Voyage, voyage: Barcelone (11) et fin

Pour terminer de manière agréable notre découverte de Barcelone, je vous propose quelques photos de constructions que je trouve plutôt harmonieuses et modernes .

D’autres sont moins modernes mais tout aussi interpellantes à mes yeux…

Nous poursuivons par quelques oeuvres urbaines non encore évoquées:

dscn1490-2-copier
Marc (1997)

Cette sculpture en bronze de l’artiste catalan Robert LLimos porte le nom de son fils Marc décédé dans un accident. Elle a une hauteur de 4,26 m et une largeur de 3,50 m.
C’est un homme qui porte un cadre et qui se trouve, de fait, à l’intérieur de ce cadre. Les larges bandes de couleurs qui le recouvrent représentent la diversité et le multiculturalisme.
On pourra noter qu’en catalan le terme Marc signifie à la fois le prénom et le mot “cadre”.

dscn1487_david-et-goliath-2-copier
David et Goliath, créé pour les JO de 1992

Cette oeuvre du sculpteur catalan Antoni Llena mesure 18 m de haut, 12,40 m de profondeur et 16,75 m de largeur. 

David i Goliat (David et Goliath), Antoni Llena i Font: cette œuvre est souvent décrite comme un anti-monument. Érigée sur un terrain vague qui abritait auparavant un quartier démoli, elle évoque les draps séchant sur les balcons.
Pour l’artiste, il s’agit là d’un témoignage du passé de ce nouveau quartier. En rendant hommage aux immeubles disparus au profit des nouvelles constructions modernes, il affirme faire gagner le peuple sur les pouvoirs du développement urbain (d’où le nom David et Goliath).
Où? Plaça dels Voluntaris Olímpics (Vila Olímpica)
(source)

dscn1535-2-copier
Mosaïque d’Eduardo Chillida sur le MACBA
dscn1540-3-copier
La Ola

Ci-dessus, la vague, un cube noir qui a été fait par Jorge Oteiza, artiste basque espagnol.

img_2473-2-copier

Esgrafiats (Sgrafitte), Pablo Picasso: peu de gens le savent, mais la façade du Collège des architectes de Catalogne (en face de la cathédrale) est décorée par un travail de gravures ornementales effectuées par Picasso lui-même.

dscn1501-2-copier
La Casa Amatler

La Casa Amatller (à gauche) Cette oeuvre a toujours été dans l’ombre de la Casa Batlló, (à droite) l’un des grands chefs-d’oeuvre d’Antoni Gaudi. Elle fait néanmoins partie du patrimoine culturel de la ville

dscn1861-2-copier

Nous terminons en beauté avec la Casa Fajol  de l’architecte Josep Graner i Prat (1912), Cette maison est connue habituellement sous le nom de casa de la papallona (maison du papillon).
La grande originalité de sa façade est le couronnement de l’édifice qui représente un grand papillon aux ailes déployées, une polychromie spectaculaire, faite avec la technique du trencadís , si commun dans le modernisme Catalan  (source).

Comme les papillons, nous allons nous envoler mais cette fois ce sera loin de Barcelone pour aller à la découverte d’autres endroits en Espagne ou ailleurs…mais avant cela, je vous propose de regarder le film de présentation ci-dessous qui vous est offert par VacancesEspagne.fr

 [youtube https://www.youtube.com/watch?v=RzGeSysOb7U&w=560&h=315]

Continuer la lectureVoyage, voyage: Barcelone (11) et fin

Voyage, voyage: Barcelone (10), le monastère de Pedralbes

Nous sortons aujourd’hui  des sentiers battus pour découvrir le monastère royal de Santa-Maria de Pedralbes.

Ce monastère, fondé par le roi Jacques II d’Aragon en 1326, abritait à l’origine une communauté de Clarisses principalement issues de la noblesse. Vous trouverez son histoire complète ici.

En chemin, nous passons devant la jolie église de la Bonanova dans le quartier de Sarrià-Sant Gervasi dans la partie supérieure de la ville.

dscn1320-2-copier

Nous voyons aussi pour la première fois cet arbre à soie  ainsi que, comme à d’autres endroits de Barcelone, des perruches sauvages pas farouches pour deux sous.

