L’agenda ironique de juin: le temps du vote

Voici venu le temps de participer à différents pique-niques et à choisir votre préféré.

C’est sur le blog Le retour du Flying Bum que vous pourrez vous exprimer librement Ă  condition que ce soit au plus tard le 30 juin.

N’hĂ©sitez pas Ă  picorer dans tous les plats proposĂ©s avant de vous dĂ©cider.

Et, si l’aventure vous tente, pourquoi ne pas envisager de participer Ă  l’agenda ironique de juillet? Les modalitĂ©s proposĂ©es par l’hĂ©bergeur seront connues au dĂ©but du mois prochain.

A bientĂŽt pour d’autres dĂ©lires littĂ©raires… ou presque 😊

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Et hop, une nouvelle crise de paréidolie!

Les chercheurs n’ont pas encore trouvĂ© de vaccin et je continue Ă  vivre ces Ă©pisodes, heureusement plus drĂŽles que douloureux, de maniĂšre Ă©pisodique.

Impossible pour moi de ne pas voir des “visages”, des “animaux”,… dans plein d’objets Ă©tranges…

Je vous montre ci-dessous.

A votre avis, est-ce grave? Et vous, voyez-vous aussi ces drĂŽles de petites tĂȘtes?

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Du cÎté de chez Ma

Comme chaque samedi, je joue avec Ma et ce samedi elle nous demande d’illustrer le thĂšme “porte ou fenĂȘtre”.

Comme je suis gĂ©nĂ©reuse, je vous offre les deux: une fenĂȘtre au-dessus d’une porte. Mais ce n’est pas la fenĂȘtre qui est intĂ©ressante dans cette vue.

Il s’agit d’une photo prise au Pays Basque (Ă  Iholdy) et on voit que, comme au-dessus de nombreuses portes de cette rĂ©gion, un linteau sculptĂ© et dĂ©corĂ© indique le nom de la famille qui y rĂ©sidait et la date de la construction.

La maison du Pays Basque est un symbole trĂšs fort de l’organisation sociale et d’une activitĂ© rurale.
Quel que soit son style, “Etxea” (etchĂ©a), la maison est au centre de la sociĂ©tĂ© Basque et reprĂ©sente l’importance des liens qui unissent les familles autour de ce patrimoine prĂ©cieux. Il n’est pas rare que les habitants se connaissent mieux sous le nom de leur maison que sous leur rĂ©el patronyme.

Pour en apprendre davantage sur la symbolique de la maison basque, je vous invite Ă  consulter ce site d’oĂč est extrait le petit texte ci-dessus.

Et puis bien sĂ»r je vous invite Ă  ouvrir toutes les fenĂȘtres et pousser toutes les portes des autres participant(e)s au projet de Ma.

Bon week-end à tout le monde 😊.

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Des frites?

Bon, je ne vais pas faire un caprice comme les membres de la famille Tuche…

…mais, comme le savent la plupart d’entre vous,  je suis Belge et chez nous les frites c’est sacrĂ© 😋.

La preuve:

Je viens mĂȘme de voir en vitrine des chaussettes brodĂ©es d’un cornet de frites!

Mais si je vous en parle aujourd’hui, c’est que je suis tombĂ©e sur cet article qui me prouve une fois encore que les Etats-Uniens n’ont pas toutes leurs frites dans le mĂȘme sachet (en français: il leur manque une case 😉).

Ils viennent en effet de crĂ©er un parfum…Ă  la frite!

Un parfum Ă  la frite, vous le croyez ? Cela existe pourtant bel et bien : le flacon “Frites by Idaho” est l’Ɠuvre de l’Idaho Potato Commission (États-Unis), composĂ©e de passionnĂ©s qui ne manquent pas d’idĂ©es et il est collector.(source)

Ce qui me console un peu, c’est qu’ils parlent de French fries (frites françaises). Ouf! l’honneur des Belges est  sauf!

Si je vous ai vraiment donnĂ© envie, mĂȘme sans parfum, je vous invite plutĂŽt Ă  visiter le musĂ©e de la frite Ă  Bruxelles😊.

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L’agenda ironique de juin

Voici venu le temps de vous proposer ce que j’ai Ă©crit pour l’agenda ironique de juin.

Comme je suis actuellement en vacances, j’ai Ă©crit ce texte rapidement avant de partir et je ne l’ai plus retravaillĂ© (ben oui, en vacances on n’a pas le temps c’est bien connu et avant ben on se prĂ©pare😁).

