Découverte: la maison du pain à Sélestat (F)

Lors de notre balade à Sélestat, nous en avons profité pour visiter un lieu intéressant et y casser la croute, c’est le cas de le dire.

Aménagée dans l’ancien ”poêle” de la corporation des boulangers de 1522,  la Maison du pain d’Alsace est un lieu où l’histoire du pain est conservée, où le travail des mains de l’homme est raconté.

 » Sentez, goûtez, vivez l’histoire du pain ! La Maison du Pain vous fera connaître et apprécier le pain sous toutes ses formes ! « 

L'extension moderne

Ce sont près de 300 m² d’exposition résolument contemporaine, permettant à tous les publics de découvrir toute la richesse de cet aliment, présent depuis la nuit des temps. Une collection d’objets uniques, réunie depuis près de 30 ans par les membres de l’Association permettent de raconter cette histoire avec tradition mais aussi modernité grâce à des multimédias présents sur les 5 espaces d’exposition.

Une nouvelle muséographie tournée vers le pain et son histoire, vers les spécificités gourmandes Alsaciennes et leurs légendes, vers des visites sensorielles et dynamiques ! (Source)

Ci-dessous nous voyons des détails du magnifique escalier de la maison du pain gravé d’un bretzel qui est un symbole d’amour ❤️.

Ci-contre, nous voyons un porte-cierge.

L’appartenance des compagnons de métier à un groupe social dévalorisé dans une société urbaine hiérarchisée se traduit par un vif sentiment de l’honneur. Cet honneur s’exprime par des attributs symboliques, comme des bannières ou des porte-cierges portés lors de grandes manifestations publiques ou religieuses. (Source)

Une affichette explique qu’il s’agit de sacs de dot. Ils étaient autrefois offerts lors des mariages dans le monde paysan. En tissu de chanvre ou en lin, ils étaient décorés au pochoir et indiquaient le nom des mariés, l’année du mariage, parfois le nom du village et même le numéro de la rue où vivrait le jeune couple si plusieurs familles portaient le même nom dans la localité.
Le nombre de sacs variait en fonction de la taille et de la richesse de l’exploitation. Les sacs étaient offerts vides et symbolisaient le vœu fait aux jeunes mariés de faire de bonnes récoltes leur permettant de les remplir chaque année. (Source)

Ci-dessous, nous voyons la mise en scène d’un vrai fournil d’époque qui nous rappelle que

« mieux vaut pain en poche que plume au chapeau« .

Nous continuons la découverte et arrivons dans la salle de la Zunft dont, heureusement, le panneau ci-dessous nous explique la fonction d’origine. C’est aussi là que nous avons pu nous asseoir et goûter différentes préparations.

Pour compléter, je vous invite à regarder la vidéo ci-dessous très explicite sur cette maison du pain.

Nous n’en avons pas encore fini avec l’Alsace bien sûr 😉.

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Mes deuxièmes nouvelles d’Alsace

On reste en Alsace et après Sélestat, je vous emmène cette fois à Colmar, préfecture du Haut-Rhin.

Suite à la guerre de Trente ans, Colmar est annexée par la France avant d’être cédée à l’Empire allemand en 1871 (Traité de Francfort) et réintégrée à la France suite à l’armistice de 1918 et au Traité de Versailles.

C’est pour cette raison que, alors que toutes les communes de France ou presque voient leurs monuments édifiés  avec l’épitaphe  Morts pour la France, en Alsace-Lorraine on grave un Morts à la Guerre bien compréhensif.

La ville possède un riche patrimoine architectural, notamment une ancienne collégiale, plusieurs couvents, un théâtre remarquable, des canaux (petite Venise) et des maisons du Moyen Âge. Sa situation, au centre du vignoble alsacien et proche du piémont vosgien, et son climat particulier propice à la culture de la vigne, lui valent le surnom de « capitale des vins d’Alsace ». C’est également une ville de culture, siège du musée Unterlinden abritant le retable d’Issenheim. Colmar est par ailleurs la ville natale du créateur de la statue de la Liberté à New York, Auguste Bartholdi et de Jean-Jacques Waltz, plus connu sous le nom de Hansi. (Source)

Je vous invite à me suivre en cliquant sur la photo ci-dessous et je rappelle que les termes soulignés sont souvent des liens conduisant à davantage de détails et que les photos sont visibles en plus grand en cliquant simplement dessus 👍.

