Voyage, voyage: le lagon de Balos (Gr)
- Post published:23 août 2023
- Post category:Découverte/Nature/Voyages
- Post comments:16 commentaires
Je vous avais dit que je vous emmènerais à nouveau dans l’ouest de la Crête pour découvrir un endroit assez étonnant mais un peu difficile d’accès.
L’incroyable image de la plage de Balos et son lagon est probablement l’un des sites les plus célèbres de Crète. Une mer turquoise unique et du sable blanc en font un endroit de rêve sur l’île.
Souvent décrite comme l’une des meilleures plages du monde, la plage et le lagon de Balos sont situés dans la région de La Canée, à l’ouest de la Crète. Ses principales caractéristiques comprennent la couleur impressionnante de la mer, le sable blanc-rosé et le paysage vierge qui entoure la région. Toutes les fonctionnalités qui donnent à Balos une sensation d’exotisme. Le lagon est formé par la proximité entre la péninsule de Gramvoussa et le cap Tigani, une grande masse de terrain située juste en face de la plage de Balos. (source)
Après avoir payé 1€ pour accéder à la péninsule, il reste encore 8 km à parcourir sur une route assez caillouteuse. On arrive sur un terrain aride où on trouve inévitablement des chèvres en liberté. Il y a là un parking où on doit obligatoirement laisser la voiture avant de commencer la descente d’environ 30 minutes à pied vers le lagon. Celle-ci a le mérite de nous dévoiler petit à petit le magnifique paysage.



C’est long et on essaye de ne pas penser qu’il faudra remonter plus tard 😉

Le biotope protégé Balos-Gramvoussa comprend plus de 400 plantes et arbustes différents, dont certains sont endémiques de l’île.

On voit bien le passage vers la péninsule de Tigani. A droite on voit l’île de Gramvoussa qui abrite les restes d’un fort.

On a du mal à quitter les eaux turquoises et la vue magnifique de cet endroit pour remonter les escaliers jusqu’au parking. La remontée des marches inégales sous le soleil sera encore moins rapide que la descente 😓.

Je pense que cet endroit restera un de mes meilleurs nombreux souvenirs de cette île incroyable qu’est la Crête!
J’avais déjà beaucoup aimé Elafonisi si vous vous souvenez…
J’y suis retournée cette année mais malheureusement, victime de son succès, l’endroit a, je trouve, perdu beaucoup de son charme sauvage qui m’avait tellement plu à l’époque.
Partager :
Voyage, voyage: Katsomatado (Gr)
- Post published:25 juillet 2023
- Post category:Eglise, chapelle,.../Montagne/Nature/Régions/Voyages
- Post comments:12 commentaires
Je vous avais promis la découverte d’un autre endroit étonnant en Crête (et ce n’est pas le dernier 😉).
Comme j’évite en général les endroits hyper-touristiques qu’on peut facilement découvrir sur internet, je me focalise sur des coins un peu moins connus.

Le lieu dont je vais vous parler s’appelle “Grotte de la sagesse divine” ou grotte de Sainte-Sophie (Agia Sofia). On peut s’y balader librement sans guide et sans contrôle à l’entrée. On y croise des ouvriers qui continuent d’aménager les chemins dans la grotte de manière totalement artisanale (voir photo ci-dessous). Nous sommes restés admiratifs de leur travail et leur patience.
La grotte d’Agia Sofia est creusée dans les parois ouest des gorges de Topolia, à 47 km de la ville de Chania. Elle consiste en deux salles situées sur deux niveaux différents.
La grotte a une forme quasiment circulaire, d’un diamètre de 50 m. Sa hauteur varie et atteint 20 mètres par endroits. L’entrée est un porche de 25 m de large, à l’extrémité gauche duquel se trouve la petite chapelle d’Agia Sofia (Sainte-Sophie), de 6 x 3 m. La grotte présente un intérêt archéologique et historique. (Source)
Bon, c’est clair qu’il va falloir mériter l’endroit et, contrairement à ce qui se fait d’habitude, on va monter vers la grotte plutôt qu’y descendre.
Au début de la montée, on trouve une boutique tenue par Manolis revêtu du costume traditionnel (pas la peine de vous poser des questions, ce n’est pas moi la touriste sur la photo 😁)





