L’agenda ironique de novembre

Bonjour à tous les “agendistes ironiques” ://hat1//:

Je suis en vadrouille pour quelques jours et vais donc être très brêve sur le sujet:

  • Les résultats de l’AI d’octobre se trouvent ici.
  • Les consignes pour l’AI de novembre, hébergé par Carnets paresseux, se trouvent.

En gros, il faut écrire un texte qui parle d’ombre et puis faudra – si on veut, rien n’est obligé – glisser ces deux phrases : “Je ne m’attends pas à ce que vous croyiez cette histoire. Est-ce que j’y crois, moi ?

 

A vos claviers, les textes sont à déposer en commentaires chez Carnets paresseux  avant le 23 novembre.

A bientôt.

 

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L’agenda ironique d’octobre 2022 ✍🏻le temps du vote

L’agenda ironique de ce mois est à présent terminé et voici venu le temps de choisir votre texte préféré.

Pour cela, c’est très simple, il suffit  de vous rendre sur le blog “Le retour du flying bum” où vous trouverez un récapitulatif des propositions ainsi que le tableau de vote.

Y a pas plus facile ://toufou//:

Bonne lecture à tou(te)s

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L’agenda ironique d’octobre ✍🏻

L’agenda ironique d’octobre est hébergé par “Le retour du flying bum” dont les consignes (la beauté et un proverbe ou un dicton inventé) m’ont donné bien du fil à retordre 😣.

Mon esprit, qui a commencé sa période de repos tout comme la nature en cette saison, a pourtant tenté de s’activer à maintes reprises sans beaucoup de succès.

C’est la vie: la gestation fut longue, l’accouchement difficile et le bébé pas très beau mais ce n’est pas une raison pour le noyer malgré tout 😂.

Bref, plutôt que de rendre une page blanche, je vous livre quand même le résultat de tant de souffrances 😉. (Pas de soucis, je suis déjà rétablie 😊)

Pas question d’être privé de désert!

Il s’était enfui, les mains collées aux oreilles, épuisé par ses cris de colère. Il était parti en courant de la tente qui leur servait de maison depuis qu’ils avaient quitté leurs familles de nomades. On leur avait dit plusieurs fois que le groupe était la seule chance de tenir le coup dans le désert. Mais ils n’en avaient fait qu’à leur tête et étaient partis dans le sable avec, pour seul bagage, une tente en assez bon état, deux chèvres et quelques provisions, le tout porté par un chameau. L’insouciance de la jeunesse et leur amour les avaient dopés, ils se sentaient invincibles face au monde.

Très vite, les difficultés pour trouver de quoi boire et manger avait gommé leurs sentiments qu’ils pensaient pourtant si forts. Comment entendre gazouiller les cœurs quand l’estomac crie famine?

Il avançait maintenant solitaire en donnant de grands coups de pied dans le sable, régulièrement, pour se calmer. Soudain, alors qu’il invectivait le ciel, son pied heurta quelque chose de dur. D’étonnement et de douleur il se laissa tomber lourdement à côté de l’objet qui l’avait blessé. Il prit dans ses mains le gros caillou brun-rougeâtre dont la surface était parsemée de petits cratères.

—Très dur et même pas joli en plus, pensa-t-il. Ce n’était vraiment pas de chance que son pied et le caillou se soient rencontrés alors qu’il y avait tant de sable meuble tout autour.

C’était comme Aïcha en fait, les difficultés l’avaient rendue très dure et, alors qu’il la trouvait si belle dans les premiers temps, il ne supportait plus la moue triste qu’elle arborait toujours à présent. Il appelait ça « sa bouche parapluie »☂️, un comble en plein Sahara… Ses parents lui avaient présenté tellement de jeunes filles avec moins de caractère que sa femme et qui se seraient soumises à sa volonté sans oser élever la voix contre lui. Mais c’est sa détermination à elle qui l’avait séduit.

Tout en se calmant et en revivant sa vie à l’envers, il triturait le caillou et, machinalement, il le retourna. A sa grande surprise, il découvrit dans son creux des cristaux d’améthyste.

Jamais il n’aurait imaginé que cette pierre si dure et qui lui avait fait si mal aurait pu cacher tant de beauté.

Convaincu à présent qu’il avait eu tort de partir loin de son épouse sans chercher à découvrir toutes ses facettes, il fit rapidement demi-tour. C’est essoufflé mais plein d’espoir qu’il regagna leur campement où Aicha l’accueillit à bras ouverts. Elle souriait largement prête à entendre son histoire en admirant le bloc d’améthyste qu’il avait posé au creux de ses mains. Sûr que ce caillou resterait longtemps leur porte-bonheur pour leur rappeler que

Une grande douleur peut parfois mener au bonheur…

Si j’ai bien compris, les votes se feront rapidement, je reviendrai donner des nouvelles.