2016-04-11-12-25-08

Nous atteignons enfin notre but.

dscn1379-2-copier

collageprintspah1478264264254-3c5c0f71-b6ef-4024-833b-ff6933f6340f_l

collageprintspah1478265578148-645cb274-98ce-4506-8e45-5d991ba9ebb6_l

collageprintspah1478266472434-c2c72562-27d9-4d29-ab8b-4902f8f03215_l

collageprintspah1478267150912-acaaac58-f508-47df-97cd-660ba933c17d_l

C’est chouette aussi d’aller voir des endroits moins connus et moins fréquentés par la majorité des touristes… 

Continuer la lectureVoyage, voyage: Barcelone (10), le monastère de Pedralbes

Voyage, voyage: Barcelone (9), le Park Güell

Je vous avais promis une visite assez extraordinaire et je pense que vous ne serez pas déçus puisque je vous emmène aujourd’hui dans la deuxième grande réalisation d’Antoni Gaudi à Barcelone, le Park Güell. Ce parc a été déclaré Patrimoine culturel de l’Humanité par l’UNESCO en 1984.

La construction du Park Güell a commencé en 1900. Les travaux avançaient à un rythme soutenu au début du siècle mais de grandes difficultés ont rendu le projet initial non viable. Après la mort d’Eusebi Güell, ses héritiers ont proposé à la mairie de Barcelone de racheter le parc ce qui fut fait en 1922 pour l’ouvrir, comme parc public quatre ans plus tard.

Ce parc est resté longtemps accessible gratuitement mais depuis quelques années il faut s’acquitter d’un droit d’entrée pour entrer dans la zone monumentale.

Avant d’entrer dans le parc, on prendra la peine de visiter Gaudi Experiença un endroit d’information dynamique…

2016-01-11-19-25-57

Et puis bien sûr je ne vais pas vous quitter sans partager mes quelques photos personnelles de cet endroit complètement dingue (normalement si tout va bien, le montage se télécharge en bas de votre écran et il faut cliquer dessus pour l’ouvrir).

Et pour terminer sur le sujet, je vous montre le chemin vers cet article qui vous en apprendra  davantage tout en vous donnant des infos pratiques.

A bientôt.

 

 

 

Continuer la lectureVoyage, voyage: Barcelone (9), le Park Güell

Voyage, voyage: Barcelone (8)

Pas de but précis aujourd’hui pour cette balade barcelonaise si ce n’est se laisser porter vers le port, le long des ramblas, au rythme des envies et des ambiances.

Nous passons devant ce magasin de parapluies dont les façades doivent faire partie des plus photographiées par les touristes. Il faut dire qu’elles attirent le regard…

 

Le Pla de l’Os
Des milliers de personnes mettent le pied quotidiennement sur la mosaïque que Joan Miró a faite au cœur de la Rambla de Barcelona. Pour certains, elle passe inaperçue, alors que d’autres s’y arrêtent pour contempler les couleurs caractéristiques de l’artiste barcelonais. Mais bien peu savent que cette mosaïque avait été un espace emblématique de la Rambla, juste devant la fameuse porte de la Boqueria.
On dit que les Barcelonais demeurèrent bouche bée devant les portes que le comte Berenguer IV avait fait rapporter d’Almeria comme trophée de guerre : un précieux travail arabesque qui a permis de rebaptiser l’ancien portail de Santa Eulàlia sous le nom de portail de la Boqueria. Avec la démolition de la muraille, en 1760, la porte disparut et s’ouvrit une esplanade, le Pla de l’Os.
C’est là qu’en 1976 l’artiste Joan Miró vit comment devenait réalité l’idée de mettre l’une de ses œuvres sur le sol de La Rambla de Barcelona, à proximité du passatge del Crèdit, le lieu où il avait vu le jour 83 ans auparavant. Son intention était que les passants de La Rambla marchent sur la mosaïque, et peu lui importait si elle devait peu à peu se dégrader au fil du temps. De toute manière, la mairie de Barcelone s’est chargée de la faire restaurer en 2006, à l’occasion du trentième anniversaire de l’emblématique œuvre de Joan Miró ; les mosaïques qui la constituent s’étaient détériorées, en effet, et elles avaient perdu leur couleur.
La mosaïque a la forme circulaire du cosmos. Ses couleurs élémentaires, le jaune, le bleu et le rouge, ainsi que les formes simples parlent du langage propre de Joan Miró ; un langage intuitif qui reprend la pureté du monde de l’enfance (source).

