Voyage, voyage: Châlons-en-Champagne (F)
- Publication publiée :10 mars 2025
- Post category:Eglise, chapelle,.../Jardins/Ville
- Commentaires de la publication :6 commentaires
Il y a un certain temps, je vous ai parlé des taques d’égouts de Châlons-en-Champagne et du spectacle nocturne Métamorph »eau »ses mais je pense avoir oublié de vous inviter à parcourir la ville…
Je vous montre d’abord les tabourets de l’hôtel, c’est sûr, nous sommes en Champagne 😉 même s’il y a aussi de la bière locale. L’endroit est accueillant 😋.


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Voyage, voyage: Tonnerre (F)
- Publication publiée :5 mars 2025
- Post category:Ce que j'admire/Découverte/Eglise, chapelle,.../Voyages
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Dans l’est de l’Yonne se trouve Tonnerre, labellisée « Petite Cité de Caractère » depuis 2015. La localité qui a vu naître le célèbre chevalier d’Eon, diplomate et espion de Louis XV, est un endroit de balade plutôt sympa.
Quand on pense à Tonnerre, pour peu qu’on soit curieux, on pense directement à l’Hôtel-Dieu et à la Fosse Dionne.
L’Hôtel-Dieu de Tonnerre est un ancien établissement hospitalier fondé en 1293 par Marguerite de Bourgogne, comtesse de Tonnerre et reine de Jérusalem. Ce monument historique exceptionnel accueille pendant des siècles malades et nécessiteux, qui viennent y recevoir gratuitement les soins du corps, mais aussi de l’âme: les offices sont célébrés tous les jours dans la chapelle située au bout de la Salle des malades, de façon à ce que tous puissent y assister depuis leur lit. (Source)

Au cœur de Tonnerre, la Fosse Dionne est une source vauclusienne au débit varié, mais perpétuel. Elle fut aménagée en lavoir en 1758 par le père du Chevalier d’Éon. La Fosse Dionne a toujours intrigué et les premières explorations remontent au XIXe s. Elle a tout de même su garder son secret : l’origine de la source. Résultat d’un parcours complexe d’exsurgences et de résurgences, cette source forme une vasque au fond de laquelle nous apercevons le départ d’une galerie. Le parcours connu mène à 360 m de l’embouchure et à une profondeur de 61 m. La Fosse Dionne est tellement intrigante et mystérieuse qu’elle a fait naître de nombreuses légendes : le serpent basilic, les sous du diable et bien d’autres encore… (Source)

Vous devez bien vous douter que j’ai pris bien plus que deux photos 😉. Pour voir mes autres photos, il faut cliquer sur la photo de tonnerre ci-dessous 😉.
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Découverte: l’église de Sillegny (F)
- Publication publiée :13 février 2025
- Post category:Artistes/Découverte/Eglise, chapelle,...
- Commentaires de la publication :6 commentaires
Sillegny est une commune française située en Lorraine, dans le département de la Moselle. Nous y avons découvert une église très différente de celle de Bennwihr mais intéressante aussi par son histoire.
L’Église Saint-Martin, surnommée « la Sixtine de la Seille »dont la nef fut édifiée au XVe siècle. Cette église classée, de style gothique, possédait une tour massive et fortifiée qui servait à protéger les habitants dans les temps troublés.
Ce sont des fresques religieuses qui font la richesse de l’édifice, couvrant murs et voûtes intérieurs. Ces fresques anonymes, représentant des scènes religieuses, des saints et des saintes, sont datées du deuxième quart du XVIe siècle (c.1540). Sur le mur Nord du chœur, un Arbre de Jessé est particulièrement impressionnant. (Source)

Cette église fortifiée de style gothique flamboyant, vous invite à découvrir un véritable trésor. Des peintures murales exécutées à la détrempe datant de 1540, qui furent, à une époque inconnue, recouvertes d’un badigeon, les protégeant ainsi des effets du temps. Ce n’est qu’en 1845 lors d’un grattage de l’abside, qu’elles furent découvertes et remises à jour par l’Abbé SCHNABEL, curé de la paroisse de 1840 à 1891. (Source)

D’après une étude, menée en 1992, ces fresques, qui recouvrent la totalité de l’église, ont été réalisées avec des extraits de plantes, métaux, or et lapis-lazuli mélangés avec des œufs et de la colle. Pendant la Première Guerre mondiale, l’édifice n’a souffert que de l’humidité. Tous les chéneaux en cuivre ont été enlevés par les Allemands pour en faire des douilles d’obus. Le second conflit sera plus désastreux : une bombe tombe sur le clocher alors que les Allemands installent la Kommandantur dans la maison des religieuses. En 1944, pour chasser l’occupant, les Américains pilonnent le village qui est détruit à 95 %. L’église échappe de justesse aux bombardements. Hormis le presbytère et quelques maisons, tout a été pratiquement rasé pour n’être reconstruit que dans les années 1950. Une nouvelle restauration, menée de janvier 2002 à décembre 2004, a permis de redonner tout leur faste à ces peintures qui ont été totalement nettoyées.(Source)

Les religieuses faisaient les patrons des dessins en carton (pochoirs).
Les petits personnages sont les donateurs du village qui ont aussi hébergé les peintres pendant leur travail.

