L’agenda ironique de juillet 2023: le temps du vote

Nous voici déjà arrivés au terme de l’agenda ironique de ce mois. Je remercie celles et ceux qui ont osé se jeter dans l’aventure 😊. Pour rappel, les consignes se trouvent ici.

La date de péremption étant dépassée depuis hier à minuit, nous allons maintenant procéder aux votes afin de choisir nos textes préférés et désigner celle ou celui qui prendra la suite pour organiser le prochain AI.

Les votes seront clôturés le 31 juillet à minuit.

Vu la faible participation de ce mois, chacun(e) ne pourra voter que pour  2 textes au maximum.

Par ordre d’apparition à l’écran, ont été proposés les textes suivants:

Conférence par Gibulène

Eden musc par Tiniak

Que d’acrobaties pour être nommé chef du Pentagone par Lothar

Une mesure d’économie par John Duff

Le jeu de l’amour et du hasard par La Licorne

J’ai le drame sous le noeud par Max-Louis

Aïe ! Aïe ! Aïe ! Houille ! par Photonanie

Cinq angles coupants de paradigmes par Isabelle Thépin

Le nombre de participants étant très faible (les vacances? les consignes? la météo?…), la liste d’hébergeurs potentiels l’est également🫤 .

Si des volontaires supplémentaires sont prêts à se jeter à l’eau qu’ils n’hésitent pas à se manifester (en commentaire ou en me contactant,…), je les ajouterai avec grand plaisir au tableau 👍.

Merci à Carnets paresseux de se proposer pour l’organisation d’août, je l’ai ajouté avec plaisir au tableau.

Si certain(e)s ne souhaitent pas organiser, ils peuvent aussi le signaler 😉.

Continuer la lectureL’agenda ironique de juillet 2023: le temps du vote

L’agenda ironique de juillet 2023, ma proposition

Pour rappel, les consignes (que j’ai honte d’avoir imaginées moi-même!) se trouvent ici. Je ne devais pas être bien réveillée le jour où j’ai proposé ça mais bon, ce qui est fait est fait et, malgré tout, il y a quand même déjà six participations complètes plus un embryon…

La date limite étant le 28 juillet, j’espère quand même recevoir d’autres propositions ironiques 🤞. Et tant pis si les consignes ne sont pas scrupuleusement respectées pour une fois, après tout on est en vacances, et on fait un peu ce qu’on veut, comme la météo de ces dernières semaines d’ailleurs 😊.

Ceci étant dit, je vous propose ci-dessous ce que j’ai réussi à écrire entre deux occupations ou déplacements de loisirs estivaux.

« Aïe ! Aïe ! Aïe ! Houille !”

Quel décor ! Je n’en croyais pas mes yeux. J’étais entourée de scintillements de toutes parts. On aurait dit des diamants noirs sur les murs. Des strates brillaient et reflétaient les rares rayons lumineux. Il faudrait que je me renseigne sur la matière, ce pourrait être très intéressant pour d’autres projets.

Les lampes en cuivre se balançaient doucement, ajoutant à l’effet féérique provoqué par cet endroit. Soudain un bruit de roulement attira mon attention. Je vis apparaître un genre de wagonnet comme dans les trains fantômes des fêtes foraines. Il était moins coloré mais sa noirceur ajoutait une touche à l’ambiance intimiste. On pourrait l’utiliser pour le service lors des réceptions ou pour amener les invités. Après tout, Gainsbourg et Dali aimaient bien les murs noirs et moi je trouvais ça tellement chic !

Des personnes se déplaçaient autour de moi en me regardant curieusement. Je décidai de les snober, toute à mes pensées.

Vu la profondeur à laquelle un ascenseur très spécial (c’était même plutôt une cage d’ailleurs !) m’avait emmenée, je pensais fugitivement à l’albédo observé à la surface, un frisson me secoua. C’est sûr que les rayons du soleil ne devaient pas arriver jusqu’ici. C’était très bien ainsi, beaucoup plus secret, plus cosy. Cette fois je tenais un bon filon qui me vaudrait bien une petite promo en fin d’année.

