Dans un précédent article, je vous avais promis la suite de la visite de l’abbaye.
2. Le musée du circuit
Je me dois d’être honnête et avouer que je ne suis pas fan de sports moteurs quels qu’ils soient.
Malgré tout, j’ai apprécié le passage dans les superbes caves voûtées de l’abbaye où sont exposées des voitures et des motos anciennes. On y a aussi droit à la prestigieuse histoire du circuit à travers des documents inédits et une présentation sans cesse renouvelée de véhicules d’exception (texte extrait du dépliant de présentation).
Herstal et sa région ont été à l’aube du 20e siècle l’un des principaux berceaux de l’industrie moto en Belgique.
Les « Demoiselles de Herstal » (FN, Saroléa et Gillet) comme elles furent baptisées, ont arpenté le bitume des routes du monde entier pendant des décennies. Ces demoiselles ont même laissé leur nom à la place devant la gare de Herstal.
3. L'exposition temporaire
15 ans après l’affaire des caricatures danoises, l’exposition « Dessiner en paix » se propose de réinterroger les limites du dessin de presse en Belgique et ailleurs dans le monde à travers près de 400 dessins.
Je vous propose d’en regarder quelques-uns en cliquant sur le bouton ci-dessous.
Ainsi se termine la visite de 2 musées et d’une exposition à l’abbaye de Stavelot.
Dans le futur, j’espère visiter le troisième musée consacré à l’histoire millénaire de la principauté depuis sa fondation en 647 jusqu’à la révolution…
Comme chaque samedi, Ma nous invite à illustrer par une ou plusieurs photos personnelles le thème de la semaine.
Cette semaine le thème est « Au musée ».
Difficile de faire un choix parmi mes photos pour illustrer ce thème. Mais comme je n’ai pas envie de vous entraîner à l’intérieur d’un musée, j’ai choisi, après réflexion, de vous emmener à Stuttgart voir le bâtiment d’un musée peu conventionnel: le musée Porsche.
Et puisqu’on est à Stuttgart, je vous propose d’admirer également un autre musée: La Neue Staatsgalerie qui est un musée d’art dessiné par le britannique (écossais) James Stirling.
Si Stuttgart vous attire, je vous rappelle mon article sur cette ville.
Mais comme vous savez que j’aime sourire, je ne résiste pas à partager aussi cette photo qui démontre que tout le monde n’est pas forcément intéressé par ce qui est exposé dans les musées… 😉
Pour rire également parce que vous savez qu’en Belgique rien, ou si peu, ne nous arrête, je vous invite également à visiter virtuellement le « Musée du slip« . Je n’ai pas de photo personnelle à vous montrer ne l’ayant jamais visité moi-même en vrai 😊.
Je vous souhaite de passer un très bon week-end juste après être passé chez Ma voir les autres illustrations de ce thème.
NB: si vous souhaitez voir d’autres musées sur mon blog, il suffit d’un simple clic sur l’étiquette « Musée » dans le nuage d’étiquettes de la colonne de droite (sur portable ou tablette, il faut choisir l’option « affichage ordinateur » pour afficher cette colonne😉).
Comme tous les samedis je tente de relever le défi de Ma: illustrer en photo l’expression ou le mot proposé.
Le choix est assez large cette semaine puisqu’il s’agit de « l’art dans la ville ». Plusieurs clichés peuvent répondre à cette définition l’art étant présent sous diverses formes. Me sont venues à l’esprit des photos de statues humaines, que j’apprécie, de vraies statues, de pierre ou de bronze, des murs peints, dont j’ai déjà partagé beaucoup de photos sur mon blog, voire même des bâtiments de musées magnifiques (Bilbao, Metz, Stuttgart, Munich,…) qui sont eux-mêmes des oeuvres d’art dans la ville.
Finalement mon choix s’est porté sur un autre type d’art exercé dans la ville: la musique.
