Pierre qui roule… 1ère partie

Il y a cinq ans déjà, je vous emmenais au Centre d’interprétation de la pierre à Sprimont, pas très loin de chez moi (rappel). 

Cette année avait lieu le trentième festival de sculpture sur pierre. L’occasion était belle d’aller visiter le site et de voir les artistes au travail.

Les pierres bleues (petit granit) sont fournies par la carrière, les sculpteurs choisissent celle qui les inspire et se mettent au travail sur le site. C’est très chouette de voir évoluer leur travail de jour en jour.

Cette année, exceptionnellement, des visites guidées étaient organisées sur les lieux de travail habituels des carriers. Je vais vous y emmener avant de vous montrer quelques réalisations des sculpteurs présents.

Visite du site

La guide nous explique ce que sont les traces visibles sur les pierres.

Dans un grand hall, on voit les blocs qui viennent de la carrière de Chanxhe et la machine qui les débite en tranches sous eau.

La machine de finition

Ci-dessous, à gauche, la carrière encore en exploitation et d’où, sur 100% de zone exploitée, 5% sont de belles pierres, 10% des pierres pour bordures et le reste est concassé. A droite les restes de la cabine électrique installée en 1904 à l’initiative de Mathieu Van Roggen le propriétaire. La centrale fournissait de l’électricité au-delà de la carrière aux habitants.

Dans le musée

Nous voyons qu’à l’époque de Van Roggen, les enfants apprenaient le métier de tailleur de pierre dès 12 ans. C’était une grande fierté pour les familles.

Nous y voyons également diverses réalisations en pierre de la carrière de Sprimont: les outils du tailleur de pierre (le maillet, l’équerre, le compas), une carafe et son plateau, le blason de la ville de Liège, un tonneau de genièvre (le pékèt cher aux Liégeois) et divers objets dont un manteau de cheminée sculpté.

A l’intérieur du musée, nous voyons aussi une exposition d’art inuit dont je partage ici deux exemples.

Bird woman (Miriam Oiyuk)
Mother and child (Tuna Iquliq)

Dans la deuxième partie de l’article, vous découvrirez quelques créations réalisées pendant le symposium 2024.

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Découverte: le château Le Fy (B)

Le week-end dernier étaient organisées, en Wallonie, les Journées du Patrimoine. Or à Esneux, la commune où j’habite, se trouve un magnifique château (datant de 1905) appartenant à un privé depuis une vingtaine d’années.

Depuis son acquisition, le château Le Fy, qui était à moitié abandonné, a été soigneusement restauré et est réservé à l’usage exclusif de la famille d’Arthur Paes.

Parti de rien – à 10 ans, le petit Arthur se faisait de l’argent de poche en lavant les voitures sur les parkings –, ce fils de mineur s’est fait tout seul. L’homme d’affaires de 50 ans a commencé par vendre des vélos, puis des mobylettes, des voitures, de l’immobilier, et la fortune est venue.
Paes est très présent au Ghana, proche du président John Atta Mills. Le châtelain d’Esneux exerce au Ghana le titre officiel de roi du Somey, un ancien royaume dont les 320.000 sujets l’appellent “His Royal Highness Dueno Togbul Kofi Arthur Paes”. (Source)

Façade ouest où on voit un médaillon sous forme d’icône païenne: buste de femme échevelée sur fond doré, sous avancée de toiture triangulaire.

 

Lors des Journées du Patrimoine, les grilles sont ouvertes et l’accès du public est exceptionnellement autorisé dans les espaces extérieurs du château. J’en ai donc profité pour y passer prendre quelques photos à partager de cet endroit assez prestigieux et où séjourne un roi. Pas mal pour une petite commune d’environ 14.000 habitants👍. Vous me suivez?

Si, et seulement si, vous habitez en Belgique vous pouvez visionner cette courte vidéo très complète.

Pour les autres, un petit film par drone est heureusement disponible ci-dessous.

Ci-dessous, quelques statues rencontrées dans le parc.

Sur la photo suivante, nous pouvons admirer la bâtisse et l’étang (où, paraît-il, le propriétaire a un temps envisagé de faire venir, du Ghana, un vieux crocodile appelé Ben. Source)

Bref, pas de crocodile vivant en vue mais une magnifique vue sur la vallée de l’Ourthe et les environs.

J’espère que vous avez apprécié la découverte du château belge du “roi Arthur”.

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Statues en Marche

Ce week-end de fête nationale belge, avait lieu un grand concours de statues vivantes à Marche-en-Famenne (Belgique).

