Ce samedi Ma nous demande d’illustrer le mot « lointain ». De prime abord ça ne me semble pas très facile et puis je me souviens de ce phare photographié au Québec qui était tellement lointain qu’on le devinait à peine dans le Saint-Laurent.
Heureusement que dans le minibus qui nous emmenait voir les baleines on a trouvé un livre avec une photo du phare en question. On a ainsi pu l’immortaliser en photographiant le livre…de près 😉
Et si on allait voir comment les autres personnes ont illustré le mot « lointain » chez Ma?
Le mot proposé par Ma ce samedi m’a posé quelques problèmes parce que je ne suis vraiment pas du matin! Je me demandais donc quelles photos je pourrais vous proposer quand, en navigant dans mes réserves de (nombreuses) photos, je suis arrivée sur celles prises lors de petits-déjeuners au Québec.
Contrairement à ce que nous faisons en étant pressés le matin et en avalant vite un petit truc avec une boisson chaude, nous avons été charmés par la diversité de ce qu’on nous a proposé chaque matin pour bien commencer la journée dans les différentes chambres d’hôtes où nous avons séjourné.
Je vous montre?
Ce jour-là, à Québec, nos hôtes devant s’absenter le matin, avaient commandé pour nous le p’tit déj dans un chouette bistro juste à côté.
Voici encore d’autres exemples de ce qu’on nous servait le matin au cours de notre périple.
Nous avions terminé notre séjour en passant la nuit dans Les bras de Morphée où le petit déjeuner était franchement exceptionnel (plusieurs services avec du chaud et du froid à profusion). Ci-dessous, une partie de ce repas du matin…
Avouez qu’il y a pis comme découverte le matin
Allez vite voir chez Ma comment les autres participant(e)s ont illustré le mot « matin » en espérant que beaucoup s’éveillent comme Guy Béart…
Nous quittons Percé pourSainte-Flavieoù nous arrivons sous la pluie qui alimente bien la chute.
Notre gîte porte en effet très bien son nom« Le gîte à la chute ». Malheureusement je viens de découvrir qu’il a été détruit par les flammes en 2014 De bien jolies maisons colorées
L’Onondaga, ancien sous-marin transformé en muséeLes sculptures que nous croisons évoquent quasi toujours l’eau, le fleuve Saint-Laurent est omniprésent.
Impossible pour moi, en voyant ce ciel, de ne pas penser à la chanson du Québécois Michel Rivard (même si je n’ai pas vu d’extra-terrestres au Québec, enfin, pas plus qu’ailleurs)
Nous sommes arrivés àPercéoù nous avons prévu de nous en mettre plein les yeux devant le paysage et en particulier la vedette du coin, leRocher percéqui a donné son nom à la localité.
Le ton est donné, il y a des fous partout! Heureusement ce sont des fous de Bassan
Les fauteuils sont très accueillantsLe fameux Rocher percéNous montons en bateau pour aller voir de plus près ce fameux rocher et gagner l’Île BonaventureNous croisons quelques phoques qui s’amusent au soleil……ainsi qu’un pygargue à tête blanche dans son milieu naturel.Le bateau tourne autour du rocher percé
Nous voyons des centaines de fous de Bassan sur les rochers de l’île
Cette colonie de fous de Bassan est la plus accessible au monde.
Les fous de Bassan reviennent à l’Île Bonaventure chaque été pour s’y reproduire.
Il y en a même un qui vient nous saluer
Je trouve ces oiseaux tout simplement magnifiques
Notre guide nous explique, de manière fort intéressante, les différents comportements et les habitudes de vie des fous de Bassan
Les fous de Bassan sont un symbole de fidélité alors qu’en fait ils sont fidèles à leur territoire (nid) et non à leur partenaire (comme le veut la croyance populaire), le mâle et la femelle se retrouvent au même nid année après année.
Nous poursuivrons bientôt ce voyage au Québec qui arrive tout doucement à sa fin…
Nous poursuivons notre périple en Gaspésie en nous rendant cette fois à Percé où nous attendent encore de jolies découvertes et de belles rencontres…
En chemin nous passons devant le sanctuaire Notre-Dame des Douleurs (côte de Gaspé). C’est un lieu où les pèlerins viennent se recueillir depuis 1940. A l’intérieur se trouvent les oeuvres du sculpteur Médard Bourgault, notamment le crucifix principal et le Saint-Joseph ouvrier. On y trouve également les huit stations du chemin des douleurs de Marie en céramique. À l’extérieur se trouve une réplique de la grotte de Lourdes ainsi que sept stations du chemin des douleurs de Marie en bronze. (source)
Un vrai décor de carte postale…Les mouettes ont trouvé un perchoir qui leur convient bien on dirait
En chemin, nous passons devant le « rocher à la tête d’indien » à Saint-Georges de Malbaie.
