Du côté de chez Ma

Ce samedi, Ma nous demande d’illustrer par une photo personnelle et non trafiquée, le thème « Perle(s)« .

Il se fait que j’ai sous le coude des photos que j’ai prises il y a quelques mois  d’un magnifique projet artistique mis en place au pont de Fragnée à Liège.

Ce pont, pour lequel l’architecte Paul Demany, adepte du classicisme français, s’est inspiré du pont Alexandre III de Paris (1900), a été construit à l’occasion de l’Exposition universelle de Liège (1905).  C’est un passage fort important et fort emprunté dans la ville. Les éléments dorés ont été restaurés complètement il y a quelques années. Vous pourrez découvrir l’histoire de sa construction ici si ça vous intéresse.

Et les perles me direz vous? Et bien depuis la fin avril dernier et pour une période de un an, les tritons qui garnissent les extrémités du pont ont été embellis par la pose de perles géantes dans les coquillages qu’ils supportent.

Ces perles nacrées pèsent chacune 350 kg et ont un diamètre de 1 mètre. Ce projet a été imaginé par l’artiste plasticienne Maria Vital Goral, en collaboration avec le bureau d’études Pôle Design, un bureau de design liégeois.

Si le sujet vous intéresse, je vous invite à regarder ce reportage diffusé sur la télé locale liégeoise.

Et puis bien sûr on se presse d’aller voir chez Ma les perles proposées par les autres participant(e)s au projet.

Je vous souhaite un agréable week-end.

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Du côté de chez Ma

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Comme tous les samedis j’essaye d’illustrer, par une photo personnelle, le thème proposé sur le blog de Ma.

Cette semaine, le thème est « futuriste« .

Les habitués le savent j’aime beaucoup l’architecture, en particulier quand elle est moderne.

Wikipédia définit ainsi l’architecture futuriste:

L’architecture futuriste désigne deux types d’architectures bien différents : historiquement c’est un style et une pensée architecturale appartenant à la mouvance futuriste italienne allant de 1910 jusqu’à la fin de l’ère mussolinienne, mais dans une acception plus générale, c’est un design architectural du XXe siècle et du XIXe siècle dont l’inspiration rappelle des éléments de science-fiction ou des engins spatiaux, sans former une école ou une pensée spécifique. (Source)

J’ai fouillé dans mes archives pour retrouver une photo dont j’avais le souvenir. Il s’agit de la Tour Paradis à Liège (le terme vient directement d’une chapelle, détruite en 1881, nommée Paradis, et qui se dressait aux alentours de la tour actuelle).

J’aime ce bâtiment élancé qui est une pièce maîtresse de la transformation de tout le quartier de la gare Calatrava déjà évoquée. J’aime aussi le clin d’oeil au passé qui se reflètait dans les vitres de cette tour. En effet, l’ancienne Maison Rigo a depuis été démollie.

Je vous invite à voir les idées futuristes dans les autres participations chez Ma et vous souhaite un excellent week-end.

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Gare à la couleur! 👍

Mais en fait c’est plutôt « couleur à la gare » que j’aurais dû écrire 😉. En effet, la magnifique gare de Liège dont j’ai parlé au tout début de mon blog (mars 2016) est actuellement parée d’un éventail de couleurs.

A l’origine, cette gare a été voulue par l’architecte Santiago Calatrava comme une sorte de cathédrale blanche. Actuellement, et pour une période de un an, elle a subi une transformation remarquable imaginée par le plasticien Daniel Buren (oui, oui, celui des colonnes 😉): 5000  vinyles de teintes jaune, bleue, orange ou rose, posés par les grimpeurs d’une société belge, colorent les quais, les rails et les usagers de la gare.

Vue depuis l'extérieur

D’après Buren, ce n’est pas le nez en l’air qu’il faut  regarder le spectacle des couleurs mais c’est vers le sol qu’il faut porter le regard pour en voir l’effet mouvant au gré des ombres et des saisons. Malgré tout, moi j’ai choisi de photographier la tête en l’air 🙃.

Assez bavardé, je vous montre mes photos ci-dessous.

Cette gare, qui comporte un espace muséal hébergeant des expositions internationales (la dernière que j’y ai visitée est toujours en cours et s’appelle « I love Japan« ), a déjà été l’objet d’une décoration au mois de mars dernier. Cette décoration était différente de l’actuelle puisqu’il s’agissait de dizaines de mètres de ruban adhésif rouge collés sur le sol devant la gare.

