Découverte: la chapelle de l’Aubépine à Ainhoa (F)

“Viens je t’emmène avec moi, en balade” nous chantait Michel Fugain dans les années ’70 mais ici ce ne sera pas en Bugatti mais en bottines de marche. Accrochez-vous, ça va grimper!

Au départ d’un des plus beaux villages de France, Ainhoa, je vous emmène jusqu’à la chapelle de l’Aubépine et au calvaire des trois croix. “Sur les hauteurs du village, à 389 mètres d’altitude, le mont Atsulai abrite un petit sanctuaire dédié à Notre Dame de l’Aubépine et accessible après 45 minutes de marche. La chapelle et ses 26 stèles discoïdales et tabulaires, symboles de l’art funéraire basque, offre un magnifique panorama sur la vallée de Xareta, la Rhune et l’Océan..
Au XIXe siècle, le chanoine César Duvoisin et l’abbé Etchegoyen ont pu écrire de belles pages sur la chapelle, son histoire et ses pratiques mais c’est à M. l’abbé Olhagaray , curé d’Ainhoa de 1930 à 1938, que nous devons la seule étude qui lui ait été consacrée en langue basque. Les légendes et personnages mythiques dotent ce lieu d’un ensemble de croyances oscillant entre magie, religion et histoire
“. (Source)

Il paraît que l’endroit est à couper le souffle ! Il se compose d’une  chapelle (dédiée à Sainte-Rita), ainsi que de trois croix (calvaires) et de stèles discoïdales basques. De là, on aura une vue imprenable sur Ainhoa, mais également sur la Rhune, la baie de Saint-Jean-de-Luz et l’océan.

Nous traversons le village d’Ainhoa et nous dirigeons vers le début du parcours où nous voyons une toute petite chapelle et nous avons une indication “Pour le départ, suivez la direction de l’Oratoire”. Le tempo est donné, et il faut d’ores et déjà grimper !

Comme nous entrons dans une zone de pâturage, nous croiserons probablement des animaux en liberté😊.

Très vite la vue devient grandiose comme nous le voyons lors des nombreuses pauses, c’est qu’il fait très chaud en marchant au soleil🌞.

Le sommet le plus à droite est celui de La Rhune.

En chemin nous voyons l’oratoire de Notre-Dame de l’Aubépine ainsi qu’une petite source. L’endroit est fleuri mais un peu sauvage aux alentours. La légende raconte qu’un jeune berger aurait vu la vierge dans un buisson d’aubépines, et se serait écrié “Arantzatzu” qui veut dire “Vous, dans l’aubépine!”

Nous apercevons les 3 croix au sommet. On continue à grimper nous sommes près du but.

Nous atteignons enfin la chapelle de l’Aubépine. Nous passons un certain temps sur place à admirer la vue et approcher les pottocks ainsi que les stèles discoïdales.

En zoomant sur la photo ci-dessus on voit que les deux personnages extérieurs font un peu les marioles 😉.

La Vierge noire avec son fils Jésus, la piéta, viennent s’ajouter aux autres compositions et tableaux dans et hors de la chapelle, qui font du site un espace patrimonial vénéré et entretenu par la dévotion populaire. (Source)

Après une petite pause à l’ombre de la chapelle, il est temps de redescendre vers Ainhoa.

Nous sommes toujours ravis de tremper nos mains dans l’eau fraîche pour les dégonfler un peu et nous rafraîchir 😅.

Ouf, enfin de retour dans le village. Savez-vous pourquoi les maisons face à l’océan n’ont pas de colombages contrairement aux autres? Parce que l’air marin salé les abime.

Quelques anciennes maisons portent encore les noms de leurs premiers propriétaires.

Mairie Ainhoa
Cimetière Ainhoa

C’est ici que se termine cette découverte qui nous laissera un très bon souvenir d’une journée bien ensoleillée 🌞.

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Découverte: la chapelle aux icônes de Cambo-les-Bains (F)

A Cambo-les-Bains, la visite touristique la plus fréquente est la villa Arnaga, demeure d’Edmond Rostand, dont je vous ai déjà parlé ici.

A quelques centaines de mètres du cœur de Cambo, il existe un autre endroit plus modeste et moins connu que je souhaite vous faire découvrir. Il s’agit de la chapelle d’Artzaindeia (qui signifie en basque « l’appel du berger »), aussi appelée chapelle aux icônes.

