Invitation à entrer (15)
Je vous laisse regarder et décider si ça vous donne envie d’entrer…ou pas
Je vous laisse regarder et décider si ça vous donne envie d’entrer…ou pas
Il y a quelque temps, je vous faisais découvrir la cité du vin de Bordeaux. Même si j’ai beaucoup apprécié cette visite, Bordeaux c’est quand même bien plus que ça évidemment.
Si pour vous, comme pour moi il y a peu, Bordeaux c’est juste une étape pour descendre dans le Sud-Ouest, alors je vous invite à me suivre dans la découverte de cette grande ville que j’ai trouvée fantastique, il suffisait de décider de s’y poser et de la parcourir à pied pour que je revoie ma copie!
La première chose qui attire le regard quand on arrive au centre de Bordeaux, ce sont ces statues d’hommes nus qu’on rencontre à différents endroits.
Il y en a même qui s’amusent à les customiser!
Je vous invite à me suivre pour regarder quelques photos de la belle grande ville de Bordeaux.
Dans la présentation, le texte souligné mène à des explications sur le sujet, clic ci-dessous
J’ai pris beaucoup de plaisir à me balader dans le grand parc du château où se tient jusqu’au 12 novembre 2017 une exposition en plein air baptisée “Parcours d’eau“.
Le château de Seneffe, de style néo-classique est un magnifique bâtiment datant de la fin du XVIIIème siècle. Il est situé en Région wallonne dans la province du Hainaut et, depuis 1980, il appartient à la Communauté française de Belgique.
Dès l’entrée dans le château, on ne peut que s’émerveiller devant le travail de marqueterie réalisé sur l’escalier menant à l’étage. On comprend directement pourquoi on nous demande de chausser des patins par-dessus nos chaussures!
On retrouvera sur tous les sols du parcours un travail du bois aussi soigné et impressionnant.
Je vous invite à chausser les patins et à me suivre pour la visite en cliquant
Dans un prochain article, nous irons prendre l’air dans le parc du château.
En général, les enseignes sont prévues pour nous donner envie d’entrer dans le commerce qu’elles mentionnent.
Parfois, on hésite quand on voit le nom d’un restaurant affiché à l’entrée: soit le patron a beaucoup d’humour, soit il vaut mieux ne pas y entrer😏
D’autres sont plus graphiques et permettent, en un regard, de comprendre ce qu’on va y trouver…
Je vous en montrerai encore d’autres aussi jolies prochainement, à bientôt
Plus sobre que l’Art Nouveau bruxellois à la « Horta », l’architecture de Charleroi s’inspire plutôt de Paul Hankar.
On retrouve de nombreux sgraffites sur les façades, dont plusieurs de l’atelier de Paul Cauchie.
Le mot vient de l’italien «sgraffito» signifiant «griffure». Cette technique de décoration murale date de l’Antiquité. Longtemps oubliée et revenue à la mode à la fin du XIXe siècle, elle consiste à recouvrir d’enduit clair une première couche de mortier sombre. Un dessin est ensuite créé en gravant l’enduit
clair encore frais pour laisser apparaître l’enduit foncé sousjacent. Les traits des dessins apparaissent ainsi en creux et en foncé. Ensuite, la couche d’enduit clair est mise en couleur.(Extrait de la brochure du circuit découverte Art Nouveau)
Si vous souhaitez voir quelques-unes de ces façades joliment décorées, il suffit de cliquer
J’ai pensé que deux maisons de style Art Nouveau méritaient d’être mises en évidence parce qu’elle sortent manifestement du lot.
La première est la Maison des Médecins où la chance était de notre côté le jour de la visite puisque le nouveau propriétaire, présent sur place pour évaluer les travaux de rénovation, nous a ouvert sa porte
Je vous invite vivement à regarder cette merveille en cliquant
La deuxième est la Maison Dorée qui serait la première oeuvre d’Art Nouveau à Charleroi.
Alors, vous le croyez toujours Noir le Pays de Charleroi après ces balades?