La légende
Ci-dessous, on voit l’icône de la Sagesse divine qui viendrait de l’église Sainte-Sophie (Sofia signifiant sagesse) construite par l’empereur Justinien à Constantinople. Les Crétois partis défendre la ville contre les Turcs et voyant que leur combat était vain, ont décidé de partir en emportant l’icône qu’ils auraient déposée dans cette grotte à leur retour.




Ci-dessous, on voit, selon la légende, la trace laissée par le cheval de Saint-Dimitrios qui aurait fait un saut de l’église homonyme qui se trouve sur la colline d’en face.



Ce n’est clairement pas un endroit dont on trouve beaucoup de traces dans les livres touristiques sur la Crête. Je pense que si vous séjournez dans l’ouest de l’île, cette découverte mérite vraiment un petit détour d’autant plus que la route pour s’y rendre traverse les gorges de Topolia qui sont absolument magnifiques 👍.
Partager :
Voyage, voyage: la chapelle de la Madeleine au Pays Basque (F)
- Post published:8 février 2023
- Post category:Eglise, chapelle,.../Montagne/Nature/Régions/Voyages
- Post comments:14 commentaires
Samedi dernier pour le défi de Ma, j’ai partagé la photo d’un vitrail et j’avais terminé l’article en disant qu’il serait dommage de ne pas le situer dans son contexte…
Pour vous faire connaître la chapelle de la Madeleine à Tardets, j’avais vraiment envie de partager d’autres photos. Ce lieu est assez isolé et très calme avec en prime une vue magnifique sur toute la haute vallée de la Soule et les Pyrénées .
La chapelle est assez simple extérieurement de même que les rencontres sur le chemin .

Nous prenons d’abord le temps d’admirer la table d’orientation très bien réalisée en céramique et qui nous permet de mieux nous situer.



Une plaque commémorative “Ensemble pour la paix” est apposée sur un mur extérieur. Dommage que depuis 2004 les choses n’aient pas changé en bien, on pourrait même dire qu’elles ont empiré…



Je ne résiste pas au plaisir de partager une fois encore le vitrail de Charles Carrère qui amène de la couleur dans cette chapelle tellement dépouillée.

Quant à l’origine de la chapelle, voici les explications qui nous sont fournies à l’entrée.

Je m’emplis une fois encore les yeux de ces paysages incroyables et que j’aime tant, cette impression d’être seul au monde…ou presque.

Ah non, nous ne sommes pas seuls 😉.


Vous devez bien vous douter que j’ai encore pas mal d’endroits à vous faire découvrir dans la région.. 😉
A plus tard si ça vous dit
Partager :
Même pas froid!
- Post published:30 janvier 2023
- Post category:Humour/Nature
- Post comments:16 commentaires
Lors de notre récente petite balade neigeuse dans la belle région allemande de l’Eifel nous avons vu des paysages sublimes mais nous avons aussi fait une curieuse rencontre…


Et puis là, la rencontre improbable: Snoopy en train de méditer comme si de rien n’était 😊.