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Découverte: L’église de Bennwihr (F)
- Publication publiée :8 février 2025
- Post category:Découverte/Eglise, chapelle,.../Régions/Voyages
- Commentaires de la publication :16 commentaires

Habité dès le néolithique, ce village très ancien a été complètement anéanti lors des combats de la poche de Colmar (décembre 1944 – janvier 1945). Seuls le monument aux morts de la guerre 1914 – 1918 (aujourd’hui appelé Monument de la Fidélité), ainsi que deux maisons aujourd’hui restaurées furent miraculeusement épargnés de la destruction.
Reconstruit entre 1947 et 1959, dans le style local par l’architecte Gustav Stoskopf, le village de Bennwihr conserve :
- une fontaine monumentale qui trône au milieu du bourg,
- un très beau vitrail moderne (réalisé vers 1960 par Paul Martineau), présenté dans l’église de Bennwihr, sur toute la longueur de sa façade sud et qui laisse pénétrer à l’intérieur de l’édifice une lumière colorée très intense. (Source)
Nous n’avons pas vu la fontaine mais par contre nous avons eu droit à une visite guidée de l’église Saints-Pierre-et-Paul à côté de laquelle se trouve le Monument de la Fidélité.
Monument érigé en 1924 par le sculpteur Geiss, à la mémoire des morts de la Première Guerre mondiale et pour témoigner du fidèle attachement de l’Alsace et de la Lorraine à la France entre 1870 et 1918. Monument laissé dans son état de 1944 après les combats de décembre 1944 et janvier 1945 qui ont complètement détruit Bennwihr. Les deux régions sont symbolisées par deux femmes qui portent le costume traditionnel.(Source)


L’entrée dans la nef peut être effectuée par trois portes surmontées de trois grandes baies égales. Le baptistère est attenant à la nef par un court couloir. La toiture est couverte de tuiles écailles vernissées traditionnelles de l’architecture régionale et formant des motifs géométriques. (Source)



À l’intérieur, tout le côté sud de la nef est occupé par une grande verrière réalisée pour l’inauguration de l’église par les ateliers de Saint-Gobain, sur le modèle d’une peinture de Paul Martineau. Celle-ci s’étend sur sept baies. Elle représente la Résurrection à la suite de la passion du Christ par un ensemble de symboles : les palmes du dimanche des Rameaux, la colonne de la flagellation, la couronne d’épines, la tenaille et les clous, la lance, les dés pour jeter le sort sur la tunique du Christ, la croix dans la nuit avec les bras élevés, la chaîne brisée, la lumière qui chasse les ténèbres, et l’oiseau – le Phénix – représentant le Christ et surmonté d’une mitre d’évêque rappelant l’Église. Les vitraux font entrer une lumière chatoyante. (Source)
Le prêtre nous explique que le rouge évoque le sang versé par le Christ et le jaune, le soleil couchant sur le Golgotha.
Plus d’infos sur ce vitrail ici.

Ci-dessous, l’autel avec le Christ de la Résurrection. La boule dorée en dessous est le tabernacle.




Les vitraux de la chapelle (à gauche de la nef), qui représentent l’Annonciation, la Nativité et l’Assomption de Marie, diffusent une lumière douce contrairement à ceux du baptistère dont la lumière est plus colorée.