Pour rappel, les consignes et l’hĂ©bergement sont assurĂ©s par Le retour du Flying Bum.

Je vous invite Ă  partager mon pique-nique:

Le pique-nique annuel de la famille Dupont-Dugard

Il faisait chaud ce dimanche-lĂ . Une chance tout de mĂȘme aprĂšs les orages de la semaine : il n’y avait plus aucun nuage au-dessus de nos tĂȘtes et la journĂ©e promettait d’ĂȘtre trĂšs belle.

Il y avait un mois que je prĂ©parais tout, faisais des listes d’achats faits ou Ă  faire, entassais des choses improbables dans une armoire dont je gardais jalousement la clĂ©. Je voulais que ce pique-nique familial soit une rĂ©ussite et une bonne surprise.

Nous organisons chaque annĂ©e de grandes retrouvailles en famille. Nous sommes environ une soixantaine Ă  chaque fois et l’organisation incombe alternativement Ă  mon frĂšre ainĂ© et Ă  moi parce que nous sommes les plus efficaces ou les plus cons, les autres ayant toujours de bons prĂ©textes pour ne rien faire : « trop de travail », « pas possible avec les enfants », « l’annĂ©e prochaine peut-ĂȘtre », « tu fais ça si bien » et autres niaiseries. C’était Ă  mon tour cette fois de choisir le thĂšme qui allait nous accompagner dans toutes les activitĂ©s : les dessins de la vaisselle jetable, les banderoles en papier, les jeux qui nous occuperaient aprĂšs le repas sans oublier les salades colorĂ©es et les viandes froides….

Bien que ne prĂ©parant rien, tous jouaient les sycophantes en permanence avec l’air de ne pas y toucher, en me posant des questions apparemment innocentes dans l’espoir que je me trahirais Ă  un moment, sans succĂšs bien sĂ»r, j’étais sur mes gardes 24 heures sur 24.

A peine levĂ©e, le samedi matin, j’ai commencĂ© Ă  transporter tous mes achats dans le coffre de la voiture. J’étais surexcitĂ©e : la hĂąte de montrer mes talents d’organisatrice Ă©tait talonnĂ©e par une petite crainte que quelque chose foire.

ArrivĂ©e dans la prairie rĂ©servĂ©e pour l’occasion, je commençai Ă  dĂ©plier les tables et Ă  y disposer tous mes achats.

Dans un coin, deux tables supporteraient le buffet. Au moment oĂč je dĂ©posais le seau de mayonnaise prĂšs des cruditĂ©s, une odeur nausĂ©abonde se fraya un chemin jusqu’à mes narines : l’émulsion Ă©tait clairement nidoreuse ! Je me sentis rougir jusqu’à la racine des cheveux, le cƓur au bord des lĂšvres. Dans mon souci de tout cacher, j’avais omis de conserver certaines choses au frais


Tant pis, il me restait d’autres sauces dont un gros pot de picallili[1]qui ferait l’affaire Ă  coup sĂ»r. J’espĂ©rais juste que mon petit-cousin adolescent n’allait pas parcourir le buffet des yeux avant de brailler comme Ă  chaque fois : « Quoi ! Y a mĂȘme pas de mitraillette »[2] !

Relevant la tĂȘte de tout mon barda, je vis une grande asperge aux cheveux flavescents sautiller d’un pied sur l’autre en se tortillant. Il me fallut cinq secondes pour reconnaĂźtre Luisa, ma petite cousine. J’avais gardĂ© le souvenir d’une gamine Ă©panouie et lĂ , soit elle avait fait un rĂ©gime carabinĂ© soit elle Ă©tait devenue anorexique. Il faudrait que j’éclaircisse ça plus tard. Pour l’heure je me rĂ©jouissais qu’elle propose de m’aider, quelle que soit son apparence.

Les aiguilles de ma montre avaient subitement pris une vitesse exponentielle. J’entendais dĂ©jĂ  midi sonner au clocher du village quand mon frĂšre arriva en courant, il tenait des propos amphigouriques. De tout son charabia je ne retins que le mot « bĂ©bé » qui revenait sans cesse. Il venait d’apprendre qu’il serait bientĂŽt grand-pĂšre mais moi, ça mâ€˜Ă©tait bien Ă©gal qu’il y ait une personne de plus au pique-nique de l’an prochain puisque ce serait Ă  lui de le prĂ©parer !

Quand tout fut prĂȘt et que le reste de la famille arriva, je compris enfin l’état d’euphorie de mon frĂšre ! 

