Du côté de chez Ma

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Ce samedi, Ma nous propose d’illustrer en photo le thème “au ras du sol“.

J’ai choisi de partager la photo ci-dessous que j’ai prise en plaçant l’appareil au ras du sol 😉.

C’était à Corfou et, bien sûr, le soleil brillait bien fort à l’extérieur, contrairement à  ce qui se passe chez moi aujourd’hui 😏.

Je vous invite à passer chez Ma voir les autres illustrations et je vous souhaite un excellent week-end.

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Découverte: le château Le Fy (B)

Le week-end dernier étaient organisées, en Wallonie, les Journées du Patrimoine. Or à Esneux, la commune où j’habite, se trouve un magnifique château (datant de 1905) appartenant à un privé depuis une vingtaine d’années.

Depuis son acquisition, le château Le Fy, qui était à moitié abandonné, a été soigneusement restauré et est réservé à l’usage exclusif de la famille d’Arthur Paes.

Parti de rien – à 10 ans, le petit Arthur se faisait de l’argent de poche en lavant les voitures sur les parkings –, ce fils de mineur s’est fait tout seul. L’homme d’affaires de 50 ans a commencé par vendre des vélos, puis des mobylettes, des voitures, de l’immobilier, et la fortune est venue.
Paes est très présent au Ghana, proche du président John Atta Mills. Le châtelain d’Esneux exerce au Ghana le titre officiel de roi du Somey, un ancien royaume dont les 320.000 sujets l’appellent “His Royal Highness Dueno Togbul Kofi Arthur Paes”. (Source)

Façade ouest où on voit un médaillon sous forme d’icône païenne: buste de femme échevelée sur fond doré, sous avancée de toiture triangulaire.

 

Lors des Journées du Patrimoine, les grilles sont ouvertes et l’accès du public est exceptionnellement autorisé dans les espaces extérieurs du château. J’en ai donc profité pour y passer prendre quelques photos à partager de cet endroit assez prestigieux et où séjourne un roi. Pas mal pour une petite commune d’environ 14.000 habitants👍. Vous me suivez?

Si, et seulement si, vous habitez en Belgique vous pouvez visionner cette courte vidéo très complète.

Pour les autres, un petit film par drone est heureusement disponible ci-dessous.

Ci-dessous, quelques statues rencontrées dans le parc.

Sur la photo suivante, nous pouvons admirer la bâtisse et l’étang (où, paraît-il, le propriétaire a un temps envisagé de faire venir, du Ghana, un vieux crocodile appelé Ben. Source)

Bref, pas de crocodile vivant en vue mais une magnifique vue sur la vallée de l’Ourthe et les environs.

J’espère que vous avez apprécié la découverte du château belge du “roi Arthur”.

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Découverte: la chapelle de l’Aubépine à Ainhoa (F)

“Viens je t’emmène avec moi, en balade” nous chantait Michel Fugain dans les années ’70 mais ici ce ne sera pas en Bugatti mais en bottines de marche. Accrochez-vous, ça va grimper!

Au départ d’un des plus beaux villages de France, Ainhoa, je vous emmène jusqu’à la chapelle de l’Aubépine et au calvaire des trois croix. “Sur les hauteurs du village, à 389 mètres d’altitude, le mont Atsulai abrite un petit sanctuaire dédié à Notre Dame de l’Aubépine et accessible après 45 minutes de marche. La chapelle et ses 26 stèles discoïdales et tabulaires, symboles de l’art funéraire basque, offre un magnifique panorama sur la vallée de Xareta, la Rhune et l’Océan..
Au XIXe siècle, le chanoine César Duvoisin et l’abbé Etchegoyen ont pu écrire de belles pages sur la chapelle, son histoire et ses pratiques mais c’est à M. l’abbé Olhagaray , curé d’Ainhoa de 1930 à 1938, que nous devons la seule étude qui lui ait été consacrée en langue basque. Les légendes et personnages mythiques dotent ce lieu d’un ensemble de croyances oscillant entre magie, religion et histoire
“. (Source)

Il paraît que l’endroit est à couper le souffle ! Il se compose d’une  chapelle (dédiée à Sainte-Rita), ainsi que de trois croix (calvaires) et de stèles discoïdales basques. De là, on aura une vue imprenable sur Ainhoa, mais également sur la Rhune, la baie de Saint-Jean-de-Luz et l’océan.

