L’agenda ironique de février: les résultats

J’ai reçu un total de 38 votes pour 15 participations, toutes de haut niveau 👍. 

Les trois personnes ayant remporté le plus de votes sont, dans l’ordre, Lyssamara, Carnets paresseux et John Duff. Bravo à eux 👏.

Les autres se classent dans un mouchoir de poche. Bravo à eux aussi 👏.

Je vous remercie toutes et tous d’avoir joué votre rôle en nous emmenant chacun(e)  dans une ambiance particulière.

Je passe la main pour l’hébergement de mars à Toulopera comme prévu. Nul doute qu’on va encore bien s’amuser 😊.

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L’agenda ironique de février: le temps des votes

Le dépôt des textes est clôturé depuis minuit et il est maintenant temps de voter pour vos trois participations préférées.

Quant à l’organisation du prochain Agenda ironique, je suppose que c’est Toulopera qui s’y collera puisqu’il m’a cédé gentiment la place cette fois-ci 😉.

Vous pourrez relire tous les textes sur cette page où ils apparaissent par ordre d’arrivée.

Le tableau de votes est ouvert jusqu’au 29 février à midi, ne traînez pas 😉.

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Agenda ironique de février: ma proposition

Avant le début de la représentation, les comédiens se demandent avec angoisse si les spectateurs seront  nombreux ce soir 😉.

Un piège bien rodé

Situation: Antoine a perdu son boulot et doit à tout prix gagner sa vie. Il a enfin reçu une convocation à un entretien d’embauche dans lequel il place tous ses espoirs. Il a mis son costume de mariage, un peu étroit et lustré mais c’est tout ce qu’il a de convenable.

Décor : dans une usine de travailleurs à la chaîne, un candidat (C) se tient debout face au Directeur des Ressources Humaines (DRH). Ils sont dans un bureau vitré qui permet au directeur de surveiller les travailleurs en tout temps. Il jette d’ailleurs très souvent un regard sur l’usine en contrebas. C’est un maniaque apparemment.

DRH : Bonjour Monsieur. Vous avez répondu à notre offre d’emploi mais je veux m’assurer que vous remplissez bien toutes nos conditions.

C : Certainement, j’ai tout bien vérifié vous savez, ça ne devrait pas poser de problème.

Un franc sourire s’affiche chez le candidat. Il essaye de se montrer sûr de lui.

DRH ; Ce n’est pas votre premier emploi en usine je suppose ?

C : Non bien sûr, j’ai même des lettres de recommandations de mes anciens employeurs.

C tend le courrier au DRH en se penchant par-dessus le bureau qui les sépare.

DRH : Bien, vous avez apporté une copie de votre diplôme de mécanicien je suppose ?

C : Oui bien sûr, je vous ai dit que tout était bien préparé. Je peux commencer quand ?

Le DRH agite ses mains devant lui de haut en bas pour calmer le candidat.

DRH : Ouh lala, pas trop vite il faut être tout à fait sûr que vous convenez. Avez-vous toute liberté pour être disponible en cas d’urgence ou de prestation de nuit ?

C : Je devrais pouvoir m’arranger. J’ai vraiment besoin de ce boulot.

DRH : Il faut que vous soyez certain, je n’engage que des personnes sur qui je peux compter.

C : Ne vous inquiétez pas, je ferai tout ce que vous voulez, je pense être la personne qu’il vous faut.

La secrétaire (S) entre déposer des documents sur le bureau.

S’adressant en souriant au candidat :

S : Bonjour Monsieur, asseyez-vous donc plutôt que de rester planté là.

C : Merci Madame, je n’osais pas, répond-il en devenant ponceau.

Le DRH regarde, avec un sourire sardonique, le candidat s’asseoir en face de lui

DRH : Et voilà, je me doutais que vous ne rempliriez pas toutes les conditions.

C : Fichtre Monsieur, mon dossier est pourtant complet et je réponds à toutes vos demandes !

DRH : au niveau des compétences et de la disponibilité, tout semble correct mais ici nous n’engageons que des personnes atteintes de kathisophobie. En effet, le travail doit être rentable et c’est le meilleur moyen que nous avons trouvé pour que vous restiez debout toute la journée devant votre poste. Nous avons essayé les sièges inconfortables, les chaises bancales ou à trois pieds, les punaises sur les sièges et même les coussins péteurs mais certains petits malins arrivaient quand même à rester trop souvent assis !
Vous pouvez donc prendre votre dossier (Soupir) ainsi que la porte. Au revoir Monsieur.

Le DRH et sa secrétaire, entièrement soumise,  se regardent avec un air de connivence. Leur duo a encore été efficace.