J’allai le trouver pour le fĂ©liciter en Ă©crasant une larme d’émotion et nous tombĂąmes dans les bras l’un de l’autre. OubliĂ© le stress de prĂ©paration du pique-nique, place aux rĂ©jouissances !

[1] Le piccalilli belge est une sauce à base de légumes, de vinaigre, de sucre, de moutarde et de curcuma. Les légumes utilisés sont les petits oignons, les cornichons, le chou-fleur.

[2] La mitraillette est une des prĂ©parations culinaires les plus populaires de Belgique. Elle se compose d’une demi baguette de pain, de viande, de frites, et de beaucoup de sauce.

La date limite de rentrĂ©e des textes est le 24 juin (jour de la Saint-Jean et de ses feux) donc, si l’exercice vous tente, n’hĂ©sitez pas Ă  rejoindre ce groupe sympa d’Ă©crivants tolĂ©rants et sympathiques.
Il suffit pour cela de déposer votre texte (qui respecte les consignes bien sûr) sur le blog  Le retour du Flying Bum.

Bonne journée.

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Du cÎté de chez Ma

Comme tous les samedis je joue avec Ma en proposant une photo personnelle qui illustre le thĂšme de la semaine.

Cette semaine c’est “se mettre au vert” que j’ai interprĂ©tĂ© en “se mettre aux verts”.

En effet, en balade au Pays Basque, on ne peut qu’admirer toutes les nuances de vert qui entoure notre mise au vert.

Je vous offre un panorama depuis la Chapelle de la Madeleine Ă  Tardets. C’est assez grandiose!

Allons maintenant voir chez Ma comment d’autres se mettent au vert.

Je vous souhaite un excellent week-end, je sais déjà que le mien sera bon dans cette magnifique région de France.
Par contre, il ne faudra pas m’en vouloir si je ne passe pas chez vous comme d’habitude, je suis vraiment trĂšs occupĂ©e 😁.

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Quand je sers de relais pour l’Agenda Ironique 😊

Bon alors je vous explique…

En ce beau mois de juin, c’est Le retour du flying bum qui hĂ©berge l’AI sur le thĂšme du pique-nique.

Comme je l’ai fait le mois dernier pour le texte de La Craie, j’ai acceptĂ©, avec plaisir, d’hĂ©berger le texte de mon ami Donald qui ne possĂšde pas de blog.

J’ignore s’il y a quelque part un point qui dit que, pour participer, il est obligatoire d’avoir son propre blog? đŸ€”

Bref, je vous livre son texte ci-dessous et lui laisse le soin de rĂ©pondre lui-mĂȘme Ă  vos commentaires bien sĂ»r.

Ah oui, il est Ă©vident qu’il ne devra pas figurer dans le tableau des organisateurs potentiels pour juillet 😉.

Pique-nique automnal

par Donald Bilodeau

 

En ce dĂ©but d’aprĂšs-midi, prĂšs de l’étang du parc La Fontaine, une nappe aux motifs de damiers carmin habille un tout petit bout de pelouse. Au centre de celle-ci, un gros panier en osier y trĂŽne fiĂšrement, laissant entrevoir une doublure de coton protĂ©geant ce qui semble ĂȘtre un vĂ©ritable festin de roi. Une bouteille de vin rosĂ© Carrelot des Amants est au frais dans une petite glaciĂšre et tout prĂšs d’elle, dĂ©posĂ©es cĂŽte Ă  cĂŽte, deux coupes en plastique, n’en Ă©tant pas moins raffinĂ©es pour autant, attendent patiemment l’instant fatidique, ne demandant qu’à ĂȘtre remplies, dĂ©sirant sans l’ombre d’un doute trinquer au bonheur, aux retrouvailles. Çà et lĂ  dans les arbres, Ă©cureuils et oiseaux divers observent avec intĂ©rĂȘt cet intriguant pique-nique qui pourrait s’avĂ©rer ĂȘtre, pour eux, plus allĂ©chant qu’un gigantesque trĂ©sor. D’autant plus que dans les semaines Ă  venir, ils savent trĂšs bien qu’il leur faudra sĂ©rieusement penser Ă  faire des provisions en prĂ©vision de l’hiver Ă  venir. L’occasion ici est donc en or.