Un tout petit peu d’histoire
D’abord nommé Carnotus, Karoit puis Charnoy, ce village installé le long de la Sambre, appartint successivement aux Pays-Bas et à l’Espagne.
Grâce à un homme d’église bien inspiré,le chronogramme latin “FVNDATVR CAROLOREGIVM” est inscrit dans le registre des baptêmes de la paroisse du Charnoy à la date du 3 septembre 1666.
Par la suite Charnoy cédera la place à Charleroy, nommé ainsi en l’honneur de Charles II, roi d’Espagne et des Pays-Bas.
Cette ville de Wallonie a fait les grandes heures de la métallurgie belge mais, aujourd’hui, terrils désaffectés et usines abandonnées sont les seules images qu’ont gardées la plupart des Belges de l’ancienne capitale du Pays noir, noir comme le charbon qui fut sa vraie richesse dans un passé pas si lointain…et pourtant!
Pourtant tout n’est pas noir à Charleroi et, pour qui sait regarder sans a priori, de jolies traces du passé sont bien présentes et visibles par tous au fil des rues.
Ce sont ces traces que je vous invite à découvrir à travers les photos suivantes, si vous le souhaitez, en réponse à l’invitation qui se trouve sur l’office du tourisme.
Commençons notre balade par la place Charles II où se trouve l’Hôtel de ville et la basilique Saint-Christophe (qui n’a jamais été consacrée en tant que basilique, la demande au Vatican étant restée lettre morte).
L’Hôtel de ville et son beffroi, ce dernier, haut de 70 mètres et accessible par 250 marches, est construit en pierres bleues et blanches et en briques.
En 1667, Louis XIV décrète la construction d’une chapelle dédiée à Saint-Louis. En 1722, elle retrouve le vocable de Saint-Christophe vénéré jadis dans la chapelle du hameau du Charnoy. L’église Saint-Christophe est le résultat de plusieurs transformations. La façade côté place est d’inspiration baroque.
Quand on pénètre dans l’édifice, le regard se porte directement à gauche vers la mosaïque dorée.
Cette mosaïque, d’une superficie de 200 m², est composée de millions de petits carrés de verre colorés ou recouverts d’une mince feuille d’or fabriqués à Venise.
Fresque murale (Béatitude selon Saint-Mathieu)
Juste en face, dans la rue de Turenne, se trouve la Maison du Bailly (XVIIIème s). La façade est assez sobre mais la salle des stucs (à ne pas confondre avec le staff) où se trouvent quatre représentations des saisons a été soigneusement rénovée.
Ci-dessous, le nouveau palais de Justice. Les deux lions, Totor et Tutur (diminutifs des prénoms Hector et Arthur des fils du concierge de l’ancien palais de Justice) ont été transportés depuis l’ancien bâtiment, détruit début des années 1970, et écrasent toujours les passants de leur air hautain et méprisant.
Mais on ne trouve pas que ces lions un peu rébarbatifs à Charleroi puisque la ville est aussi le siège des éditions Dupuis à l’origine du magazine Spirou, de nombreux albums de BD et de personnages bien connus tels Lucky Luke, Gaston Lagaffe, le Marsupilami, Boule et Bill,…
Certains de ces sympathiques personnages sont mis en évidence depuis plus de 30 ans déjà sur des ronds-points de la ville.
Tous les ronds-points ne sont pas aussi colorés par exemple celui ci-dessous placé au milieu du rond-point des Beaux Arts.
La structure, sensée rendre hommage aux virtuoses de la musique et de l’écriture, se compose de trois mains tendues vers le ciel. “C’est une manière de dire que tout passe par la main, le savoir-faire et le savoir intellectuel précise encore l’ex-échevin de la Culture. Trois mains, immenses, de 9 m de haut chacune pesant leur poids de bronze, à savoir plus de 10 tonnes et entourées (à l’image des obélisques égyptiens) de plaques en ardoises couvertes d’écritures codées.(Source)
Maintenant que nous avons un peu fait connaissance avec le centre de cette ville, nous pourrons prochainement découvrir les traces de l’Art Nouveau qui y sont légion.
