Le château de Seneffe (2), le parc
J’ai pris beaucoup de plaisir à me balader dans le grand parc du château où se tient jusqu’au 12 novembre 2017 une exposition en plein air baptisée “Parcours d’eau“.
J’ai pris beaucoup de plaisir à me balader dans le grand parc du château où se tient jusqu’au 12 novembre 2017 une exposition en plein air baptisée “Parcours d’eau“.
Le château de Seneffe, de style néo-classique est un magnifique bâtiment datant de la fin du XVIIIème siècle. Il est situé en Région wallonne dans la province du Hainaut et, depuis 1980, il appartient à la Communauté française de Belgique.
Dès l’entrée dans le château, on ne peut que s’émerveiller devant le travail de marqueterie réalisé sur l’escalier menant à l’étage. On comprend directement pourquoi on nous demande de chausser des patins par-dessus nos chaussures!
On retrouvera sur tous les sols du parcours un travail du bois aussi soigné et impressionnant.
Je vous invite à chausser les patins et à me suivre pour la visite en cliquant
Dans un prochain article, nous irons prendre l’air dans le parc du château.
Pour faire plaisir à Géhem, et j’espère aux autres visiteurs également, je vous entraîne à Montréal. Nous avons déjà été ensemble à Montréal au Québec mais cette fois nous allons visiter l’ardéchois dont vous pouvez consulter l’histoire si le coeur (fidèle, en souvenir d’Ardéchois, coeur fidèle) vous en dit…
Perché sur les crêtes du Mons Régalis (le mont royal) et dominant Largentière, Montréal, dans le Parc Naturel Régional des Monts d’Ardèche, est un petit village médiéval aux maisons bâties en moellons de grès.(source)
Je vous invite à cliquer juste ici pour voir la présentation de mes photos.
C’est sans crier gare, et pour cause, que nous partons à la découverte des jolis villages ardéchois.
En effet, l’Ardèche a comme particularité d’être le seul département français où on ne trouve pas de gare de voyageurs!
Aubenas domine la vallée de la rivière Ardèche, celle-là même qui a donné son nom au département. Difficile de rater le très beau château de Montlaur et en particulier son toit remarquable.
Les Maubec de Montlaur ont complété l’embellissement du château de 1441 à 1551 par la tour-escalier ci-dessous (source).
Ci-dessous la façade de l’église Saint-Laurent d’Aubenas.
Nous admirons ensuite, sur la place du château, une partie de la façade de la maison Delichères dite maison aux gargouilles.
J’aime beaucoup les échauguettes en général et je trouve que celle-ci met particulièrement bien en valeur le très beau paysage en contrebas.
Rappel: le mot échauguette viendrait de l’occitan eschaugar (“veiller” ou “surveiller”) (source).
Ci-dessous nous apercevons le dôme St-Benoît, ancienne chapelle des bénédictines (17 e-18 e siècle), de forme hexagonale. Il abrite le mausolée du maréchal et de la maréchale d’Ornano (source).
Il ne faisait pourtant pas un froid de canard, ce jour-là, sur la place du château
A bientôt pour la suite de notre découverte de l’Ardèche.
En quittant Paliseul, nous nous dirigeons vers Bouillon. A moins de 5 km de la frontière française et au milieu des forêts, la ville est surtout connue pour son château et pour l’illustre descendant de Charlemagne, le Croisé Godefroy de Bouillon, qui y fut éduqué par son oncle.
La ville de Bouillon, après avoir été française puis néerlandaise, est devenue belge en 1830 lors de la révolution belge.
Ci-dessous, le château vu de la ville.
Quand on arrive à Bouillon, nos pas nous guident vers le syndicat d’initiative installé dans l’ancien couvent des Sépulcrines.
En 1626, Ferdinand de Bavière, Prince-Evêque de Liège et propriétaire du duché de Bouillon, autorise les chanoinesses du Saint Sépulcre à établir une filiale de leur institution dans la ville. Les Sépulcrines suivent la règle de Saint Augustin et s’occupent principalement de l’éducation des jeunes filles et de la charité. Venues d’Andenne, elles ont pour mission d’ouvrir une petite école destinées aux filles de bonne famille. Le Prince-Evêque entend contrer l’influence grandissante du protestantisme de Sedan, ville voisine. Le nouveau couvent est construit sur la rive droite de la Semois. En 1794, la Révolution française impose la fermeture du couvent et la dispersion des sœurs.(source)
Quand on pénètre dans ce bâtiment, on découvre l’ancienne charpente (1), les magnifiques caves voûtées (2) ainsi qu’un magnifique escalier d’origine (3).
Ci-dessous, une autre vue du château qui surplombe la ville et la Semois, bien présente.
Un petit monument rend hommage au personnage qui a fait la renommée de cette ville
Au 17ème siècle, l’endroit était prisé pour sa position stratégique en tant que « clé des Ardennes » (appelée ainsi par Vauban, le grand architecte militaire de Louis XIV, qui entoura Bouillon d’une enceinte laquelle fut rasée au XIXe siècle) et ainsi donc de la France. (source)
De l’ouvrage de Vauban, il reste néanmoins quelques traces dans la ville comme nous le voyons ci-dessous.
Principal vestige d’un quartier militaire édifié par Vauban en 1690. Des troupes militaires ainsi que leurs montures (160 chevaux) pouvaient prendre place dans les écuries du rez-de-chaussée. Actuellement, la caserne Vauban abrite des appartements sociaux.
