Voyage, voyage: Moritzburg (D)

Après Meissen, je vous invite à découvrir le magnifique château de Moritzburg.
Si vous pensez que toutes les constructions allemandes sont austères vous allez vite comprendre votre erreur😉 .

Situé sur une île au cœur d’un lac et doté de tours rondes à coupoles, le château de Moritzburg est un chef d’œuvre baroque du XVIIIe siècle. Maison de plaisance et demeure de chasse des princes électeurs de Saxe, ce fut le château privilégié du roi Auguste le Fort, le “roi-soleil” de Saxe. (Source)

La promenade jusqu’au château est vraiment très agréable avec celui-ci en ligne de mire. Malheureusement comme vous le voyez, il était en rénovation et nous n’avons pas pu visiter l’intérieur :unsure:.

Heureusement, le parc était ouvert et nous avons pu voir le château sous toutes ses faces.

Moritzburg
Façade d'honneur

Ce château est très connu dans toute l’Allemagne parce qu’il apparaît dans le film du conte de fée “Trois noisettes pour Cendrillon“.

Ci-dessous, sur une marche d’un escalier extérieur, une plaque dorée avec une chaussure nous rappelle l’histoire d’origine.

Le film en français est visible ici.

Cendrillon

Une multitude de figures en grès ornent la balustrade de la terrasse. Elles reflètent le caractère de Moritzburg en tant que château de chasse et de plaisance.

Statue Moritzburg
Statue Moritzburg
Statues Moritzburg
Moritzburg

Ci-dessous, l’arrière du château vu depuis le parc.

Moritzburg
Arrière Moritzburg

Afin d’avoir une meilleure vue de  l’ensemble et avoir un aperçu de l’intérieur, je vous invite à regarder le petit film ci-dessous.

Notre prochain arrêt aura lieu à Dresde, la “Florence de l’Elbe”, dont une grande partie fut détruite pendant les bombardements de la deuxième guerre mondiale. 

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Voyage, voyage: Katsomatado (Gr)

Je vous avais promis la découverte d’un autre endroit étonnant en Crête (et ce n’est pas le dernier 😉).

Comme j’évite en général les endroits hyper-touristiques qu’on peut facilement découvrir sur internet, je me focalise sur des coins un peu moins connus.

Le lieu dont je vais vous parler s’appelle “Grotte de la sagesse divine” ou grotte de Sainte-Sophie (Agia Sofia). On peut s’y balader librement sans guide et sans contrôle à l’entrée. On y croise des ouvriers qui continuent d’aménager les chemins dans la grotte de manière totalement artisanale (voir photo ci-dessous). Nous sommes restés admiratifs de leur travail et leur patience.

La grotte d’Agia Sofia est creusée dans les parois ouest des gorges de Topolia, à 47 km de la ville de Chania. Elle consiste en deux salles situées sur deux niveaux différents.

La grotte a une forme quasiment circulaire, d’un diamètre de 50 m. Sa hauteur varie et atteint 20 mètres par endroits. L’entrée est un porche de 25 m de large, à l’extrémité gauche duquel se trouve la petite chapelle d’Agia Sofia (Sainte-Sophie), de 6 x 3 m. La grotte présente un intérêt archéologique et historique. (Source)

Bon, c’est clair qu’il va falloir mériter l’endroit et, contrairement à ce qui se fait d’habitude, on va monter vers la grotte plutôt qu’y descendre.

Au début de la montée, on trouve une boutique tenue par Manolis revêtu du costume traditionnel (pas la peine de vous poser des questions, ce n’est pas moi la touriste sur la photo 😁)

Le livre d'or à l'entrée
L'entrée de la grotte et la cloche
La vue sur la vallée du Tyflos est impressionnante

La légende

Ci-dessous, on voit l’icône de la Sagesse divine qui viendrait de l’église Sainte-Sophie (Sofia signifiant sagesse) construite par l’empereur Justinien à Constantinople. Les Crétois partis défendre la ville contre les Turcs et voyant que leur combat était vain, ont décidé de partir en emportant l’icône qu’ils auraient déposée dans cette grotte à leur retour. 

Ci-dessous, on voit, selon la légende, la trace laissée par le cheval de Saint-Dimitrios qui aurait fait un saut de l’église homonyme qui se trouve sur la colline d’en face.