 

Un peu à l’écart des routes touristiques, cette petite chapelle est un lieu original niché au coin d’une rue, sur le chemin menant à la Colline de la bergerie.

Difficile d’imaginer par son aspect extérieur de style labourdin la surprise qui se cache à l’intérieur. Dès la porte franchie, la magie opère. Vous serez émerveillés par les vitraux à l’arrière de l’autel et les dalles de verre aux motifs abstraits. Mais surtout, c’est à l’artiste basque Albert Proux, qui réalisa les fresques, que l’on doit cette profusion de couleurs pour le moins surprenante. Bien qu’il n’ait jamais réalisé ce type de travail iconographique, l’artiste se documenta en consultant les fresques des églises orthodoxes russes et c’est à l’aide d’un épiscope qu’il les retranscrit avec dextérité sur les façades intérieures de la chapelle. Ces icônes évoquent les scènes de la vie biblique : le baptême du Christ, la Dormition entourés des apôtres et des anges. (Source)

Voir aussi ici.

Je vous propose de regarder mes photos de cet endroit étonnant et, qui sait, de vous donner envie, si vous passez dans la région, d’aller voir vous-même cette explosion de couleurs souvent inconnue des touristes.

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Voyage, voyage: Bellac (F)

Bellac, ville natale de Jean Giraudoux, se trouve dans le département de la Haute-Vienne. Au Xème siècle, la ville s’est développée sur un éperon rocheux autour de son château de bois (aujourd’hui disparu).

A une époque où l’Aquitaine était anglaise (XIIsiècle) la ville s’est entourée de remparts de pierre composés de 19 tours ou bastions. On ne sait si c’est le roi anglais Henri II Plantagenet qui finança les fortifications, comme l’enceinte urbaine de Poitiers. Un crédit fut-il remboursé, un Ost dû à la cour d’Angleterre ? (Source)

Le 16 août 1356, la troupe emprunte la route en direction de Bellac. Le Prince Noir arrive en fin de journée à Bellac, ville appartenant à Marie de Châtillon-Saint-Pol, comtesse de Pembroke, veuve d’Aymar de Pembroke. L’appartenance de Bellac au comte anglais de Pembroke sauve la ville d’un incendie mais peut-être pas du pillage. (Source: la chevauchée du Prince Noir)

De nos jours, quand on se balade dans Bellac, on y découvre différentes traces de son passé:

  • maisons penchées et ruelles pittoresques
  • la plus ancienne châsse-reliquaire du Limousin (XIIème siècle) dans l’église Notre-Dame
  • un séchoir à peaux rappelle le travail du cuir qui s’exerçait jadis
  • un des plus anciens ponts médiévaux de France: le Pont de la Pierre qui enjambe le Vincou. Il se trouve en bas d’une côte qui aurait inspiré Jean de la Fontaine, qui a séjourné à Bellac en 1663,  pour sa fable Le coche et la mouche.

Si ça vous dit, on va voir tout ça en photos.

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Du côté de chez Ma

Ce samedi Ma nous demande d’illustrer le mot “Vacances”. C’est de saison, même si la météo n’est pas toujours ce qu’on espère mais on fait avec.

Pour moi, les vacances c’est le dépaysement et souvent aussi les autres langues que le français.

Parfois c’est le grec, l’allemand, le néerlandais, l’anglais,… mais cette fois je vous propose autre chose 😉.

Au Pays Basque, les communes ont le droit de choisir ce qui est noté sur leurs plaques de rue et, à Bidache, les autorités ont choisi les 3 langues en usage dans la région: français, béarnais et basque. Je trouve ça sympa 👍.

Allons voir chez Ma comment les autres personnes illustrent les vacances.

Je souhaite un bon week-end à tout le monde.

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Voyage, voyage: Lescar (F)

Récemment je vous ai proposé des murs peints et j’avais signalé y avoir glissé un indice pour une prochaine découverte 😉.

Les plus attentifs savent donc déjà que je vais vous emmener à Lescar, dans le département des Pyrénées Atlantiques.