Nous poursuivons la balade et, après avoir admiré le sol, nous levons les yeux vers la belle façade du théâtre du Liceu.

 

Le grand théâtre du Liceu, créé en 1847, est un théâtre d’opéra qui a conservé au fil des ans sa fonction de centre culturel et artistique. Il est devenu l’un des emblèmes de la ville. Ravagé par les flammes en 1994, il a été reconstruit dans un style fidèle au précédent. Cependant, le nouveau Liceu est doté d’une infrastructure technique de pointe et a été agrandi sur les terrains voisins de La Rambla. En observant sa façade discrète, on est loin d’imaginer les trésors qu’il recèle (source).

Tout près de là se trouve également le Théâtre Principal. Ce théâtre a été le premier construit à Barcelone (début du 17ème siècle) grâce au don d’une parcelle et de maisons par l’hôpital de la Sainte-Croix (le plus gros hôpital de la ville à cette époque). Les bénéfices du théâtre de la Sainte-Croix devaient, en retour, servir à couvrir une partie des coûts de l’ hôpital (source).

 

Poursuivant notre balade en direction de la mer, nous arrivons au bout de la rambla où nous apercevons  le monument à Christophe Colomb. Dans la colonne, un ascenseur permet d’accéder au mirador qui offre, paraît-il, une magnifique vue panoramique sur la ville et le port.

Lorsque vous vous promenez sur les Ramblas en direction de la mer, vous allez vous retrouver au pied d’une statue de 60 mètres que l’on appelle Mirador de Colom. Celle-ci n’est autre qu’un monument construit en l’honneur de Christophe Colomb pour son premier voyage en Amérique. Elle a été construite pour la première exposition internationale de l’Espagne en 1888.
L’idée de construire le monument à Christophe Colomb venait de Antoni Fages i Ferrer en 1856. Il a également été proposé qu’il devrait être construit par des Catalans seulement. Il lui a fallu 16 ans pour convaincre le maire de la ville et enfin en 1872 il a gagné le soutien de la mairie. En 1881, une résolution a été adoptée pour construire le monument. Dans un concours [des] artistes espagnols pouvaient soumettre leurs conceptions. L’artiste catalan Gaietà Buigas et Monravà a gagné. En 1882, la construction a commencé et le monument a été achevé en 1888, juste à temps pour l’Exposition Internationale de Barcelone (source).

Nous arrivons au port de Barcelone, quartier fort agréable depuis que, en raison des JO de 1992, les anciens terrains industriels ont été métamorphosés.

 

Ci-dessous, encore quelques vues de façades remarquées lors de la balade

 

Sympa non le fronton ci-dessous sur un des bâtiments de l’université de Barcelone?

 

Ci-dessus, vues sur le côté de la cathédrale Sainte-Croix.

La cathédrale Sainte-Croix, de face

Ainsi se termine la balade du jour parce que pour l’étape suivante mieux vaut laisser reposer nos petits petons espagne

Continuer la lectureVoyage, voyage: Barcelone (8)

Voyage, voyage, Barcelone (7), balade, géants de Pi et marché

On nous a conseillé d’aller prendre l’ambiance dans un marché de produits frais à Barcelone et c’est donc vers un de ceux-ci que nous nous rendons aujourd’hui.

Nous passons par la place d’Espagne qui, vu la localisation de notre hôtel, a souvent été notre plaque tournante et point de repère dans nos balades à pied. Nous empruntons ensuite la très longue avinguda del parallel.



smileyUn chouette article assez complet nous décrit bien l’ambiance et les choses à découvrir le long des ramblas de Barcelone. Vous le trouverez ici.