J’adore ce genre d’exposition en plein air surtout quand le temps est clément. Je vous propose de me suivre dans mes déambulations amusantes.

Et si vous vous posez des questions sur ce métier, vous trouverez probablement quelques réponses dans cet interview  😉.

Très bonne journée à tout le monde 🌞, moi je repars en balade…

Un petit ajout de dernière minute: article avec vidéo, juste ici.

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Jour d’élections

La Belgique a une particularité en ce dimanche 9 juin, puisque nous avons l’obligation d’aller voter. Et pas qu’une fois puisque 3 scrutins sont organisés en même temps: élections européennes, fédérales et régionales.

Nous devrons aussi voter à nouveau le 13 octobre pour les élections communales. Pfiou ça fait beaucoup de cases à cocher (ou pas) mais si on ne va pas voter on risque d’avoir un avertissement ou une amende de 40 à 80 euros. En cas de répétition, cette amende sera de 80 à 200 euros.

Si on ne vote pas, et qu’on n’a pas de raison valable, au moins 4 fois en 15 ans, on ne pourra plus voter pour une période de 10 ans. Pendant cette période, on ne peut recevoir ni nomination, ni promotion, ni distinction de la part des pouvoirs publics.

Au-delà de ces sanctions, je trouve que voter est un droit que nos ainés ont obtenu difficilement et qu’il ne devrait pas être imaginable de ne pas l’exercer. Quand on pense que les femmes n’ont le droit de voter que depuis 75 ans!

Dans mon pays dont la partie flamande souhaite l’éclatement, c’est encore plus important de s’exprimer.

Vous ne comprenez pas comment fonctionne la Belgique? Normal, nous pas toujours non plus vu nos différents niveaux de pouvoir et nos différents découpages 😉 .

Bref, nous saurons prochainement quelle coalition va diriger notre pays si toutefois nous ne revivons pas la même situation qu’en 2011 à savoir 653 jours sans gouvernement. C’est surréaliste? Ben oui on est en Belgique 😊.

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Waterloo (B)

Certains se sont réjouis de la victoire de Napoléon à Iena mais l’histoire est remplie d’évènements parfois très différents…
Pour répondre à Géhèm qui proclame qu’il fait toujours un temps de chien à Waterloo et que donc, en tant que minuet, il n’est pas intéressé, j’ai décidé de partager quelques photos de Waterloo où nous avons participé à une visite guidée fort intéressante l’été passé. 😉.

Un peu d’histoire, 15 ans avant la création de la Belgique…

Un panneau sur le champ de bataille nous dit que:

C’est sur ce site que le dimanche 18 juin 1815 près de 200.000 hommes s’affrontèrent pendant plus de 10 heures avec 35.000 chevaux et sous le feu de 500 canons.

A partir de 16 heures et venant du sud, 7 à 8 charges de 8000 cavaliers français menées par le Maréchal Ney, déferlèrent durant 2 heures sous le feu des tirailleurs alliés sans toutefois parvenir à écraser les carrés de défense anglaises. Chacun de ces carrés étaient composés d’environ 600 hommes sur 3 rangs, épaule contre épaule et pointant tous mousquets et baïonnettes vers l’extérieur.

 

Les installations du souvenir

Lion de Waterloo

Erigée entre 1824 et 1826, la Butte du Lion est le symbole le plus reconnu du champ de bataille de Waterloo. Retour sur son histoire et sur la place qu’elle occupe au cœur du paysage brainois.

À la demande du souverain du royaume des Pays-Bas, Guillaume Ier (1772-1843), la Butte a été bâtie à l’endroit présumé où son fils, le jeune prince d’Orange, fut blessé le 18 juin 1815. Touché à l’épaule et transporté à la ferme de Mont-Saint-Jean, l’héritier du trône commandait les troupes hollando-belges sous les ordres du duc de Wellington. Neuf ans après les affrontements, le royaume cherche à commémorer cet épisode de l’ultime bataille de Napoléon – la Belgique était un territoire néerlandais jusqu’à son indépendance en 1830. Au début de l’année 1820, l’architecte du pouvoir, Charles Vander Straeten est choisi pour son projet de tumulus, alors que d’autres proposaient une pyramide ou un obélisque. Il est décidé qu’il soit surmonté d’un lion, symbole principal du régime. Ce Leo belgicus (Lion Belgique) est composé de neuf morceaux en fonte de fer coulés à Seraing. Son poids et ses dimensions sont impressionnants : 28 tonnes pour 4,5 mètres de longueur sur 4,45 de hauteur, de sa tête jusqu’à ses pieds.

