Voyage, voyage: Euskal Herria (E), Guernica-5

Guernica  est une commune de Biscaye dans la communauté autonome du Pays basque en Espagne.

Capitale historique et spirituelle du Pays basque, elle est particulièrement connue pour sa destruction, le , par les aviateurs de la légion Condor, envoyés par Hitler afin de soutenir le général Franco.

Ce bombardement a inspiré de nombreux artistes : Guernica est le nom d’un tableau de Pablo Picasso, d’une sculpture de René Iché, d’une des premières musiques électroacoustiques de Patrick Ascione, d’une composition musicale de René-Louis Baron et d’un poème de Paul Éluard (La victoire de Guernica). (Source)

Lors de ce bombardement, les deux tiers des bâtiments ont été détruits mais la Maison des Assemblées et le célèbre Arbre de Guernica sont restés intacts.

Reproduction en mosaïque de la célèbre toile de Picasso (Aujourd'hui, le tableau est installé au Musée Reina Sofia à Madrid).

La Maison des Assemblées, que l’on peut voir ci-dessous, est aujourd’hui le siège des Juntes générales de Biscaye, organe institutionnel suprême du territoire, et le lieu où le lehendakari ( chef de gouvernement de la communauté autonome du Pays basque espagnol) prête serment après son investiture par le Parlement basque espagnol.

L’ensemble monumental de la maison des Juntes de Guernica est constitué par le bâtiment de Santa María la Antigua, avec ses différentes salles, et l’arbre avec ses alentours.

L' Arbre de Guernica, symbole des libertés traditionnelles des Biscayens, et par extension des Basques.
Bâtiment annexe de la Maison des Assemblées

Ci-dessous, nous pénétrons dans la salle des Assemblées.

Le bâtiment actuel est de type néoclassique et réunit les fonctions d’église et de parlement. Pour cela il a une surface elliptique où se trouvent les sièges des élus et dans la tête se trouve un autel qui est converti en pupitre présidentiel.

Le décor est composé de différents éléments qui font référence à l’histoire de Biscaye. Dans les parois se trouvent vingt-six tableaux des différents seigneurs qui ont été à la tête de la seigneurie de Biscaye.(Source)

Un grand triptyque carré intitulé Lírica y religión (Lyrique et religion) complète cette salle qui rappelle la Galerne qui le 20 avril 1878 a coûté la vie à 200 pêcheurs de Bermeo.

Mais ce qui est à coup sûr le plus impressionnant dans cet édifice c’est le vitrail qui se trouve entre l’antichambre et la salle de l’assemblée. Cet endroit est appelé sala de la vidriera (salle du vitrail). La représentation de l’arbre de Guernica en verre occupe une surface de 235 m².

La bibliothèque de cette Maison des Assemblées est assez impressionnante également.

Bibliothèque et archives de la Casa de Juntas

C’est vraiment un très beau bâtiment où on découvre de nombreux détails d’ornement comme par exemple le vitrail ci-dessous.

A proximité de la Maison des Assemblées se trouve le Musée Euskal Herria

Le Musée Euskal Herria installé dans le Palais Alegria, l’un des rares bâtiments de Guernica à avoir été épargné par les bombardements de 1937. Entièrement reconstruit au milieu du XVIIIème siècle, l’édifice présente un style baroque avec sa façade en pierre et ses trois balcons à balustrades.

Il s’agit d’un musée ethnographique qui a pour objectif d’enseigner aux visiteurs l’importance de l’histoire, de la politique et de la culture basque, et de leur faire découvrir les spécificités de son peuple. (Source)
Malheureusement nous étions un peu trop tard pour le visiter de même que le Musée de la Paix, lui aussi fermé 🙁.

 

Musée Euskal Herria

Nous terminons ce rapide tour de Guernica avec l’église Santa Maria…

…et l’auditoire en plein air Seber Altube.

J’espère que cette découverte vous aura permis de découvrir un peu cette ville dont on ne connaît souvent que la toile de Picasso.

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Voyage, voyage: Euskal Herria (E), Gaztelugatxe-4

Je l’ai dit précédemment, nous avions envie d’explorer la partie espagnole du Pays Basque mais le déclencheur a été notre envie d’aller voir un lieu assez impressionnant.

Je n’ai personnellement pas regardé la série Game of Thrones mais, à moins de vivre sur une autre planète, il était difficile de ne pas en entendre parler. Or un des lieux de tournage se trouve être l’ermitage de San Juan de Gaztelugatxe à 35 km à l’est de Bilbao.