Près de la caserne Vauban, nous rencontrons le Bastion du Dauphin qui est une des trois (sur les neuf de départ) tours conservées. L’ouvrage suggère encore l’esprit de ce remarquable ouvrage architectural qui ceintura la ville jusqu’au milieu du 19ème siècle. Malgré la fonction strictement défensive de l’ouvrage, une cinquantaine de soldats pouvait loger à l’étage. La charpente de chêne est magnifique.
Le Bastion de Bretagne est le plus évocateur de la configuration d’antan. Il laisse encore voir une portion du mur d’enceinte percé de nombreuses meurtrières. Renforcé ultérieurement d’une échauguette, l’ouvrage défensif possède encore une impressionnante charpente d’origine.
La Maison du Commandant, intégrée dans le périmètre de l’ancien quartier militaire, a été construite en 1690 pour accueillir le logement de l’ingénieur en chef de la place.
Répertoriée sur le plan de la ville de 1708 comme “Palais du Prince”, renseignée sur celui de 1750 comme “Maison des Monnayeurs”, cette maison compte parmi les plus anciennes de la cité. Magnifiée par un vaste parc arboré, cette maison fut le lieu de naissance de Madeleine Ozeray (1908-1989), célèbre égérie de Louis Jouvet, qui fut l’emblématique interprète d’Ondine de Giraudoux.
Si après cette balade, vous souhaitez vous désaltérer, ne vous arrêtez pas devant cet ancien établissement actuellement fermé…
… mais allez plus loin déguster une bière locale de la Brasserie de Bouillon ou, si vous préférez, une bière importée de Normandie et qui est bien représentée dans les vitrines bouillonnaises
Les premières traces de construction du château de Vianden remontent vers le milieu du Vème siècle de notre ère. Sa construction a donc démarré à l’époque romaine et s’est poursuivie à l’époque carolingienne. La majorité des bâtiments fut érigée entre leXIème et le XIVème siècle.(source)
Manque de chance ou mauvaise préparation, nous sommes arrivés devant le château vers 17 heures c’est à dire au moment où les visites se terminaient. Il faudra y retourner pour voir cet endroit décrit comme très beau.
L’histoire de cette construction est détaillée ici et, pour vous faire patienter en attendant que j’aie l’occasion d’y retourner, je vous propose de regarder la vidéo ci-dessous.
Ceci terminait cette courte série sur les châteaux luxembourgeois. Il y en a d’autres encore et j’espère bien aller les voir également et partager mes modestes photos bien sûr…mais ce sera pour plus tard.
Cette fois, c’est au château de Bourscheid que je vous emmène. De tous les châteaux qu’il connaissait, celui-ci était, paraît-il, le préféré de Victor Hugo. Je vous encourage à découvrir en détails les liens entre Hugo et Bourscheid en cliquant ici.
Le château-fort de Bourscheid est situé sur un promontoire escarpé, accessible uniquement du nord-ouest, surplombant la rive droite de la Sûre de 150 m, à une altitude de 360 à 380 m au-dessus du niveau de la mer.
Ce manoir médiéval, entouré d’un épais mur d’enceinte, muni de 11 tours, occupait une surface d’environ 12.000 m2, d’une longueur de 151 m et d’une largeur de 53 m. (source)
Ci-dessous, une vue du bastion d’entrée
D’autres vues ci-dessous
Le château de Bourscheid est non seulement le château le plus grand du pays mais aussi un des plus importants entre le Rhin et la Meuse. Il fut agrandi en quatre étapes, dont la dernière s’acheva en 1430 avec la construction de la grande enceinte et de ses nombreuses tourelles.
Les seigneurs de Bourscheid, qui habitèrent le château à cette époque, font partie des familles de chevaliers les plus respectées de la région.(…) La famille des Bourscheid fut remplacée par celle des Metternich en 1626, avant que la Révolution française ne mette un terme au pouvoir féodal.
Délaissé au XIXe siècle, l’imposant château tomba finalement en ruines.
(source)
Lors de notre balade luxembourgeoise, nous nous arrêtons devant le château de Bourglinster construit sur un rocher élevé et qui domine le village d’une vingtaine de mètres.
De style roman, le Château de Bourglinster date approximativement du 12e siècle. (…) Jamais sous la tutelle d’un souverain, le château féodal a été administré au cours des siècles par des familles bourgeoises.
Empreint de l’histoire de ses propriétaires successifs durant les siècles, le château a subi de nombreuses transformations. Suite à la destruction du donjon au 16e siècle, celui-ci a été partiellement reconstruit, inspiré d’un style gothique et renaissant.
En 1968, l’Etat luxembourgeois acquiert le château et y effectue une rénovation complète.
(source)
Ci-dessous une photo du plan du site:
Chouette, il ont déroulé le tapis rouge! Même si nous savons que ce n’est pas pour nous, c’est plutôt sympa et rigolo
Nous comprenons très vite que ce tapis conduit au restaurant (un des 25 meilleurs du monde!), situé dans le château et distingué par le Guide Michelin et le Guide Gault & Millau.
L’autre côté de la cour intérieure ci-dessous
Détail du blason sur la façade
Une ancienne plaque de fonte sur un mur du village
Petit sanctuaire coloré sur une maison résidentielle de Bourglinster
Le site comporte le château principal ainsi qu’une basse cour (château inférieur). Le château inférieur était situé du côté nord à une vingtaine de mètres en-dessous du château principal et remonte probablement au début du 13e siècle. Il a complètement disparu sauf les restes d’une porte d’entrée et d’une tour.(source)
L’église catholique de Bourglinster
Pour terminer je vous invite à regarder la vidéo ci-dessous…