L’Agenda ironique d’octobre: le temps des votes

L’édition de ce mois a été pilotée et hébergée par la Licorne sur son blog Filigrane.

Pour rappel, les consignes étaient

Sept textes ont été envoyés par les participant(e)s:

  1. La Licorne  : “Esprit farceur”
  2. Gibulène : “Esprit es-tu là ?”
  3. Jamadrou : “Esprit es-tu là ?”
  4. AlainX : “L’esprit du chat”
  5. John Duff : “Esprit es-tu là ?”
  6. Toutlopéra : “Esprit es-tu là ?”
  7. Photonanie : “Face et cieux”

Pour voter, merci de vous rendre chez La Licorne en cliquant ici.
Trois votes sont possibles pour les textes ainsi qu’un vote pour le prochain hébergeur de l’AI.
Pour tout ça, vous avez jusqu’au 31 octobre.

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L’agenda ironique de septembre 2024: ma proposition

Ce mois-ci c’est Jean-Louis, alias Toulopera, qui nous a concocté des consignes pour l’agenda ironique. Et quelles sont-elles ces consignes?

Le thème principal sera « les chansons de l’échanson ». Je vous propose donc de nous proposer un texte où apparaîtront des chansons, enfantines ou non, populaires ou non, sophistiquées ou non.

En contrainte supplémentaire, que diriez-vous d’utiliser des mots tels qu’échansonvistemboirsaxifrage et sigillographie, ainsi que l’expression « le diable est dans les beffrois ».

Le joyeux violoniste Gerard van Honthorst 1623, Rijksmuseum, Amsterdam

Ma proposition est la suivante: 

Les chansons de l’échanson en chaussons de Chauzon

Il était une fois un échanson qui collectionnait les vistemboirs de toutes sortes pourvu qu’ils permettent de boire : autant les verres que les seaux (ce qui n’a rien à voir avec la sigillographie évidemment mais bien avec la sitellofrigiphilie comme tout le monde ne le sait pas).

Il allait de château en château égayer les princes (qui étaient parfois déjà gays et gais avant son arrivée) avec ses chansons entraînantes les incitant à lever le verre, le gobelet, la coupe ou le hanap, dans tous les cas le coude.

Lui-même buvait très peu de boissons alcoolisées de crainte de verser à côté du récipient et de salir ses chaussons. Il faut dire qu’il avait toujours bon pied bon œil grâce à ses chaussons anti-dérapants. Il était arrivé à des collègues de glisser sur les reliefs du repas souvent jetés au sol et il préférait éviter de choir. D’autant plus qu’à l’époque, les assurances pour accidents de travail n’existaient pas encore. Mieux valait donc rester prudent. De la même manière, il demandait aux approvisionneurs en tonneaux de vin d’utiliser un accessoire pour les transporter afin de ne pas se blesser. Il disait toujours que le diable est dans les beffrois et que c’est là qu’il faut aller le chercher.

A Chauzon, et dans les environs, il entonnait « Chevaliers de la table ronde » et tous reprenaient avec lui en hurlant « goûtons voir si le vin est bon ». Bien sûr, le ton montait au fur et à mesure que le niveau des barriques baissait tandis que les invités trinquaient en se saluant suivant la formule locale « à Chauzon, tout est bon ».

Il fallait les entendre s’égosiller en rinçant leur gosier. « C’est à boire, à boire, à boire… » et l’échanson les servait tout en n’étant jamais ronchon. Les plus gourmands buvaient en faisant « Et glou, et glou, et glou » tandis que l’assemblée entonnait « Il est des nôooootres » en bafouillant et bavant de plus en plus.

Est-il utile de dire que tous, sauf l’échanson bien dans ses chaussons, zigzaguaient ensuite en beuglant dans les rues de Chauzon ? En chemin vers leur maison, ils se soulageaient en chantant « De ventre en pisse, La voilà la joli’ pisse, Pissi-pissons pissons le vin, La voilà la joli’ pisse »[1]. Avec tout ce qu’ils buvaient, c’est clair qu’ils n’avaient pas de problèmes aux reins et donc nul besoin de remède saxifrage[2]!

[1] Source

[2] Source

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L’agenda ironique de juillet et août 2024

Toujours dans la nonchalance estivale, j’avais oublié que l’AI devait être envoyé pour le 24 août au plus tard!