Déco murale moderne aperçue en chemin près du Musée d’Art Contemporain
Vieux murs chaleureux rapidement remplacés par…
…la modernité du Musée d’Art Contemporain de BArcelone (MACBA), place des Anges
Juste à côté du musée, l’arrière de ce qui semble appartenir à une église en pleine rénovation bio
Contraste entre la solitude ce jeune homme…
…et l’explosion de couleurs de cette vitrine où on voit une partie de jambes en l’air ;-)
Une vue de l’autre vitrine de la pharmacie antique Nadal déjà évoquée ici
Au-dessus de cette porte de l’église de Betlem, on peut lire l’inscription traduite comme suit par un élève facétieux “Entre deux nattes mouillées n’a point sué Maître Jean le Boyteux” mais en réalité ce serait plutôt un extrait de la Bible relatif au prophète Jean-Baptiste et signifiant “Parmi ceux qui sont nés de femmes, il n’en a point paru de plus grand que Jean-Baptiste“.
Fontaine publique de la Porta Ferrica

Parallèle aux célèbres Ramblas, la rue de Petritxol est située entre la rue Portaferrissa et la Plaça del Pi, c´est à dire la “place du sapin” en catalan.

Quand on rentre via l’entrée principale de la Basilique Santa Maria del Pi (quartier gothique) le regard est directement attiré par de grandes vitrines  qui présentent “les géants du pin”. Ces géants dont l’origine remonterait au 16ème siècle ont toujours été conservés à l’intérieur de l’église.
Cherchez l’intrus parmi les géants ci-dessus? Vous avez trouvé? C’est juste tout en bas, à droite, le nain Cu-Cut qui représente le caractère populaire. Il mesure 1,5 mètre et est porté comme un géant.

Les “géants du pin” effectuent  des sorties lors de festivités, et vont même se promener en Belgique comme on le voit ci-dessous

Enfin nous arrivons au marché que nous avons choisi de visiter, le plus ancien, celui de la Boqueria.

Nous passons sous le porche au vitrail Art nouveau et sommes happés par les couleurs, les odeurs, les cris, bref tout ce qui fait la vraie vie d’un marché de produits frais.

Nous quittons bientôt ce marché animé pour partir faire d’autres découvertes de cette ville formidablement riche en sensations diverses.

A bientôt pour la suite…

Continuer la lectureVoyage, voyage, Barcelone (7), balade, géants de Pi et marché

Voyage, voyage: Barcelone (6) la Sagrada Familia (2/2)

Je vous l’ai dit, il y a tellement à voir et à admirer dans cette réalisation extravagante que ça méritait bien un deuxième partage de photos.

dscn1285-3-copier
Vue sur la crypte
dscn1276-3-copier
Confessionnal dessiné par Antoni Gaudi

dscn1281-3-copier

dscn1284-3-copier

dscn1288-3-copier
Le parvis, joliment dessiné nous invite à pousser une autre porte…

dscn1290-3-copier

dscn1291-3-copier

dscn1292-3-copier

dscn1293-3-copier

dscn1294-3-copier
A l’extérieur

dscn1295-3-copier

dscn1296-3-copier

dscn1299-3-copier

Le coin des matheux  telechargement

Des éléments de voûtes aux formes originales

Une nouveauté introduite de façon importante par Gaudí est l’utilisation de formes utilisant des surfaces plus “complexes” en particulier les hyperboloïdes de révolution (HR) et les paraboloïdes hyperboliques (PH).

Toutes des deux sont d’un point de vue mathématique des surfaces “réglées” c’est à dire que l’on peut les construire avec des lignes droites se déplaçant de façon idoine dans l’espace. Cette propriété mathématique qui a l’air abstraite est en fait très importante car elle permet de les fabriquer relativement facilement en utilisant des génératrices droites. Dans la Sagrada Familia on se sert pour cela  de la technique traditionnelle dite de la “voûte catalane” (double ou triple épaisseur de briques).

Mathématiquement l’hyperboloïde de révolution (à une nappe) est la surface formée par  une hyperbole tournant  autour de son axe non transverse. Elle est aussi générée par une droite tournant dans l’espace autour d’un axe non sécant et non parallèle.

Au sujet des surfaces réglées, Gaudí disait : « Les paraboloïdes, hyperboloïdes et hélicoïdes, variant constamment l’incidence de la lumière, ont une richesse de nuances qui leur est propre, qui rend l’ornementation, et même le modelage superflus ».

Techniquement, le choix d’hyperboloïdes pour amener la lumière dans la nef est judicieux  car cette forme permet de capter un flux lumineux important et de le diffuser à l’intérieur suivant les deux directions droites génératrices de la surface.