Bonne fin de journée ://salut1//:

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Quand je sers de relais pour l’Agenda ironique

L’agenda ironique d’octobre est hébergé par le blog Le retour du flying bum comme je l’ai signalé récemment. Pour rappel, vous trouverez les consignes ici.

Je n’ai encore rien lu ni écrit mais mon ami Donald a été plus inspiré que moi et je vous livre son texte ci-dessous.

Je vous souhaite une bonne lecture et je reviendrai probablement poster un texte issu de mon imagination (si elle veut bien sortir de la grisaille automnale) mais, en tout cas, je vous informerai des modalités de votes pour cette cuvée de beautés.

Les beautés

par Donald Bilodeau

(Entre guillemets, mon proverbe créé de toutes pièces et présenté sous forme de citation).

Trop éphémères sont
Les beautés de la Terre
Parce que l’Homme au fond
Bâtit tout à l’envers.

Et trop fragiles comme
Une fleur sans jardin
Parce que l’Homme en somme
Ne pense pas à demain.

Beaucoup trop tristes sans
Leurs splendeurs légendaires
Parce que l’Homme-enfant
Souvent joue à la guerre.

« Faudrait voir anoblies
Les beautés de la sphère
Parce que l’Homme oublie
Qu’elles sont passagères ».

Devrait pourtant suffire
Un regard un sourire
Et puis le bleu du jour
Qui s’entrouvre à l’amour.

Les beautés de la Terre
C’est un chant, une prose
Pour qu’enfin l’Homme espère
Un futur en osmose.

 

Je ne dis rien
(mais n’en pense pas moins)
et m’en vais sur la pointe des pieds,
le relais assuré 😊.

Photonanie

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L’agenda ironique d’octobre 2022 ✍🏻

Septembre est clôturé et Mijoroy nous a communiqué les résultats ci-dessous.

J’en profite pour rappeler qu’il n’y a rien à gagner mais que la récapitulation des participations donne à tous l’occasion de lire l’ensemble des textes et d’exprimer leur(s) préférence(s) 😊.

Je rappelle aussi que les organisations successives se font sur base volontaire en fonction des disponibilités de chacun(e).

Ceci étant dit, passons maintenant à l’agenda ironique d’octobre qui sera cette fois hébergé par le blog “Le retour du flying bum” où les textes seront déposés en commentaire et dont voici les souhaits:

Ah, la beauté ! Que dire encore de la beauté ? Qu’elle est dans les yeux de celui qui voit, soeur de la vanité ou mère de la luxure ? Beauté des hommes, des femmes, des choses et des mots . . . à vos plumes belles gens. La beauté sera le thème central de l’Agenda Ironique d’octobre. Poésie, récit, nouvelle, prose, tout sera reçu avec beauté, tant soit-il que le texte contienne un proverbe créé de toutes pièces et présenté sous forme de citation.

Sachez déjà que les votes auront lieu le 28 octobre.

A vous de jouer :mail:

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L’agenda ironique de septembre 2022 ✍🏻le temps des votes

L’agenda ironique de ce mois était hébergé par Mijoroy et voici venu le temps de choisir votre texte préféré et de déterminer qui pilotera le prochain AI.

Pour cela, c’est très simple, il suffit d’indiquer à Mijoroy  votre choix par courriel  à l’adresse mijonoumea@orange.fr avant le 30 septembre à minuit précises. Et si ça vous tente d’organiser l’AI d’octobre, n’hésitez pas à le lui signaler en même temps.

Pour vous faciliter la vie j’ai recopié la liste des textes ci-dessous avec les liens:

Bonne lecture à tou(te)s

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L’agenda ironique de septembre 2022 ✍🏻

L’agenda ironique de ce mois de septembre automnal de 2022 est hébergé par Mijoroy et, en gros, on doit raconter une première fois en utilisant des termes culinaires.

Est-ce la pluie qui tombe sans discontinuer ou l’arivée des premiers frimas, je l’ignore mais l’inspiration s’est fait la malle pour cet exercice, elle a dû partir au soleil. Ça arrive, rarement, mais ça arrive…

Finalement, j’ai choisi comme déclencheur de regrouper un maximum d’expressions culinaires, de les placer dans un shaker et de voir ce qu’il en sortirait comme cocktail. Et bien sûr c’était une première fois 😉.

