Je voudrais aujourd’hui vous emmener avec moi à la découverte d’un site étonnant tout près de Liège.
Certain(e)s ont été interpellé(e)s par la photo déposée dernièrement chez Ma. Cette œuvre en acier Corten représente un criquet géant aux ailes bleues (selon la couleur du ciel). Je vais maintenant la remettre dans son contexte😊 .
Cet endroit est à la fois un témoignage du passé de la région et un formidable espace naturel de promenades. Coincée entre les terrils du Gosson 1 et 2, résultant de l’activité du charbonnage du même nom, la Maison des Terrils est implantée dans un ancien lavoir édifié en 1907.
De la période « noire » florissante à la période verte fleurissante
La région liégeoise a, pendant longtemps, été réputée pour sa sidérurgie. En effet, l’implantation historique des usines sidérurgiques était associée à la présence de minerai ou de houille. Par chance nous avions les deux.
Au début du 19ème siècle, John Cockerill introduit la Révolution industrielle en Belgique dans les domaines de la mécanique et de la sidérurgie : le bois est remplacé par le charbon et l’énergie de l’eau par celle de la vapeur. C’est magnifique car la Wallonie était riche en minerai de fer (composant de l’acier), jusqu’en 1870, et en charbon. » (Source)
De cette époque il reste de nombreux terrils en Belgique. Pour la petite histoire, on dit que le mot vient du wallon tèrri, qui désignait déjà vers 1300-1400 l’amas de terre et de pierres que l’on retirait du sol pour exploiter une mine 😉.
La particularité du terril du Gosson est que cet ancien site charbonnier (désaffecté depuis les années 1960) s’est progressivement transformé en îlot de nature.
Vous n’aurez donc nul besoin de lampe ni de casque de mineur. Pour m’accompagner sur place, il suffit de cliquer sur l’image ci-dessous.
J’espère que l’histoire de l’évolution de cet endroit au passé laborieux et qui est aujourd’hui très accueillant vous aura intéressé(e) 😊.
J’ajoute juste, en dernière minute et ce grâce à une question de Chinou, que le scénographe de ce lieu est le Belge Daniel Steenhaut.
Et si vous souhaitez en savoir plus sur les terrils belges, je vous invite à consulter ce document très complet 👍.
Très bel exemple de reconversion !
Merci Gene, c’est un chouette endroit…maintenant
Super intéressant ! Chez nous, le mot « terril » est inconnu, on dit plutôt « halde » et il y en avait beaucoup dans l’Estrie (sud du Québec) à l’époque de l’extraction de l’amiante. Comme on a découvert par la suite que ce dernier est hautement toxique, on a cessé l’extraction et la ville d’Asbestos a même changé de nom : elle est devenue Val-des-Sources pour ne plus être associée à ces minéraux.
Les mines de charbon ont fait la richesse de ma région mais ont causé de nombreuses maladies aux poumons des mineurs qui mourraient souvent très jeunes. Je trouve ça bien qu’on ne les oublie pas et que ce site ait été transformé pour qu’on continue à avoir envie d’y aller.
« C’était mieux avant », disent encore certains. Va savoir pourquoi ils ont le don de me mettre en rogne.
…Les moutons de Steenhaut prennent un tout autre intérêt esthétique avec leur réserve de bois.
Comme on se comprend entre croulants

Ah tu as remarqué aussi que les moutons ont, comme les cerfs, perdu leurs bois…
Merci pour ce passionnant billet ! J’ai trouvé cela très intéressant et instructif.
Bises et bonne journée.
J’en suis ravie Lydia. Bonne fin de journée.
Bel exemple de reconversion. On ne peux pas oublier ces endroits. Bonne journée. Gros bisous
C’est super agréable avec en plus une plaine de jeux très compète et une cafeteria sympa ainsi que quelques tables de pic-nic
Bonne journée.
Bonjour Bernadette !
Tout un passé revisité ! Tu es bien allée au charbon !
J’espère que tu as bonne mine ce matin, que tu n’as pas abusé de la bière des hertcheuses hier !
Bon jeudi !
Pierre
Je n’ai même pas croisé monsieur Houille des Visiteurs
et tu devrais savoir que je n’abuse jamais 
Bonne journée.