Vous connaissez le principe, je vous laisse regarder…
Au retour de Wernigerode, nous nous sommes arrêtés à Münster en Allemagne (à ne pas confondre avec Munster en France).
Münster est une ville ouverte sur le monde, jeune, décontractée et fière de son histoire de plus de 1 200 ans. Elle a toujours occupé une place de premier plan dans la région et au-delà, en tant que siège d’évêché, membre de la Hanse ou ville universitaire. Et une facette a inscrit Münster dans les livres d’histoire : son statut de ville de la paix de Westphalie.(Source)
Malheureusement, la météo n’était pas avec nous et nous nous sommes peu baladés dans cette ville qui ne constituait qu’une étape sur notre trajet.
Nous avons quand même découvert une ville agréable à vivre, avec de jolies façades de maisons, différentes de ce qu’on voit d’habitude en Allemagne et surtout un hôtel de ville qui se visite et est plutôt étonnant.
On regarde les photos?
En arrivant, on devine directement que c’est une ville qui a du coeur: Münster a déjà reçu le titre de « ville la plus agréable à vivre du monde ». C’est ce qu’on ressent particulièrement dans son magnifique centre historique.
C’est aussi une ville où on aime les oiseaux, en tout cas dans la cathédrale Saint-Paul où on en trouve deux représentations dans des endroits peu habituels pour ce genre de décoration (à côté de l’orgue et près d’un mur).
Puisqu’on évoque la cathédrale Saint-Paul, la plus grande cathédrale de Westphalie, profitons-en pour voir une petite partie de l’extérieur…
…mais aussi de l’intérieur…
…et regardons à travers les vitraux modernes.
L’hôtel de ville est également un bâtiment imposant, mais élégant en même temps, avec sa façade claire très ouvragée.
La façade à pignon de l’hôtel de ville, de la fin du 14e s., est une très belle oeuvre de l’architecture civile gothique. Elle est ornée de fins remplages et de pinacles. La salle de la Paix, avec ses belles boiseries, date de la seconde moitié du 12e s. et fut le théâtre, en 1648, de la proclamation de la paix entre l’Espagne et les Pays-Bas, qui déboucha sur les traités de Westphalie.(Source)
Voyons ce qu’il y a à découvrir à l’intérieur de ce bâtiment…
La « Friedenssaal » (Salle de la paix) de l’hôtel de ville historique de Münster est une attraction incontournable pour qui visite cette ville.
Ses somptueuses boiseries Renaissance datant de 1577, son lustre impressionnant et sa galerie de portraits des délégués sont remarquables. L’histoire est véritablement palpable en ces lieux. Avec la signature du traité de paix entre l’Espagne et les Pays-Bas le 15 mai 1648, c’est tout un pan de l’histoire européenne qui fut écrit ici.(Source)
L’arrière de l’hôtel de ville est assez beau également comme on le voit ci-dessous.
Sur la tour qu’on voit à gauche se trouve cette plaque commémorative:
La balade dans la ville est fort agréable le long des maisons à pignons historiques et à l’abri des arcades…
Nous terminerons cette visite par l’église Saint-Lambert qui garde des traces de la Révolte de Münster.
Il s’agit d’une église caractérisée par trois nefs. De style gothique, elle présente une voûte en réseau dans la nef principale et des voûtes en étoile dans les nefs latérales. Une flèche ajourée de 99 m coiffe la tour depuis le 19e s. On aperçoit trois cages de fer suspendues : y furent exposés en 1536 les cadavres des chefs anabaptistes.(Source)
Mon prochain déplacement en Allemagne se fera bientôt et, cette fois, ce sera en Bavière. Je vous promets déjà quelques photos d’un des châteaux les plus visités et représentés (entre autres dans les puzzles)…il s’agit bien sûr de Neuschwanstein, le château de Louis II de Bavière.
Je vous demande juste un peu de patience