La cantine de la Tête d’Indien
La légende est jolie bien qu’un peu tristounette: « C’est à bord d’un grand voilier qu’un équipage venu d’Europe accosta près des côtes de Saint-Georges de Malbaie. L’ancre fut jetée dans une petite anse située non loin de l’île Plate. En quête d’eau douce et de fruits sauvages, quelques-uns des membres de l’équipage atteignirent le rivage. Une fois sur la terre ferme, ils aperçurent une jeune princesse indienne qui s’amusait avec des enfants. Sans doute envoûtés par cette jeune fille, les hommes blancs décidèrent de la capturer. Ils l’embarquèrent alors sur le navire qui allait les ramener vers un continent lointain La disparition de la jeune Indienne provoqua un très grand chagrin chez son amoureux… Encore aujourd’hui on peut percevoir la douleur de l’Indien affligé par la perte de l’être cher. Ce visage incrusté dans la falaise est celui d’un fiancé attendant inlassablement le retour de sa fiancée. Dos à la mer, l’Indien attendra, avec tristesse, que celle-ci lui ramène l’élue de son coeur… »
Que cela ne vous attriste pas, nous n’avons pas fini notre voyage et il y a encore de bien jolies choses à voir dans la belle province…
Nous quittons à regret Chicoutimi et nos très chouettes hôtes, Marie-Jo et Joseph, pour poursuivre nos vacances. Afin d’atteindre notre gîte suivant, nous empruntons le traversier à Forestville et, en l’attendant, nous nous instruisons sur la relance de l’industrie du bois. Nous voyons notre premier (et dernier à ce jour ;-)) arboriduc. Ce n’est pas parce qu’on est en vacances qu’on ne peut pas s’instruire
L’arboriduc
L’arboriduc, aussi connu sous le nom de « dalle humide » ou « floom » a été érigé en 1942 par la compagnie Anglo Canadien Pulp and Paper Milles ltd. Son rôle était d’acheminer les billots de bois vers le port pour être chargés sur les barges. Cet arboriduc se situe à l’embouchure de la rivière du Sault aux Cochons, d’où provenait le bois qui pouvait flotter sur plusieurs kilomètres. Les bûcherons coupaient leur bois dans les camps de la compagnie et on le plaçait dans la rivière. Étant donné que les camions étaient peu utilisés à cette époque. Le flottage de bois sur les rivières était le moyen le plus accessible et le plus performant. Des milliers de billes de bois parcouraient le trajet dessiné par la rivière du Sault aux Cochons sous la supervision des draveurs.
Avec l’arrivée de nouveaux moyens de transport et l’impact écologique qu’avait le flottage du bois, on a cessé toute activité à l’arboriduc et il est devenu un vestige relatant l’industrie du bois d’antan. (source)
Le traversier nous amène à Rimouski d’où nous nous dirigerons ensuite vers Matane.
A Matane, notre hôte, écrivain et amoureux de la nature, a participé au balisage d’une jolie balade dans les bois jalonnée par des panneaux didactiques fort intéressants pour nous.
Cette balade nous amène à la Grotte aux Fées et sa chute impressionnante
Quand nous demandons conseil à notre hôtesse pour choisir un resto dans le coin, elle nous répond d’aller du côté du Far West…enfin ça, c’est ce que nous comprenons alors qu’en fait elle nous parle du phare Ouest Il y a des fois comme ça où on se sent un peu bête
Nous quittons à regret cet endroit et ses copieux petits déjeunerspour Percé qui sera notre prochaine étape québécoise.
S’il y a un endroit à ne pas rater dans la région du lac Saint-Jean c’est le zoo de Saint-Félicien.
Ce zoo sauvage existe depuis 1960 et, contrairement aux autres zoo, ici ce sont les visiteurs qui sont derrière les barreaux du petit train qui les emmène à travers les animaux en liberté avant de parcourir, à pied, l’espace où se trouvent des animaux moins voraces
Depuis 2001, ce zoo sauvage s’est transformé en une structure unique au monde : le Centre de Conservation de la Biodiversité Boréale (CCBB). En présentant les animaux de la Boréalie dans leur globalité (interaction de l’animal avec son environnement), le Zoo sauvage remplit sa mission.