Et vous savez quoi, on a même trouvé un Charlie Brown pour lui tenir compagnie 😂 (il s’agit d’un groupe belge qui mettait une sacrée ambiance dans les années septante – oui je sais, je l’ai fait exprès 😉).
Pour les curieux, le personnage de gauche est Lou Deprijk qui a produit et chanté (mais oui!) “ça plane pour moi“. Chanson qui est encore utiisée de nos jours dans certaines publicités…
Partager :
Sur les traces des sorcières
- Post published:24 janvier 2023
- Post category:Belgique/Nature
- Post comments:14 commentaires
Jeudi passé, une balade hivernale, juste avant d’abondantes chutes de neige, nous a menés à Xhierfomont. Cet endroit blotti au pied d’un dôme rocheux est connu dans le pays sous le nom de “Rofthier” ou “Rouge-Thier”. Cette dénomination provient sans doute de la couleur rougeâtre de la roche schisteuse contenant principalement des minerais de fer et de manganèse (on trouve d’ailleurs sur place le musée du manganèse, propablement un des plus petits au monde puisqu’installé dans une ancienne cabine électrique!).
Mais ce n’est pas pour ça que l’endroit nous a attiré mais plutôt en raison d’un évènement du passé.
Au début de notre promenade nous jouissons de magnifiques paysages sur la vallée tandis qu’à nos pieds le givre sublime la végétation.


Nous passons à côté de la jolie église Saint-Paul entourée du cimetière où se dressent de vieiles croix de schyste. Un mur d’enceinte assure à ce lieu calme et sérénité. Le long de la balade, des poèmes ou des citations nous accompagnent et rythment agréablement le parcours.



Un peu plus loin, la nature nous offre une jolie charmille aux couleurs hivernales.

Nous continuons notre progression en pensant qu’il serait sympa de revenir à la belle saison. L’endroit est charmant mais le tout petit degré affiché par le thermomètre ne nous incite pas vraiment à nous poser sur le banc malgré le texte apposé à côté


Et puis ce n’est pas pour nous geler les fesses que nous sommes ici mais plutôt en mémoire de femmes au destin tragique.


Il paraît que c’est ici que, voici 400 ans, sorciers et sorcières se réunissaient lors du sabbat. Ce n’est hélas pas qu’une légende puisqu’une stèle (contenu basé sur des preuves historique) nous rappelle que 44 personnes (essentiellement des femmes bien sûr) ont été conduites au bûcher.
Il est à remarquer qu’aucun prénom ou nom de ces femmes n’apparaît: elles ne sont identifiées que par rapport à leur époux! Une invisibilité totale des femmes en milieu rural comme il est fort bien expliqué dans ce document.
On n’imaginait pas que le combat des femmes pour trouver leur place durerait encore et encore… 😤


J’espère que vous aurez aimé parcourir ces lieux avec moi et découvrir une partie de l’histoire de ma région.
Partager :
Une initiative bienvenue!
- Post published:24 octobre 2022
- Post category:Animaux/Belgique/Nature
- Post comments:19 commentaires
Il y a un peu plus d’un an, je vous parlais de ma découverte d’un nid de cigognes sur un poteau électrique près de chez moi. Fait plutôt rarissime là où j’habite!
Dans les commentaires, certain(e)s étaient inquiét(e)s du risque d’électrocution. Et bien le problème semble réglé: c’est qu’on y tient à nos cigognes blanches!
Je ne sais plus si je vous en avais parlé mais Ferdinand et Antoinette (noms donnés lors de leur baguage) avaient failli perdre la vie lors des inondations meurtrières de juillet dernier en Wallonie.
On suppose qu’elles ont voulu protéger leurs cigogneaux lors des fortes pluies. Elles n’ont donc pas mangé pendant plusieurs jours et se sont fortement affaiblies. Les oisillons avaient malheureusement été retrouvés morts au pied du nid.
Une vétérinaire avait récupéré les parents à même le sol, transis de froid et en hypothermie avant de les remettre au centre de revalidation pour animaux sauvages Creaves à Theux.
Je disais, en introduction, que le problème de la sécurité était réglé depuis ce mardi : un aménagement spécifique a été réalisé par la Compagnie qui gère le réseau électrique à cet endroit
. Je ne vais pas recopier l’article de presse qui en parle, vous le trouverez
Je vous encourage vivement à regarder la vidéo qui y est présentée. C’est vraiment une très belle intiative et, en ces temps un brin moroses, de telles nouvelles font chaud au coeur je trouve.
J’ai été prendre moi-même une photo de l’installation. Il n’y a plus qu’à attendre le printemps et le retour de Ferdinand et Antoinette qui vont avoir la surprise de cette consolidation de leur logement 😊.