Voici le résultat:

La vie professionnelle, c’est pas de la tarte !

Elle trainait tellement de casseroles qu’elle angoissait à l’idée d’encore mettre les pieds dans le plat en participant au banquet de fin d’année organisé par la direction.

Elle redoutait, si quelqu’un lui faisait une remarque sur l’année écoulée, de ne pas pouvoir se contrôler et de créer directement une tempête dans un verre d’eau comme on le lui avait souvent reproché.

Il faut dire qu’à la dernière réunion de service, son collègue n’y avait pas été avec le dos de la cuillère ! C’est vrai que Damien n’était pas réputé pour avoir inventé le fil à couper le beurre mais quand même lui balancer ainsi tous les problèmes qu’elle avait engendrés depuis six mois ce n’était pas très diplomatique et ça lui était bien resté sur l’estomac depuis.

Bon, c’est vrai qu’elle était un peu soupe au lait et qu’on ne peut pas dire qu’avant ce malheureux épisode ils étaient copains comme cochons mais elle avait quand même de la bouteille alors que lui en était encore à souvent pédaler dans la semoule !

En fait, depuis qu’elle avait commis une énorme erreur dans les comptes en vérifiant les recettes de la société, elle avait largement mis les bouchées doubles pour tenter de faire oublier cette faute professionnelle inadmissible aux yeux du chef-comptable et de la direction. On lui avait même reproché d’avoir voulu piquer dans la caisse pour mettre du beurre dans ses épinards. Tout ça pour une simple erreur de virgule dans une addition…

Bref, elle en était là de ses réflexions qui la mettaient plutôt mal à l’aise quand elle s’assit à table près de ses collègues. Le menu choisi cette année était essentiellement à base de crustacés. Ce n’était pas du tout sa tasse de thé mais elle allait faire front, sans faiblir pensait-elle.

Enfin ça c’était avant que l’assiette d’écrevisses non décortiquées soit posée devant elle. Elle était littéralement obnubilée par ces cinq paires de petits yeux marrons qui la fixaient avec insistance.

Elle avait chaud, commençait à suer à grosses gouttes et à jeter des regards affolés autour d’elle. Elle ne se sentait vraiment pas dans son assiette et était même à deux doigts de tomber dans les pommes. Comment diable attaquait-on ce genre de bestiole ? Etaient-elles bien mortes au moins ? Il lui avait semblé voir bouger une antenne ou était-ce une patte ? Beark, elle ne se sentait pas capable de décortiquer et encore moins d’avaler ça. Il lui fallait limiter la durée du supplice.

Réprimant un haut le cœur, elle se força pourtant à empoigner une écrevisse et à l’avaler entière, la tête bien haute, carapace comprise. Les conversations s’arrêtèrent instantanément. C’est sûr que dès qu’elle quitterait la table ils allaient encore casser du sucre sur son dos.

Elle était maintenant rouge comme une tomate d’une part par la honte de ce qu’elle venait de faire mais aussi parce que, convaincue que l’écrevisse vivante remontait dans son tube digestif, elle suffoquait d’horreur.

Les secouristes de la boîte l’entraînèrent à l’écart pour s’occuper d’elle. Et, dès qu’elle fut remise sur pied, elle s’enfuit cacher sa honte au fond de son lit, pleurant toutes les larmes de son corps en redoutant les moqueries qui ne manqueraient pas de fuser à son retour au boulot le lundi suivant…

Pour lire les premières fois des autres participant(e)s, allez vite chez Mijoroy et, si vous voulez participer vous-même, sachez que c’est le 28 septembre à minuit la date limite de proposition de texte.

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Quand je sers de relais pour l’agenda ironique

Comme mon ami Donald a pris goût à notre petit challenge mensuel d’écriture, je me fais à nouveau un plaisir d’héberger son texte pour l’AI de septembre proposé par Mijoroy.

Je vous souhaite une bonne lecture.

Le vilain petit cochon

par Donald Bilodeau

Jean-Pierre ne veut surtout pas faire chou blanc, comme ce fut le cas la dernière fois avec Doris, elle qui avait fondu comme beurre au soleil. Cela avait frôlé la catastrophe et c’est là un épisode qu’il veut oublier à tout jamais. À présent, avec Lucie, sa toute nouvelle rencontre sur internet, il désire que tout soit parfait. Pas question de faire de la bouillie pour les chats. Et même s’il est fauché comme les blés, cet homme au cœur d’artichaut se démène toute la journée pour préparer un inoubliable festin pour celle qui arrivera à 19 heures pile, tel que convenu. Mais il y a anguille sous roche et, de toute évidence, il est sur les charbons ardents. Le vilain petit cochon.