J’espère que ces petites visites vous plaisent parce que ce n’est pas fini même si on va bientôt quitter les décorations de Noël, on est quand même déjà le 9 janvier 😉.

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Mes premières nouvelles d’Alsace

Certains le savent j’ai récemment passé 4 jours en Alsace. La période est peu propice au tri de photos (il y a tant d’autres occupations de saison) mais je n’ai pas envie de vous montrer ces photos en plein été 😉.

Mon titre est bien sûr un clin d’oeil au quotidien omniprésent  Les dernières nouvelles d’Alsace.

Je vais essayer de partager quelques beaux souvenirs spécifiques de cette période et je reviendrai plus tard avec les autres découvertes moins festives mais plutôt intéressantes, du moins à mes yeux.

Après un arrêt dans Nancy (bien peu festive) nous sommes arrivés à Sélestat, ville connue pour son histoire de l’arbre de Noël.

Si vous cliquez sur la bouteille ci-dessous (qui ne vous donnera pas la gueule de bois 😉) vous pourrez vous balader avec moi ☺️.

A bientôt pour d’autres partages.

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Voyage, voyage: Semur-en-Auxois (F)

Je vous invite à poursuivre notre découverte de la Bourgogne, Côte d’Or, en nous baladant dans la petite cité de caractère de Semur-en-Auxois. Nous avons suivi la guide rencontrée à l’Office du Tourisme qui nous a très bien renseignés. Nous avons même profité, au passage, d’une visite des extérieurs de l’Hôtel de Chassey, bâtiment privé 👍.

Au détour d’un méandre de l’Armançon, la ville médiévale aux toits roux se dresse sur un promontoire de granit rose. Les portes Sauvigny et Guillier une fois franchies, on découvre le charme des ruelles pavées bordées de maisons à colombages, l’élégance de la collégiale gothique, la puissance du donjon et des remparts qui escaladent la roche… (Source)

C’est en 606, dans la charte de fondation de l’abbaye de Flavigny-sur-Ozerain, que l’on trouve la première trace écrite de Semur, nommée alors sene muro (vieilles murailles) soulignant ainsi le caractère défensif et ancestral du site.

Le montage de mes photos personnelles apparaîtra en cliquant simplement sur l’image ci-dessous 😉.

J’espère que ces petites balades en Bourgogne vous plaisent parce que je n’ai pas encore fini de vous emmener découvrir cette belle région.

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Voyage, voyage: Flavigny-sur-Ozerain (F)

Flavigny-sur-Ozerain est classé parmi les « Plus Beaux Villages de France » et on comprend vite pourquoi quand on le découvre.

Installé au sommet d’une butte, l’ensemble médiéval a tout pour plaire : murailles médiévales, lacis de ruelles pavées bordées de maisons soignées, petite église de style gothique à l’intérieur…

Village perché avec vue panoramique sur l’Auxois, le village n’a pas été choisi par hasard : il abritait déjà en 52 avant J.C. un campement romain pour les troupes du siège d’Alésia tout proche. On raconte d’ailleurs qu’à cette époque, les troupes mangeaient déjà des petites graines d’anis pour se soigner.

L’abbaye bénédictine qui abrite aujourd’hui la Fabrique d’anis est elle fondée en 719. Les fortifications du village ajoutent à son charme et datent de l’époque médiévale : portes, tours et remparts. (Source)

Alors, vous êtes prêts pour le départ? Il suffit de démarrer en cliquant sur la camionnette ci-dessous. Bonne balade 😊.

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Découverte: l’abbaye Maria Laach (D)

La dernière curiosité de l’Eifel volcanique dont je souhaite vous parler est un lieu historique, il s’agit de l’abbaye de Bénédictins Maria Laach (Sainte-Marie du Lac).

L’activité volcanique au cours du temps

Au plus profond de la terre, il y a un grondement. On entend un grondement sourd. C’est de plus en plus fort. La terre tremble. De plus en plus. Il se gonfle jusqu’à ce que soudain une énorme explosion creuse un profond cratère dans le paysage au nord de l’actuel Mendig. Une énorme colonne de cendres obscurcit le ciel. Pendant des jours, il pleut de la pierre ponce et des cendres sur toute l’Europe, puis de la lave rougeoyante qui se déverse sur les vallées et les villages environnants. Là où poussaient autrefois des pins, des bouleaux et des peupliers, il ne reste plus qu’un paysage lunaire stérile.