D’habitude je travaillais dans le cœur de Bruxelles, ce qu’on appelle le Pentagone en fait. J’étais dans l’évènementiel et toujours en recherche de lieux atypiques. J’étais aux anges avec celui-ci ! C’est sûr que certains de mes clients branchés allaient adorer. J’avais même vu une pancarte marquée « Réserve de coke », ça m’avait un peu étonnée et je pensais que le responsable sécurité et éthique de mon entreprise n’allait pas apprécier du tout. On en reparlerait le moment venu…

A l’entrée, j’avais vu une flèche indiquant la « salle des pendus », j’y avais jeté un œil discret et vu pendre des vêtements, c’était probablement une sorte de vestiaire assez grand et très utile lors des soirées rassemblant un public conséquent. Je trouvais vraiment beaucoup d’avantages et d’originalité à cet endroit, je pensais que mon patron allait être ravi de ma trouvaille.

A un moment un grand bonhomme à la gueule noire me houspilla vertement : « allons ma petite dame, faut pas traîner ici, il y a des gens qui travaillent et c’est dangereux ».

Je lui montrai alors le badge “Visiteur” qu’on m’avait remis à l’entrée et qui m’autorisait à circuler librement.

« Ah mais ça c’est pour aller de l’autre côté voyons, vers la cafétéria, l’espace aménagé pour le public ! Il y a eu confusion entre Visiteurs et Jacques Houille dans votre petite tête il me semble. Vous vous êtes trompée d’entrée et j’ignore comment vous êtes arrivée au fond de la mine mais là vous gênez mes gars dans leur boulot ».

Me rendant compte de ma méprise et de mes élucubrations je me sentis rougir, ah j’avais bonne mine pour le coup. Certes je n’avais jamais été le pingouin qui glisse le plus loin mais quand même, je voyais maintenant la poussière de charbon qui recouvrait mes baskets blanches. Dans mon excitation à élaborer des plans, je n’avais rien remarqué !

Je me sentais comme Perrette devant son pot au lait cassé et c’est tête basse que je me suis enfuie de cet endroit qui m’apparaissait maintenant dans sa triste réalité…

Si cette histoire s’ébruite et qu’un de mes collègues me demande en se moquant si je compte encore « aller au charbon », je crois que je lui saute à la gorge!

Je voulais juste vous rappeler que la région où je vis a connu la richesse dans le passé grâce aux mines dont j’ai déjà parlé ici.

Continuer la lectureL’agenda ironique de juillet 2023, ma proposition

L’agenda ironique de juillet 2023: les consignes

Un mois chasse l’autre et les votes de l’AI de juin sont clôturés et sont à retrouver ici.

En suite de ceux-ci, j’ai été choisie pour organiser l’édition suivante. De mes neurones fatigués, les consignes suivantes ont émergé:

J’aimerais assez que votre texte soit une anticatastase dans laquelle on retrouverait, habilement glissés, les mots suivants: albédo, pentagone, et l’expression “ne pas être le pingouin qui glisse le plus loin”.

Tout ça bien sûr sans oublier l’essentiel assaisonnement ironique!

Cette expression est tirée de ce site où je vous conseille vivement de naviguer étant donné que vous aimez jouer avec les mots 👍.

On va se donner jusqu’au 28 juillet pour rentrer les textes puis on votera jusqu’au 31 juillet inclus ce qui permettra d’enchaîner avec l’AI suivant début août.

A vos claviers et surtout bon amusement!

PS: je me rends compte que j’utilise assez souvent le raccourci AI pour Agenda ironique. De grâce, faites que cet AI ne soit en rien contaminé par l’IA tellement envahissante de nos jours, j’espère sincèrement que nous continuerons à nous amuser de manière traditionnelle 😊.

Continuer la lectureL’agenda ironique de juillet 2023: les consignes

L’agenda ironique de juin 2023: le temps du vote

L’agenda ironique, mené de main de maître par JL du blog Toutopera, est à présent clôturé avec 13 propositions de textes.

Pour rappel, les consignes de départ se trouvent ici et ma proposition personnelle .

Si vous êtes comme moi, vous aurez de grandes difficultés à décider quels sont vos préférés tant la cuvée me semble bonne 👍.

Quoi qu’il en soit, le vote se fait ici avant le 30 juin 2023 😉.

Bon choix à vous!

Continuer la lectureL’agenda ironique de juin 2023: le temps du vote

L’agenda ironique de juin 2023, ma proposition

L’agenda ironique de ce mois est hébergé sur le blog Toutloperaoupresque et voici le résumé des consignes:

Le thème principal sera « ce qui se passe de l’autre côté du miroir ».