La chapelle rupestre d'Agia Sofia (Sainte-Sophie)
Vue vers l'extérieur de la grotte

Ce n’est clairement pas un endroit dont on trouve beaucoup de traces dans les livres touristiques sur la Crête. Je pense que si vous séjournez dans l’ouest de l’île, cette découverte mérite vraiment un petit détour d’autant plus que la route pour s’y rendre traverse les gorges de Topolia qui sont absolument magnifiques 👍.

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Voyage, voyage: Euskal Herria (E), Guernica-5

Guernica  est une commune de Biscaye dans la communauté autonome du Pays basque en Espagne.

Capitale historique et spirituelle du Pays basque, elle est particulièrement connue pour sa destruction, le , par les aviateurs de la légion Condor, envoyés par Hitler afin de soutenir le général Franco.

Ce bombardement a inspiré de nombreux artistes : Guernica est le nom d’un tableau de Pablo Picasso, d’une sculpture de René Iché, d’une des premières musiques électroacoustiques de Patrick Ascione, d’une composition musicale de René-Louis Baron et d’un poème de Paul Éluard (La victoire de Guernica). (Source)

Lors de ce bombardement, les deux tiers des bâtiments ont été détruits mais la Maison des Assemblées et le célèbre Arbre de Guernica sont restés intacts.

Reproduction en mosaïque de la célèbre toile de Picasso (Aujourd'hui, le tableau est installé au Musée Reina Sofia à Madrid).

La Maison des Assemblées, que l’on peut voir ci-dessous, est aujourd’hui le siège des Juntes générales de Biscaye, organe institutionnel suprême du territoire, et le lieu où le lehendakari ( chef de gouvernement de la communauté autonome du Pays basque espagnol) prête serment après son investiture par le Parlement basque espagnol.

L’ensemble monumental de la maison des Juntes de Guernica est constitué par le bâtiment de Santa María la Antigua, avec ses différentes salles, et l’arbre avec ses alentours.

L' Arbre de Guernica, symbole des libertés traditionnelles des Biscayens, et par extension des Basques.
Bâtiment annexe de la Maison des Assemblées

Ci-dessous, nous pénétrons dans la salle des Assemblées.

Le bâtiment actuel est de type néoclassique et réunit les fonctions d’église et de parlement. Pour cela il a une surface elliptique où se trouvent les sièges des élus et dans la tête se trouve un autel qui est converti en pupitre présidentiel.

Le décor est composé de différents éléments qui font référence à l’histoire de Biscaye. Dans les parois se trouvent vingt-six tableaux des différents seigneurs qui ont été à la tête de la seigneurie de Biscaye.(Source)

Un grand triptyque carré intitulé Lírica y religión (Lyrique et religion) complète cette salle qui rappelle la Galerne qui le 20 avril 1878 a coûté la vie à 200 pêcheurs de Bermeo.

Mais ce qui est à coup sûr le plus impressionnant dans cet édifice c’est le vitrail qui se trouve entre l’antichambre et la salle de l’assemblée. Cet endroit est appelé sala de la vidriera (salle du vitrail). La représentation de l’arbre de Guernica en verre occupe une surface de 235 m².

La bibliothèque de cette Maison des Assemblées est assez impressionnante également.

Bibliothèque et archives de la Casa de Juntas

C’est vraiment un très beau bâtiment où on découvre de nombreux détails d’ornement comme par exemple le vitrail ci-dessous.

A proximité de la Maison des Assemblées se trouve le Musée Euskal Herria

Le Musée Euskal Herria installé dans le Palais Alegria, l’un des rares bâtiments de Guernica à avoir été épargné par les bombardements de 1937. Entièrement reconstruit au milieu du XVIIIème siècle, l’édifice présente un style baroque avec sa façade en pierre et ses trois balcons à balustrades.

Il s’agit d’un musée ethnographique qui a pour objectif d’enseigner aux visiteurs l’importance de l’histoire, de la politique et de la culture basque, et de leur faire découvrir les spécificités de son peuple. (Source)
Malheureusement nous étions un peu trop tard pour le visiter de même que le Musée de la Paix, lui aussi fermé 🙁.

 

Musée Euskal Herria

Nous terminons ce rapide tour de Guernica avec l’église Santa Maria…

…et l’auditoire en plein air Seber Altube.

J’espère que cette découverte vous aura permis de découvrir un peu cette ville dont on ne connaît souvent que la toile de Picasso.