2000 ans d’histoire

Ancienne petite ville romaine et premier évêché de la région dont l’influence politique a longtemps été importante, Lescar mérite un petit détour, notamment pour visiter la vieille ville haute et les vestiges des remparts…

Dénommée Beneharnum à l’Antiquité, la ville a donné son nom au Béarn dont elle devient la capitale historique à partir du 4e siècle. Ayant perdu son rôle de capitale béarnaise, au profit de Morlaàs, la cité se reconstruit à la fin du 10e siècle sous l’impulsion du duc de Gascogne Guillaume Sanche. Fortifiée sur un promontoire depuis le 5e siècle, la cité offre une vue imprenable sur la chaîne des Pyrénées.

Nous avons suivi le parcours proposé dans le dépliant de l’Office du Tourisme.

Et pour voir mes photos, vous savez ce qu’il vous reste à faire ci-dessous. N’hésitez pas à cliquer sur les photos pour les voir en grand et lire la suite de la légende 😉.

Bonne balade 😊.

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Voyage, voyage: Montréal (F)

Un peu d’histoire pour commencer grâce à un panneau explicatif:

Au 11ème siècle commença l’épopée d’une grande dynastie: la lignée des Anséric, seigneurs renommés, puissants vassaux des ducs de Bourgogne.

En 1228, les habitants de Montréal se voient accorder une chartre d’affranchissement et en 1255 le dernier des Anséric est condamné à l’exil. Montréal devient alors la propriété des ducs de Bourgogne.

En 1521, le roi François 1er séjourne à Montréal et confirme la chartre d’affranchissement. En 1599, le roi Henri IV fait raser les fortifications et, à partir de cette date, Montréal vit à l’écart des grandes pages de l’histoire et devient village. 

En 1900 Montréal comptait 595 habitants et en 2022, moins de 200 personnes y résidaient à l’année.

Et si vous en voulez encore c’est par ici 😊.

Et par contre si vous voulez faire la balade avec moi il faut cliquer juste en dessous.

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Voyage, voyage: l’Abbaye de Fontenay (F)

Après vous avoir fait découvrir Noyers-sur-Serein, je vous emmène un peu plus loin visiter un haut lieu de la région: l’Abbaye de Fontenay.

L’Abbaye de Fontenay, une des plus anciennes abbayes cisterciennes, a été fondée par Saint-Bernard en 1118.

Après la Révolution française qui entraîna le départ des moines, elle a été reprise comme bâtiment industriel, ce qui a permis de préserver l’ensemble des bâtiments de style roman : l’église abbatiale, le dortoir des moines, le cloître, la salle capitulaire, la salle des moines et la forge.

L’Abbaye est agrémentée d’un parc paysager qui a été classé « Jardin Remarquable » en 2004 par le Conseil National des Parcs et Jardins.

L’Abbaye est depuis 1820 la propriété privée d’une même famille, qui poursuit la conservation de ce site exceptionnel en l’ouvrant à la visite toute l’année. Elle accueille chaque année plus de 100 000 visiteurs, qui viennent admirer la beauté et la pureté d’une architecture préservée depuis 900 ans, et goûter au calme d’un lieu profondément spirituel. (Source)

 

Ci-dessous nous voyons l’entrée de l’Abbaye.

Une fois la porterie passée, on voit les très beaux bâtiments intérieurs et les parterres. La porterie est surmontée d’un étage reconstruit au 15e siècle. C’était le logement du frère portier. Nous nous baladons un peu avant de rentrer dans les bâtiments qui sont ouverts à la visite.

Le platane que l’on voit ci-dessus à gauche a été planté en 1780 et mesure 35 mètres de haut pour une circonférence de 6 mètres.

L'enfermerie à droite

Isolé à l’extrémité du dortoir, ce petit bâtiment du 16e siècle est souvent considéré, de par son nom comme une ancienne prison. Il est vrai que les abbés avaient droit de haute et basse justice sur les terres de l’abbaye. Certains préfèrent y voir un lieu où l’on conservait (« enfermait ») les biens les plus précieux de l’abbaye, livres ou objets de culte. Le mur pignon de cette construction n’est autre que l’unique élément subsistant du réfectoire du 13e siècle. (Source)

L’église abbatiale

Nous entrons dans l’église construite à partir de 1139  sur un plan en croix latine. De pur style roman, elle est voûtée en berceau brisé.

La statue de Notre-Dame de Fontenay (fin du 13e) est l’un des plus beaux exemples de la statuaire bourguignonne

Le chœur est couvert de carreaux émaillés des XIIe et XIIIe siècles. On y trouve également un remarquable retable sculpté du XIIIe siècle, ainsi qu’un ensemble de pierres tombales dont celle de l’évêque anglais Ebrard de Norwich, qui finança la construction de l’abbatiale.