C’est ainsi que cela devait être il y a 12 900 ans, lorsque les dernières éruptions volcaniques de l’Eifel ont laissé leur empreinte et détruit toute vie dans la région. À l’époque, le volcan Laacher See a craché à plusieurs reprises des gaz, de la pierre ponce et des débris rocheux dans l’air après que le magma ascendant a touché des couches aquifères à une profondeur de trois kilomètres. Si cela avait été le cas, le lac Laacher See n’aurait probablement été qu’un maar (lac volcanique), comme il en existe encore aujourd’hui environ 70 dans l’Eifel. Mais la terre ne s’est pas reposée. Les colonnes de cendres se sont effondrées et des braises chaudes atteignant 500 degrés Celsius ont rempli les vallées vers Brohltal et Pellenz.

Plus tard, au cours de milliers d’années, l’énorme cratère s’est finalement rempli d’eau et le lac Laach s’est formé. Avec une superficie d’environ 3,3 kilomètres carrés et une profondeur d’eau de plus de 50 mètres, c’est le plus grand lac de Rhénanie-Palatinat et une destination populaire pour les baigneurs, les campeurs et les personnes à la recherche de loisirs, ainsi que pour les visiteurs de l’abbaye bénédictine voisine de Maria Laach, dont les propriétés comprennent le Laacher See. En outre, des oiseaux aquatiques rares peuvent être observés chaque année dans les zones de rivage couvertes de roseaux, qui sont parsemées de nénuphars.

L’éruption du volcan Laacher See, il y a 12 900 ans, a été la dernière de l’histoire de l’Eifel volcanique. Depuis lors, il n’y a plus eu de grondement sous la surface de la terre. Sur la rive orientale du Laacher See, cependant, les rameurs et les promeneurs observent à plusieurs reprises un bouillonnement trompeur. Des dioxydes de carbone, appelés mofettes, remontent régulièrement à la surface ici. Car les volcans n’ont pas disparu. Ils ne font que « dormir ». (Source)

Le lac et l'abbaye Maria Laach © GmbH, Dominique Ketz

L’abbaye bénédictine de Maria Laach est située dans une caldeira, une chambre magmatique qui s’est effondrée. En dessous de la réserve naturelle, à près de 45 kilomètres de profondeur, commence ce que l’on appelle l’Eifel-Plume.  (Source)

Vue de l'abbaye quand on arrive sur le site

L’histoire de l’abbaye en quelques dates

  • 1093: le comte palatin Henri II de Laach fonde l’abbaye
  • 1156: la consécration de l’église
  • 1220: la construction du parvis (« Paradis »)
  • 1802: sécularisation, l’abbaye est fermée
  • 1863: les Jésuites allemands s’établissent au monastère pour y fonder le Collegium Maximum
  • 1892: les Bénédictins de la congrégation de Beuron reprennent possession de l’abbaye
  • 1932: dans la cour intérieure du parvis, les artisans de Laach créent la Fontaine des Lions
  • 1933: Konrad Adenauer trouve refuge à l’abbaye pour se protéger des Nazis
  • 1993: fête des 900 ans de la fondation de l’abbaye et élargissement du nombre de cloches passant de 6 à 12. 12 est très rare dans l’art campanaire et ces cloches ont été créées par les Fonderies Causard (détails pages 7 et suivantes)

Avant l’église se trouve ce que l’on surnomme le Paradis, un atrium presque carré du XIIIe siècle, composé de trois ailes avec des arcades ouvertes. Il s’agit du seul paradis de ce type qui soit encore conservé au nord des Alpes. Au centre de la cour intérieure se trouve un petit jardin et la bouillonnante fontaine du Lion, créée en 1928 par le frère Radbod Commandeur. (Source)

Le parvis, appelé "Paradis"
Fontaine des Lions (inspirée de celle de l'Alhambra de Grenade)
Côté nord de l'église abbatiale
Tour nord du massif occidental
Chapelle St Johannes, en montant vers le cimetière
Cimetière en forêt
Deux stèles discoïdales comme au Pays Basque!
Une pierre tombale étonnante!