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Voyage, voyage: Euskal Herria (E), Gaztelugatxe-4

Je l’ai dit précédemment, nous avions envie d’explorer la partie espagnole du Pays Basque mais le déclencheur a été notre envie d’aller voir un lieu assez impressionnant.

Je n’ai personnellement pas regardé la série Game of Thrones mais, à moins de vivre sur une autre planète, il était difficile de ne pas en entendre parler. Or un des lieux de tournage se trouve être l’ermitage de San Juan de Gaztelugatxe à 35 km à l’est de Bilbao.

San Juan de Gaztelugatxe est le château de Peyredragon de Daenerys Targaryen. Un îlot magique au bord de la mer. Gaztelugatxea été le théâtre de pirates, sabbats et légendes et ce n’est pas par hasard qu’il accumule des titres tels que «merveille plus votée” ou enclave « plus appréciée » par des voyageurs du monde entier. (Source)

Le vrai nom de Gaztelugatxe peut se traduire par « château-rocher » en basque (« gaztelu » = château et « aitz » = rocher).(Source).

Et donc, munis de notre billet d’accès, nous avons courageusement entrepris l’ascension des 241 marches inégales qui zigzaguent jusqu’au sommet. Nous n’avons, malheureusement, pas pu faire sonner trois fois la cloche de l’ermitage pour nous porter chance parce que la corde était coincée tout en haut!

Si vous voulez me suivre sans avoir à grimper les 241 marches pour voir l’ermitage puis redescendre, il vous suffit de

Pour mieux aprécier les photos, je vous invite à cliquer dessus dans le Sway pour les voir en grand, en espérant que cet endroit vous plaît autant qu’à moi 😊.

Et je termine en ajoutant que nous n’en avons pas encore fini avec le Pays Basque espagnol 😉.

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Voyage, voyage: Euskal Herria (E), Berméo-3

Nous poursuivons notre découverte de la côte Cantabrique, commencée ici,  en allant vers le village biscaïen de Berméo. 

En chemin, nous faisons un arrêt et une petite balade en pleine nature à Gautegiz Arteaga. Cette commune biscaïenne est ancrée dans la Réserve de la Biosphère d’Urdaibai et il n’est pas étonnant d’y trouver l’Urdaibai Bird Center, centre consacré à la recherche et à la découverte scientifique des oiseaux, à leurs migrations et à leurs habitats. Le long de notre balade nous faisons des pauses dans les observatoires à oiseaux. Tout est calme autour de nous, c’est un moment un peu hors du temps et de la civilisation.

Ci-dessous, l’aéroport international pour oiseaux, rien que ça. Un lieu accueillant avec un grand choix de documentation et de livres sur…les oiseaux.

Nous poursuivons notre chemin jusqu’à Berméo dont nous ne visiterons qu’une partie de  l’importante  zone portuaire.

Vue du vieux port devenu port de plaisance
Le chantier naval

En circulant autour du port nous voyons deux scuptures assez imposantes.

La première s’appelle “Olatua” (“La vague”) et a été réalisée par le profilique artiste basque Nestor Basterretxearen

Un peu plus loin, c’est la seconde sculpture qui nous impressionne. Elle est d’Enrique Zubia et s’appelle “La dernière vague, le dernier souffle” et elle représente l’image d’un naufrage, avec un jeune homme et un chien.(Source)

En nous tournant vers les maisons de pêcheurs, nous sommes étonnés par les nombreux escaliers sinueux qui partent à l’assaut d’autres quartiers. Nous aimerions les découvrir de plus près mais nous avons d’autres projets pour la journée…

Les maisons sont joliment colorées et l’endroit est vraiment plaisant.

En quittant la ville de Berméo, nous voyons, à environ 10 km, le cap Matxitxako. Cet endroit abrite deux phares du même nom, un phare ancien désormais inutilisé et le nouveau qui est en fonctionnement. Le lieu offre de belles vues sur toute la côte biscayenne et on peut même parfois apercevoir des cétacés. (Source)

Le vieux phare de Maxixaco (1852)
Le phare de 1909 est le phare espagnol le plus puissant et marque le cap le plus dangereux de la côte

Nous quittons Berméo pour atteindre notre prochaine destination qui a été le déclencheur de la matérialisation de notre envie de découvrir enfin cette côte…

Un peu de patience 😉

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Voyage, voyage: Euskal Herria (E), Lekeitio-2

Après Ea, nous continuons notre découverte de la côte Cantabrique par le village de Lekeitio: beau village pêcheur situé sur la côte biscaïenne, sur les flancs des montagnes Otoio (399 m) et Lumentza , dans la région de Lea-Artibai. (Source)

Lekeitio est ouverte sur la mer par une petite baie qui a, en son centre, l’île de San Nicolás qui est accessible à pied à marée basse.