J’aime pousser les portes des églises et je suis souvent surprise du décorum intérieur. Celle-ci m’a enchantée grâce à sa modernité et ses magnifiques vitraux qui procurent beaucoup de lumière à l’intérieur alors que l’extérieur était fort gris.
J’espère que la découverte vous a intéressé autant que moi même si c’est par procuration 😉.
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Découverte: le musée Unterlinden de Colmar (F)
- Publication publiée :26 janvier 2025
- Post category:Découverte
- Commentaires de la publication :14 commentaires
Vous vous doutez que lors de mon court séjour en Alsace, je n’ai pas fait que me balader de marché de Noël en marché de Noël. Je vous ai déjà fait découvrir différents endroits et aujourd’hui j’aimerais compléter la découverte de Colmar en partageant notre visite de ce très beau musée qu’est le musée Unterlinden (Sous les tilleuls).
J’ai aimé le lieu, occupé dès le 13ème siècle par un couvent de Dominicaines. L’église (1262-1269) sert d’écrin au retable d’Issenheim dont je ne manquerai pas de vous parler. Le cloître, magnifique, fut construit après l’église, dans la deuxième moitié du 13ème siècle. Le couvent fut fermé en 1790 et abrita un régiment de lanciers avant de devenir un musée en 1849. Il accueille actuellement le musée d’Unterlinden.
J’ai aussi aimé les oeuvres exposées (enfin certaines, pas toutes 😉) dans les parties 4 et 6 du plan et, bien sûr, la cerise sur le gâteau: le fameux retable (point 3 du plan), œuvre de deux grands maîtres allemands du gothique tardif (Matthias Grünewald et Nicolas de Haguenau).
Plan du musée (Source)

Je vous montre bientôt tout ça mais une chose que j’ai aussi appréciée c’est l’escalier en colimaçon qui permet d’atteindre la partie exposition du musée.

Le cloître gothique en grès jaune aussi m’a bien plu. Je ne sais pas expliquer la raison pour laquelle j’aime tellement déambuler dans les cloîtres. Peut-être est-ce parce qu’il y fait souvent calme et que c’est un lieu de repos.

Dans le cloître, on peut également voir une statue de Martin Schongauer réalisée par Bartholdi entre 1860 et 1863.

A l’origine, la statue se trouvait au centre d’un monument commandé par la Société Schongauer en 1857 à Bartholdi. Le monument devait orner le préau du cloître Unterlinden. Il était composé d’un piédestal en forme de fontaine comportant quatre vasques et quatre figures allégoriques. Il était surmonté d’une statue de l’artiste Schongauer. Les quatre statuettes anthropomorphes qui ornaient jadis le monument Schongauer symbolisent le champ d’activité de l’artiste Martin Schongauer ainsi que celle de la Société Schongauer fondée en 1847 (ce sont les portraits des membres fondateurs de la dite société). Cet ensemble fut démonté en 1958. La statue de Schongauer se trouve actuellement au musée Unterlinden et les quatre figures allégoriques au musée Bartholdi. Quant à la fontaine dépourvue de ses ornements, elle se trouve devant l’église Saint-Joseph. (Source)
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Voyage, voyage: le Haut Koenigsbourg (F)
- Publication publiée :23 janvier 2025
- Post category:Château/Voyages
- Commentaires de la publication :6 commentaires
Dressé à près de 800 m d’altitude sur un éperon rocheux se trouve le château du Haut-Koenigsbourg.
Le nom actuel est le résultat de l’adaptation du nom allemand Hohkönigsburg qui se traduit par «haut château du roi». (Source)
Le ciel était bien bleu le jour de notre visite mais le brouillard troublait fort la vue .
Ce château est mentionné pour la première fois au 12ème siècle. Témoin de nombreux conflits, il a eu comme propriétaires, entre autres, les Habsbourg et l’Empereur d’Allemagne Guillaume II. C’est ce dernier qui entreprit de restaurer le château au début du XXème siècle. Les finitions et achats de collections se poursuivirent jusqu’en 1918. Par le Traité de Versailles (1919), la France devint propriétaire des biens de la couronne allemande et donc du Haut-Koenigsbourg.
Pour vous aider à mieux comprendre, le document de la visite est disponible ici et mes photos sont accessibles en cliquant sur la plaque ci-dessous.
Je vous dit à bientôt pour quelques autres découvertes alsaciennes.
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Le p’tit coin
- Publication publiée :17 janvier 2025
- Post category:WC
- Commentaires de la publication :19 commentaires
Quand on se balade beaucoup, il y a un endroit où on passe inévitablement quelques fois c’est le p’tit coin. Et les indications pour le localiser sont parfois surprenantes et je prends bien soin de les photographier bien sûr.
Je vous montre mes dernières trouvailles ci-dessous.
Les deux premiers couples sont très chics je trouve bien que peu d’actualité…


Les deux suivants évoquent la nature 🍃.


Je n’ai pas très bien compris les suivants 🤔.

La vengeance d’un unijambiste? 😉

Hmmm 🤔des toilettes pour robots? En tout cas, pas de discrimination de genre ici, chacun(e) est le (ou la) bienvenu(e)!