Le monticule sur lequel il trône est visible à plusieurs kilomètres à la ronde, du haut de ses 41 mètres de hauteur et de ses 169 de diamètre. En son centre, une colonne de briques soutient le poids du lion. Tourné vers la France, l’animal a la patte posée sur un globe terrestre, annonçant la paix européenne retrouvée. Le 28 octobre 1826, il est hissé et posé sur son piédestal. L’escalier de 227 marches n’est ajouté qu’en 1863-1864 – il en manque aujourd’hui une, suite à l’affaissement de la butte à la fin du XXe siècle. Son ascension offre une vue panoramique sur les différentes zones du champ de bataille, de la Haie-Sainte à la forêt de Soignes. De nombreuses personnalités ont gravi ce monument devenu iconique en Belgique, de l’empereur du Japon à Buffalo Bill… (Source)

La rotonde

Ci-dessous, la Rotonde (édifice peint en blanc, d’un diamètre extérieur de 35 mètres et d’une hauteur de 15 mètres) de style néo-classique très pur, qui abrite le Panorama, une gigantesque peinture panoramique de la bataille de Waterloo.

Le panorama proprement dit est un dispositif « comprenant un vaste tableau cylindrique embrassant les murs d’une rotonde que le spectateur découvre à partir d’une plate-forme érigée au centre de l’édifice ». La plate-forme de 9 m de diamètre se situe à 5 m du sol, ce qui place l’œil du spectateur à la hauteur de la ligne d’horizon.

La toile circulaire de 12 m de haut et de 110 m de long réalisée par le peintre français Louis-Jules Dumoulin est « précédée d’un faux terrain, de manière à dissimuler son bord inférieur et à renforcer l’effet d’illusion ». Ce faux terrain recouvert de sable et de végétation séchée est agrémenté d’objets réels (barrières, fusils, charrues) ainsi que de soldats et de chevaux gisant sur le sol et réalisés en papier mâché.

Elle décrit l’une des grandes charges de la cavalerie française menées par le maréchal d’Empire Michel Ney contre les lignes anglo-alliées. (Source)

Rotonde Waterloo

On est en Belgique quand même donc on termine par la visite de la brasserie… 

Cuves Waterloo
Futs Waterloo

 

avec dégustation bien sûr 😋.

Bière Waterloo

A bientôt pour d’autres découvertes 😊.

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Du côté de chez Ma

Cette semaine Ma nous demande d’illustrer le thème “royal“.

En tant que Belge je suis un peu favorisée puisque j’habite dans un royaume avec un vrai couple royal.

Je ne les ai jamais rencontrés mais je peux quand même vous montrer leur résidence: le château royal de Laeken.

La photo ci-dessous vous montre une partie de l’ensemble des serres royales qui complètent le château.

J’ai eu la chance de visiter ces serres en 2021 et vous en avais déjà parlé ici.

Je vous invite maintenant à aller voir ce qu’il y a de royal chez Ma aujourd’hui et je vous souhaite un excellent week-end.

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Et si on lavait notre linge sale?

Hier j’ai partagé des photos du village de Lessive pour le défi de Ma et j’ai aussi apprécié un article de Chinou qui évoquait, entre autres, les anciens lavoirs.

De là à me souvenir de photos prises en vacances cet été il n’y avait évidemment qu’un pas que j’ai franchi allégrement.

J’aime ces traces du passé, ces endroits où se partageaient des secrets entre femmes et où on lavait son linge sale, pas forcément en famille d’ailleurs.

Pour voir mes quelques photos de lavoirs clic sur l’image ci-dessous.

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Les murmures des murs

Partie à la découverte de la ville de La Louvière (B) dont le nom vient du passé “endroit de prédilection pour les loups”, j’ai suivi un parcours de Street Art proposé par l’OT.

Ce sont ces réalisations que je souhaite partager.

Le premier mur est réalisé en céramique ainsi que le loup à l’avant-plan.

Ben oui, nous sommes à La Louvière

Le dernier est particulier. Il est constitué de panneaux portant des morceaux de vaisselle. En effet, La Louvière a été, de 1841 à 2011, le siège de la manufacture de faïence fine Royal Boch réputée en Belgique. 

Encore plus particulier, ce travail est l’œuvre de Leon Keer dont l’application sur smartphone permet de voir assemblées et en mouvement les différentes pièces en scannant les vues.

C’était la première fois que je voyais des dessins se mouvoir ainsi 👍.