Je vous propose donc une photo d’un joueur de didgeridoo. Cet instrument plaît assez à mon côté surréaliste belge puisque Wikipédia nous dit que
Le didgeridoo est un instrument de musique à vent de la famille des cuivres, bien qu’il soit en bois. 🤨
Dave Johnson, Lübeck, 2014
Comme chaque samedi je vous propose d’aller voir les autres illustrations du sujet chez Ma mais, pour terminer avec humour et avant de vous envoyer « dans la ville », je ne résiste pas au partage du dessin ci-dessous. Bon week-end.
Il y a bientôt 4 ans, je vous avais emmenés découvrir les environs du Musée de la Boverie récemment rénové à Liège.
A l’époque on pouvait se balader librement et agréablement dans le parc attenant ainsi que parcourir la passerelle Belle Liégeoise en croisant des joggers ou des cyclistes qui profitaient eux aussi du soleil (qui a dit qu’il pleuvait toujours en Belgique? 🤨).
A l’époque, je vous avais montré très peu l’intérieur du Musée. Aujourd’hui nous sommes confinés et, en conséquence, nous passons plus de temps devant nos ordinateurs.
J’ai pensé que c’était l’occasion d’en profiter pour visiter, depuis votre canapé, ce très beau musée sans aucun risque de contamination 😃
Art Liberty rend hommage aux artistes précurseurs que se sont emparés du Mur de Berlin, symbole d’oppression, pour en faire un support de la liberté créatrice. Trente artistes d’art urbain ont chacun réalisé une oeuvre sur un fragment original du Mur.
En s’emparant des morceaux du Mur, les artistes composent un hymne aux valeurs qui fondent notre civilisation. Ces valeurs, ce sont celles que sont venus défendre les hommes tombés dans la neige de l’hiver terrible 1944-1945.
Un fil rouge relie les Ardennes et Berlin : la lutte pour la Liberté !
Je vous invite à méditer sur mes photos de quelques-unes des oeuvres exposées…
Keya TAMA alias Jack Fox, Wolf of Berlin (2014)
FIRE, Falling Man (2015)
Jim AVIGNON, All Inclusive (2014)
Jef AEROSOL, Sitting Kid (2014)
C215, Bons baisers de Russie (2014)
Jérôme MESNAGER, Corps blanc sur mur de Berlin (2014)
RUN, Le Passage (2014)
Pablo DELGADO, No, Man’s Land (2014)
Jean FAUCHEUR, Sans titre (2014)
MESA, Espoir? (2014)
Thierry NOIR, Mon dentiste habite de l’autre côté du mur, je dois improviser! (2014)
DSCREET, Between Us (2014)
John DOLAN, Love Shoreditch (2014)
Franck PELLEGRINO, Evasion (2014)
KING SONE, Hommage to Gorbatchev (2014)
PHA, 1989-2014 La Trace (2015)
Ch. E. BOUCHET, Les Clés de la Liberté (2014)
Peter UNSIKER, Chorus II (2014)
1UP (One United Power), Changement de climat (2014)
L7M, Paix, Amour: Le colibri blanc (2015)
DALEAST, Continental Climate C (2014)
GILBERT-MAZOUT, Sans titre (2014)
Abraham CLET, 7 janvier 2015 (2015)
Visible également, un grand fragment provenant du côté ouest du Mur où les street artistes Jef Aérosol et Jimmy C. ont peint les portraits des 3 pop stars mythiques : David Bowie, Iggy Pop et Lou Reed.
Peut-être avez-vous vu cette expo géante à d’autres endroits que Bastogne. Quoi qu’il en soit, j’ai été émue de ces témoignages et mes pensées reconnaissantes se sont envolées vers tous ceux qui, en donnant leur vie, nous ont donné la liberté. N’oublions jamais!
Je vous invite aujourd’hui à m’accompagner dans le nord de la France, oui, oui, dans le nord, chez les Ch’tisdans la ville de Lens.
On rigole, on rigole mais quand un Ch’ti parle dans son langage, on ne comprend pas grand chosec’est un peu comme s’il ne parlait pas français…
La ville de Lens est surtout connue pour avoir été l’un des principaux centres urbains dubassin minier du Nord-Pas-de-Calaiset, plus récemment, pour la reconversion de celui-ci en Musée du Louvre-Lens .