Des hyperboloïdes sont aussi utilisés au sommet des colonnes à l’endroit où elles rejoignent les voûtes. C’est effectivement la meilleure solution pour capter au mieux les poussées (source).

dscn1302-3-copier

dscn1309-3-copier

dscn1310-3-copier

dscn1313-3-copier

Ceci termine la visite de cette église fantastique mais, n’ayez crainte, Barcelone a encore d’autres choses étonnantes à nous faire voir…

Continuer la lectureVoyage, voyage: Barcelone (6) la Sagrada Familia (2/2)

Voyage, voyage: Barcelone (5), la Sagrada Familia (1/2)

Aujourd’hui je vous emmène à l’église mais attention, c’est une église comme vous n’en avez jamais vu ailleurs, à couper le souffle  étonné Nous avons parlé de Joan Miro précédemment mais le plus grand artiste qui a marqué Barcelone c’est quand même Antoni Gaudi dont on peut admirer les réalisations toutes plus étonnantes les unes que les autres.

Pour y aller nous traversons plusieurs endroits et remarquons cette oeuvre de plein air sur laquelle je n’ai malheureusement pu trouver aucun renseignement même si j’y devine plusieurs idées…

Nous passons également devant la Casa Milà, dernière oeuvre civile d’Antoni Gaudi .

 

Cette maison assez spéciale est familièrement surnommée la Pedrera, la carrière, en raison des façades ondulées et des rumeurs disant que ce sont les falaises proches de Barcelone qui ont inspiré Gaudi.

Et si c’était vrai?

[youtube https://www.youtube.com/watch?v=utaTcNq2mHs&w=560&h=315]

Un monument situé au croisement de l’avinguda Diagonal et ducarrer Girona, rend hommage à Monturiol. Comandité par la Mutua Metalúrgica de Seguros en 1963, il est l’œuvre du sculpteur catalan Josep Maria Subirachs.

Et enfin nous approchons de notre but: la Sagrada Familia  😯

Waouw! C’est inclassable mais grandiose! Incontournable à Barcelone, cette église interpelle de loin par son apparence extérieure puis l’intérieur nous étourdit tout autant. La construction a commencé en 1882, Gaudi lui a consacré 43 ans de sa carrière et nul ne peut dire avec certitude quand elle sera terminée…même si on parle de 2026 comme d’une date possible.

C’est évidemment une oeuvre abracadabrante à ne manquer sous aucun prétexte à Barcelone. Son histoire passée et à venir est passionnante et mouvementée mais quel génie que celui de Gaudi d’avoir imaginé pareille réalisation!

Une image vaut mille mots dit-on, je vous laisse donc regarder à votre aise les quelques milliers de mots que je partage ci-dessous via quelques-unes des nombreuses photos  que j’ai prises de cette construction monumentale. J’ai été victime d’une frénésie photographique dans ce lieu où on ne sait pas trop où regarder vu qu’il y a des merveilles à voir partout.

La lumière qui traverse les vitraux modernes donne un éclairage très particulier et joyeux à l’intérieur de l’édifice.

Le Notre-Père, en relief sur une porte massive

Plusieurs cubes contenant 9 ou 16 chiffres sont gravés sur la façade de la Passion de la Sagrada Familia. Il ne s’agit pas de sudokus, mais d’un hommage au Christ: la somme des chiffres en ligne, en colonne et en diagonale équivaut toujours à 33, soit l’âge de Jésus lors de sa crucifixion.

A bientôt pour quelques autres “milliers de mots” sur le même sujet.

Continuer la lectureVoyage, voyage: Barcelone (5), la Sagrada Familia (1/2)

Voyage, voyage: Barcelone (4)

Barcelone est l’une des villes comportant le plus d’art public au monde. Mais cela n’a pas toujours été le cas! Jusqu’au XIXème siècle, son espace public est limité à cause des murailles qui l’enserrent, aussi est-il est réservé au marché ou aux festivités.

Ses murailles finissent par être abattues, mais ce n’est qu’à la chute du régime franquiste que l’espace public connaît un véritable renouveau. Les nouveaux élus de la mairie amorcent un changement urbanistique radical et se réapproprient les rues et les places. L’art est l’un des moteurs de cette mutation et on installe alors des sculptures un peu partout dans la ville.