San Juan de Gaztelugatxe est le château de Peyredragon de Daenerys Targaryen. Un îlot magique au bord de la mer. Gaztelugatxea été le théâtre de pirates, sabbats et légendes et ce n’est pas par hasard qu’il accumule des titres tels que «merveille plus votée” ou enclave « plus appréciée » par des voyageurs du monde entier. (Source)

Le vrai nom de Gaztelugatxe peut se traduire par « château-rocher » en basque (« gaztelu » = château et « aitz » = rocher).(Source).

Et donc, munis de notre billet d’accès, nous avons courageusement entrepris l’ascension des 241 marches inégales qui zigzaguent jusqu’au sommet. Nous n’avons, malheureusement, pas pu faire sonner trois fois la cloche de l’ermitage pour nous porter chance parce que la corde était coincée tout en haut!

Si vous voulez me suivre sans avoir à grimper les 241 marches pour voir l’ermitage puis redescendre, il vous suffit de

Pour mieux aprécier les photos, je vous invite à cliquer dessus dans le Sway pour les voir en grand, en espérant que cet endroit vous plaît autant qu’à moi 😊.

Et je termine en ajoutant que nous n’en avons pas encore fini avec le Pays Basque espagnol 😉.

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Voyage, voyage: Euskal Herria (E), Berméo-3

Nous poursuivons notre découverte de la côte Cantabrique, commencée ici,  en allant vers le village biscaïen de Berméo. 

En chemin, nous faisons un arrêt et une petite balade en pleine nature à Gautegiz Arteaga. Cette commune biscaïenne est ancrée dans la Réserve de la Biosphère d’Urdaibai et il n’est pas étonnant d’y trouver l’Urdaibai Bird Center, centre consacré à la recherche et à la découverte scientifique des oiseaux, à leurs migrations et à leurs habitats. Le long de notre balade nous faisons des pauses dans les observatoires à oiseaux. Tout est calme autour de nous, c’est un moment un peu hors du temps et de la civilisation.

Ci-dessous, l’aéroport international pour oiseaux, rien que ça. Un lieu accueillant avec un grand choix de documentation et de livres sur…les oiseaux.

Nous poursuivons notre chemin jusqu’à Berméo dont nous ne visiterons qu’une partie de  l’importante  zone portuaire.

Vue du vieux port devenu port de plaisance
Le chantier naval

En circulant autour du port nous voyons deux scuptures assez imposantes.

La première s’appelle “Olatua” (“La vague”) et a été réalisée par le profilique artiste basque Nestor Basterretxearen

Un peu plus loin, c’est la seconde sculpture qui nous impressionne. Elle est d’Enrique Zubia et s’appelle “La dernière vague, le dernier souffle” et elle représente l’image d’un naufrage, avec un jeune homme et un chien.(Source)

En nous tournant vers les maisons de pêcheurs, nous sommes étonnés par les nombreux escaliers sinueux qui partent à l’assaut d’autres quartiers. Nous aimerions les découvrir de plus près mais nous avons d’autres projets pour la journée…

Les maisons sont joliment colorées et l’endroit est vraiment plaisant.

En quittant la ville de Berméo, nous voyons, à environ 10 km, le cap Matxitxako. Cet endroit abrite deux phares du même nom, un phare ancien désormais inutilisé et le nouveau qui est en fonctionnement. Le lieu offre de belles vues sur toute la côte biscayenne et on peut même parfois apercevoir des cétacés. (Source)

Le vieux phare de Maxixaco (1852)
Le phare de 1909 est le phare espagnol le plus puissant et marque le cap le plus dangereux de la côte

Nous quittons Berméo pour atteindre notre prochaine destination qui a été le déclencheur de la matérialisation de notre envie de découvrir enfin cette côte…

Un peu de patience 😉

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Voyage, voyage: Euskal Herria (E), Lekeitio-2

Après Ea, nous continuons notre découverte de la côte Cantabrique par le village de Lekeitio: beau village pêcheur situé sur la côte biscaïenne, sur les flancs des montagnes Otoio (399 m) et Lumentza , dans la région de Lea-Artibai. (Source)

Lekeitio est ouverte sur la mer par une petite baie qui a, en son centre, l’île de San Nicolás qui est accessible à pied à marée basse.

Si vous en avez plus qu’assez de l’hiver et de la météo morose, suivez-moi et laissez-vous aller à rêver…

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Balade d’automne en Forêt noire (D): Triberg

Photo internet

Il y a quelque temps je vous racontais une partie de notre court séjour en Forêt Noire et de notre (re)découverte de Triberg dont je vous avais déjà parlé ici.