Voilà, ici se termine ma participation à l’AI de février dont les consignes se trouvent ici.

Dans la foulée, je vous invite à aller lire les autres propositions 👍. Pour plus de facilité, les textes reçus jusqu’aujourd’hui sont regroupés juste 😉.

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L’agenda ironique de février: les consignes

L’Agenda ironique de janvier est terminé et les résultats sont à découvrir ici chez Tiniak.

En accord avec avec JL du blog Toulopera, j’ai accepté avec plaisir de prendre en charge l’édition de février.

Et koitesquejeveux?

  • D’habitude le choix de la forme est laissé libre mais j’aimerais changer un peu en demandant cette fois un acte (ou plus) d’une pièce de théâtre. On peut évidemment se trouver au début, au milieu ou à la fin de la pièce, au choix. Cela implique donc un minimum de didascalies pour se situer (informations sur des éléments que les répliques ne permettent pas de connaître).

  • J’aimerais aussi y voir un zeugme (le mot est bizarre mais c’est assez simple. Pour vous guider, je vous propose un exemple de Pierre Desproges: Après avoir sauté sa belle-sœur et le repas du midi, le Petit Prince reprit enfin ses esprits et une banane.) 😉
    D’autres idées ici.

  • Et puis aussi y glisser les mots ponceau, sardonique, kathisophobie et fichtre.

Pour le reste c’est comme vous voulez pour autant que ce soit ironique 😁.

Je pense clôturer le dépôt des textes (en commentaires ci-dessous) le 26 février à minuit. Le tableau des votes sera en ligne le 27 février et sera clôturé le 29 février vers midi afin de communiquer les résultats juste à la suite.

A vos claviers!

 

Si vous voulez lire les textes sans devoir parcourir tous les commentaires, c’est possible en allant sur cette page (où les commentaires sont fermés 😉).

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L’agenda ironique de janvier: le temps des votes

Fin de mois oblige, les votes sont ouverts chez Tiniak où vous trouverez les liens vers les textes proposés. A vous de  choisir 4 parmi les 15 textes participants à l’AI de ce premier mois de 2024.

Pour voter c’est ici.

Je pense que ce n’est que jusqu’à demain soir que les votes seront pris en compte. “Proclamation” le 31 janvier avant de s’y remettre avec plaisir pour février.

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L’agenda ironique de janvier 2024: ma participation

Comme annoncé précédemment, c’est Tiniak qui a concocté les règles de l’AI de ce mois-ci et vous trouverez tous les détails sur son blog.

Quant à moi, je propose le texte ci-dessous.

Quand la pause s’impose

Mon maître de stage m’a demandé de cogiter avant tout sur le thème de l’ouverture… Soit mais ça manque de précision et j’ignore de quelle ouverture il parle. On peut tout aussi bien ouvrir la bouche, l’esprit, la fenêtre… et d’ailleurs force est de constater que, par la fenêtre ouverte, je vois la terrasse du bistrot d’en face et qu’elle m’attire très fort en cette journée caniculaire. Je m’en vais donc cogiter sur l’ouverture d’une bonne bouteille de bière ! Je salive déjà à l’idée de la mousse bien fraîche. Aussitôt dit aussitôt fait, je n’ai qu’à traverser et m’asseoir à l’ombre de la tonnelle. Les pampres bien emmêlés au-dessus de ma tête sont parfaitement immobiles par cette journée sans vent.

Les oiseaux gazouillent, on est bien là, en tout cas jusqu’à ce que la sonnerie aigrelette du bigophone trouble mon indolence. C’est certainement Marguerite, la femme du tenancier, qui ne peut s’empêcher de l’appeler dix fois par jour. Bien que loin d’être un parangon de vertu elle-même, elle est jalouse comme un tigre et surveille ce pauvre Hervé. Je me dis depuis belle lurette que pareille épouse mériterait voir son corps grassouillet traversé d’une flamberge pour qu’’elle se taise à tout jamais.

Mais il fait beaucoup trop chaud pour garder longtemps des idées meurtrières, je referme les yeux et m’étire de bien-être en savourant ma liberté de célibataire.

En ces jours si froids et en voyant la neige qui m’entoure, je me suis amusée à imaginer une journée caniculaire. Ben quoi on peut rêver non? 😉

J’espère que vous aurez apprécié cette courte tranche de vie. Je pense qu’on a tous eu des jours sans envie de travailler quand le soleil brillait trop fort 😊.

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L’agenda ironique de janvier 2024

Un agenda chasse l’autre tout comme 2024 a chassé 2023. Les résultats de décembre ont donné comme classement Tiniak, Toulopera et Adrienne. Bravo à eux 👏.