Il s’agissait d’une œuvre éphémère de l’artiste bruxelloise Sophie Whettnall réalisée dans le cadre de son travail “Recording the light” et réalisée avec les élèves de l’Athénée de Fragnée, à l’initiative du Théâtre de Liège, dans le cadre d’EUROPALIA.

Pour réaliser cette performance, il a fallu 5 heures pendant lesquelles l’artiste a surligné au tape grenat les ombres créées par la verrière de la gare. (Source)

Ma photo de cet évènement

Sophie Whettnal est fortement influencée par le paysage. Son matériau principal est la lumière et ses effets insaisissables, désorientants et séduisants.

Initialement commissionnée par la Ville de Barcelone et la Fondation pour l’Architecture, l’oeuvre était donc cette fois « performée » sur l’esplanade des Guillemins. (Source)

Bref, je suis très contente de voir vivre cette gare et le quartier qui la jouxte d’ailleurs. J’y suis passée maintes et maintes fois dans ma jeunesse et, même si c’est un peu perturbant, j’aime voir les importantes rénovations. Je vous montre une dernière photo d’un bâtiment dans la rue face à la gare. Sa géométrie me plaît bien, et vous, ça vous plaît?

Je ne dis pas que j’aimerais vivre là, je parle du point de vue graphique bien sûr 😉.

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Les murmures des murs…liégeois

Il y a environ 3 ans déjà, je vous avais entraînés à ma suite pour voir les fresques peintes à Liège (ici) et, un peu plus tard je vous avais présenté l’Homme de la Meuse.

De nouvelles oeuvres ont vu le jour depuis lors et je vous invite à les découvrir.

La première est en fait une publicité et je trouve l’idée intéressante:

Cofidis Belgique a dévoilé sa dernière campagne d’affichage. Celle-ci repose sur de grandes fresques ensoleillées, réalisées par des artistes de street art, qui purifient l’air grâce à une formule brevetée de Mediafield. L’objectif de la campagne est de renforcer la notoriété de Cofidis et mettre en avant son « côté solaire ». La promesse « Libre d’avancer » rappelle que la marque accompagne ses clients en toute circonstance, sans jugement.

Au total, sept fresques ont été peintes à Bruxelles, Charleroi, Louvain, Gand, Liège et Anvers. (source)

Les colonnes suivantes qui soutiennent une passerelle ont été peintes par Fabrizio Borrini en couleurs vives qui égayent bien l’endroit. Le titre est « Ma Liège rêvée ».

La suivante date de 2020, s’appelle Narbonne et a été réalisée par l’artiste belge Adèle Renault.

C’est en lien avec une exposition consacrée à Andy Warhol à la Boverie du 2 octobre 2020 au 28 février 2021 que les artistes Soke et Michaël Nicolaï ont créé la composition monumentale peinte ci-dessous, portrait de l’artiste, revu et reproduit quatre fois à la manière des grands portraits iconiques du pape du pop Art.

Cette fresque remplace celle en hommage à Enki Bilal que je vous avais montrée dans cet article.

Décembre 2021 a vu apparaître la fresque ci-dessous dont vous pouvez voir la réalisation ici.

J’ai aussi découvert une fresque monumentale, très graphique, sur le mur pignon de la Halte, rue de la Casquette, 4 par le graffeur Popay (F).

D’autres décorations murales éclairent cette petite rue assez peu engageante sinon. Je vous les montre ci-dessous.

Dans un quartier moins central de la ville, c’est un hall omnisport qui est décoré depuis 2019: J-BOY, OSREV, DENS, HOOKER, BRIFE, GERM, ORTEGA, RUSTY, ROES, POSEY, HYER,
DONT, ECTO, ENOF, SALO, NESPA, KIDAR, PSOMAN, BRUCE, INFAR, DEMK ET MEKAS
« Grande Jam : peintures sur bardages métalliques »

Différents supports sont utilisés, par exemple ici un édifice en béton a été décoré par David BRUCE (F), 2019.

Ici, on en prend plein les yeux avec WHOUPS (B), 2020
Peinture monumentale en triptyque sur pignons en crépis et murs de briques.

Pour terminer, je vous propose trois peintures murales qui relèvent plus du tag que de véritables fresques mais qui ont le mérite de rendre moins austères des murs de quartiers peu lumineux.