Aujourd’hui, Barcelone est un vrai musée à ciel ouvert dans lequel on croise de nombreuses sculptures de la fin du XXème réalisées par des artistes internationaux reconnus. La rue n’est plus seulement une voie de communication, mais un espace social partagé (source).

Voici quelques-unes de ces grandes oeuvres en plein air (les explications proviennent de ce site également. Pourquoi se prendre la tête à reformuler ce qui est très bien fait? smiley)

Cette curieuse sculpture renvoie aux castellers, ces impressionnants châteaux humains traditionnels en Catalogne. Elle est située tout près de la Plaça Sant Jaume, où les castellers ont souvent lieu.

Homenatge als castellers (Hommage aux castellers), Antoni Llena i Font
Barcelona’s Head (La tête de Barcelone), Roy Lichtenstein

Cette sculpture a été réalisée par une grande figure du pop-art américain  alors que Barcelone s’apprêtait à recevoir les Jeux Olympiques de 1992.
Elle appartient à une série de portraits intitulée Brushstrokes (coups de pinceaux), référence à la manière dont les couleurs sont agencées pour obtenir le visage. La sculpture est recouverte de mosaïque en hommage à l’art nouveau catalan.

La gamba (La crevette), Javier Mariscal

L’histoire de cette énorme crevette est singulière puisqu’elle est commandée en 1989 pour un restaurant situé sur le Moll de la Fusta. Après les JO de 1992, plusieurs bars et restaurants de la zone sont contraints de fermer, dont celui qui arborait fièrement la gamba.
Elle appartient désormais à la mairie de Barcelone et représente les changements survenus à Barcelone dans le début des années 90.

Una habitació on sempre plou (une chambre où il pleut sans cesse), Juan Muñoz: cette installation est inachevée.

Elle comporte des personnages en bronze dans une sorte de cage, mais il lui manque le système d’arrosage prévu par l’artiste qui aurait permis au titre de l’œuvre de prendre tout son sens.

Le message est néanmoins véhiculé puisqu’il s’agit d’alléger la vision de l’homme sur sa solitude. C’est l’emplacement de l’installation, face à la mer et entre de grands arbres, qui lui confère toute sa force.

Homenatge a la natacio (Hommage à la natation), Alfredo Lanz

Comme son nom l’indique, cette sculpture représente des personnages en bronze exécutant différentes figures de natation: waterpolo, natation synchronisée, plongeons… Son jeu entre le vide et la matière la rend particulièrement intéressante.

Homenatge a la natacio (Hommage à la natation), Alfredo Lanz

D’une dimension de 56 mètres de long et 35 mètres de haut, ce poisson d’acier est un véritable symbole du port olympique de Barcelone. Sa forme courbée et le matériel qui la compose créent de beaux reflets dorés ou cuivrés sous les rayons du soleil.

Nous quittons les oeuvres de rue pour découvrir d’autres beautés de la ville.

Le port de Barcelone
Une bouille sympathique tout en haut dans le ciel

Et bien sûr cette très belle ancienne fontaine où on peut se désaltérer…

Les façades qui suivent ont attiré mon regard par leur aspect ouvragé.

Orfeo Català, le Palais de la musique catalane

C’est tout pour aujourd’hui mais, à Barcelone, quand y en n’a plus, y en a encore caché

Continuer la lectureVoyage, voyage: Barcelone (4)

Voyage, voyage: Barcelone (3)

Le palais du lieutenant (palau del lloctinent)

Ce palais (1549-1557) servit de résidence aux « lieutenants » du roi, c’est-à-dire aux vice-rois de Catalogne, après qu’eut été réalisée l’unité espagnole. Ses trois façades sont sévères et très dépouillées. Le style gothique tardif prédomine avec des éléments Renaissance, exemple typique de l’architecture du 16e s. L’entrée principale, carrer dels Comtes, conduit à un ravissant patio, avec de grands arcs au rez-de-chaussée. À l’étage, vous découvrirez une galerie toscane et un élégant escalier (source).