 

Le cƓur de Marco, printanier et rempli d’espoir, contraste avec cet octobre naissant. Pourtant, ce bel automne, qui s’avĂšre chaud et ensoleillĂ©, sait bien redonner ses lettres de noblesse Ă  cette pĂ©riode oĂč l’équinoxe vient tout juste de passer, notamment grĂące Ă  la beautĂ© de la nature ainsi qu’à sa magnifique palette de couleurs. Dame Nature dans toute sa splendeur, Ă  l’Ɠuvre, comme toujours. À preuve, tous ces arbres du parc La Fontaine, certains flavescents comme les blĂ©s, d’autres orangĂ©s comme le sable d’Afrique ou encore rouges comme le Beaujolais nouveau et qui provoquent chez les passants plus d’un frisson d’émerveillement et d’étonnement. D’ailleurs, ils sont nombreux, ces MontrĂ©alais, Ă  profiter des derniers beaux jours de l’annĂ©e, avant la venue des pluies froides de novembre et des vents glacĂ©s de dĂ©cembre, accompagnĂ©s trĂšs souvent d’un lot de surprises mĂ©tĂ©orologiques de tout genre. Mais Marco ne regarde pas ces gens, pas plus qu’il ne remarque les oiseaux ou les Ă©cureuils. Non. Il est assis sur la nappe et il attend, il attend, il attend.

 

Le cƓur de Marco tambourine dans sa poitrine. Parce qu’il attend Julie, Ă  qui il a donnĂ© rendez-vous en ce jour. Julie qu’il avait jadis tant aimĂ©e et qu’il aime encore autant, mais qui, voilĂ  deux ans, avait mis les voiles vers une autre destination, une autre existence. Sans tambour, ni trompette. Telle une amante amphigourique, sans doute mĂȘme malheureuse, mais sans rĂ©ellement savoir pourquoi. Sans en connaĂźtre les raisons ni les facteurs. FidĂšle et confiant, Marco l’avait attendue pendant des jours, des semaines, des mois, sans ne jamais cesser de croire en cet amour. Sans ne jamais perdre la foi, sans ne jamais accepter de voir s’éteindre la flamme. Toutefois, il doit bien l’admettre, la pause fut longue. TrĂšs longue. Trop longue. Jusqu’à ce samedi du week-end dernier oĂč la belle a enfin effectuĂ© son retour. Par tĂ©lĂ©phone, comme si de rien n’était, comme si elle Ă©tait partie la veille pour rendre visite Ă  une copine et qu’elle revenait Ă  la maison le lendemain. Tout bonnement, sans autre explication Ă  donner. À la fois heureux et prudent, mais aussi un brin mĂ©fiant, Marco tenait absolument Ă  revoir Julie, c’était indiscutable. NĂ©anmoins il prĂ©fĂ©rait que cela se dĂ©roule ailleurs qu’à la maison, en terrain neutre. Par exemple, dans un parc. Et pourquoi ne pas la convier Ă  un pique-nique, au parc La Fontaine, leur lieu commun prĂ©fĂ©rĂ© de MontrĂ©al ? Mais oui, quelle bonne idĂ©e ! De toute Ă©vidence, Marco visa dans le mille puisque Julie accepta la proposition et promit d’ĂȘtre lĂ  Ă  treize heures pile.

 

Le cƓur de Marco angoisse, se dĂ©courage. Le temps passe et Julie n’arrive pas. Deux nuages dĂ©filent. Quatorze heures
 Quinze heures
 Tic-tac, tic-tac, tic-tac
 Les aiguilles de sa montre le taquinent, l’agacent, le dĂ©sespĂšrent. CouchĂ©es sur la nappe, les deux coupes de vin s’ennuient et la bouteille de rosĂ©, embuĂ©e, dĂ©posĂ©e dans cette glaciĂšre devenue soudainement trop grande, semble insensĂ©e, inutile. Les Ă©cureuils s’en vont, les oiseaux s’envolent, il n’y a plus que les fourmis curieuses qui tentent leur chance en s’approchant du panier en osier. Et ces guĂȘpes, maudites et vilaines, attirĂ©es par les odeurs qui se mĂ©langent. Mais Marco ne les aperçoit pas. Ses pensĂ©es vont et viennent et s’affolent. Ce que l’on craint arrive plus facilement que ce qu’on espĂšre, certes, mais que fait donc Julie ? Qu’est-ce qui peut bien la retarder ainsi ? Comme si les deux derniĂšres annĂ©es n’avaient pas Ă©tĂ© assez longues et pĂ©nibles pour lui, pourquoi fallait-il maintenant que le destin en rajoute une couche ? Une simple petite minute lui semblait dĂ©sormais une Ă©ternitĂ©. Allait-il devoir engager un mouchard fourbe et vĂ©reux, ou pire encore un sycophante, afin de dĂ©couvrir la vĂ©ritĂ© ? Marco a tout Ă  coup l’étrange impression de jouer dans un mauvais film, d’ĂȘtre la vedette d’une histoire ridicule et sans fin logique.

