Les murmures des murs

Partie à la découverte de la ville de La Louvière (B) dont le nom vient du passé “endroit de prédilection pour les loups”, j’ai suivi un parcours de Street Art proposé par l’OT.

Ce sont ces réalisations que je souhaite partager.

Le premier mur est réalisé en céramique ainsi que le loup à l’avant-plan.

Ben oui, nous sommes à La Louvière

Le dernier est particulier. Il est constitué de panneaux portant des morceaux de vaisselle. En effet, La Louvière a été, de 1841 à 2011, le siège de la manufacture de faïence fine Royal Boch réputée en Belgique. 

Encore plus particulier, ce travail est l’œuvre de Leon Keer dont l’application sur smartphone permet de voir assemblées et en mouvement les différentes pièces en scannant les vues.

C’était la première fois que je voyais des dessins se mouvoir ainsi 👍.

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Du côté de chez Ma

Le samedi on relève le défi de Ma et on propose une photo personnelle illustrant le thème qu’elle nous propose.

Cette semaine c’est “couleur vive“.

J’ai choisi de partager une photo de K-dolls joyeusement colorées et qui sont exposées à Marche-en-Famenne (pas très loin de chez moi).

Ces statues colorées de 2m20 de haut sont décorées bénévolement par des artistes au profit d’actions pour les enfants hospitalisés. Tous les détails se trouvent ici.

Et si, pour bien commencer le week-end, on allait voir les couleurs vives partagées chez Ma?

Très bon week-end à vous 😊

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Et toc, voilà des taques…

De passage à Châlons-en-Champagne récemment, j’ai été surprise, et ravie, de voir que de nombreuses taques d’égout étaient décorées.

Et comme on est à Chat-long, ce sont surtout des têtes de chats 😉.

L’artiste châlonnais Thomas Barbey a choisi un support original pour peindre. Il s’agit des plaque d’égout de sa ville. L’année dernière, il a commencé à dessiner dessus, après avoir obtenu l’accord de la mairie. “Ce sont des objets peu regardés, voire totalement dépréciés”, reconnaît-il. Mais il estime que leur nombre offre “une opportunité énorme pour donner l’envie en gens de sourire le matin”. Thomas Barbey peint selon ses envies, avec des thèmes et des styles différents.

Les œuvres sont éphémères. Exposées à la pluie et aux semelles des passants, elles s’usent et disparaissent vite. Pour l’instant, Thomas Barbey et les sympathisants du projet ont décoré quelque 150 plaques. “L’objectif, c’est de faire toutes celles de la ville”, affirme l’artiste, soit environ 3 000 plaques. (Source)

Je vous en montre quelques-unes ci-dessous.

Près de la cathédrale Saint-Etienne
Près de l'Hôtel des Postes

Et puisqu’on parle d’égouts, avez-vous déjà remarqué ces inscriptions assez récentes faisant état de préoccupations écologiques?

Bon, je suppose que je vais frustrer un de mes fidèles visiteurs mais tant pis, je le dis moi-même: l’égout et les couleurs ça ne se discute pas 😊.

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Les murmures des murs

Il y a un moment qu’on n’a plus fait le mur ensemble, euh je veux dire qu’on n’a plus regardé des murs décorés. Vous me suivez?

"Je ne sais pas à quel point c'est beau" (trad. Google du vietnamien)

Et le dernier, ci-dessous. Sur cette fresque bouleversante vue au Pays Basque espagnol, l’inscription dit “que personne ne garde un enfant dans un bateau si la mer n’est pas plus sûre que la terre“.

Il m’en reste encore quelques-uns à partager une prochaine fois, je ne voudrais pas lasser en mettant trop de murs entre nous 😉.

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Les murmures des murs

Un zapping de fin de soirée m’a amenée sur culturebox (France 4)  où j’ai eu le plaisir de découvrir une émission sur un projet artistique étonnant. Vous pourrez probablement visionner à votre tour ce reportage en replay si le sujet vous intéresse 😊.