Si vous en avez plus qu’assez de l’hiver et de la météo morose, suivez-moi et laissez-vous aller à rêver…

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Voyage, voyage: Euskal Herria ou País Vasco (E)-1

(Source)

Il y a longtemps que je vous dis que j’adore le Pays Basque qui est ma région préférée de France. Bien sûr je sais depuis longtemps que cette entité ne se limite pas à la France et en 2022 j’ai pensé qu’il était temps de compléter mes connaissances.

Le Pays Basque est défini comme le territoire où est parlée la langue basque, soit deux communautés autonomes espagnoles ( Alava, Guipuscoa et Biscaye plus la Navarre) ainsi qu’une portion du département français des Pyrénées-Atlantiques appelée Pays basque français. (Extrait de Wikipédia)

Mis à part une visite du musée Guggenheim de Bilbao il y a plusieurs années et un rapide tour dans ses environs immédiats, je ne connaissais pas trop la partie espagnole.

Ce fut une belle découverte! La route située le long de la mer Cantabrique est simplement magnifique! De nombreux arrêts permettent de bien voir les flyschs impressionnants.

Voilà ci-dessous la portion de côte que nous avons parcourue avec grand plaisir l’année dernière. Je vous parlerai de Lekeitio, Ea, Berméo, Gatzelugatxeko sans oublier de faire un saut à Guernica.

Afin de ne pas trop allonger cet article, je vais commencer par notre point de chute, Ea, petit village d’un peu plus de 800 âmes, datant du 16ème siècle. Il s’étend autour de l’embouchure étroite de la rivière du même nom. Un petit port et une petite plage donnent beaucoup de charme à cet endroit loin des grosses foules de touristes.

Ci-dessous le panneau d’entrée dans le village et un des deux ponts romans.

Eglise paroissiale Santa María de Jesús
Eglise Saint-Jean-Baptiste
Le port

Nous avons été assez étonnés de ne voir aucun baigneur mais quand même des maîtres-nageurs équipés d’une planche de surf de secours!

Je reviens très vite pour vous faire découvrir les autres endroits cités si ça vous tente…

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Voyage, voyage: la chapelle de la Madeleine au Pays Basque (F)

Samedi dernier pour le défi de Ma, j’ai partagé la photo d’un vitrail et j’avais terminé l’article en disant qu’il serait dommage de ne pas le situer dans son contexte…

Pour vous faire connaître la chapelle de la Madeleine à Tardets, j’avais vraiment envie de partager d’autres photos. Ce lieu est assez isolé et très calme avec en prime une vue  magnifique  sur toute la haute vallée de la Soule et les Pyrénées ://emotup//:.

La chapelle est assez simple extérieurement de même que les rencontres sur le chemin :gclig:.

Nous prenons d’abord le temps d’admirer la table d’orientation très bien réalisée en céramique et qui nous permet de mieux nous situer.

Une plaque commémorative “Ensemble pour la paix” est apposée sur un mur extérieur. Dommage que depuis 2004 les choses n’aient pas changé en bien, on pourrait même dire qu’elles ont empiré…

L'intérieur de la chapelle: depuis le fond on voit bien la galerie souvent présente dans les églises basques..
Vue depuis la galerie vers l'autel.

Je ne résiste pas au plaisir de partager une fois encore le vitrail de Charles Carrère qui amène de la couleur dans cette chapelle tellement dépouillée.

Quant à l’origine de la chapelle, voici les explications qui nous sont fournies à l’entrée.

Je m’emplis une fois encore les yeux de ces paysages incroyables et que j’aime tant, cette impression d’être seul au monde…ou presque.

Ah non, nous ne sommes pas seuls 😉.

