Je vous avais promis dans un article précédent de revenir sur le sujet de ce long plan incliné pour les bateaux. Mes propos seront un peu plus techniques cette fois puisque, comme je vous le disais, j’ai eu la chance d’aller dans les endroits normalement non accessibles au public. Si, malgré tout, mes explications ne sont pas suffisamment techniques à votre goût, je vous invite à aller voir là où vous saurez tout ou presque sur cet ouvrage monumental.
Jean-Baptiste Vifquain, ingénieur architecte urbaniste, né à Tournai en juin 1789, a réalisé l’étude du canal de Charleroi à Bruxelles au gabarit de 70 tonnes et sa construction terminée en 1862. Le trafic par voie d’eau ne cessait de se développer, sur le canal Charleroi – Bruxelles. En effet, l’industrie charbonnière puis métallurgique transportait ses matériaux par voie d’eau vers le nord du pays. L’ancien tracé du canal ne convenait pas au passage de péniches trop volumineuses ce qui imposait donc des aménagements. A la fin de la deuxième Guerre mondiale, la Belgique débute les travaux de mise au gabarit des voies navigables à 1350 tonnes. La solution du plan incliné est retenue pour résoudre le problème de la chute de 68 m près du petit village de Ronquières. Le canal Charleroi-Bruxelles est désormais une voie de transit vers la France, les Pays-Bas et l’Allemagne.(inspiré de ce site).
Ce plan incliné permet actuellement le passage d’environ 12 bateaux par jour. Il n’existe que deux autres ouvrages de ce type, un en France (Saint-Louis-Arzviller) et un en Russie (Krasnoïarsk, sur le fleuve Iénisseï).
Bonjour Bernadette !
C’est toujours aussi gigantesque ! Ce n’est pas le moment de mettre la tête dans le baquet !
Bonne journée au fil de l’eau ou pas !
Pierre
Il a gelé cette nuit, je vais éviter de me refroidir les idées et rester au coin du feu
Bonne journée.
Impressionnante toute cette machinerie ! Le panorama vaut la peine aussi.
C’est mon côté technique qui a repris le dessus, j’ai parfois des sursauts comme ça mais je pense que c’est impressionnant et à voir au moins une fois et d’être fier d’être Belge comme ceux qui ont conçu cet ouvrage