Nous terminons notre visite du côté de la ferronnerie de l’abbaye: créative, variée et avec beaucoup d’amour pour le détail. Le jardin accessible montre des objets de cuivre, de bronze, de fer forgé et acier alliés au verre, au bois et à la pierre.

C’est sur les photos de ces jolies oeuvres que nous terminons notre petite exploration de l’Eifel.

Bonne journée 😊.

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Découverte: l’Eifel volcanique (D)

Nous avons eu un premier contact avec l’Eifel volcanique en octobre 2023. Nous logions alors à Adenau, charmante petite ville près du circuit automobile du Nürburgring.

En nous promenant dans le coin, nous avions vu, au bord de la route, un petit geyser appelé Wallender Born.

Une fontaine apparemment paisible se réveille, commence à bouillonner. Soudain, une fontaine d’eau froide à 9°C s’élance dans le ciel, bouillonnant pendant six minutes. Puis, tout aussi instantanément, le phénomène s’arrête, le « Brubbel », comme les locaux appellent affectueusement leur phénomène, se calme. La base de ce spectacle naturel est une source d’eau gazeuse comme il en existe des centaines dans l’Eifel.

Le fait que le « Brubbel » crache encore aujourd’hui à intervalles aussi réguliers peut s’expliquer par une comparaison: à l’instar d’une bouteille d’eau gazeuse que l’on secoue, la pression dans la chambre souterraine augmente. À un moment donné – plus précisément au bout de 35 minutes – la pression dépasse celle de la colonne d’eau située au-dessus. C’est la naissance du Wallende Born, le geyser d’eau froide de l’Eifel.(Source)

 

Cela nous avait suffisamment intéressés pour nous donner envie d’y retourner dans de meilleurs conditions climatiques. C’est ce que nous avons fait en mai 2024. Nous logions cette fois à Andernach (dont je vous ai proposé la visite ici) où se trouve le musée Geysir. La visite complète dure environ 3 heures et commence dans le musée par un voyage imaginaire sous la terre. Il est très difficile de raconter tout ce qu’on y découvre mais je vais essayer.

Je vous montre le fascicule reçu à l’entrée ainsi que quelques photos de l’intérieur.

Et bien sûr, mes photos sont accessibles en cliquant sur l’image ci-dessous. Bonne découverte!

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Voyage, voyage: Andernach (D)

Il y a quelques mois, nous sommes allés découvrir un  coin d’Allemagne situé à moins de 200 km de notre domicile. Il s’agit de la ville fortifiée d’Andernach, à la limite de l’Eifel volcanique.

Après avoir visité la ville pour prendre sa température et voir les fortifications, nous avons aussi visité le très intéressant musée Geysir, dont je vous parlerai ultérieurement.

Une plaque commémorative nous rappelle que c’est à Andernach qu’est né l’auteur américain Charles Bukowski en 1920. Il a été baptisé au Mariendom.

Si voir les photos de cette ville allemande vous intéresse, je vous invite à cliquer sur la photo ci-dessous.

De cette région, il me reste à parler de l’activité volcanique et de l’abbaye Maria Laach (Marie du Lac). Deux points d’attraction incontournables de l’endroit 👍.

A bientôt.

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Voyage, voyage: Rodemack (F)

Le week-end des Journées du Patrimoine en France, nous avons décidé d’aller découvrir un des plus beaux villages de France: Rodemack en Lorraine (Moselle) situé sur l’ancienne voie romaine Metz-Trêves.

Aux frontières du Luxembourg et de l’Allemagne, Rodemack doit son surnom de « petite Carcassonne lorraine » aux imposants remparts qui enserrent le village et à sa citadelle.

L’origine du village est très ancienne puisque l’on en trouve mention dans les archives officielles dès 880. Vassal de la maison de Luxembourg du 10ème au 20ème siècle, Rodemack (alors nommée « Rotinpach »), a conservé l’héritage de cette influence culturelle germano-luxembourgeoise. En témoignent une particularité du patrimoine local, les « Bildstocks« , monuments religieux apparentés à des calvaires. Présents dans le village, au pied de la Chapelle Notre-Dame et à l’entrée du Lavoir, ils sont typiques de ce que l’on appelle ici le « Pays des Trois Frontières », point de rencontre entre la France, le Luxembourg (6 kilomètres) et l’Allemagne (20 kilomètres).  (Source)

Ci-dessous nous voyons la Porte de Sierk, par où nous sommes entrés et dont nous parlerons plus tard.