Je vais vous entraîner à ma suite, si vous le voulez bien, pour une petite balade en ville complétée par la découverte du formidable et étonnant Musée de la Forêt Noire où nous avons passé un temps certain (dire que nous n’avons pas vu passer le temps semblerait suspect dans un endroit où les pendules sont partout 😂).

Pour un embarquement immédiat, il suffit de cliquer

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Balade à Audenarde (B) 2ème partie

J’avais annoncé une suite à mon premier article sur Audenarde. Je vous ai montré les choses les plus importantes et je vais maintenant partager mes photos de détails, statues, lieux moins centraux de la ville.

Par exemple, à l’arrière de la collégiale, nous voyons ce cloître où se tient une expo de sculptures assez particulières mais plutôt sympas. 

En marchant un peu nous arrivons à l’abbaye Maagdendale (du Val des Vierges) fondée en 1234. On voit ici ce qui était une des plus importantes abbayes de femmes en Flandre. Il ne reste plus grand chose de l’immense complexe: une église basilicale, le quartier des abbesses et un corps de garde.
Les bâtiments ont été réaffectés en Archives de la ville et Académie royale de dessin.

Façade de la maison des abbesses (1663)

L’église Notre-Dame de Pamele (13ème siècle) trône sur les rives de l’Escaut. C’est ici que Marguerite de Parme (fille naturelle de Charles Quint et d’une femme de chambre d’Audenarde) fut baptisée.

Le Palais de Justice de style néo-gothique vaut également un coup d’oeil.

Poursuivant notre balade un peu plus loin, nous arrivons à l’entrée du parc municipal. L’ancien domaine du baron Liedts abrite un château en style néorenaissance flamande (1883). Le parc du château est d’inspiration anglaise et se compose de sentiers sinueux, d’arbres feuillus et de pelouses en pente autour d’un étang.

Quelques statues vues dans la ville

 

La statue suivante est celle du peintre Adriaen Brouwer (1604-1638). Passé maître dans l’art de peidnre les émotions et les états d’âme, il a le don de saisir les émotions. Rubens et Rembrandt étaient, parait-il, impressionnés par la manière dont il arrivait à croquer le quotidien des petites gens.

Son nom a été choisi pour trois excellentes bières.

J’avoue être restée assez perplexe devant la statue suivante posée devant l’ancienne halle aux viandes (Vleeshuis).

Il s’agit d’Universus, une statue en bronze de 5 mètres de haut de Johan Tahon.

 « C’est une figure qui semble s’élever vers le ciel, mais qui est en même temps fortement attirée par la terre », selon le sculpteur meninois Tahon (1965)

Une autre sculpture du même auteur est tout aussi étonnante à mes yeux. Elle s’appelle Titus, mi-homme, mi-cheval.

Nous avions choici de loger hors du centre ville mais suffisament près pour pouvoir nous y rendre à pied. Nous étions dans le charmant quartier d’Ename. Cet endroit comptait jadis une forteresse censée garder les frontières du Saint-Empire Romain Germanique. Par la suite, une puissante abbaye s’est implantée sur les rives de l’Escaut.

A l’ombre de l’église Saint-Laurent (ci-dessous) se trouve un musée archéologique malheureusement fermé lors de notre séjour.

De curieux personnages de pierre sont disposés dans le parc devant l’église. Certains ont les pieds entravés et les autres portent un fardeau. Je n’ai pas trouvé d’explications sur l’auteur ni sur la symbolique. On peut donc imaginer ce qu’on veut…

Je vous laisse en compagnie de ces personnages énigmatiques 😊.

S’ils vous inspirent, faites-moi signe…

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Balade à Audenarde (B) 1ère partie

Audenarde (Oudenaarde en néerlandais) est une ville néerlandophone de Belgique, située en province de Flandre-Orientale, au sud de Gand, sur les rives de l’Escaut. On l’appelle parfois la perle des Ardennes flamandes même si ce terme est une hyperbole qui souligne à la fois la grande modestie de ces reliefs par contraste avec la vraie Ardenne et l’attachement des Flamands pour ces seuls reliefs qui structurent le territoire, contrastant avec les basses plaines plus habituelles dans la région.

Que visiter à Audenarde? En fait, pas mal de choses pour une ville de taille moyenne à commencer par les rues où se trouvent d’anciennes jolies maisons en style flamand (pignons en gradins) et aussi en style Art-déco. Le magnifique hôtel de ville (style gothique brabançon) qui héberge  le MOU (musée d’Audenarde et des Ardennes flamandes) et la collégiale Sainte-Walburge situés sur la grand-place sont des bâtiments magnifiquement ouvragés. 