Voilà, c’est ici que se termine notre balade pour cette fois. Nul doute que de nouvelles fresques apparaitront à Liège dans les mois et les années à venir 👍.

Bonne journée 😊.

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Le Musée de la Boverie à Liège (B)

Il y a bientôt 4 ans, je vous avais emmenés découvrir les environs du Musée de la Boverie récemment rénové à Liège.

A l’époque on pouvait se balader librement et agréablement dans le parc attenant ainsi que parcourir la passerelle Belle Liégeoise en croisant des joggers ou des cyclistes qui profitaient eux aussi du soleil (qui a dit qu’il pleuvait toujours en Belgique? 🤨).

A l’époque, je vous avais montré très peu l’intérieur du Musée. Aujourd’hui nous sommes confinés et, en conséquence, nous passons plus de temps devant nos ordinateurs.

J’ai pensé que c’était l’occasion d’en profiter pour visiter, depuis votre canapé, ce très beau musée sans aucun risque de contamination 😃

Pour cela, il suffit de cliquer

Faites-vous plaisir, il y a moyen de naviguer dans de nombreuses photos de qualité en parcourant les galeries et en plus sans vous fatiguer 😊

Source

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Les murmures des murs…liégeois

Une petite balade à Liège à la découverte de nouveaux murs décorés ça vous tente? C’est parti alors.

Une fresque dessinée et réalisée par l’artiste français 2Shy vient de voir le jour sur le mur pignon au 19 Boulevard de la Constitution à 4020 Liège.

Lauréate de l’année 2016 du prix Co-Legia, l’asbl Spray Can Arts, avec le soutien de l’opération Paliss’art de la Ville de Liège, a en effet invité l’artiste français 2Shy a réaliser une fresque de plus de 200 m² dans le quartier liégeois d’Outremeuse. Par la même occasion, l’artiste a imaginé et procédé à la décoration du préau du Centre psychothérapeutique de jour pour Enfants « La Manivelle » avec la participation des enfants et de l’équipe du Centre.

Issu du graffiti, l’artiste parisien 2Shy explore un langage visuel oscillant entre illustrations, créations graphiques et typographies. Dans ses fresques, il décline un univers abstrait, géométrique, spontané et coloré depuis plus d’une décennie.

La fresque de 2Shy est donc une collaboration inédite entre Spray Can Arts, Co-Legia et l’opération Paliss’art de la Ville de Liège. (source)

Fresque d’Oscar San Miguel Erice à l’ancien emplacement du Musée des Beaux Arts de Liège. 

Elles plaisent, les fresques qui habillent la ville, de couleurs, d’art et d’histoire. Récemment a été inaugurée une nouvelle fresque au cœur de Liège, au coin de la rue de la Loi et du boulevard de la Constitution, en Outremeuse.

Cette nouvelle œuvre, qui s’inscrit dans le cadre de l’opération Paliss’art, rend cette fois hommage au photographe liégeois Hubert Grooteclaes, disparu il y a tout juste 25 ans. L’opération Paliss’art propose dans le cadre de cet anniversaire, une fresque monumentale inspirée des recherches graphiques du photographe. Cette composition est l’œuvre des artistes Michaël Nicolaï et Soke, issus du Collectif liégeois Spray Can Arts ASBL. La nouvelle fresque se définit à la fois comme une synthèse et une interprétation du travail qu’Hubert Grooteclaes a mené dans les années ’60. Ses filles et son épouse étaient présentes lors de l’inauguration. En passant par là, ouvrez l’œil. (source)

Je viens de découvrir cet article que je partage volontiers avec vous.

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Découverte de petits coins de Liège en Belgique (4)

Aujourd’hui je vous invite à découvrir un lieu emblématique de la Cité ardente: la Montagne de Bueren.

Arrêtons-nous tout d’abord sur l’expression qui est, encore de nos jours, utilisée pour caractériser la ville de Liège, la Cité ardente.