Comme contraintes supplémentaires, histoire de mettre un peu de sel dans votre récit, je vous demande de le saupoudrer d’un peu de coriandre et d’une pincée de poudre de perlimpinpin. Et puis, si vous pouviez placer un petit oxymore, ça me ferait plaisir tant j’adore cette figure de style.

Brève rencontre

Le chat est en arrêt, une patte levée, l’air dubitatif. Il a l’habitude d’entrer dans les logements dont les imprudents occupants laissent toujours les fenêtres ouvertes. La nuit ne le gêne pas lui qui est nyctalope, au contraire, on dirait qu’après le coucher du soleil tout devient magique. C’est comme une sombre clarté saupoudrée de poudre de perlimpinpin à paillettes ! Les petites lampes ressemblent à des lucioles. C’est son moment préféré pour partir en vadrouille.

Il vient de sauter dans une chambre, apparemment de jeune fille si l’on se fie aux fanfreluches éparpillées un peu partout. Il y a un truc brillant dans un coin avec de grosses ampoules lumineuses tout autour. Il n’a jamais vu ça nulle part et ça l’attire comme un aimant. Curieux, il s’approche du truc en question. Devant ses yeux ébahis apparait le plus beau chat qu’il ait jamais vu de sa vie ! Des yeux à tomber par terre, des vibrisses longues, fines et frétillantes, un pelage qui parait tellement soyeux, … Il fait patte de velours, miaule langoureusement et secoue la tête pour remettre en place ses idées mélangées comme sur un Rubik’s cube et regarde à nouveau. La vision est la même, toujours aussi idyllique. Mais qui est donc cet illustre inconnu ? Un silence éloquent enveloppe les deux chats, tout à leur admiration mutuelle, les yeux dans les yeux. Il n’a jamais vu ce félin et se demande s’ils seront amis ou ennemis. Un peu de jalousie mêlée d’envie le tenaille mais malgré tout il est sous le charme.

Un bruit, vite, quelqu’un a bougé, il faut se décider, c’est maintenant ou jamais, il faut passer derrière le truc pour faire connaissance. D’un seul bond le chat saute et connait la plus grosse déception de sa vie : il ne voit qu’un tas de vêtements roulés en boule ! « Coriandre ! » s’exclame-t-il car il a entendu un jour Max-Louis, le copain de sa maîtresse, dire ce mot, il l’a retenu parce qu’il trouve que ça sonne bien. (En vrai Max-Louis dit « Diantre » mais le chat ne fait pas dans le détail).

Il devient fou, saute toutes griffes sorties, s’acharne sur les tissus emmêlés en feulant. Où est donc passé l’autre chat ? Tout à sa déception, il renverse le miroir qui se brise en mille morceaux. Il a beau ne pas être humain, il sait que c’est un signe de malchance…

A ce moment, la demoiselle sort de son sommeil en hurlant, le chat s’enfuit, la queue entre les pattes, par la même fenêtre toujours entrouverte…

Il ne saura jamais si l’autre était un être vivant ou bien le fantôme d’un chat, occis, mort.  (Clin d’œil à Eric

Le miroir est sans doute le seul objet qui peut légitimement se demander si c’est vraiment lui qu’on regarde (Philippe Geluck)

Continuer la lectureL’agenda ironique de juin 2023, ma proposition

L’agenda ironique de juin 2023: les consignes

L’Agenda Ironique de mai étant clôturé (résultats ici), c’est le blog de Toutlopera qui a été plébiscité pour prendre la relève.

Voici ses souhaits:

Le thème principal sera « ce qui se passe de l’autre côté du miroir ».

Comme contraintes supplémentaires, histoire de mettre un peu de sel dans votre récit, je vous demande de le saupoudrer d’un peu de coriandre et d’une pincée de poudre de perlimpinpin. Et puis, si vous pouviez placer un petit oxymore, ça me ferait plaisir tant j’adore cette figure de style.

Les textes proposés seront déposés en commentaires, comme d’habitude, cette fois sur le blog Toutlopera avant le 28 juin prochain.

A vos claviers!

Continuer la lectureL’agenda ironique de juin 2023: les consignes

L’agenda ironique de mai 2023: le temps du vote

Et voici déjà le temps du vote. C’est fou ce que le temps passe vite!!!