Pour le visiter à son aise, environ 7 heures sont nécessaires, mais quelle belle journée! Surtout quand le soleil est de la partie également…
En route vers le zoo, nous voyons cette Maison du bleuet (qu’en Europe on appelle myrtille)
Les chiens de prairie
Un ours timide……à qui j’ai préféré ne pas serrer la patte……surtout qu’il ne se ronge pas les ongles
Un pygargue à tête blanche, emblème des USA
C’est un peu impressionnant de se trouver à ses côtés, sans protection…
L’habitat des castors
Ce vaste complexe animalier de 485 hectares offre un contact privilégié avec plus de 1000 animaux, dont 75 espèces, et l’opportunité d’explorer la grande nature boréale. Le Zoo accueille maintenant des espèces exotiques telles que le macaque japonais, le tigre de l’Amour et le chameau de Bactriane provenant de la Mongolie. Le Parc des sentiers de la nature, sillonné par un train, promène les visiteurs sur un parcours de sept kilomètres où cohabitent les grands mammifères nord-américains en liberté dans le parc. (Source)
Dans ce zoo, on découvre presque toute la faune de la forêt canadienne, les caribous, les orignaux, les loups, les ours noirs, les bisons, les bœufs musqués ou encore le harfang des neiges, l’oiseau national du Québec.
Vous vous souvenez que nous avions réservé une excursion dans le fjord du Saguenay? C’est parti, nous embarquons tôt le matin dans le minibus conduit par Joseph avec Marie-Jo, sa compagne, comme guide. C’est un vrai bonheur, d’autant plus qu’il n’y a qu’un autre couple au rendez-vous, des jeunes Bretons qui se sont installés depuis peu au Québec. La journée promet d’être conviviale et sympathique et elle tiendra ses promesses jusqu’au bout, sauf pour le rendez-vous avec les baleines mais c’est pas grave finalement.
Au départ on nous avait bien conseillé de prendre de gros lainages et des coupe-vents tellement il peut faire froid au bord de l’eau sauf que ce jour-là il a fait 35°c et que nous avons tous grillé au soleil. Et hop, un bonheur de plus d’avoir eu du grand beau temps
Le mini-bus équipé qui va nous emmener pour la journée. Nous y visionnons un film très intéressant puis Marie-Jo partage avec nous ses informations sur les endroits que nous traversonsUn pont couvert, chez nous c’est plutôt rareLa journée est superbe
Non, non, je promets que ce n’est pas la Baie de SommeC’est sur les gradins du centre d’interprétation des baleines que nous allons observer le fleuve à la recherche des cétacés tout en pique-niquant et en profitant du moment présent.
L’hôtel Tadoussac, un style peu courant chez nousHmmmm!Magnifique non?
Uninuksukcomme on en voit un peu partout au QuébecNous n’avons pas vu de baleines mais quelques rorquals et bélugas…et aussi quelques humains
J’aime beaucoup les inuksuit et l’idée qu’ils transmettent des messages à des inconnus…
Nous avions choisi le minibus par opposition aux bateaux proposés pour les croisières de vision des baleines parce que ces bateaux sont souvent bondés et qu’on avait appris qu’ils émettaient des sons pour attirer les baleines et que ceux-ci perturbaient les cétacés, ce que nous ne souhaitions pas. Nous ne l’avons vraiment pas regretté!
Une dernière chose à ajouter à propos de Joseph, et non des moindres, il est un photographe animalier exceptionnel. Les photographies exposées chez lui, à l’Auberge Racine, sont magnifiques. On sent qu’il aime profondément la nature et les êtres qui la peuplent.
Je vous conseille vivement de passer voir sur son site de photos les merveilles qu’il partage, c’est vraiment
Nous quittons la ville de Québec pour continuer notre découverte de ce pays si accueillant. Destination: Chicoutimi, rien que le nom fait déjà envie, ça sonne bien 😉.
Départ après un bon petit déjeuner à la mode de là-bas, on ne s’en lasse pas 😋.
Notre objectif est le suivant:
Les maisons ne ressemblent pas vraiment à ce qu’on trouve chez nous et elles sont toutes pimpantes avec leurs jolies couleurs
Tiens, on ne m’avait pas dit qu’il y avait aussi des lamas au Québec
C’est un panneau plutôt rare en Europe et on n’espère pas trop croiser un caribou effrayé sur notre chemin
Panorama de Ferland et Boilleau depuis le belvédèreChez nous on trouve plutôt des bois de cerfs…L’église Sainte-Bernadette (Boileau) qui a été démolie en 2012
Arrivés à Chicoutimi nous sommes très bien accueillis à l’Auberge Racine par Marie-Jo et Joseph et nous réservons directement une excursion avec eux pour le lendemain dans le fjord du Saguenay 👍.