Art Liberty rend hommage aux artistes précurseurs que se sont emparés du Mur de Berlin, symbole d’oppression, pour en faire un support de la liberté créatrice. Trente artistes d’art urbain ont chacun réalisé une oeuvre sur un fragment original du Mur.
En s’emparant des morceaux du Mur, les artistes composent un hymne aux valeurs qui fondent notre civilisation. Ces valeurs, ce sont celles que sont venus défendre les hommes tombés dans la neige de l’hiver terrible 1944-1945.
Un fil rouge relie les Ardennes et Berlin : la lutte pour la Liberté !
Je vous invite à méditer sur mes photos de quelques-unes des oeuvres exposées…
Keya TAMA alias Jack Fox, Wolf of Berlin (2014)
FIRE, Falling Man (2015)
Jim AVIGNON, All Inclusive (2014)
Jef AEROSOL, Sitting Kid (2014)
C215, Bons baisers de Russie (2014)
Jérôme MESNAGER, Corps blanc sur mur de Berlin (2014)
RUN, Le Passage (2014)
Pablo DELGADO, No, Man’s Land (2014)
Jean FAUCHEUR, Sans titre (2014)
MESA, Espoir? (2014)
Thierry NOIR, Mon dentiste habite de l’autre côté du mur, je dois improviser! (2014)
DSCREET, Between Us (2014)
John DOLAN, Love Shoreditch (2014)
Franck PELLEGRINO, Evasion (2014)
KING SONE, Hommage to Gorbatchev (2014)
PHA, 1989-2014 La Trace (2015)
Ch. E. BOUCHET, Les Clés de la Liberté (2014)
Peter UNSIKER, Chorus II (2014)
1UP (One United Power), Changement de climat (2014)
L7M, Paix, Amour: Le colibri blanc (2015)
DALEAST, Continental Climate C (2014)
GILBERT-MAZOUT, Sans titre (2014)
Abraham CLET, 7 janvier 2015 (2015)
Visible également, un grand fragment provenant du côté ouest du Mur où les street artistes Jef Aérosol et Jimmy C. ont peint les portraits des 3 pop stars mythiques : David Bowie, Iggy Pop et Lou Reed.
Peut-être avez-vous vu cette expo géante à d’autres endroits que Bastogne. Quoi qu’il en soit, j’ai été émue de ces témoignages et mes pensées reconnaissantes se sont envolées vers tous ceux qui, en donnant leur vie, nous ont donné la liberté. N’oublions jamais!
Voici ma dernière série de photos de Berlin. Ce qui m’a le plus impressionnée dans cette ville c’est l’architecture souvent gigantesque, qu’il s’agisse de bâtiments anciens ou ultra-modernes.
C’est une ville où j’ai pris beaucoup de plaisir à déambuler, il y a tant de choses à voir et on s’y sent malgré tout à l’aise même si une sorte de fièvre m’a envahie à l’envie irrépressible de tout visiter, tout de suite…et je suis convaincue d’avoir encore beaucoup de choses à y découvrir.
Gedenkort Weiße Kreuze, Mémorial des Croix blanches Un mémorial nomade Le mémorial des Croix blanches(Weisse Kreuze) sur les rives de la Sprée au nord de la Friedrich-Ebert-Platz, à côté du Reichstag, rend hommage aux victimes abattues par les Vopos lors de leur tentative de franchissement du Mur de Berlin.(source)
Berlin cité de la paix
Le carillon de BerlinLaMaison des cultures du monde, appelée familièrement “l’huître enceinte”Un des murs du zooÉtrange construction que le Triangle Kant, immeuble de bureaux datant des années 90 , 11 étages, 54 mètres de haut et un effet de voile sur le toitJe vous laisse méditer sur cette rencontre étonnante sur la grande avenue Unter den Linden 😉.
Je crois que pour vous montrer toutes les richesses architecturales de Berlin, il faudrait y passer des jours entiers tellement cette ville est immense et impressionnante à parcourir, c’est une stimulation permanente pour les yeux et pour la curieuse de tout que je suis. Voici donc une partie de la suite promise le 16 juin dernier.
Des Trabants en rueVous souvenez-vous d’Ampelman le petit bonhomme des feux tricolores?
Ainsi se termine le deuxième article consacré à Berlin…et vous connaissez le proverbe “jamais 2 sans 3” donc vous savez qu’un nouvel article sur le sujet suivra dans quelque temps.
La Ludwig-Erhard-Haus, bâtiment moderne (1998), qui abrite la Chambre du commerce et de l’industrie ainsi que la Bourse de Berlin. L’architecte britannique Nicholas Grimshaw, connu, entre autres, pour avoir réalisé la gare de Waterloo à Londres, est l’auteur de ce surprenant bâtiment, dont la silhouette évoque celle d’un tatou. Des dimensions différentes ont été données aux 15 arcs qui supportent la toiture et les étages de bureaux, et ce afin d’adapter la structure au relief du terrain. (source) On a l’impression de voir d’énormes pattes!
La colonne de la Victoire: victoire de l’Allemagne contre le Danemark, en 1864. Elle est surmontée d’une statue de la déesse romaine Victoria. La colonne repose sur une rotonde, dont les mosaïques retracent l’histoire de l’armée allemande.
Le Palais du Reichtag qui abrite le Buntestag, l’Assemblée parlementaire qui élit le chancelier fédéral ou la chancelière (depuis le 22 novembre 2005, Angela Merkel).
La Porte de Brandebourg, à coup sûr le monument le plus représentatif de la ville de Berlin. Ce monument a aussi symbolisé la division de la ville puisqu’il faisait partie intégrante du mur de Berlin.
Le mur de la honte a été construit en août 1961 soi-disant comme protection contre les fascistes mais en réalité pour empêcher le passage des populations qui fuyaient d’Est en Ouest pour échapper au régime communiste.
Ce mur a été démoli en novembre 1989, ouvrant enfin la voie à la réunification de l’Allemagne.
Côté Ouest, le mur était couvert de graffitis dont de nombreux vestiges subsistent encore de nos jours permettant à notre mémoire de se maintenir en éveil…
Check Point Charlie, point de contrôle C permettant le passage aux étrangers.
De nombreuses personnes ont perdu la vie en tentant de traverser cette frontière, les gardes n’hésitant pas à tirer sur les fugitifs du haut de leur miradors…
Comment ne pas faire le parallèle avec l’album The Wall de Pink Floyd qui raconte l’histoire de Pink qui construit un mur autour de lui pour se protéger? Chaque traumatisme qu’il subit est une autre brique dans le mur (another brick in the “wall”).
Le 21 juillet 1990, Roger Waters met sur pied une gigantesque représentation de The Wall au Potsdamer Platz de Berlin pour commémorer le premier anniversaire de la chute du Mur de Berlin et pour financer le World War Memorial Fund for Disaster Relief (« Fondation commémorative de la Guerre mondiale pour la prévention des désastres »).
Regardons vers l’avenir mais sans pour autant oublier que le passé a été à la source de notre monde actuel…