Bref, c’est sur le blog de La craie que ça doit se faire avant le 30 mai prochain. Lâchez-vous, il n’y a pas de nombre limite de votes 😉 (même si, réflexion faite, si tout le monde vote pour tout le monde on ne va pas s’en sortir 😂).

Je vous souhaite un bon moment de plaisir à la lecture des 12 textes proposés pour cette édition de l’agenda ironique.

Vous verrez que, partant des mêmes consignes, nous sommes toutes et tous arrivés à des endroits bien différents…

Je vous souhaite bonne lecture et bonne fin de journée

Continuer la lectureL’agenda ironique de mai 2023: le temps du vote

L’agenda ironique de mai 2023

La date limite du 20 mai étant (déjà!) atteinte, vous trouverez ci-dessous le texte que je propose pour cette édition de l’AI orchestrée par La craie.

Bonne lecture 😊.

 

Querelle de voisinage

« L’aurore sortait de l’océan sur son char de roses ». Il en avait déjà entendu des conneries se disait le Nain Glinspo[1] en entendant son voisin Groà déclamer des sornettes à la gamine, à peine pubère, qu’il avait recueillie mais là c’était le pompon !

La vérité était qu’il méprisait son voisin franchouillard, beauf comme pas possible et d’une bêtise sans limite.

Depuis que ce dernier avait décidé d’installer chez lui une sorte de Lolita des banlieues, il gonflait ses pectoraux et se prenait pour le coq du village. Il n’imaginait même pas que la gamine avait fugué de chez ses parents parce qu’elle avait un peu trop le feu au cul et ce couillon, croyant l’avoir séduite, l’avait invitée à partager ses allocations de chômage. Le couple le moins glamour de l’année…

Glinspo lui vivait seul, ronchonnait à longueur de journée et grommelait en bavant dans sa barbe. C’était pratique l’hiver parce que cette mauvaise habitude avait formé une espèce de trichobézoard qui lui tenait bien chaud au cou même si nombreux étaient ceux qui s’interrogeaient sur ce « tricot bizarre » porté été comme hiver.

Entre la gamine qui avait le feu au cul et le nain qui avait chaud au cou les noms d’oiseaux volaient souvent et pas que d’oiseaux d’ailleurs pour le grand plaisir du voisinage qui se poilait comme pas possible.

« Morue » lui criait-il, « Gros marsouin » répondait-elle et cela à longueur de journée par-dessus le mur mitoyen des jardins. A se demander si un certain lien ne se créait pas entre eux au travers de leur rituel très coloré.

Groà avait beau essayer de calmer le jeu les deux autres n’en démordaient pas. Et Groà de groasser « si c’est pas malheureux de devoir subir ça alors qu’on pourrait être si bien et boire une bière tous ensemble». Sa naïveté était consternante.

La vie s’écoulait inlassablement, tristement monotone, un jour chassant l’autre sans changement aussi subtil soit-il.

Un matin, Glinspo lança ses insultes par-delà le mur, une fois, puis deux puis trois et…rien ! Pas de réponse de la poison. Seuls les sanglots de Groà troublaient le silence. La gamine avait trouvé un autre pigeon à plumer et s’était envolée avec lui vers d’autres cieux.

A chaque nouvelle crise de larmes, Glinspo avait l’impression de ressentir des soulèvements de la terre de son jardin tellement les râles de son voisin grondaient gravement.

Heureusement, le temps qui arrange souvent bien les choses, atténua peu à peu la tristesse de Groà qui jura, mais un peu tard, qu’on ne l’y prendrait plus[2] et il arrêta enfin de groasser à tout va.

Le quartier retrouva son calme mais Glinspo pensait parfois avec nostalgie au ping-pong verbal savoureux qui pimentait ses journées il y a quelque temps. Et il regrommelait de plus belle dans sa barbe en bavant…

[1] Le Ninglinspo est une rivière de Belgique

[2] Vous aurez reconnu le croassement du corbeau de La Fontaine qui présente de curieuses similitudes avec le  groassement

Continuer la lectureL’agenda ironique de mai 2023

L’agenda ironique de mai 2023

Commençons par un  récapitulatif des résultats d’avril. Ont pris place sur les marches du podium, dans l’ordre des votes:

1 – Lyssamara : Faits l’un pour l’autre ? et Chronique d’une fin annoncée

2 – Max-Louis : Déboulonné du compresseur émotionnel

3 – Jean-Louis : Tous les matous du monde 

Un grand bravo à eux👏.