Le plafond, magnifiquement ouvragé, mérite vraiment de lever les yeux voir

Cette magnifique porte en bronze a été réalisée par l’architecte Josep Maria Subirachs, en 1975. Elle se trouve dans le “Palau del Lloctinent”. Elle avait pour mission de relier le palais des vice-rois avec le salon principal (salon de Tinell) de l’ancien Palais Royal. Sur cette porte, est représenté St. Georges avec le dragon à ses pieds, et sur sa tête, le bouclier avec quatre barres des Comtes de Barcelone et des rois d’Aragon. Il y a aussi différentes inscriptions et des textes en latin, catalan et aragonais, qui racontent les différents exploits et batailles de St Georges. À gauche du Saint, il y a un panneau explicatif et une carte de la Méditerranée du XIIIe au XVe siècle, époque de l’expansion du Règne d’Aragon (source).

Chapelle Sainte-Agate, plaça del Rei

La Chapelle Sainte-Agathe, également connue sous le nom de “Capilla Real”, a été construite au XIVe siècle, elle ne fut consacré à Sainte-Agathe qu’au XVIIe siècle.

Plaza del Rey est un petit bijou caché dans le quartier gothique. Il s’agit d’une petite place avec une belle architecture et une ambiance chaleureuse. Plaza del Rey est situé au cœur du quartier gothique. Il est l’un des quartiers les plus charmants de Barcelona. La place en elle-même est composée de 3 bâtiments différents. Le premier est la chambre Tinell qui a été commandé au le 14ème siècle par le roi Pedro, le second est la Chapelle royale de Sainte-Agathe construit un peu plus tôt au début du 14ème siècle, au nom du roi Jacques d’Aragon. C’est une extension de la célèbre cathédrale. Le troisième et dernier bâtiment est le Palais de Lloctinent construit par le roi Carlos, plus tard en 1549 (source).

 Plaza Sant Jaume : Une petite place, mais extrêmement importante, car elle est située en plein cœur de la ville depuis l’époque médiévale, et a été le centre de l’élaboration des politiques et des activités administratives de la ville : le forum. Sur cette même place, le temple de l’empereur Augusto a été projeté, duquel seulement quatre colonnes romaines ont été conservées, situées aujourd’hui sur la rue Paradis. À cette époque, ce lieu a été établi comme un règlement militaire, dans lequel les deux principales rues de la ville se croisent : «cardo» et «decumanus». Depuis lors, et même au jour d’aujourd’hui, c’est là où sont célébrés les événements les plus importants de la vie publique. Et où nous trouverons actuellement le Palau de la Generalitat de Catalunya (Siège du gouvernement catalan) et la Casa de la Ciutat ou Ayuntamiento de Barcelone (la mairie), l’un en face de l’autre (source).

Continuer la lectureVoyage, voyage: Barcelone (3)

Voyage, voyage: Barcelone (3)

Nous avons envie de prendre un peu de hauteur pour avoir une vue d’ensemble de la ville et, pour ce faire, la tour panoramique située à côté des Arenas nous semble un bon plan.

Voilà ce que nous voyons de là-haut

Dona i ocell” de Joan Miro bien sûr, une sculpture de 22 mètres de haut placée à l’entrée du parc Joan Miro
Vue sur le parc Miro
Vue sur l’autre côté de la place d’Espagne

En redescendant de la tour panoramique, nous nous baladons parmi des constructions assez particulières et très ouvragées.

Monument au président Macià place de Catalogne
Je me demande si les médicaments sont lancés par des raquettes de tennis…

coup droit

 

Jolie fontaine dans le quartier gothique
Une autre jolie fontaine rue de la Portaferissa

Nous continuons à nous imprégner de l’atmosphère plaisante de ce quartier gothique et de quelques grands bâtiments

Une chose qu’on ne trouve pas vraiment chez nous: des cornets de morceaux de charcuterie
La basilique Santa Maria del Pi, vue de côté…
…et de face.
Une autre façade très décorée
Plaça Nova
La cathédrale Sainte-Croix

Les photos que je partage ici sont dans l’ordre de mon parcours dans la ville ce qui vous permet de vous placer dans mes pas et de découvrir la ville comme je l’ai fait moi-même ce qui explique que les photos semblent parfois n’avoir aucun lien entre elles…

Vous vous en doutez, j’ai encore du lourd à présenter sur cette ville passionnante 

Continuer la lectureVoyage, voyage: Barcelone (3)