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Le château du Faing (B)

Le château du Faing
Au centre de la Gaume, en bord de Semois, se dresse, à l’entrée du village de Jamoigne, le château du Faing. Vers la fin du 15e siècle, ses premiers occupants appartiennent à la famille du même nom. Faits barons en 1623, ils occupent les lieux pendant plus de 300 ans. Le château est ensuite habité par plusieurs propriétaires dont, en 1872, le comte Fernand de Loen d’Enschedé. Ce dernier le fait reconstruire en style néogothique. Lieu de mémoire, il devient, au début de la Première Guerre mondiale, une importante infirmerie. Durant la Seconde Guerre mondiale, le château a accueilli et sauvé de l’extermination 87 enfants juifs. Maison de repos, home puis propriété communale en 2000, le château fait l’objet d’une restauration importante en 2010. Il est, depuis, dévolu aux services de l’administration de la Ville de Chiny et au CPAS. (Source)

Pour les très curieux, une histoire plus complète est disponible ici.

A l’avant du château se trouve une oeuvre de l’artiste belge Marie-Paule Haar, hommage aux 87 enfants juifs cachés dans le château. 
Un panneau placé au pied de l’oeuvre nous dit ceci:

Unir dans un même symbole les enfants et leurs protecteurs, suggérer l’enfer, montrer la lumière, telles sont les caractéristiques du mémorial. Il ne s’agit pas de créer une oeuvre mortifère. Le souvenir doit se nourir de l’émotion et du recueillement, il doit aussi montrer le chemin de l’espérance et de la tolérance.

L’oeuvre, de 2012, s’inspire d’un arbre qui s’enroule en spirale dans lequel huit visages d’enfants sont découpés. Parmi ces huit visages, celui de Ruth Salomon, la seule petite fille cachée dans cette école de  garçons.

A quelques pas du château, on complète la découverte en admirant des fresques de l’auteur gaumais Jean-Claude Servais.

Ces fresques font partie du parcours Servais (9 km) qui relie Jamoigne à Florenville.

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L’homme à la tête de chou

En balade cette semaine dans le nord de mon pays, j’ai découvert dans la ville d’Eeklo (Flandre orientale) une légende qui m’a interpellée.

En arrivant dans la ville, on ne peut pas manquer cette grande (et haute) sculpture placée dans un carrefour.

Ne comprenant pas le sens, j’ai demandé à notre hôte (nous passions une nuit sur place) ce qu’il en était.

Il m’a alors montré cette décoration dans sa maison et raconté l’étonnante légende qu’elle représente.

Ce récit fantastique remonterait au début du XVIe siècle… Dans la bonne ville d’Eeklo, un boulanger astucieux se proposait de changer le caractère des personnes, en respectant un processus très précis. Il lui suffisait de découper leur tête, immédiatement remplacée par un chou pour éviter l’hémorragie ; pendant ce temps, les têtes étaient enduites d’une préparation dont il avait le secret, puis passées au four à pain, et enfin, toutes neuves, replacées sur les bustes. On ne sait si elle fut expérimentée, mais la recette a, au moins, inspiré un peintre de l’école flamande du début du XVIIe siècle“. (Source)

Partant de là, il fut facile de découvrir qu’un tableau de l’école flamande, du début du 17ème siècle, inspiré de cette légende a été adjugé fin 2021 au Mans pour une somme assez conséquente! (Source

 

École flamande, début du XVIIe siècle Le Boulanger d’Eeklo, huile sur panneau, 22 x 33 cm. Adjugé : 55 800 €

L’histoire ne s’arrête pas là et je suis certaine que vous y pensez depuis le début de cet article 😉.

Il y a parfois des coïncidences troublantes. C’est ainsi qu’en 1968, la sculptrice Claude Lalanne crée une oeuvre intitulée “L’homme à la tête de chou”.

Gainsbourg voit la sculpture dans la vitrine d’une galerie d’art contemporain et l’achète immédiatement comme le raconte Claude Lalanne ci-dessous

« Ça faisait à peine cinq jours que je l’avais terminée et déjà elle partait. J’étais ravie que ce soit lui qui l’achète parce que je l’admirais beaucoup. Plus tard, il m’a téléphoné pour me demander si j’acceptais qu’il mette la statue sur la pochette de son prochain album. J’étais d’accord et, pour me remercier, il m a invitée au studio d’enregistrement pour me faire entendre l’album “L‘homme à tête de chou” avant qu’il ne sorte. » (Source)

Sculpture de Claude Lalanne, 1968

On ne saura jamais si la sculptrice a vu le tableau ou si elle a pris connaissance de la légende mais ce qui est sûr c’est que c’est à elle qu’on doit l’album et le surnom de Gainsbourg “L’homme à la tête de chou“.

On termine en musique bien sûr même si ce n’est pas son titre le plus populaire.

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