C’est donc pleine de confusion🫣  que je publie ma participation (même si j’ai déjà publié un autre article aujourd’hui 🙄) à cet exercice orchestré par Johnn Duff et hébergé par Tiniak.

Les consignes (pas piquées des vers!) sont celles-ci:

Le thème de l’AI est la chute, chute dans l’escalier, chute d’eau, chute des prix ou chute de rein…
Quelques mots pour agrémenter les textes, tout d’abord, camembert (le fromage des rois, le roi des fromages), Un mandarin et sa mandarine sont les bienvenus. Enfin, les mots, Sinémurien, ouroboros et conchoïdale. Il serait amusant qu’un des personnages porte un marcel. Enfin, il serait intéressant d’utiliser une locution latine, si besoin contrefaite.

Et voici ma participation ci-dessous.

La chute du mandarin

Mon père est tombé de très haut quand ma mère est partie définitivement. La chute a été d’autant plus abyssale qu’il n’avait rien vu venir, perché bien haut dans sa tour d’ivoire et dominant tout le monde avec sa fatuité insupportable.

Il était mandarin à la faculté de médecine de Bruxelles. C’est dire s’il ne se prenait pas pour un camembert ! Il était vêtu de blanc mais n’était jamais coulant avec personne, même pas avec ses propres enfants, mes frères et moi.

Ma mère, Marine, était infirmière mais, à partir du moment où elle s’est laissée séduire par mon père, le personnel s’est mis à l’appeler Mandarine. Au début c’était rigolo mais il faut dire qu’au fil du temps elle a perdu le sourire, la joie de vivre et est devenue de plus en plus acide. Ce surnom lui allait dès lors comme un gant (chirurgical bien sûr) d’après le personnel hospitalier.

La vie à la maison était dirigée de main de maître par mon père, malgré ses rares moments passés avec nous. Son autorité naturelle était tellement prégnante que personne n’osait s’y opposer.

Ma mère, dominée par son mari dès la fin de la lune de miel, avait toujours sur le visage une moue conchoïdale montrant qu’elle n’était pas très heureuse de la situation. Il disait qu’elle avait la bouche parapluie 😒. C’est vrai que les orages étaient chose courante à la maison.

Ah s’il avait pu la voir courir chez son amant ! Car depuis quelque temps elle avait décidé de suivre ses envies hors du domicile, exactement depuis le jour où elle avait croisé les yeux du jardinier du parc jouxtant l’hôpital. Il désherbait, taillait, cueillait en sifflotant, toujours joyeux. Qu’il porte un marcel plutôt qu’un tablier blanc amidonné et brodé à son nom, comme son mari, la faisait rire aux éclats en imaginant la tête de ce dernier. S’il savait ! C’est certain qu’il tomberait de haut le mandarin, la chute serait dure mais surtout incompréhensible à ses yeux. Il se pensait si parfait, tellement au-dessus d’un quelconque vulgum pecus !

Et Marine était enfin heureuse, épanouie auprès de Marcel (qui en portait toujours). Quand elle le retrouvait dans son appentis, ils se mettaient rapidement in naturalibus pour batifoler parmi les outils et les sacs de terreau. Comme l’atmosphère froide et immaculée voulue en tous lieux par son médecin de mari était loin de son esprit en ces moments de plaisir bien peu aseptisés ! Il leur était même arrivé, une seule fois hélas, d’aller tous les deux au Ciné Murien pendant que son époux participait à un congrès de deux jours à l’étranger. Elle n’avait pas bien compris le rapport entre le titre du film « Ouroboros » et l’histoire parce que, comme deux adolescents, ils n’avaient fait que se bécoter avant de vite courir à l’appentis de Marcel pour conclure.

Tout le monde savait ce qu’il se passait bien sûr sauf le cocu de service, mon père en l’occurrence, et quand ma mère fit ses bagages pour rejoindre Marcel, il tomba des nues et, en même temps de son piédestal, ne comprenant pas que son aura soit ainsi piétinée aux yeux de tout l’hôpital !

Les textes déjà envoyés à Tiniak sont regroupés sur cette page où je vous invite à aller les lire.

Le vote aura lieu tout bientôt, à suivre chez Tiniak bien sûr.