Nous traversons le village d’Ainhoa et nous dirigeons vers le début du parcours où nous voyons une toute petite chapelle et nous avons une indication “Pour le départ, suivez la direction de l’Oratoire”. Le tempo est donné, et il faut d’ores et déjà grimper !

Comme nous entrons dans une zone de pâturage, nous croiserons probablement des animaux en liberté😊.

Très vite la vue devient grandiose comme nous le voyons lors des nombreuses pauses, c’est qu’il fait très chaud en marchant au soleil🌞.

Le sommet le plus à droite est celui de La Rhune.

En chemin nous voyons l’oratoire de Notre-Dame de l’Aubépine ainsi qu’une petite source. L’endroit est fleuri mais un peu sauvage aux alentours. La légende raconte qu’un jeune berger aurait vu la vierge dans un buisson d’aubépines, et se serait écrié “Arantzatzu” qui veut dire “Vous, dans l’aubépine!”

Nous apercevons les 3 croix au sommet. On continue à grimper nous sommes près du but.

Nous atteignons enfin la chapelle de l’Aubépine. Nous passons un certain temps sur place à admirer la vue et approcher les pottocks ainsi que les stèles discoïdales.

En zoomant sur la photo ci-dessus on voit que les deux personnages extérieurs font un peu les marioles 😉.

La Vierge noire avec son fils Jésus, la piéta, viennent s’ajouter aux autres compositions et tableaux dans et hors de la chapelle, qui font du site un espace patrimonial vénéré et entretenu par la dévotion populaire. (Source)

Après une petite pause à l’ombre de la chapelle, il est temps de redescendre vers Ainhoa.

Nous sommes toujours ravis de tremper nos mains dans l’eau fraîche pour les dégonfler un peu et nous rafraîchir 😅.

Ouf, enfin de retour dans le village. Savez-vous pourquoi les maisons face à l’océan n’ont pas de colombages contrairement aux autres? Parce que l’air marin salé les abime.

Quelques anciennes maisons portent encore les noms de leurs premiers propriétaires.

Mairie Ainhoa
Cimetière Ainhoa

C’est ici que se termine cette découverte qui nous laissera un très bon souvenir d’une journée bien ensoleillée 🌞.

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Du côté de chez Ma

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Cette semaine, Ma nous demande d’illustrer en photo le thème “moderne“.

J’ai choisi de vous montrer le B3, bâtiment moderne qui est le centre de ressources et de créativité de la Province de Liège. Plus d’infos ici.

Personnellement, je trouve qu’il donne un nouvel espace plus élégant aux collections de l’ancienne bibliothèque des Chiroux  tout en rendant vie à l’espace du vieil hôpital de Bavière laissé depuis trop longtemps à l’abandon.

Et chez Ma, que trouve-t-on de moderne?

Bon week-end à tout le monde.

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L’agenda ironique de juillet et août 2024

Toujours dans la nonchalance estivale, j’avais oublié que l’AI devait être envoyé pour le 24 août au plus tard!

C’est donc pleine de confusion🫣  que je publie ma participation (même si j’ai déjà publié un autre article aujourd’hui 🙄) à cet exercice orchestré par Johnn Duff et hébergé par Tiniak.

Les consignes (pas piquées des vers!) sont celles-ci:

Le thème de l’AI est la chute, chute dans l’escalier, chute d’eau, chute des prix ou chute de rein…
Quelques mots pour agrémenter les textes, tout d’abord, camembert (le fromage des rois, le roi des fromages), Un mandarin et sa mandarine sont les bienvenus. Enfin, les mots, Sinémurien, ouroboros et conchoïdale. Il serait amusant qu’un des personnages porte un marcel. Enfin, il serait intéressant d’utiliser une locution latine, si besoin contrefaite.

Et voici ma participation ci-dessous.

La chute du mandarin

Mon père est tombé de très haut quand ma mère est partie définitivement. La chute a été d’autant plus abyssale qu’il n’avait rien vu venir, perché bien haut dans sa tour d’ivoire et dominant tout le monde avec sa fatuité insupportable.