 

Le cƓur de Marco le sait bien, elle ne viendra pas. Les seize heures qui viennent d’arriver emportent avec elles ses derniers rĂȘves. Comme le vent qui se lĂšve brusquement et qui emporte au loin les feuilles mortes. Il n’a pas su ignorer les dangers oĂč l’homme est souvent un otage. Comme s’il n’avait pas encore appris la leçon.

 

En cette fin d’aprĂšs-midi oĂč la tempĂ©rature commence Ă  se faire plus fraĂźche, une nappe aux motifs de damiers carmin, un peu chiffonnĂ©e, est Ă  nettoyer et Ă  plier. Le contenu du gros panier en osier, devenu nidoreux Ă  force d’attendre des heures sous les chauds rayons de Galarneau, est Ă  jeter. Et le Carrelot des Amants, attristĂ© de n’avoir jamais aussi mal portĂ© son nom, se dĂ©sole pour deux coupes abandonnĂ©es. La lumiĂšre diminue d’intensitĂ©, le soir s’en vient sous peu, comme la noirceur dans le cƓur de Marco. Mais l’espoir, tenace, sait renaĂźtre de ses cendres : « Le week-end prochain, peut-ĂȘtre
 Oui, c’est ça, elle reviendra sĂ»rement le week-end prochain ! ».

VoilĂ , ma mission de relais est remplie et j’espĂšre que vous participerez au pique-nique de Donald 😊. Vos commentaires sont attendus ci-dessous.

Mon texte viendra bientÎt également mais, en attendant, je vous souhaite une excellente journée.

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Voyage, voyage: la balade des chapelles d’Harambeltz (Pays Basque – France)

C’est bientĂŽt l’Ă©tĂ© et le temps des balades. 

Si vous me suivez depuis un moment vous connaissez ma passion (oui, oui, on peut dire ça) pour le Pays Basque (principalement français jusqu’Ă  prĂ©sent mais ça peut s’Ă©largir 😉).

AprĂšs avoir revu par hasard hier soir sur TV5 une Ă©mission dĂ©jĂ  apprĂ©ciĂ©e il y a quelques mois, je me suis trouvĂ©e transportĂ©e sur ces coteaux basques si envoĂ»tants et j’ai eu envie de vous emmener Ă  ma suite sur une partie d’un chemin vers Compostelle.

La chapelle St Nicolas d’Haranbeltz, restaurĂ©e il y a quelques annĂ©es, est situĂ©e dans le hameau d’Haranbeltz sur la commune d’Ostabat. Elle est datĂ©e des 12Ăšme et 13Ăšme siĂšcles et fait partie des plus prĂ©cieux tĂ©moins de l’histoire jacquaire en Basse Navarre.

Haran beltz, en basque, signifie la vallĂ©e noire en raison de la forĂȘt sombre qui l’entoure (Source: livre RandonnĂ©es dans les PyrĂ©nĂ©es).

Chapelle d'Harambeltz

Le chemin de Compostelle passe par les prairies Ă  vaches et Ă  brebis puis  traverse une fougeraie, avant de monter Ă  travers une forĂȘt de chĂȘnes et de nous offrir des paysages grandioses. 

On passe devant une stĂšle situĂ©e Ă  cĂŽtĂ© d’une prairie. Le soleil nous accompagne, il fait chaud et ça grimpe mais quelle vue đŸ€©.

On aperçoit, au sommet, la chapelle de Soyarza (1845) dont le nom signifie “regarde l’Ă©toile du berger”.

En nous approchant pour mieux dĂ©couvrir la chapelle nous voyons une table d’orientation et une pierre ornĂ©e de coquilles Saint-Jacques, logique 😉.

Si l’on en croit ce qui est Ă©crit sur le linteau, cette chapelle de SOYARZA est de 1894. En fait, elle fut construite sur un ancien lieu de culte construit par les PrĂ©montrĂ©s au XII Ăšme siĂšcle, lesquels Ă©taient bien implantĂ©s dans la rĂ©gion. Et cette ancienne chapelle dĂ©pendait de la communautĂ© des PrĂ©montrĂ©s d’Urdax. On parla ensuite d’ermitage de SOYARZA et une carte de 1719 le confirme. Puis cet ermitage sera laissĂ© Ă  l’abandon, et rĂ©cupĂ©rĂ© comme abri pour les aninaux. Sans entretien, l’ermitage se dĂ©grade, jusqu’Ă  ĂȘtre dĂ©truit par un incendie vers la fin du XIXeme siĂšcle.