Bonne lecture, bonne journée, bonne reprise pour certain(e)s.

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L’agenda ironique de juin 2024

Ayant été plus qu’occupée en ce mois de mai, je n’ai pas trouvé le temps de participer à l’AI. Celui-ci est à présent terminé et  le palmier de la réussite a été décerné à Momo et Yuja, deux personnages dont John Duff détient tout le secret de la création 👏.

On passe maintenant à l’édition de juin qui est hébergée chez Sabri Na où vous trouverez toutes les consignes bien détaillées.

J’en propose un condensé ci-dessous au-cas où certain(e)s souhaiteraient se lancer dans l’aventure de cet agenda voyageur.

  • Nous devrons mettre à l’honneur des gens ordinaires, leurs tracas, leurs tralalas, leurs tragédies comme il nous chante, un matin de changement
  • Nous devrons aussi créer au moins une locution introuvable (à la manière de l’OULIPO) à partir d’expression et locutions déjà connues (ex : avoir la tête dans le guidon + la balle est dans ton camp = avoir la tête dans ton camp… ou la balle est dans le guidon…).
  • Il y a également quelques mots à placer : porte-fenêtre / whisky / discorde / toupet / perce-neige / bouilleur de cru .
  • Et pour les plus courageux.ses, en option, il pourra être ajouté en début ou bout de course, cette phrase : « J’en suis reconnaissant.e car je sais maintenant où regarder pour répondre à l’inévitable question […] ça va encore durer longtemps ? »

Bon amusement et n’oubliez pas d’envoyer vos créations les plus dingues à Sabrina au plus tard le 26 juin.

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L’agenda ironique de mai 2024: les consignes

Voici venu le doux mois de mai et les nouvelles consignes itou.

Elles sont à lire en entier chez Jobougon mais je vous résume la chose:

Sur le modèle du livre du roi René d’Anjou (à ne pas confondre avec le rosé) « Le livre du Cœur d’amour épris », nous devrons personnifier « Liberté » et lui faire traverser moult tribulaventures en inventant des noms de lieux et personnages dans le style poétique de cette époque et de ce livre, en incluant dans le texte au moins deux jurons bien tournés dans un langage tout aussi poétique que fleuri.

🗓️ La clôture des participations est prévue le dimanche 26 mai. Nous voterons entre le 27 et le 30 mai. Puis le relais sera transmis le 31 mai.

A vos claviers et bon amusement 😊.

Je n’ai pas communiqué les résultats d’avril mais pour les curieux je vous livre  la mention de Carnetsparesseux:
Prem’s exéko, Sabri Na et Photonanie, puis, dez’egzaéko,  La Licorne,  John Duff  & Carnets paresseux; et puis toustoutes, soient Isabelle-MarieToulopéraJacouJobougon, GibulèneAdrienne, Mijo & Lyssamara

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L’agenda ironique d’avril 2024: Attila

Ce mois-ci, l’AI est piloté par le blog Carnets Paresseux sur lequel vous retrouverez, très bien expliquées, les lignes directrices de cet exercice.

En gros il faut :

  • une histoire avec un poisson qui ne serait peut-être pas un poisson, ou pas que poisson. 
  • une maison, ou un appartement, un terrier, bref, un logement, un lieu clos. J’aimerai aussi que ce lieu ne soit pas un simple décor, mais participe à l’action, voire pique la vedette au poisson.
  • des mots imposés : taxiphone, rhubarbe, paresse et Vierzon.
  • une phrase à glisser ici ou là ; il y en a deux au choix. L’une, c’est « d’ici à là, y a quoi, tu crois ? juste assez, ou presque…» qui pourra s’achever sur un ? ou un . ou un ; ou trois …
    L’autre ? « Xénophon rapporte qu’Alexandre pleura quand il eut achevé la conquête du monde. Tamerlan et Attila, eux, pas une larme. »
    Les plus intrépides pourront placer les deux phrases, ou plusieurs fois l’une, ou plusieurs fois les deux. Mais sans exagérer.

Et voici ma participation:

Attila

Attila est un poisson-chat particulier qui vit dans un étang d’Asie centrale avec tous les Huns comme lui. Entendez par là qu’il n’y en a pas deux comme lui vu qu’ils sont tous Hun. Leur devise étant (ou étang, comme vous voulez) « Hun pour tous et tous pour Hun” bien sûr.