Le cloître

On voit ici le chœur du monastère où les moines lisaient ou accomplissaient des tâches pratiques. Les quatre galeries qui entourent le préau forment un ensemble de 36 mètres sur 38.

Le dortoir des moines

Cette vaste salle possède une magnifique charpente en chêne qui date de la seconde moitié du 15e et évoque la coque d’un navire renversé. La règle de Saint-Benoît stipulait que tous les moines devaient dormir dans la même pièce. Ceux-ci étaient installés sur de simples paillasses disposées à même le sol et séparées par des cloisons basses. (Source: dépliant de l’Abbaye)

La forge

Ce grand bâtiment (53 mètres sur 13.5) a été construit par les moines à la fin du 12e. Les moins forgerons de Fontenay développaient une production industrielle commercialisée aux alentours. La dérivation  de la rivière faisait tourner des roues actionnant les martinets (grands marteaux hydrauliques) qui battaient le fer. (Source: dépliant de l’Abbaye)

Le logis abbatial

Cet élégant édifice de la première moitié du 18e siècle était le logement des abbés commendataires, nommés par le roi, lorsque Fontenay passa sous le régime de la commende en 1547. Habitation coquette, ce bâtiment est loin de la rigueur cistercienne.

La lumière de Fontenay

Nichée au creux d’un vallon boisé, l’Abbaye de Fontenay bénéficie d’une luminosité particulière. La lumière de Fontenay, très singulière, éclaire à toute heure du jour les bâtiments, les jardins et les forêts avoisinantes, et crée des contrastes chromatiques magnifiques entre la blondeur de la pierre, la palette de verts de la végétation environnante et le bleu du ciel, offrant aux visiteurs un spectacle inoubliable d’une grande beauté. L’abbatiale bénéficie d’une atmosphère tamisée et intime de semi-pénombre grâce à l’éclairage doux de la lumière traversant les sobres vitraux.

La lumière de Fontenay est recherchée et appréciée par les photographes. Les prises de vue amateurs sans trépied sont autorisées dans l’Abbaye.

La visite se termine et nous ressortons par la porterie empruntée pour entrer dans le domaine abbatial.

J’espère que la visite de cet endroit vous a plu autant qu’à moi 😊.

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Voyage, voyage: Noyers-sur-Serein (F)

Je vais bien sûr partager avec vous ma découverte de ce charmant village de l’Yonne mais j’aimerais commencer par la raison qui m’a menée précisément là.

Il y a quelques mois, je participais régulièrement à l’atelier d’écriture en ligne du blog Brickabook. La photo proposée en février m’avait inspiré ce texte et j’avais eu envie de savoir où avait été prise la photo proposée. Ayant trouvé qu’il s’agissait de Noyers, j’avais noté le nom dans une liste d’endroits à voir un jour. Puis j’avais oublié… Jusqu’à ce que, en me baladant dans le village, je passe devant l’endroit d’où avait été prise la photo!👍

J’ignorais à l’époque que ce village avait souvent servi de lieu de tournage pour le cinéma et la télévision.

  • En 1946, André Berthomieu choisit Noyers-sur-Serein pour son film Amour, Délices et Orgues.
  • En 1966, la scène de l’auberge dans La Grande Vadrouille de Gérard Oury est tournée dans une maison de Noyers. Les personnages joués par Bourvil et Louis de Funès, en cavale, posent leurs bicyclettes contre un mur et se glissent dans une auberge en plein banquet de la Wehrmacht.
  • En 1982, une partie du feuilleton L’Esprit de famille, de Roland-Bernard, est tournée dans le centre du village, notamment devant la mairie et devant l’église, avec les acteurs Maurice Biraud, Véronique Delbourg et Érik Colin.
  • Début 1984, le clip de la chanson New Moon on Monday du groupe anglais Duran Duran est tourné dans les rues du village.
  • En 1986, Giorgio Treves tourne à Noyers quelques scènes de son premier long métrage, Le Mal d’aimer.
  • En 1988, pour Antenne 2, Josée Dayan installe sa caméra à Noyers pour réaliser Le Chevalier de Pardaillan, une série télévisée en quinze épisodes.
  • En 1990, une partie du téléfilm L’Enfant des loups est tournée dans le village.
  • Pendant l’été 2006, le petit bourg médiéval se transforme en décor de cinéma le temps de quelques jours. Un retour en l’année 1645, de la terre battue dans les rues : c’est Molière de Laurent Tirard qui y est tourné, avec Romain Duris, Fabrice Luchini, Laura Morante, Édouard Baer et Ludivine Sagnier. La même année, Hollywood pose aussi ses caméras à Noyers, pour les scènes du village dans le film Stardust, le mystère de l’étoile de Matthew Vaughn avec Robert De Niro et Michelle Pfeiffer.
  • En 2009, Noyers sert de décors pour la huitième saison d’Une famille formidable, diffusée sur TF1. En 2011, trois épisodes de la neuvième saison de la série sont également tournés, en juin, à Noyers. En 2012, la production y pose aussi ses valises pour y tourner une partie de la saison 10.(Source)