Il était mandarin à la faculté de médecine de Bruxelles. C’est dire s’il ne se prenait pas pour un camembert ! Il était vêtu de blanc mais n’était jamais coulant avec personne, même pas avec ses propres enfants, mes frères et moi.

Ma mère, Marine, était infirmière mais, à partir du moment où elle s’est laissée séduire par mon père, le personnel s’est mis à l’appeler Mandarine. Au début c’était rigolo mais il faut dire qu’au fil du temps elle a perdu le sourire, la joie de vivre et est devenue de plus en plus acide. Ce surnom lui allait dès lors comme un gant (chirurgical bien sûr) d’après le personnel hospitalier.

La vie à la maison était dirigée de main de maître par mon père, malgré ses rares moments passés avec nous. Son autorité naturelle était tellement prégnante que personne n’osait s’y opposer.

Ma mère, dominée par son mari dès la fin de la lune de miel, avait toujours sur le visage une moue conchoïdale montrant qu’elle n’était pas très heureuse de la situation. Il disait qu’elle avait la bouche parapluie 😒. C’est vrai que les orages étaient chose courante à la maison.

Ah s’il avait pu la voir courir chez son amant ! Car depuis quelque temps elle avait décidé de suivre ses envies hors du domicile, exactement depuis le jour où elle avait croisé les yeux du jardinier du parc jouxtant l’hôpital. Il désherbait, taillait, cueillait en sifflotant, toujours joyeux. Qu’il porte un marcel plutôt qu’un tablier blanc amidonné et brodé à son nom, comme son mari, la faisait rire aux éclats en imaginant la tête de ce dernier. S’il savait ! C’est certain qu’il tomberait de haut le mandarin, la chute serait dure mais surtout incompréhensible à ses yeux. Il se pensait si parfait, tellement au-dessus d’un quelconque vulgum pecus !

Et Marine était enfin heureuse, épanouie auprès de Marcel (qui en portait toujours). Quand elle le retrouvait dans son appentis, ils se mettaient rapidement in naturalibus pour batifoler parmi les outils et les sacs de terreau. Comme l’atmosphère froide et immaculée voulue en tous lieux par son médecin de mari était loin de son esprit en ces moments de plaisir bien peu aseptisés ! Il leur était même arrivé, une seule fois hélas, d’aller tous les deux au Ciné Murien pendant que son époux participait à un congrès de deux jours à l’étranger. Elle n’avait pas bien compris le rapport entre le titre du film « Ouroboros » et l’histoire parce que, comme deux adolescents, ils n’avaient fait que se bécoter avant de vite courir à l’appentis de Marcel pour conclure.

Tout le monde savait ce qu’il se passait bien sûr sauf le cocu de service, mon père en l’occurrence, et quand ma mère fit ses bagages pour rejoindre Marcel, il tomba des nues et, en même temps de son piédestal, ne comprenant pas que son aura soit ainsi piétinée aux yeux de tout l’hôpital !

Les textes déjà envoyés à Tiniak sont regroupés sur cette page où je vous invite à aller les lire.

Le vote aura lieu tout bientôt, à suivre chez Tiniak bien sûr.

Bonne lecture, bonne journée, bonne reprise pour certain(e)s.

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Découverte: la chapelle aux icônes de Cambo-les-Bains (F)

A Cambo-les-Bains, la visite touristique la plus fréquente est la villa Arnaga, demeure d’Edmond Rostand, dont je vous ai déjà parlé ici.

A quelques centaines de mètres du cœur de Cambo, il existe un autre endroit plus modeste et moins connu que je souhaite vous faire découvrir. Il s’agit de la chapelle d’Artzaindeia (qui signifie en basque « l’appel du berger »), aussi appelée chapelle aux icônes.

 

Un peu à l’écart des routes touristiques, cette petite chapelle est un lieu original niché au coin d’une rue, sur le chemin menant à la Colline de la bergerie.

