que j’aime tant…

A bientôt pour d’autres découvertes du Pays Basque .

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La force d’aimer ❤

Que le rêve toujours l’emporte
Et que se taisent les cloportes
Ceux qui ont condamné leurs portes
Qui colportent qu’elle est morte
La force d’aimer
(extrait de “La force d’aimer” de G. Lenorman)

Voilà, c’est la pause tendresse et nostalgie aujourd’hui chez Photonanie 

Je partage rarement des chansons mais ça ne veut pas dire que je n’en écoute pas et que je n’ai pas de préférence. Vous avez déjà pu remarquer que j’aime beaucoup Yves Jamait, au point de me déplacer assez loin pour assister à un de ses concerts mais ce n’est pas le seul évidemment.
En général je préfère la chanson française, probablement parce que je comprends mieux les paroles, mais j’aime aussi d’autres genres.

Celui dont je veux vous parler aujourd’hui occupe une place à part depuis longtemps dans ma vie, dans mon coeur, dans ma mémoire. Je suis sa carrière depuis plus de 40 ans et il a bercé mon adolescence, mes joies, mes peines…même s’il est absent des écrans télé (ce qui n’est pas forcément un défaut d’ailleurs).

De qui je parle? Mais de Gérard Lenorman bien sûr! Pourquoi j’en parle maintenant? Parce que dimanche j’ai assisté à un concert avec plus de 200 choristes.

J’ai pu constater que “le petit prince de la chanson” vieillissait bien, était en pleine forme, toujours aussi sensible et que le public était venu en nombre pour un de ses trop rares spectacles (en Belgique en tout cas).

Bien loin de “la ballade des gens heureux” (chanson rengaine incontournable mais si peu représentative du talent d’écriture de l’artiste) j’ai pu apprécier les nouvelles orchestrations de chansons dont les paroles ont accompagné ma vie: “Il” habite toujours dans les bois, “Les jours heureux” sont toujours à vivre à deux, c’est “Ailleurs” que se perdent les remords et “le Funambule” est toujours en équilibre sur le fil de sa vie …(il n’est pas interdit d’écouter en fermant les yeux, ça évite les images “bof” et permet de se concentrer davantage sur les paroles)

Tout ce que j’espère c’est qu’il continuera à chanter

Moi j’donne du rêve à tous les gens qui traînent des souvenirs cassés,
de la dentelle bretonne à ceux qu’ont des habits troués,
on a tous partout pareil
quelque chose à regretter
on se frotte les yeux au soleil
quand nos armes ont séché!
(extrait de “La petite valse” de G. Lenorman)

Pour terminer en beauté j’ai envie de partager cette chanson, rarement diffusée sur les ondes, dont les paroles sont malheureusement toujours d’actualité (plus que l’allure du chanteur d’ailleurs). 

Son titre est tout simplement “Nostalgie”.

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