Ce surnom est en fait le titre d’un livre paru en 1905 sous la plume du comte Henry Carton de Wiart, écrivain et homme politique : il s’agit d’un roman historique qui raconte le sac et l’incendie de la ville, en 1468, par les hordes bourguignonnes de Charles le Téméraire.
1905, c’est aussi l’année de l’Exposition Internationale de Liège. Quand le prince Albert (le futur Albert Ier) l’inaugure le 27 avril, il reprend l’expression « cité ardente » pour louer le dynamisme économique de la ville, qui va montrer au monde la puissance de ses activités industrielles.
Le surnom est resté pour suggérer une cité animée, aux activités commerciales et culturelles intenses, connue pour le caractère chaleureux et bon-vivant de ses habitants. Assoiffés de liberté, têtus et frondeurs, fiers de leurs traditions, ils sont toujours prêts à participer aux événements festifs et culturels qui jalonnent chaque année.(source)

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Découverte de petits coins de Liège en Belgique (3): l’Opéra, André Grétry, Mady Andrien, le Trocadéro

Je vous ai déjà montré quelques coins de Liège, la ville la plus proche de mon domicile. Je vous propose aujourd’hui de continuer la découverte.

L’Opéra de Wallonie

Inauguré en 1820, en tant que théâtre de Liège, ce bâtiment fut construit avec des matériaux de récupération provenant de la destruction de nombreuses églises lors de la révolution de 1789.
La première pièce qui y fut présentée était « Zémire et Azor« , inspiré de la Belle et la Bête, de André Grétry dont nous parlerons plus tard.
Au fil du temps, le bâtiment a subi de nombreuses transformations. La dernière restauration en date, tant de l’intérieur que de l’extérieur, a pris fin il y a  seulement quelques années.

  • L’extérieur a été agrandi en hauteur d’un espace d’apparence moderne qui est doté d’une salle polyvalente.
  • La machinerie de scène en fait un des théâtres les plus modernes au monde
  • La magnifique salle de spectacle à l’italienne de plus de 1000 places a retrouvé son lustre d’antan.

On remarque la parfaite symétrie du cadre de scène.

C’est un très bel endroit dont le restaurant mérite également que l’on s’y pose avant de se laisser emporter par le spectacle 
J’ai eu la chance d’y voir quelques opéras et celui qui m’a le plus marquée est sans hésiter Madame Butterfly. Comme j’aime beaucoup l’Allemagne, j’ai bien sûr apprécié également l’Anneau des Niebelungen, bien que très différent. 
Pour une visite virtuelle de l’Opéra Royal de Wallonie, cliquez ici

 

André Grétry

André Grétry, ami de Voltaire et protégé de Napoléon, a été enterré, suivant ses volontés, au cimetière du Père Lachaise mais son coeur a été rapatrié à Liège en 1842. Il se trouve dans l’urne (photo ci-dessous) nichée dans le socle de sa statue en bronze juste devant l’Opéra.

Les danseurs

Pas étonnant qu’à deux pas de l’Opéra se trouve une galerie commerciale appelée Galerie Opéra. C’est en arrivant dans celle-ci qu’on replonge dans l’art avec la sculpture de Mady Andrien.
Cette sculptrice bien connue dans la région a embelli de ses oeuvres de nombreux endroits de la ville de Liège.

Le Trocadéro

Poursuivons notre balade-découverte jusqu’au théâtre du Trocadéro, une autre salle à l’italienne qui accueille des oeuvres moins prestigieuses mais fait partie de la vie liégeoise depuis longtemps.

Le Trocadéro est un théâtre belge situé à Liège. C’est le plus parisien des cabarets liégeois. C’est  aussi  le dernier théâtre de Wallonie à proposer le concept de revue, ce genre théâtral bien connu qui associe la musique, la danse et les sketches,  joyeuses satires des mœurs de notre époque.
Les revues ont bâti sa réputation et son succès mais le Trocadéro accueille aussi chaque année des comédiens, des humoristes et des concerts de qualité. Un défi toujours renouvelé pour ce théâtre privé qui fonctionne sans le moindre subside public.
Surnommée la bonbonnière de la rue Lulay, la salle est entièrement décorée de velours rouge et de peinture à la feuille d’or. Le Trocadéro est un véritable théâtre à l’italienne en miniature. Il peut cependant accueillir près de 650 spectateurs. Le théâtre a la particularité de se situer en plein centre de la Cité ardente.

Historique

Le premier établissement ouvert sur les lieux de l’actuel  Trocadéro  s’appelait le Strass ou plus exactement l’Eden-Strasbourg. En 1903, cette salle de spectacle sera rebaptisée « La Renaissance ». En 1917,  les nouveaux directeurs décident, en pleine guerre, de jouer tous les jours de la semaine alors qu’auparavant les représentations n’étaient que bihebdomadaires. C’est à cette époque que La Renaissance devient le Trocadéro.