C’est en visitant le MOU que j’ai appris que le mot “verdure” caractérise une tapisserie dont le fond, et éventuellement la bordure décorative, est entièrement rempli de rinceaux décoratifs.

Le célèbre écrivain français Victor Hugo a exprimé sa fascination par ces mots: « Dans ce bâtiment fantastique, il n’y a aucun détail qui ne vaut la peine d’être regardé. »(Source)

Une image vaut mille mots, je vais donc, comme d’habitude partager quelques photos bien plus parlantes.

Il me reste encore quelques photos que j’aimerais partager. Elles prendront place dans un deuxième article à venir…

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Voyage, voyage: la bastide d’Hastingues (F)

Quand on arrive à Hastingues, commune où se trouve l’abbaye d’Arthous, on comprend très vite ce qu’est une bastide dans le sud-ouest.

Une bastide est une ville nouvelle close de fondation comtale, ou royale et ecclésiastique, construite au Moyen-Âge sur la base d’un lotissement dont le plan régulier comporte une place centrale entourée d’un passage couvert ouvrant par des arcades, et d’une charte municipale permettant aux habitants de s’administrer avec un conseil élu. (Source)

Si l’histoire de cette bastide vous intéresse, je vous invite à suivre ce lien mais aussi celui-ci qui vous donneront de précieuses informations sur cet endroit créé au 14ème siècle.

La porte: sa construction date des années 1307-1310 et son financement fut assuré par le péage sur les marchandises transitant sur les Gaves Réunis (Pau et Oloron). Elle joua également le rôle de tour de guet ainsi qu’en témoignent les deux archères fendant la paroi au sud. Au premier étage subsisterait une salle rectangulaire qui abrita une prison au 19ème siècle. (Source: panneau explicatif sur site).

Une fois cette porte franchie, on découvre les maisons séparées par un espace appelé “androne” qui facilitait la construction, permettait la récupération des eaux de pluie et était censé lutter contre la propagation des incendies.

Un circuit nous emmène voir les maisons les plus remarquables de la bastide. Les informations que je partage proviennent des panneaux explicatifs placés près de ces constructions.

Dans la rue principale, on découvre la plus vieille maison dite Maison Laplante. L’ouverture principale est surmontée d’une moulure en forme d’accolade, à son sommet un ange porte un écusson et deux culots sculptés (homme en robe courte et personnage en robe longue) supportent sa base.

Au-dessus de l’autre porte, on peut lire les initiales IDLP désignant Ioan de La Plante, sergent royal.

Un peu plus loin  la maison Magendie porte le nom du premier pasteur d’Hastingues. Elle fut sans doute aussi le premier site du temple protestant en 1600. Son installation dans la rue principale provoqua une forte réaction de l’église catholique qui obtint, via la commission de l’Édit de Nantes (promulgué par Henri IV pour mettre fin aux guerres de religion et révoqué par Louis XIV en 1598), le déplacement du temple dans une rue plus discrète.

Sur la façade on retrouve la date de construction: 1739.

Notre balade nous amène sur la place centrale avec, autour de la place, les habitations en façade.

Les maisons Cohéré (à l’angle), Lussan et la maison des Jurats témoignent de l’existence d’une galerie qui établissait un promenoir couvert.

Maisons Lussan et Cohéré
Maison des Jurats

La maison des Jurats  (fin 15ème, début 16ème) abritait le bayle et six jurats désignés pour un an (le bayle est le représentant du seigneur dans le village et les jurats sont les magistrats qui l’assistent). Toutes leurs décisions se basent sur une charte établie en 1326.

Nous arrivons ensuite à l’église Saint-Sauveur dont la base du clocher est celle érigée en 1304 alors que l’église a été reconstruite en 1891 sur les fondations de l’église primitive.

Près de la mairie, installée dans la maison Majoureau (édifiée après 1577), un des plus anciens bâtiments de Hastingues, nous voyons la statue d’un “carcoilh”: une légende raconte qu’à l’intérieur de la bastide un escargot géant se serait endormi mais sortirait parfois de sa coquille… 

A droite de la mairie, nous voyons le château d’Estrac. Depuis les années 2000, le château est devenu maison d’hôtes, lieu de séminaires, réceptions et halte jacquaire.