Attila n’est pas que beau avec ses moustaches mais il a une particularité hunique : il est victime d’une grande paresse et ne se déplace lentement que quand il a une bonne raison. Il suit parfois son ban mais le plus souvent il s’y repose.

Un jour qu’il ne faisait rien comme d’habitude, un sourd grondement envahit ses ouïes et le secoua. La surface de l’eau se rida, des bulles remontèrent à la surface et la terre trembla tellement qu’une fissure se fit dans le fond de la cuvette où ils vivaient. Et ils glissèrent, Hun à Hun en prenant une vitesse folle sans savoir où ils allaient aboutir. La vase qui s’était déposée au fil des années reboucha très vite la fissure mais tous les poissons-chats Huns avaient disparu en n’ayant plus maintenant aucun espoir de retour.

Notre pauvre Attila fut emporté seul de cours d’eau en cours d’eau et se retrouva miraculeusement vivant à Vierzon. Il avait beau miauler (son côté chat) personne ne lui prêtait attention sauf un matou appelé Tamerlan (vu son attrait pour les poissons et ses yeux si particuliers) qui le regardait d’un air intrigué, et, titillé par l’odeur, se léchait les babines.

Il finit quand même par comprendre ce que disait Attila :

  • Tu as vraiment un drôle d’accent lui dit-il, j’ai dû être très attentif pour te comprendre.
  • Normal dit Attila, je suis un poisson-chat asiatique, ce n’est pas tout à fait le même miaulement. J’aimerais profiter d’être en France pour visiter un peu le pays. J’aimerais aller voir la Bretagne, on m’a dit que c’était fort joli à voir. D’ici à là, y a quoi tu crois ? Juste assez ou presque trop ?
  • Je ne sais pas précisément, tu devrais d’abord essayer de nager jusqu’à Nantes puis trouver un taxiphone pour te renseigner sur les horaires d’un train-aquarium. Je sais qu’il y a six gares de là à Vannes.
  • Et tu penses que je trouverai des voies rapides jusqu’à Nantes parce franchement les rus barbent et on y avance lentement, sans compter les pauses, je suis très vite fatigué. Je n’ai jamais fait beaucoup de sport dans mon pays.

Le chat luttait de toutes ses forces pour ne pas être accusé de cannibalisme mais l’odeur de poisson finit par l’emporter sur ses principes et il engloutit Attila d’un seul coup, d’hun seul !

Il paraît que Xénophon rapporte qu’Alexandre pleura quand il eut achevé la conquête du monde.

Tamerlan et Attila, eux, pas une larme.
Tamerlan était repu et Attila bouffé tout cru !

chat repu
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L’agenda ironique d’avril 2024: les consignes

L’agenda ironique d’avril est hébergé par le blog Carnets paresseux.

Les consignes sont les suivantes:

  • Il va s’agir d’un poisson mais comme on n’est plus le premier avril, d’un poisson qui ne serait peut-être pas un poisson, ou pas que poisson. 
  • Nous devrons aussi parler d’une maison, ou d’un appartement, d’un terrier, bref, d’un logement, d’un lieu clos. Il est souhaité aussi que ce lieu ne soit pas un simple décor, mais participe à l’action, voire pique la vedette au poisson.
  • Il y aura des  mots imposés: taxiphone, rubarbe, paresse et Vierzon.
  • On nous donne aussi deux phrases:
    L’une, c’est « d’ici à là, y a quoi, tu crois ? juste assez, où presque…» qui pourra s’achever sur un ? ou un . ou un ; ou trois …
    L’autre ? « Xénophon rapporte qu’Alexandre pleura quand il eut achevé la conquête du monde. Tamerlan et Attila, eux, pas une larme. »
    Les plus intrépides pourront placer les deux phrases, ou plusieurs fois l’une, ou plusieurs fois les deux. Mais sans exagérer.
  • Et puis quoi plus ? peut-être que l’on nous proposera chaque dimanche un petit truc en plus, pour s’il y a des amateurs qui voudraient tenter le feuilletonnage.
  • Sinon, poème, recette, conte, épistolage, tout est formellement possible et attendu.
  • Sans oublier évidemment de l’ironie.