Voici maintenant les désiderata de Tiniak qui hébergera le premier AI de 2024 et chez qui vous pourrez consulter les consignes à votre aise.

A vos claviers, bon amusement!

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L’agenda ironique de décembre 2023: le temps des votes

En résumé, les 15 textes ont été listés sur le blog de la Licorne et les votes (pour les 4 textes préférés et pour l’hébergement de janvier 2024) se font chez Carnets paresseux jusqu’au 31 décembre.

Les résultats seront annoncés dès le 1er janvier 2024 (et oui…).

Bonne lecture, bons votes et bonne dernière semaine de 2023 avant le grand saut.

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Agenda ironique de décembre

Nous voici déjà le 24 décembre et l’Agenda ironique, hébergé par La Licorne, va refuser les nouveaux textes dans quelques heures.

Il n’est donc pas trop tard mais il est temps. Même si je ne crois plus au Père Noël depuis longtemps, j’ai quand même essayé de rédiger un petit texte pour participer malgré tout. Il y manque malheureusement les bulles d’ironie (désolée mais mon estomac tolère mal les bulles). 

Voici donc ma proposition ci-dessous.

 

Le Noël de Juliette

Juliette attendait impatiemment la venue du Père Noël mais on n’était que le 1er décembre. Encore de nombreux jours à attendre pour la fillette. Pendant cette période, elle rêvait, voyait le vieux barbu arriver la nuit avec son troupeau de rennes et elle avait un peu peur aussi : il faut dire que le dernier qui l’avait pris sur ses genoux au supermarché sentait fort la bière quand il lui avait demandé en bafouillant ce qu’elle souhaitait recevoir comme cadeau.

Elle avait décidé d’aller trouver un autre Père Noël pour confirmer mais celui-ci sentait bon le parfum, tant mieux se dit-elle, elle était probablement tombée un mauvais jour avec le premier.

Son frère, plus âgé et fort taquin, était un péroreur de première et n’hésitait pas à faire l’école buissonnière quand ça lui chantait. Il se moquait de la gamine et de son espoir vespéral : chaque jour avant de se coucher elle demandait : « c’est demain qu’il vient le Père Noël ? » et à chaque fois elle faisait une moue boudeuse en entendant la réponse négative.

Finalement ses parents lui donnèrent un mètre ruban raccourci à vingt-cinq centimètres avec pour mission de couper un centimètre chaque jour afin de voir s’écouler le temps jusqu’à Noël.

Elle avait trop hâte ! Elle savait que, comme chaque année, sa maman sortirait la belle nappe en guipure blanche offerte par une grand-tante pour y déposer le repas de fête. Elle se souvenait de la petite brûlure de cigarette causée par Tonton Jean il y avait bien longtemps. Maman s’arrangeait toujours pour y déposer un plat afin de la cacher et interdisait désormais à tous de fumer à table.

Ses grands-parents s’affairaient tous à surenchérir pour les cadeaux allant jusqu’à la démesure mais faisant le bonheur de Juliette et son frère.

C’était le bon temps, celui de l’enfance insouciante et heureuse. Juliette est adulte aujourd’hui et est maman elle-même. Il arrive rarement qu’elle se souvienne de ces moments passés depuis si longtemps mais, maintenant que ses parents reposent au cimetière voisin, la mélancolie l’envahit et elle pense que « la mémoire est comme le dessus d’une cheminée. Pleine de bibelots qu’il sied de ne pas casser, mais qu’on ne voit plus ». Sauf la veille de Noël…

Voilà, c’est tout jusqu’au prochain Agenda ironique mais d’ici là je vous souhaite beaucoup de douceur, de chaleur et de bons sentiments pour cette période de Noël. 

Bon réveillon à vous 🎄🎅

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L’agenda ironique de novembre 2023: les consignes

Et voilà donc que l’AI d’octobre est terminé (voir les résultats ici) et que celui de Novembre piloté par Carnets Paresseux commence maintenant et se terminera le 26 novembre.

Et qu’est-ce qu’on doit donc faire? Le tout est très bien expliqué avec moults détails ici mais je vais essayer de résumer un peu les choses.

Le principe est donc 

  • rédiger un horoscope qui pourra se baser sur tout ce qu’on veut (la lecture des étoiles et des astres, de la marche de l’ombre des cailloux par terre, du vol des oiseaux ou du tarot ou tout ce que vous voulez)
  • celui-ci contiendra les mots chevalparapluiesouquenillepingouintubéreuse et Vierzon
  • il prendra la forme qu’on veut mais ne manquera pas d’ironie
  • et le lien vers le texte sera déposé avant le 26 novembre chez Carnets Paresseux.

A vos claviers!

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