Les votes ont également désigné La Craie pour organiser l’édition de mai 2023 avec les consignes suivantes:

Le thème sera la fuite du temps. Carpe diem ou naufrage de général.

Notre texte devra obligatoirement commencer par la phrase: L’aurore sortait de l’océan sur son char de roses

La craie nous impose aussi Gróa comme personnage et nous dit aussi que, nonchalamment, nous pouvons ne prendre que le nom et en faire un autre personnage sans aucun rapport.

En option essayons également de caser les mots : marsouin, trichobézoardet “soulèvements de la terre “.

Tout le reste nous appartient.

Nous pouvons également trouver quelque inspiration sur ce site qui reprend le vocabulaire normand d’origine scandinave.Et la date butoir est autour du 20 mai selon les arrivages

En ce qui me concerne, je vais voir si l’inspiration vient me visiter ou pas parce que dès lundi je serai très peu présente sur mon blog 😎. 

Continuer la lectureL’agenda ironique de mai 2023

L’agenda ironique d’avril 2023

Il y a quelque temps je vous ai donné les consignes pour cet exercice mensuel. Si vous avez oublié, vous pourrez les retrouver facilement ici.

Et, pour écrire mon texte,  j’ai eu envie de retrouver Ana, le personnage de ma première participation à l’agenda ironique en 2020. Si vous en avez envie, vous pouvez la relire .

 Bonne lecture.

Le chat d’Ana

Depuis l’accident qui lui a coûté ses deux jambes (même si, en général, les gens disent plutôt que les choses coûtent un bras) Ana s’est débrouillé pour parcourir le monde, vaincre pas mal de difficultés et réaliser quantité de livres de voyage qui ont eu un beau succès.

Il a, à plusieurs reprises, croisé le chemin de son ami Onésime et ils ont bien rigolé tous les deux. Ils ont même roulé quelques fois sous la table en fin de soirée. Il faut dire qu’ils ne buvaient alors pas que de la soupe aux tomates !

Et puis le vent a tourné quand un illustre inconnu, se faisant passer pour lui, a diffusé sur les réseaux sociaux des textes complètement déjantés qui ont terni son image. « Usurpation d’identité » a reconnu la justice après des mois d’enquête mais le mal était fait et Ana en est sorti épuisé.

Un malheur n’arrivant jamais seul, sa dernière conquête a claqué la porte. Son moral d’acier commençait à bien rouiller et il se sentait complètement déprimé quand ses amis lui ont suggéré d’adopter un chat. Il serait ainsi moins seul et il y aurait un peu plus de vie dans sa maison.

Il y a quelques mois, Shiva, puisque tel est le nom de la créature féline, et Ana sont devenus inséparables. Dès que le chat se couche sur Ana, on entend comme un bruit de compresseur : Shiva a le ronronnement puissant ! Le bonheur semble complet pour ces deux-là.

Ana ne pense plus à parcourir le monde depuis qu’il habite chez son chat. C’est en effet la petite boule de poils qui régit sa vie, le réveille le matin avec sa petite langue râpeuse, renverse sa tasse de café en le regardant bien dans les yeux, se couche sur son bras quand il travaille sur son ordinateur, miaule parce que cette c… de porte ne s’ouvre pas seule alors qu’il veut sortir ou rentrer (en moyenne vingt fois par jour !). Et bien sûr il faut remplir sa gamelle, sa fontaine à eau, veiller à ce que son coussin préféré soit bien mis sinon c’est le canapé qui sert de griffoir : il faut bien passer ses nerfs sur quelque chose quand on est un chat d’intérieur…

Petit à petit le moral d’Ana remonte depuis qu’il a moins de temps pour penser à ses petites misères d’humain.

En les voyant, on pense volontiers à Claude Lelouch et on imagine même le titre « Un homme et un chat » avec bien sûr la chanson « Comme le beau chat d’Ana, d’Ana, chat d’Ana d’Ana, … ». Il faut dire que c’est une bien belle histoire d’amour qui lie ces deux êtres ❤️.

Voilà, ceci constitue ma participation à ce challenge toujours surprenant et amusant. La date de clôture est le 26 avril et les votes auront lieu du 27 au 30 avril sur le blog “Le dessous des mots” où vous pouvez déjà découvrir 17 participations!

Continuer la lectureL’agenda ironique d’avril 2023