Les textes seront à déposer sur le blog Carnets paresseux au plus tard le 24 avril.

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L’agenda ironique de mars 2024: ma proposition

Ce mois-ci, c’est JL du blog Toutlopera (ou presque) qui a concocté et qui héberge l’agenda ironique.

Quelles sont les consignes à suivre? Et bien, le thème principal sera les créatures fantastiques. Il faudra aussi glisser dans notre texte les mots calenture, dictame et phénakistiscope.

C’est une porcelaine vue à Meissen (D) qui m’a inspiré le texte suivant.

Le petit Bouddha volant

J’ai un petit compagnon que je suis seule à voir. Il se pose souvent sur mon épaule. J’ignore d’où il vient exactement et où il voudrait aller mais depuis quelques années il me suit partout. Je ne suis plus jamais seule.

Personne ne comprend pourquoi j’ai toujours l’air d’être un peu tordue avec une épaule plus basse que l’autre mais il faut bien dire qu’il n’est pas très léger comme compagnon. C’est un Bouddha un peu boudin.

Parfois j’entends comme un bruissement d’ailes quand il se déplace et ça me fait sursauter, apparemment sans raison pour qui se trouve à proximité. Je dois alors vite trouver un prétexte pour ce sursaut impromptu.

Je l’aime beaucoup et, s’il n’était plus là, il laisserait un vide immense tellement je me suis habituée à sa présence. Je lui parle souvent mais uniquement quand nous sommes seuls sinon les gens me regardent en tournant leur index sur leur tempe, ils me prennent pour une folle . S’ils savaient…

Il m’a un jour raconté qu’il était venu de Chine en passant par la Crête ( je précise pour les tordus que non il n’est pas arrivé à pied par la Chine). Son long voyage avait blessé le bout de ses ailes et, heureusement, s’étant posé sur l’île grecque, le dictame disponible un peu partout l’avait guéri. C’est Zeus lui-même qui avait offert le dictame aux Crétois, une chance pour mon petit Bouddha. Il était vraiment veinard puisque malgré sa traversée des mers en pleine canicule il n’avait aucunement souffert de calenture sans quoi jamais nous n’aurions fait connaissance.

Pourquoi m’a-t-il choisie de préférence à une autre personne, je l’ignore. Il m’a un jour raconté qu’il avait lu ma solitude dans mes yeux tristes et décidé ce jour-là de ne plus me quitter avant de m’avoir rendu le sourire. J’ignore si c’est la vraie raison et, après tout, peu importe. Il est là et c’est très bien ainsi. Pas besoin de phénakistiscope pour voir des mouvements : il volette parfois autour de ma tête et mes yeux roulent bizarrement dans leurs orbites à ce qu’il paraît.

Et son décor fleuri me direz-vous? En fait mon ami Jeannot l’a peint, juste avant Pâques pour qu’il soit encore plus beau :yes: .

Bouddha porcelaine

J’espère que vous aurez pris plaisir à le rencontrer et je vous souhaite une excellente journée printanière.

Ajout du 28 mars 2024: je pense avoir croisé la maman de mon petit Bouddha volant hier dans une jardinerie 😉.

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L’agenda ironique de février: les résultats

J’ai reçu un total de 38 votes pour 15 participations, toutes de haut niveau 👍. 

Les trois personnes ayant remporté le plus de votes sont, dans l’ordre, Lyssamara, Carnets paresseux et John Duff. Bravo à eux 👏.

Les autres se classent dans un mouchoir de poche. Bravo à eux aussi 👏.

Je vous remercie toutes et tous d’avoir joué votre rôle en nous emmenant chacun(e)  dans une ambiance particulière.

Je passe la main pour l’hébergement de mars à Toulopera comme prévu. Nul doute qu’on va encore bien s’amuser 😊.

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L’agenda ironique de février: le temps des votes

Le dépôt des textes est clôturé depuis minuit et il est maintenant temps de voter pour vos trois participations préférées.

Quant à l’organisation du prochain Agenda ironique, je suppose que c’est Toulopera qui s’y collera puisqu’il m’a cédé gentiment la place cette fois-ci 😉.

Vous pourrez relire tous les textes sur cette page où ils apparaissent par ordre d’arrivée.

Le tableau de votes est ouvert jusqu’au 29 février à midi, ne traînez pas 😉.

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