Vous devez bien vous douter que j’ai encore pas mal d’endroits à vous faire découvrir dans la région.. 😉

A plus tard si ça vous dit BONHEUR DU JOUR - Page 19 61751

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Balade à Audenarde (B) 1ère partie

Audenarde (Oudenaarde en néerlandais) est une ville néerlandophone de Belgique, située en province de Flandre-Orientale, au sud de Gand, sur les rives de l’Escaut. On l’appelle parfois la perle des Ardennes flamandes même si ce terme est une hyperbole qui souligne à la fois la grande modestie de ces reliefs par contraste avec la vraie Ardenne et l’attachement des Flamands pour ces seuls reliefs qui structurent le territoire, contrastant avec les basses plaines plus habituelles dans la région.

Que visiter à Audenarde? En fait, pas mal de choses pour une ville de taille moyenne à commencer par les rues où se trouvent d’anciennes jolies maisons en style flamand (pignons en gradins) et aussi en style Art-déco. Le magnifique hôtel de ville (style gothique brabançon) qui héberge  le MOU (musée d’Audenarde et des Ardennes flamandes) et la collégiale Sainte-Walburge situés sur la grand-place sont des bâtiments magnifiquement ouvragés. 

C’est en visitant le MOU que j’ai appris que le mot “verdure” caractérise une tapisserie dont le fond, et éventuellement la bordure décorative, est entièrement rempli de rinceaux décoratifs.

Le célèbre écrivain français Victor Hugo a exprimé sa fascination par ces mots: « Dans ce bâtiment fantastique, il n’y a aucun détail qui ne vaut la peine d’être regardé. »(Source)

Une image vaut mille mots, je vais donc, comme d’habitude partager quelques photos bien plus parlantes.

Il me reste encore quelques photos que j’aimerais partager. Elles prendront place dans un deuxième article à venir…

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Au pays de Montmédy (F), 1ère partie

Au pays de Montmédy, nous avons visité deux endroits intéressants: la basilique d’Avioth et la citadelle de Montmédy quelques kilomètres plus loin.

A deux pas de l’abbaye d’Orval mais en France, se trouve la basilique d’Avioth dite “basilique des champs”  (41 m de long et 18 m de haut sous les voûtes).

Il faut dire que le village est assez petit et qu’il est étonnant d’y découvrir une basilique de style gothique du 14ème siècle  classée monument historique.

Son développement serait dû à la découverte d’une mystérieuse statue de la vierge. La légende réconte que cette statue a été déplacée par les villageois mais qu’elle serait revenue  mystérieusement à la même place. C’est ce qui aurait incité les fidèles à construire une église à cet endroit.

Le pape Jean-Paul II l’a élevée au rang de basilique en 1993.

Une des versions de la légende raconte que le bailli chargé de la construction vendit son âme au diable afin que l’église soit construite rapidement. Satan mit au travail tous ses diablotins censés terminer le travail avant le premier chant du coq. Un de ces petits diables travaillait tellement bien qu’il faisait de l’ombre à Satan qui le chassa…
Pour terminer la construction de l’église, il manquait une seule pierre que le diable partit chercher lui-même mais il s’attarda en chemin à faire la fête. L’épouse du bailli, mise au courant du pacte diabolique, prit une torche et fit le tour du village afin de réveiller tous les coq qui se mirent à chanter de concert. Le diable comprit qu’il avait perdu l’âme du bailli et ordonna aux diablotins de détruire l’édifice. Celui-ci était tellement solide qu’il résista!

C’est peut-être bien ce diablotin qui trône fièrement sur un toit proche de la basilique 😉.

A la place du simple oratoire élevé à l’endroit de la découverte de la statue on a construit un chef d’oeuvre gothique flamboyant.

Au début du 14e siècle, lorsque la statue de Notre-Dame d’Avioth put entrer dans son église, une autre statue de la Vierge prit sa place pour recevoir, en son nom, les offrandes des pèlerins. On appela cette statue : la Vierge Recevresse. Avec le temps, le nom de Recevresse fut donné au monument. Ainsi, depuis huit siècles, la Basilique d’Avioth a été construite et entretenue grâce à des dons et à des offrandes. C’est encore le cas aujourd’hui.

« La Recevresse » est un monument unique au monde et sa reproduction, grandeur nature, se trouve au musée des monuments français à la Cité de l’architecture et du patrimoine à Paris.(Source)

J’ajoute encore que, comme cette église contient un sanctuaire à répit, elle était très fréquentée par les croyants de l’époque. Un pélerinage a encore lieu de nos jours chaque année le 16 juillet.

Si vous voulez voir mes photos d’Avioth, c’est

Je vous raconterai prochainement ma balade dans la citadelle de Montmédy.

A bientôt ://niceday//:

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