Lui qui chante comme une casserole n’oublie pourtant pas de penser à la musique. Cinq CD dans le lecteur, presque six heures de concert : une goutte de lounge, une pincée de jazz, un soupçon de franco, le tout saupoudré de baroque, Bach et Vivaldi parmi tant d’autres. Il dresse une table exquise, recouverte d’argenterie et de fine porcelaine, le tout déposé sur la riche dentelle de la nappe. Le vin blanc, un Sancerre, est de grand cru. Au menu, une entrée de crevettes, mangues et avocats, puis comme plat de résistance, un carré de porc mariné dans du vermouth italien et déposé sur une couche de fenouil frais, et comme accompagnement, une purée de carottes et de navets blancs entourée de quelques asperges, grandes et minces, comme Lucie, selon les photos du site de rencontres. En somme, il met les bouchées doubles pour ne faire d’elle qu’une bouchée. Le vilain petit cochon.

À l’heure prévue, la belle dame arrive. C’est bien, elle ne lui a pas posé un lapin. Réellement grande et mince, sculpturale, la voix chaude et basse, elle est souriante et semble frondeuse, avoir du caractère. Elle porte autour du cou un joli foulard de soie. Elle est sans doute un peu trop maquillée pour l’occasion, mais il ne s’en formalise pas. Peut-être même qu’il ne remarque pas ce genre de détails, tout simplement. Aussitôt après lui avoir ouvert la porte, Jean-Pierre, qui se prend une châtaigne devant tant de beauté, l’installe au salon et va verser les apéritifs. La lumière de la pièce est tamisée et l’endroit inspire la sérénité. L’homme rapplique avec deux coupes de kir royal. Il trinque avec elle. Elle est novice dans ce domaine, car c’est la première fois qu’elle goûte à ce surprenant mariage d’un champagne sec et pétillant avec la crème de cassis rouge et sucrée. Une gorgée, puis une deuxième, une troisième, une quatrième… Ouf ! Un vrai délice ! se dit-elle en son for intérieur, heureuse de cette délectable découverte. Cet élixir mérite bien son titre de royal. Elle commence à avoir chaud et, discrètement, elle ouvre sa blouse en dégageant le premier bouton, sans déplacer son foulard de soie. Mais malgré l’ambiance chaleureuse, Lucie est mi-figue, mi-raisin face à son hôte. Il ne s’en rend pas compte, mais une crainte nait dans ses beaux yeux fardés. En effet, elle le trouve un peu pressé et trop entreprenant. Elle n’est pas certaine qu’il ait tout compris. Le vilain petit cochon.

Tout de même, le premier kir terminé et le deuxième fraîchement versé, l’alcool commence déjà à arrondir les angles, à mettre de l’intimité dans les voix. La mayonnaise prend, bref tout baigne dans l’huile. Puis vient le moment de passer à table afin de débuter le repas. Jean-Pierre se rend dans la cuisine et s’y attarde quelques minutes avant de réapparaître dans la salle à dîner avec les deux verrines contenant l’entrée de tartare de crevettes nordiques, une entrée tout en fraîcheur qui semble vraiment appétissante. Mais avant de commencer à manger, Lucie demande au maître de la maison la direction pour se rendre à la salle de bain. Elle veut, lui dit-elle, se laver les mains et se rafraîchir un peu. Il sourit en osant penser que, plus tard dans la soirée, elle passera sûrement de la salle à dîner à la salle de bain et, ensuite, de la salle de bain à la chambre à coucher. Le vilain petit cochon.

Pendant qu’elle s’exécute, une idée folle passe par la tête du vilain petit cochon. Alors qu’il voit le sac à main de son invitée posé sur la chaise, il s’en approche, l’ouvre et se met à fouiller dedans, sans vergogne. Pourquoi donc recevoir cette femme chez lui si, au départ, il ne lui fait pas confiance ? En une fraction de seconde, il se pose lui-même la question, mais il n’a ni l’envie ni le temps d’y répondre. Il se trouve presque ridicule d’agir de la sorte et devient sur-le-champ rouge comme une tomate, mais sa peur d’être pris pour un jambon est plus forte que sa raison. Tout à coup, il aperçoit le permis de conduire de la dame glissé dans l’une des pochettes du sac. Il le prend et le regarde, et comprend bien qu’il vient de se faire rouler dans la farine. Il se trouve que cette « elle » s’avère en réalité être un « il » ! Nom inscrit : Vallières, Luc, sexe : M. Sa respiration devient ardue, il est trop tard, c’est la panique totale. Il a dû se tromper de section lors de sa recherche de l’âme sœur sur le site de rencontres, il n’y voit pas d’autre explication possible. Et c’est ainsi que le souper romantique du pauvre bougre s’est terminé en queue de poisson ! Comme quoi les gamins pressés ratent parfois le dessert. Maintenant, le voilà bien pris dans la mélasse, le vilain petit cochon.