Depuis la naissance de la bastide, plusieurs châteaux se sont succédés sur cet emplacement. La famille Estrac fut anoblie par Louis XIV et en resta propriétaire jusqu’en 1792. Le château actuel a été complètement rebâti en 1884 et est actuellement rénové dans son style d’origine.

Cette balade se termine pour nous sur une façade de maison non indiquée sur le circuit de découverte mais dont le linteau a attiré mon oeil de lynx 😉.

L'an 2 du calendrier républicain: 1793-1794, prairial: vers le 20 mai ou le 20 juin

La liberté et l’égalité des hommes sont posées comme principe en France dans l’article 1 de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789. L’article premier de la Déclaration universelle des droits de l’homme (1948) inclut les femmes et ajoute l’obligation de fraternité. (Source)

Ainsi se termine ma découverte d’Hastingues en pays d’Orthe. J’espère que la balade sous le soleil vous aura intéressé également.

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Voyage, voyage: La Bouteille et Chaumont sur Tharonne (F)

Quand nous partons en vacances en France, nous évitons les autoroutes et privilégions le chemin des écoliers ce qui nous offre parfois de bien jolies découvertes.

Ce fut le cas cette fois en fin de matinée, en arrivant dans l’Aisne où j’ai tenu à photographier cette imposante église fortifiée dans la commune de La Bouteille. 

On a l’habitude en traversant la Thiérache de voir ces églises fortifiées où les habitants pouvaient se réfugier en cas de problème mais elles m’impressionnent toujours par leur aspect massif.

Plus tard dans la journée, j’ai cru voir une statue d’homme assis sur un banc dans une ambiance invitant au repos. Nous avons répondu à l’invitation en décidant de nous arrêter dans cette charmante commune du Loir-et-Cher en région Centre-Val de Loire, Chaumont-sur-Tharonne.

 

Cet hommage à Louis Blériot (1872-1936), premier à traverser la Manche en avion, le 25 juillet 1909, se trouve près de l’église Saint-Etienne, construction portée à l’inventaire des monuments historiques. L’aviateur a en effet résidé dans la commune. 

Plus d’infos sur ces statues ici.

En tournant les yeux en face de l’église, on aperçoit une autre silhouette et, en nous approchant, nous rencontrons une dame âgée, assise à côté de son panier. Elle nous raconte l’histoire du lieu. Je vous en fait écouter une partie.

Continuons notre balade autour de l’église…

Nous pouvons même nous poser et…

Ou, si on préfère, regarder les statues très différentes exposées dans le parc de l’église.

Nous admirons une dernière maison avant de nous remettre en route vers notre première escale en chemin vers Bidache.

Voilà, j’espère que ce départ en vacances vous aura donné envie de me suivre un peu plus loin sur cette route qui nous a réservé, une fois encore, de bien jolies surprises et découvertes étonnantes.

Soyez juste un peu patient(e)s, je suis fort occupée et j’ai plus envie de profiter de l’extérieur que de m’asseoir devant un écran 😎.

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Apollinaire, le circuit de Spa-Francorchamps et le dessin de presse, la suite et fin

Dans un précédent article, je vous avais promis la suite de la visite de l’abbaye.

2. Le musée du circuit 

Je me dois d’être honnête et avouer que je ne suis pas fan de sports moteurs quels qu’ils soient.

Malgré tout, j’ai apprécié le passage dans les superbes caves voûtées de l’abbaye où sont exposées des voitures et des motos anciennes. On y a aussi droit à la prestigieuse histoire du circuit à travers des documents inédits et une présentation sans cesse renouvelée de véhicules d’exception (texte extrait du dépliant de présentation).

Herstal et sa région ont été à l’aube du 20e siècle l’un des principaux berceaux de l’industrie moto en Belgique.

Les “Demoiselles de Herstal” (FN, Saroléa et Gillet) comme elles furent baptisées, ont arpenté le bitume des routes du monde entier pendant des décennies. Ces demoiselles ont même laissé leur nom à la place devant la gare de Herstal.

3. L'exposition temporaire

15 ans après l’affaire des caricatures danoises, l’exposition “Dessiner en paix” se propose de réinterroger les limites du dessin de presse en Belgique et ailleurs dans le monde à travers près de 400 dessins.

Je vous propose d’en regarder quelques-uns en cliquant sur le bouton ci-dessous.

Ainsi se termine la visite de 2 musées et d’une exposition à l’abbaye de Stavelot.

Dans le futur,  j’espère visiter le troisième musée consacré à l’histoire millénaire de la principauté depuis sa fondation en 647 jusqu’à la révolution…

Bonne journée 😊.

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