Voilà, vous ne pourrez pas dire que je vous ai laissés dans le besoin ☺️.
Photonanie, le seul blog qui propose même des toilettes!😉

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Découverte: la maison du pain à Sélestat (F)
- Publication publiée :14 janvier 2025
- Post category:Découverte/Ville
- Commentaires de la publication :12 commentaires
Lors de notre balade à Sélestat, nous en avons profité pour visiter un lieu intéressant et y casser la croute, c’est le cas de le dire.
Aménagée dans l’ancien ”poêle” de la corporation des boulangers de 1522, la Maison du pain d’Alsace est un lieu où l’histoire du pain est conservée, où le travail des mains de l’homme est raconté.
» Sentez, goûtez, vivez l’histoire du pain ! La Maison du Pain vous fera connaître et apprécier le pain sous toutes ses formes ! «

Ce sont près de 300 m² d’exposition résolument contemporaine, permettant à tous les publics de découvrir toute la richesse de cet aliment, présent depuis la nuit des temps. Une collection d’objets uniques, réunie depuis près de 30 ans par les membres de l’Association permettent de raconter cette histoire avec tradition mais aussi modernité grâce à des multimédias présents sur les 5 espaces d’exposition.
Une nouvelle muséographie tournée vers le pain et son histoire, vers les spécificités gourmandes Alsaciennes et leurs légendes, vers des visites sensorielles et dynamiques ! (Source)


Ci-dessous nous voyons des détails du magnifique escalier de la maison du pain gravé d’un bretzel qui est un symbole d’amour ❤️.


Ci-contre, nous voyons un porte-cierge.
L’appartenance des compagnons de métier à un groupe social dévalorisé dans une société urbaine hiérarchisée se traduit par un vif sentiment de l’honneur. Cet honneur s’exprime par des attributs symboliques, comme des bannières ou des porte-cierges portés lors de grandes manifestations publiques ou religieuses. (Source)
Une affichette explique qu’il s’agit de sacs de dot. Ils étaient autrefois offerts lors des mariages dans le monde paysan. En tissu de chanvre ou en lin, ils étaient décorés au pochoir et indiquaient le nom des mariés, l’année du mariage, parfois le nom du village et même le numéro de la rue où vivrait le jeune couple si plusieurs familles portaient le même nom dans la localité.
Le nombre de sacs variait en fonction de la taille et de la richesse de l’exploitation. Les sacs étaient offerts vides et symbolisaient le vœu fait aux jeunes mariés de faire de bonnes récoltes leur permettant de les remplir chaque année. (Source)

Ci-dessous, nous voyons la mise en scène d’un vrai fournil d’époque qui nous rappelle que
« mieux vaut pain en poche que plume au chapeau« .

Nous continuons la découverte et arrivons dans la salle de la Zunft dont, heureusement, le panneau ci-dessous nous explique la fonction d’origine. C’est aussi là que nous avons pu nous asseoir et goûter différentes préparations.


Pour compléter, je vous invite à regarder la vidéo ci-dessous très explicite sur cette maison du pain.
Nous n’en avons pas encore fini avec l’Alsace bien sûr 😉.
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Mes deuxièmes nouvelles d’Alsace
- Publication publiée :9 janvier 2025
- Post category:Fêtes/Voyages
- Commentaires de la publication :7 commentaires
On reste en Alsace et après Sélestat, je vous emmène cette fois à Colmar, préfecture du Haut-Rhin.
Suite à la guerre de Trente ans, Colmar est annexée par la France avant d’être cédée à l’Empire allemand en 1871 (Traité de Francfort) et réintégrée à la France suite à l’armistice de 1918 et au Traité de Versailles.
C’est pour cette raison que, alors que toutes les communes de France ou presque voient leurs monuments édifiés avec l’épitaphe Morts pour la France, en Alsace-Lorraine on grave un Morts à la Guerre bien compréhensif.
La ville possède un riche patrimoine architectural, notamment une ancienne collégiale, plusieurs couvents, un théâtre remarquable, des canaux (petite Venise) et des maisons du Moyen Âge. Sa situation, au centre du vignoble alsacien et proche du piémont vosgien, et son climat particulier propice à la culture de la vigne, lui valent le surnom de « capitale des vins d’Alsace ». C’est également une ville de culture, siège du musée Unterlinden abritant le retable d’Issenheim. Colmar est par ailleurs la ville natale du créateur de la statue de la Liberté à New York, Auguste Bartholdi et de Jean-Jacques Waltz, plus connu sous le nom de Hansi. (Source)
Je vous invite à me suivre en cliquant sur la photo ci-dessous et je rappelle que les termes soulignés sont souvent des liens conduisant à davantage de détails et que les photos sont visibles en plus grand en cliquant simplement dessus 👍.
J’espère que ces petites visites vous plaisent parce que ce n’est pas fini même si on va bientôt quitter les décorations de Noël, on est quand même déjà le 9 janvier 😉.
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