Bref, nous avons pris beaucoup de plaisir à parcourir les rues de ce village hors du temps où il fait bon vivre. Les maisons anciennes à colombages, les ruines du château, les charmantes petites boutiques où on est bien accueilli,…tout concourt à un sentiment de bien-être.

Vous pourrez découvrir mes photos en cliquant

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La vie de château à Maulnes (F)

Un château à nul autre pareil! Un mystérieux pentagone. C’est ainsi qu’est défini le château de Maulnes dans l’Yonne. Il a été construit par Antoine de Cruzol, Duc d’Uzès, et Louise de Clermont, Comtesse de Tonnerre, des esprits cultivés et éclairés, férus de chiffres et de géométrie. Il s’agit d’un palais, lieu de plaisirs, défendu par une forteresse.

Le plan final n’a jamais été réalisé: le chantier de Maulnes s’est arrêté au bout de sept ans en 1573, avec la mort du Duc d’Uzès. (Source: dépliant obtenu à l’entrée du château).

A l’époque, on voyageait avec des malles et des meubles de château en château. Ce château, maison forte, servait surtout de relais de chasse.

Il s’agit d’un bâtiment de plan pentagonal, à cinq côtés égaux de 17 m environ. Il s’articule autour d’un cylindre creux en forme de puits, qui sert d’axe à un grand escalier en colimaçon à la française, escalier également sur plan pentagonal qui dessert l’ensemble des cinq niveaux et la terrasse située au sommet. Les angles du pentagone sont occupés par des tours, dont trois comportent un escalier, prévu sans doute pour les domestiques afin de réserver l’escalier central aux maîtres des lieux. Quatre tourelles sont de forme pentagonale ; tandis que la cinquième – la tourelle nord par laquelle on accède au logis – a été ajoutée une fois l’édifice terminé, peut-être dans un souci de sécurité face à la reprise de la guerre.

Le bâtiment possède un axe de symétrie qui passe par la tourelle nord et le milieu de la façade sud.

Dans tout le logis, on compte vingt-une cheminées, ce qui devait être appréciable étant donné la rigueur des hivers sur le plateau de Maulnes. Sur la toiture, les souches des cinq cheminées supportent la terrasse centrale. (Source)

Comme promis, je partage quelques photos de cette étrange construction.

ICI

Et si vous souhaitez davantage d’explications, je vous invite à regarder la vidéo ci-dessous.

 

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Du côté de chez Ma

Ce samedi Ma nous demande d’illustrer le thème “architecture“.

Comme j’ai déjà partagé de nombreuses photos d’architecture futuriste ou au contraire ayant traversé les siècles, j’ai choisi de vous parler d’une récente visite d’un château étonnant: le château de Maulnes.

Appelé aussi “le mystérieux pentagone”, ce château ne ressemble à aucun autre de ma connaissance.

Véritable chef d’œuvre de la Renaissance française, ce château est le témoignage d’un savoir-faire architectural et singulier. Il a été construit en 1566 et est connu pour son plan pentagonal et labyrinthique. Je partagerai prochainement quelques-unes de mes photos prises pendant la visite.

Château de Maulnes
Ancien plan château de Maulnes

Je n’ai pas pu le photographier depuis le ciel mais le site qui y est consacré vous offrira d’autres vues de ce château vraiment pas comme les autres.
Je vous invite à passer chez Ma découvrir les autres photos d’architecture de la semaine.

Bon week-end 😊

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