Difficile d’imaginer par son aspect extérieur de style labourdin la surprise qui se cache à l’intérieur. Dès la porte franchie, la magie opère. Vous serez émerveillés par les vitraux à l’arrière de l’autel et les dalles de verre aux motifs abstraits. Mais surtout, c’est à l’artiste basque Albert Proux, qui réalisa les fresques, que l’on doit cette profusion de couleurs pour le moins surprenante. Bien qu’il n’ait jamais réalisé ce type de travail iconographique, l’artiste se documenta en consultant les fresques des églises orthodoxes russes et c’est à l’aide d’un épiscope qu’il les retranscrit avec dextérité sur les façades intérieures de la chapelle. Ces icônes évoquent les scènes de la vie biblique : le baptême du Christ, la Dormition entourés des apôtres et des anges. (Source)

Voir aussi ici.

Je vous propose de regarder mes photos de cet endroit étonnant et, qui sait, de vous donner envie, si vous passez dans la région, d’aller voir vous-même cette explosion de couleurs souvent inconnue des touristes.

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Du côté de chez Ma

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C’est à nouveau samedi et Ma nous demande cette fois d’illustrer en photo le mot “courrier”.

J’en envoie peu et en reçois aussi très peu depuis un bon moment déjà vu que presque tout se fait en ligne. J’ai reçu de chouettes cartes postales envoyées d’amis en vacances mais j’ai choisi deux autres photos à vous montrer pour ce thème.

Le courrier, pour qu’il parte, il faut le déposer dans une boîte aux lettres et je vous en montre une allemande assez stylée.

Et quand le courrier arrive à la bonne adresse il est déposé dans une autre boîte aux lettres de maison. La mienne est très banale alors je vous en montre une autre, plus sympa, repérée en vadrouille.

Maintenant on file chez Ma voir tous les courriers puis on passe un bon week-end. Le mien sera festif et amical 😊.

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Voyage, voyage: Bellac (F)

Bellac, ville natale de Jean Giraudoux, se trouve dans le département de la Haute-Vienne. Au Xème siècle, la ville s’est développée sur un éperon rocheux autour de son château de bois (aujourd’hui disparu).

A une époque où l’Aquitaine était anglaise (XIIsiècle) la ville s’est entourée de remparts de pierre composés de 19 tours ou bastions. On ne sait si c’est le roi anglais Henri II Plantagenet qui finança les fortifications, comme l’enceinte urbaine de Poitiers. Un crédit fut-il remboursé, un Ost dû à la cour d’Angleterre ? (Source)

Le 16 août 1356, la troupe emprunte la route en direction de Bellac. Le Prince Noir arrive en fin de journée à Bellac, ville appartenant à Marie de Châtillon-Saint-Pol, comtesse de Pembroke, veuve d’Aymar de Pembroke. L’appartenance de Bellac au comte anglais de Pembroke sauve la ville d’un incendie mais peut-être pas du pillage. (Source: la chevauchée du Prince Noir)

De nos jours, quand on se balade dans Bellac, on y découvre différentes traces de son passé:

  • maisons penchées et ruelles pittoresques
  • la plus ancienne châsse-reliquaire du Limousin (XIIème siècle) dans l’église Notre-Dame
  • un séchoir à peaux rappelle le travail du cuir qui s’exerçait jadis
  • un des plus anciens ponts médiévaux de France: le Pont de la Pierre qui enjambe le Vincou. Il se trouve en bas d’une côte qui aurait inspiré Jean de la Fontaine, qui a séjourné à Bellac en 1663,  pour sa fable Le coche et la mouche.

Si ça vous dit, on va voir tout ça en photos.

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Zone de livres échange

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Je vous invite à découvrir ma dernière fournée de boîtes à livres rencontrées au hasard de mes pérégrinations. J’ai été très surprise par la première étant donné sa grandeur et la quantité de livres contenue.

L’ancienne forge du village située sur la place Tamon, que seuls quelques anciens du village se souviennent avoir vue en activité, vient de subir un lifting pour remplir une nouvelle fonction : ce sera la bibliothèque de rue. (Jasses, avril 2023, source).

Ci-dessous, celle de droite fait partie de toute une série de boîtes très solides placées dans la commune voisine de celle où j’habite. Je pense qu’elles résisteront bien au temps qui passe et aux intempéries👍 (Source)

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