*****

Voilà, j’espère que vous aurez pris autant de plaisir que moi à découvrir l’histoire de ce vilain petit cochon.

Je vous reviendrai prochainement avec mon propre texte si toutefois l’inspiration daigne me visiter…

Et c’est l’occasion pour moi de me poser une question sur la longueur des textes à proposer pour l’agenda ironique. J’ai lu un règlement, qui date d’il y a quelques années, qui préconisait de la concision, le texte ne devant pas dépasser 800 mots. De nos jours on a des textes de longueurs et de styles très variables.(Pour info, le texte de Donald comporte 943 mots). 

Quelqu’un, parmi les habitués, sait-il s’il existe encore un règlement ou si chacun fait, fait, fait, c’qui lui plaît, plaît, plaît (air connu 😊)?

Et si la liberté totale est de mise, alors continuons sans contrainte, considérez que je partageais juste ma réflexion 😉

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L’agenda ironique: les résultats d’août et les consignes de septembre

L’agenda ironique du mois dernier est à présent terminé complètement puisque les résultats des votes sont clôturés chez l’Ornithorinque qui nous dit ceci (mais qui nous dit aussi que ce lien s’autodétruira bientôt 🤔 et qu’il vaut mieux se référer à celui-ci):

Le résultat des votes pour l’AI d’août 2022

Report du résultat des votes comptabilisés (8 votants, dont moi).

1 : https://marie-josee-roy.esprit-livre.school/bad-trip-to-mars/ (10 points, 6 votes)

2 : https://filigrane1234.blogspot.com/2022/08/agenda-ironique-trip-to-mars.html (8 points, 4 votes)

3 : un trio à égalité, chacun avec 5 points répartis sur 2 votes : Donald*, Lyssamara et Carnets Paresseux.

Trio suivi de tous les autres dans un désordre martien – mais charmant !

*via le blog de Photonannie

Mijoroy a été plébiscitée pour organiser l’AI de septembre et voici un résumé de ses souhaits:

  • des expressions culinaires
  • raconter une “première fois” d’une gorgée, d’une lampée, d’une bouchée, d’un effluve ou d’un fumet ou d’une morsure (j’avoue que ce dernier point me laisse perplexe…). 

Je vous conseille de consulter la totalité de son message sur son site pour avoir un aperçu précis de ce qu’elle attend de nous 😉.

A vos claviers pour nous mettre l’eau à la bouche en ce mois de rentrée 😋.

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Jouons avec les mots

Si vous me connaissez un peu, vous savez que j’aime, entre autres, la lecture, l’écriture et donc les mots. Qu’ils soient courants, drôles, osés, démodés ou autres.

J’ai eu le plaisir d’assister récemment à ‘un spectacle de Johan Charvel intitulé “La graineterie de mots”.

Une charrette un peu ancienne comportant des sachets de mots. Il n’en fallait pas plus pour titiller ma curiosité bien sûr.

Le colporteur de mots a lui aussi l’air de sortir d’un film d’époque mais ne vous y trompez pas, c’est un magicien des mots, tous les mots.

Soit 450 mots pour réapprendre à utiliser prolixe, kyrielle, ou callipyge, pour ne plus dire putain merde mais zut, fichtre, diantre ou saperlipopette, pour parler latin avec des mea culpa ou des personna non grata et pour cultiver de beaux mots comme concupiscence et procrastination. (Source)

J’ai très peu filmé, absorbée que j’étais par ses paroles, ses mots en fait, et  je n’ai à partager que ce court extrait.

Si ça vous plaît, je vous invite à jeter un oeil sur le site de ce personnage où je  vous conseille particulièrement cette vidéo.

Je vous livre quelques-unes de mes découvertes attrapées au vol dans cette graineterie et comme je ne suis pas vache, je vous mets même les définitions en lien quand c’est possible.
Je pense que la joyeuse équipe de l’Agenda ironique ne pourra qu’apprécier 😉.

Et vous, connaissiez-vous ces mots dont certains désignent pourtant des choses très courantes?

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