J’ignore s’il pleut souvent dans cette ville mais le fait est que nous étions bien protégés et ce de manière joyeuse dans sa rue commerçante.
Ci-dessous, l’église Saint-Léger qui fut complètement détruite par un bombardement en 1916 puis reconstruite dans les années d’après-guerre. En 40-45, elle fut de nouveau touchée mais heureusement sa structure ne fut pas détruite.
La gare de Lens
Elle ressemble à une locomotive à vapeur, grâce à sa tour haute de 23 mètres pouvant représenter la cheminée. Tout en haut de cette tour, une horloge à quatre cadrans est installée. Lors de la construction de la gare, son architecte Urbain Cassan a dû tenir compte du risque important d’affaissements de terrain liés à l’extraction minière. Il a ainsi proposé un bâtiment marqué par l’horizontalité, composé de modules simples d’un seul niveau. (source)
A Lens, détruite pendant la première guerre mondiale, on trouve aussi de très belles façades, principalement Art-déco.
Quelques exemples ci-dessous:
Mais depuis 2012, la perle de Lens, c’est bien sûr le « deuxième » Louvre.
Le musée contient un certain nombre de très belles pièces parmi lesquelles il est agréable de se promener dans un espace très aéré. Ici, la lumière est partout présente et les parois réfléchissantes agrandissent encore visuellement l’espace. La galerie du temps donne à voir des oeuvres classées chronologiquement par rapport à la ligne du temps représentée sur les parois. Dans la partie de l’exposition « Miroirs », les larges baies vitrées permettent la connexion avec la nature et le parc aménagé autour du bâtiment.
Quelques oeuvres parmi celles qui ont accroché mon regard…et mon objectif:
Pierre gravée (calcaire) surmontée d’une tête représentant le dieu égyptien protecteur du foyer Bès, Chypre 750-600 av JC
Urne funéraire en terre cuite, à tête féminine et aux bras articulés, Étrurie (Italie actuelle), 550-500 av JC
Troupe de serviteurs funéraires en faïence, Egypte, 500 av JC
Hermaphrodite, d’après Polyclès, marbre, 130-150 après JC
Portrait de Napoléon 1er en triomphateur, plomb, Frédéric Lemot, 1808
L’exposition Miroirs, quant à elle, interpelle par ses représentations étonnantes de la réalité.
Par exemple, la première vision que l’on perçoit de cette oeuvre en fonte appelée « Métamorphoses II » (Markus Raetz, Suisse 1992 ) est celle d’un homme portant un chapeau…
…alors que si on regarde la silhouette dans le miroir on y voit un lapin! Étonnant non?
Ce grand miroir découpé, comme plié, nous donne des reflets dans lesquels le regard se perd, comme dans un monde de rêve…
C’est vraiment un très petit échantillon ce que je vous montre. Dans ce musée, on trouve également quelques Rubens, un Rembrandt,… Je ne peux que vous inviter à faire le déplacement pour aller voir vous-même. Il n’y a pas de files d’attente à l’entrée et la visite libre est gratuite
Une fois la visite terminée, on a le choix de prendre une navette gratuite vers la gare ou de s’y rendre à pied (2 km) en se laissant guider sur le chemin Cavalier par une succession de sculptures, d’œuvres graphiques et d’installations réalisées par les artistes à partir d’un jeu de formes intrigantes (Yellow brick Road).
Il est impossible d’oublier le passé minier de la région quand on croise une « belle-fleur » comme celle ci-dessous.
La partie la plus visible d’un charbonnage est appelée châssis à molette il est aussi appelé Belle Fleur en Belgique, les termes chevalement et chevalet étant d’usage en France. Il s’agit d’une tour (métallique, en béton ou plus anciennement en bois) supportant en son sommet deux molettes (poulies) sur lesquelles passent les câbles d’extraction (historiquement plats puis ronds).(Source)
J’espère que vous aurez apprécié cette balade dans le nord…
Je ne vous ai pas encore beaucoup parlé de la ville près de laquelle j’habite mis à part une ou deux approches (ici et là).