Partager :
Balade à Rossignol (B)
- Post published:26 septembre 2022
- Post category:Artistes/Belgique/Nature
- Post comments:10 commentaires
Je vous invite à nouveau en Gaume, région à l’extrême sud de la Belgique, déjà évoquée précédemment.
La région est marquée par des faits de sinistre mémoire: le 22 août 1914, aux premiers jours du premier conflit mondial, les troupes coloniales françaises rencontrèrent les troupes d’infanterie allemande dans une terrible bataille qui laissa sur le terrain plus ou moins 3.000 morts des deux camps.(Source)
L’ambiance actuelle étant un peu morose, j’ai préféré vous inviter à me suivre dans un lieu de sérénité et de paix.
C’est dans le parc du château de ce petit village belge de moins de 800 habitants, au doux nom de Rossignol, qu’a été créé le Sentier des plumes…logique 😉.


Une fois que cette porte nous a donné des ailes, nous découvrons quelques oeuvres blotties dans le bois le long du sentier.
Je n’ai pas les noms de tous les artistes malheureusement, j’ai indiqué ceux que j’ai pu trouver.



J’ai apprécié également la réalisation de cet insecte géant…

Et, une fois n’est pas coutume, j’aimerais vous faire découvrir, ou vous rappeler, cette fable d’à propos dont on utilise parfois la morale sans connaître son origine 😉.

La prochaine fois, je vous emmènerai dans ma commne pour un évènement un peu spécial qui a eu lieu hier 😉.
Partager :
Balade dans les Hauts de France
- Post published:10 mai 2022
- Post category:Découverte/Nature
- Post comments:18 commentaires
Il y a peu nous nous sommes rendus à Saint-Amand-les-Eaux pour y voir un concert au casino.
Comme nous ne connaissions pas vraiment la région nous nous sommes un peu baladés dans le coin.
Saint-Amand nous a un peu déçus, c’était presque une ville morte en ce vendredi et mis à part la tour abbatiale nous n’avons pas été séduits.
Je partage tout de même quelques photos ci-dessous.
Sur ce premier montage on voit la tour abbatiale, l’Échevinage de l’abbaye (qui constitue l’ancienne entrée principale de l’abbaye, construite en 1632, qui contenait les salles de réunion du magistrat, les salles de justice et les prisons) et un détail de la tour abbatiale.

Un peu plus loin nous avons vu le bâtiment qui fait fonction de salle des fêtes et de théâtre.

Mais aussi la statue de Saint-Amand, évêque de Maastricht, mais surtout évêque missionnaire et fondateur d’abbayes qui, vers l’an 633-639, reçut du roi Dagobert ” un lieu situé entre les deux rivières de la Scarpe et de l’Elnon afin d’y étendre le culte libre ” ( charte de fondation de l’abbaye ) Amand y éleva deux oratoires puis un monastère qui prit le nom d’Elnon où il mourut vers l’an 660-675. Dans un pays de marécages et d’épaisses forêts, les moines poursuivirent leur œuvre de défricheurs et de bâtisseurs, cependant que quelques vilains venaient construire leurs cabanes au pied même de l’abbaye, lieu de protection efficace contre les fréquentes incursions de pillards. (Source)

La dernière photo prise dans cette ville est celle de cette jolie sculpture représentant un grand livre ouvert devant une école d’arts. Elle porte quelques paroles de la chanson de Jean Ferrat “J’imagine”.