J’ai pris pas mal de photos de cette petite Carcassonne lorraine et si ça vous dit de les voir, vous pouvez cliquer sur la photo ci-dessous.

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Découverte: la chapelle de l’Aubépine à Ainhoa (F)

« Viens je t’emmène avec moi, en balade » nous chantait Michel Fugain dans les années ’70 mais ici ce ne sera pas en Bugatti mais en bottines de marche. Accrochez-vous, ça va grimper!

Au départ d’un des plus beaux villages de France, Ainhoa, je vous emmène jusqu’à la chapelle de l’Aubépine et au calvaire des trois croix. « Sur les hauteurs du village, à 389 mètres d’altitude, le mont Atsulai abrite un petit sanctuaire dédié à Notre Dame de l’Aubépine et accessible après 45 minutes de marche. La chapelle et ses 26 stèles discoïdales et tabulaires, symboles de l’art funéraire basque, offre un magnifique panorama sur la vallée de Xareta, la Rhune et l’Océan..
Au XIXe siècle, le chanoine César Duvoisin et l’abbé Etchegoyen ont pu écrire de belles pages sur la chapelle, son histoire et ses pratiques mais c’est à M. l’abbé Olhagaray , curé d’Ainhoa de 1930 à 1938, que nous devons la seule étude qui lui ait été consacrée en langue basque. Les légendes et personnages mythiques dotent ce lieu d’un ensemble de croyances oscillant entre magie, religion et histoire
« . (Source)

Il paraît que l’endroit est à couper le souffle ! Il se compose d’une  chapelle (dédiée à Sainte-Rita), ainsi que de trois croix (calvaires) et de stèles discoïdales basques. De là, on aura une vue imprenable sur Ainhoa, mais également sur la Rhune, la baie de Saint-Jean-de-Luz et l’océan.

Nous traversons le village d’Ainhoa et nous dirigeons vers le début du parcours où nous voyons une toute petite chapelle et nous avons une indication « Pour le départ, suivez la direction de l’Oratoire ». Le tempo est donné, et il faut d’ores et déjà grimper !

Comme nous entrons dans une zone de pâturage, nous croiserons probablement des animaux en liberté😊.

Très vite la vue devient grandiose comme nous le voyons lors des nombreuses pauses, c’est qu’il fait très chaud en marchant au soleil🌞.

Le sommet le plus à droite est celui de La Rhune.

En chemin nous voyons l’oratoire de Notre-Dame de l’Aubépine ainsi qu’une petite source. L’endroit est fleuri mais un peu sauvage aux alentours. La légende raconte qu’un jeune berger aurait vu la vierge dans un buisson d’aubépines, et se serait écrié « Arantzatzu » qui veut dire « Vous, dans l’aubépine! »

Nous apercevons les 3 croix au sommet. On continue à grimper nous sommes près du but.

Nous atteignons enfin la chapelle de l’Aubépine. Nous passons un certain temps sur place à admirer la vue et approcher les pottocks ainsi que les stèles discoïdales.

En zoomant sur la photo ci-dessus on voit que les deux personnages extérieurs font un peu les marioles 😉.

La Vierge noire avec son fils Jésus, la piéta, viennent s’ajouter aux autres compositions et tableaux dans et hors de la chapelle, qui font du site un espace patrimonial vénéré et entretenu par la dévotion populaire. (Source)

Après une petite pause à l’ombre de la chapelle, il est temps de redescendre vers Ainhoa.

Nous sommes toujours ravis de tremper nos mains dans l’eau fraîche pour les dégonfler un peu et nous rafraîchir 😅.

Ouf, enfin de retour dans le village. Savez-vous pourquoi les maisons face à l’océan n’ont pas de colombages contrairement aux autres? Parce que l’air marin salé les abime.

Quelques anciennes maisons portent encore les noms de leurs premiers propriétaires.

Mairie Ainhoa
Cimetière Ainhoa

C’est ici que se termine cette découverte qui nous laissera un très bon souvenir d’une journée bien ensoleillée 🌞.

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