Pourquoi Trocadéro?

Aucune raison valable n’explique le choix de ce nom surtout quand on sait que le terme ‘‘ Trocadéro désigne… un fort de la baie de Cadix, pris par l’armée française en 1823. Le terme a été donné également au palais oriental construit par Davioud et Bourdet pour l’exposition universelle de 1878 mais qui sera démoli en 1937 et remplacé par l’actuel palais de Chaillot abritant les musées de l’Homme, de la Marine, des Monuments français et du Cinéma. Allez trouver le lien avec le théâtre de la rue Lulay à Liège…
Le Trocadero reste une salle magique, un lieu de fête incomparable, c’est un peu de Paris en bord de Meuse qui nous offre ses lumières en ces temps gris.
(Source)

Détails de la façade

Nous compléterons probablement la découverte de cette ville à d’autres occasions 😉.

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Découverte de petits coins de Liège en Belgique (2): la Collégiale Saint-Barthélemy

La Collégiale Saint-Barthélemy se trouve à quelques pas du Grand Curtius et tranche sur le gris du paysage urbain par ses façades colorées et ses deux tours à toitures rhomboèdres.

Construite au XIème siècle, cette Collégiale présente une architecture spécifique au Saint-Empire Romain Germanique et est une des 7 Collégiales liégeoises. Son carillon sonne à 8 heures et à midi. 

Je vous propose de me suivre pour une visite guidée de la Collégiale et si vous souhaitez en (sa)voir davantage c’est ici que ça se passe.

A bientôt pour d’autres découvertes liégeoises…

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Découverte de petits coins de Liège en Belgique (1): le Grand Curtius

Je ne vous ai pas encore beaucoup parlé de la ville près de laquelle j’habite mis à part une ou deux approches (ici et ).

Vous savez que Liège se situe à moins d’une heure des Pays-Bas, de l’Allemagne et du Luxembourg et à environ une heure et demie de la France (en voiture). C’est drôlement pratique pour découvrir les voisins, leur habitat et leur culture et vous savez combien j’aime ça.

Mais je ne voudrais pas, à force de courir par monts et par vaux, négliger cette ville où j’ai passé ma jeunesse et qui recèle quelques beaux endroits même si on pense toujours que l’herbe est plus verte ailleurs… Aujourd’hui j’ai donc décidé de vous faire connaître le Grand Curtius.

Il s’agit du plus grand musée (5000 m² de surface d’exposition) de Wallonie (partie francophone de la Belgique). Celui-ci est un ensemble muséal qui regroupe le musée Curtius (musées d’archéologie et d’arts décoratifs), le musée d’art religieux et d’art mosan, le musée d’armes et le musée du verre ainsi que l’ancienne collection d’égyptologie de l’université de Liège.
Son nom lui vient de Jean De Corte, dit Jean Curtius, industriel liégeois et négociant d’armes du XVIIe siècle.
Cet ensemble est situé sur l’un des nombreux quais qui encadrent le lit de la Meuse.

Regardons quelques photos de l’ensemble du Grand Curtius:

Approchons-nous pour mieux voir les détails de la façade

Ci-dessous, on voit mieux la  fontaine « Enfant assis sur un dauphin » (Robert Massart) qui se trouve entre le Curtius et le Centre administratif du Port Autonome de Liège (3ème port intérieur d’Europe).

En effet, de tout temps, Liège a été un centre important de navigation ! Les relations fluviales, que la Meuse rendait possibles, faisaient de ce fleuve un puissant élément d’attraction. Elles ont largement contribué à la prospérité de la Principauté de Liège, tout en influençant fortement la vie des habitants de la Cité. (source).

Alors, vous ne trouvez pas que ça a de l’allure?
Ci-dessous, une porte latérale du Curtius suivie d’une vue de l’étroite rue du Mont de Piété.

Ci-dessous, la cour intérieure du Curtius

 

Détails des oeuvres exposées dans cette cour

Pour terminer, ou presque, une photo des quelques canons exposés à l’entrée côté quai du Curtius.

Pour terminer agréablement cet article, la Belgique étant réputée pour le chocolat mais aussi, pour son choix de bières   je ne pouvais pas vous taire plus longtemps l’existence de la bière Curtius 

A bientôt pour d’autres découvertes…

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