Vous savez que Liège se situe à moins d’une heure des Pays-Bas, de l’Allemagne et du Luxembourg et à environ une heure et demie de la France (en voiture). C’est drôlement pratique pour découvrir les voisins, leur habitat et leur culture et vous savez combien j’aime ça.
Mais je ne voudrais pas, à force de courir par monts et par vaux, négliger cette ville où j’ai passé ma jeunesse et qui recèle quelques beaux endroits même si on pense toujours que l’herbe est plus verte ailleurs… Aujourd’hui j’ai donc décidé de vous faire connaître le Grand Curtius.
Il s’agit du plus grand musée (5000 m² de surface d’exposition) de Wallonie (partie francophone de la Belgique). Celui-ci est un ensemble muséal qui regroupe le musée Curtius (musées d’archéologie et d’arts décoratifs), le musée d’art religieux et d’art mosan, le musée d’armes et le musée du verre ainsi que l’ancienne collection d’égyptologie de l’université de Liège.
Son nom lui vient de Jean De Corte, dit Jean Curtius, industriel liégeois et négociant d’armes du XVIIe siècle.
Cet ensemble est situé sur l’un des nombreux quais qui encadrent le lit de la Meuse.
Regardons quelques photos de l’ensemble du Grand Curtius:
Approchons-nous pour mieux voir les détails de la façade
Ci-dessous, on voit mieux la fontaine « Enfant assis sur un dauphin » (Robert Massart) qui se trouve entre le Curtius et le Centre administratif du Port Autonome de Liège (3ème port intérieur d’Europe).
En effet, de tout temps, Liège a été un centre important de navigation ! Les relations fluviales, que la Meuse rendait possibles, faisaient de ce fleuve un puissant élément d’attraction. Elles ont largement contribué à la prospérité de la Principauté de Liège, tout en influençant fortement la vie des habitants de la Cité. (source).
Alors, vous ne trouvez pas que ça a de l’allure? Ci-dessous, une porte latérale du Curtius suivie d’une vue de l’étroite rue du Mont de Piété.
Ci-dessous, la cour intérieure du Curtius
Détails des oeuvres exposées dans cette cour
Pour terminer, ou presque, une photo des quelques canons exposés à l’entrée côté quai du Curtius.
Pour terminer agréablement cet article, la Belgique étant réputée pour le chocolat mais aussi, pour son choix de bières je ne pouvais pas vous taire plus longtemps l’existence de la bière Curtius
Une fois n’est pas coutume, je replonge dans mes souvenirs plus lointains et, en particulier, dans un travail que j’ai dû rédiger sur les mutations culturelles des sociétés post-industrielles…vaste programme!
Après avoir un peu cherché sur quoi me baser, j’ai très vite jeté mon dévolu sur le musée imaginé par l’architecte Franck Gerry (celui qui a aussi imaginé la maison dansante à Prague, dont je vous ai déjà parlé).
On peut en effet considérer que le musée Guggenheim de Bilbao est né d’une articulation entre un univers culturel et des structures sociales, puisqu’il est le résultat de la fusion entre le souhait des administrateurs de la fondation Solomon R. Guggenheim de doter leur célèbre collection d’art moderne et contemporain d’un nouveau site en Europe et du projet de revitalisation économique des représentants basques.
Je n’ai vu « en vrai » ce musée que quelques années plus tard mais il m’a fortement impressionnée par son allure particulière…
Je le trouve tout simplement magnifique vu de l’extérieur
Il était interdit de prendre des photos à l’intérieur malheureusement. Vous voyez donc ci-dessus les deux seuls clichés pris avant qu’on ne me fasse la remarque…
A gauche, de gigantesques tôles d’acier fournies par Arcelor Mittal (aussi appelé Harceleur Métal dans les régions sidérurgiques désaffectées de nos jours…) et, à droite, de véritables voitures suspendues dans l’espace de ce gigantesque musée que je trouve finalement bien plus joli de l’extérieur…(il faut dire que sans photo-souvenir, j’ai un peu de mal à me remémorer ce que j’y ai vu comme oeuvres mis à part deux ou trois installations qui m’ont marquée à l’époque).