“J’imagine
Un peuple dynamite et pourtant sans défense
Tout en lui ne serait qu’amour et transparence
J’imagine
Un hiver tout de neige et fleurissant quand même
Pour des femmes-chansons pour des hommes-poèmes”
Un peu déçus par cette ville nous avons été au Vieux Condé tout proche. Même déception sauf du coté de l’étang d’Amaury où nous avons découvert un lieu naturel chargé d’histoire. ainsi que nous l’apprend le panneau explicatif.
Sur la rive droite de l’Escaut, à moins de 4 km de la frontière belge, Amaury étend ses 170 hectares de nature dont 60 de plan d’eau.
L’origine du site est à chercher sous la surface du sol où le charbon fut découvert au 18ème siècle. L’arrêt progressif de l’exploitation a provoqué l’affaissement des galeries souterraines et des affaissements de terrain en surface, très souvent submergés par les nappes phréatiques superficielles. C’est ainsi que l’étang d’Amaury a vu le jour jusqu’à atteindre les 60 hectares qu’on lui connait aujourd’hui.
Le site d’Amaury est un des éléments du bassin minier Nord/Pas de calais inscrits au patrimoine mondial de l’UNESCO au titre de paysage culturel évolutif.


Même la citerne est décorée dans l’esprit de ce lieu qui invite à la promenade au bord de l’eau.

C’est ici que se termine, en beauté, la balade dans cette région que je viens de découvrir.
Bonne journée 😊.
Partager :
La Maison des terrils à Saint-Nicolas (B)
- Post published:23 février 2022
- Post category:Découverte/Nature/Régions
- Post comments:12 commentaires
Je voudrais aujourd’hui vous emmener avec moi à la découverte d’un site étonnant tout près de Liège.
Certain(e)s ont été interpellé(e)s par la photo déposée dernièrement chez Ma. Cette œuvre en acier Corten représente un criquet géant aux ailes bleues (selon la couleur du ciel). Je vais maintenant la remettre dans son contexte😊 .
Cet endroit est à la fois un témoignage du passé de la région et un formidable espace naturel de promenades. Coincée entre les terrils du Gosson 1 et 2, résultant de l’activité du charbonnage du même nom, la Maison des Terrils est implantée dans un ancien lavoir édifié en 1907.
De la période “noire” florissante à la période verte fleurissante
La région liégeoise a, pendant longtemps, été réputée pour sa sidérurgie. En effet, l’implantation historique des usines sidérurgiques était associée à la présence de minerai ou de houille. Par chance nous avions les deux.
Au début du 19ème siècle, John Cockerill introduit la Révolution industrielle en Belgique dans les domaines de la mécanique et de la sidérurgie : le bois est remplacé par le charbon et l’énergie de l’eau par celle de la vapeur. C’est magnifique car la Wallonie était riche en minerai de fer (composant de l’acier), jusqu’en 1870, et en charbon.” (Source)
De cette époque il reste de nombreux terrils en Belgique. Pour la petite histoire, on dit que le mot vient du wallon tèrri, qui désignait déjà vers 1300-1400 l’amas de terre et de pierres que l’on retirait du sol pour exploiter une mine 😉.
La particularité du terril du Gosson est que cet ancien site charbonnier (désaffecté depuis les années 1960) s’est progressivement transformé en îlot de nature.
Vous n’aurez donc nul besoin de lampe ni de casque de mineur. Pour m’accompagner sur place, il suffit de cliquer sur l’image ci-dessous.
J’espère que l’histoire de l’évolution de cet endroit au passé laborieux et qui est aujourd’hui très accueillant vous aura intéressé(e) 😊.
J’ajoute juste, en dernière minute et ce grâce à une question de Chinou, que le scénographe de ce lieu est le Belge Daniel Steenhaut.
Et si vous souhaitez en savoir plus sur les terrils belges, je vous invite à consulter ce document très complet 👍.
Partager :
- 1
- 2
- 3
- 4
- …
- 8
- Aller à la page suivante