On dit que les habitants proches rĂ©cupĂ©rĂšrent des dĂ©combres une statue de la Sainte Vierge conservĂ©e intacte. Ils dĂ©cidĂšrent de reconstruire, en 1845, sur une partie des fondations de l’ancien ermitage, un petit sanctuaire, ce sera la chapelle actuelle oĂč se dĂ©roulera chaque annĂ©e un pĂšlerinage marial.

Sur une plaque de pierre, sera gravée en 1894, en basque, leur invocation:

Erauntsi gaichtoetarik
Begira gaitzatzu Yauna
Othoiz egizu guretzat
ama Birjina
1894

(Source)

des mauvaises bourrasques
regarde nous seigneur (garde nous)
Priez pour nous
MĂšre Vierge
1894

Nous continuons notre balade en enjambant la clĂŽture comme indiquĂ© dans notre guide. Heureusement tout est prĂ©vu pour enjamber les barbelĂ©s 👍.

Une belle balade dans une rĂ©gion magnifique, chĂšre Ă  mon coeur, et un magnifique souvenir de plus Ă  ranger parmi les nombreux autres…

J’espĂšre que vous aurez apprĂ©ciĂ© cette balade livrĂ©e Ă  domicile.

Si je vous ai reparlĂ© du Pays Basque, c’est aussi parce que nous sommes sur le dĂ©part pour traverser la France en diagonale afin d’aller rassasier nos yeux de tous les beaux paysages de l’Euskadi.

Comme d’habitude, je ne mets pas mon blog en pause mais j’y passerai probablement beaucoup moins de temps que quand je suis chez moi.

Je suis certaine que vous me comprenez 😊.

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Du cÎté de chez Ma

Aujourd’hui encore je participe au projet de Ma, Ă  savoir j’essaye d’illustrer par une photo personnelle le thĂšme du samedi.

Cette fois il s’agit de “Point mĂ©tĂ©o“.

Chez moi c’est trĂšs facile, pas besoin de grenouille rĂ©elle qui grimpe, ou nom, sur une Ă©chelle, je regarde l’Ă©cran d’un petit appareil assez fiable disposĂ© dans le sĂ©jour.

Je vous montre…

C’est assez pratique, ça donne plein d’infos sur les tempĂ©ratures, taux d’humiditĂ©,…et il y a mĂȘme une rainette souriante.

Et si nous allions maintenant faire un point mĂ©tĂ©o chez les autres participant(e)s au projet de Ma avant de passer un bon week-end que je vous souhaite ensoleillĂ©… 🌞

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L’agenda ironique de juin 2022 ✍🏻

Comme convenu, Le retour du Flying Bum nous a transmis ses consignes pour le prochain agenda ironique.

Et, au cas oĂč l’exercice vous tenterait, je vous les rapporte volontiers ci-dessous:

C’est Ă  mon tour de vous accueillir ce mois-ci dans ce merveilleux rendez-vous littĂ©raire et amical. Comme juin inaugure notre Ă©tĂ©, nous qui habitons l’hĂ©misphĂšre nord, quoi de mieux pour sujet qu’un des petits bonheurs par excellence de la belle saison et j’ai nommĂ© le pique-nique. Ce sera le thĂšme pour juin. Mais, pas de pique-nique sans les enquiquineuses comme les fourmis et autres insectes piqueurs ou suceurs, cette fois-ci ce seront des mots bien singuliers qui devront coĂ»te que coĂ»te s’inviter au pique-nique : flavescent, amphigourique, sycophante et nidoreux. Sans toutefois gĂącher le pique-nique quand mĂȘme. Et tant qu’aller pique-niquer en rĂ©gion, pourquoi ne pas y ajouter aussi un rĂ©gionalisme ou deux?

On se donne jusqu’à la Saint-Jean (24 juin) pour dĂ©poser un lien vers son texte, en commentaire sur ce blogue, et ensuite, on votera jusqu’au 30 juin, heure de Paris.

À vos nappes, sandwiches, crayons, plumes, claviers, c’est un dĂ©part!

Le flying Bum

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VoilĂ , vous en savez Ă  prĂ©sent autant que moi pour envoyer au Flying Bum un texte dĂ©lirant respectant les souhaits du mois…

Bon amusement et bon courage à toutes et tous 😊.

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