J’ai d’abord cru à une visite de Street art City (dont je vous ai déjà  parlé la première fois ici) mais, bien que la démarche présente des similitudes au départ (laisser aux mains de graffeurs un bâtiment abandonné), la différence essentielle tient dans le caractère éphémère du projet qui s’appelait Tour Paris 13.

La Tour 13 n’est plus, mais son mythe flotte toujours au-dessus du street art parisien. Folie artistique imaginée et orchestrée par la galerie Itinerrance de Mehdi Ben Cheikh, ce projet avait réuni en octobre 2013 108 street artistes du monde entier, invités à investir neuf étages – et un sous-sol – d’un immeuble du 13e arrondissement… Avant de voir la bâtisse détruite après 30 jours de visite. (Source

Ce court zapping m’a menée au projet Tour 13 et, en cherchant à en savoir davantage, je suis arrivée sur ce site de Google dont j’avoue que j’ignorais l’existence jusqu’à ce jour 😳.

Comme je ne suis peut-être pas la seule, j’ai pensé à le partager parce que je pense qu’il y a moyen d’y faire de belles découvertes.

J’espère que vous me direz si vous le connaissiez déjà ce que vous en pensez…

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L’homme à la tête de chou

En balade cette semaine dans le nord de mon pays, j’ai découvert dans la ville d’Eeklo (Flandre orientale) une légende qui m’a interpellée.

En arrivant dans la ville, on ne peut pas manquer cette grande (et haute) sculpture placée dans un carrefour.

Ne comprenant pas le sens, j’ai demandé à notre hôte (nous passions une nuit sur place) ce qu’il en était.

Il m’a alors montré cette décoration dans sa maison et raconté l’étonnante légende qu’elle représente.

Ce récit fantastique remonterait au début du XVIe siècle… Dans la bonne ville d’Eeklo, un boulanger astucieux se proposait de changer le caractère des personnes, en respectant un processus très précis. Il lui suffisait de découper leur tête, immédiatement remplacée par un chou pour éviter l’hémorragie ; pendant ce temps, les têtes étaient enduites d’une préparation dont il avait le secret, puis passées au four à pain, et enfin, toutes neuves, replacées sur les bustes. On ne sait si elle fut expérimentée, mais la recette a, au moins, inspiré un peintre de l’école flamande du début du XVIIe siècle“. (Source)

Partant de là, il fut facile de découvrir qu’un tableau de l’école flamande, du début du 17ème siècle, inspiré de cette légende a été adjugé fin 2021 au Mans pour une somme assez conséquente! (Source

 

École flamande, début du XVIIe siècle Le Boulanger d’Eeklo, huile sur panneau, 22 x 33 cm. Adjugé : 55 800 €

L’histoire ne s’arrête pas là et je suis certaine que vous y pensez depuis le début de cet article 😉.

Il y a parfois des coïncidences troublantes. C’est ainsi qu’en 1968, la sculptrice Claude Lalanne crée une oeuvre intitulée “L’homme à la tête de chou”.

Gainsbourg voit la sculpture dans la vitrine d’une galerie d’art contemporain et l’achète immédiatement comme le raconte Claude Lalanne ci-dessous

« Ça faisait à peine cinq jours que je l’avais terminée et déjà elle partait. J’étais ravie que ce soit lui qui l’achète parce que je l’admirais beaucoup. Plus tard, il m’a téléphoné pour me demander si j’acceptais qu’il mette la statue sur la pochette de son prochain album. J’étais d’accord et, pour me remercier, il m a invitée au studio d’enregistrement pour me faire entendre l’album “L‘homme à tête de chou” avant qu’il ne sorte. » (Source)

Sculpture de Claude Lalanne, 1968

On ne saura jamais si la sculptrice a vu le tableau ou si elle a pris connaissance de la légende mais ce qui est sûr c’est que c’est à elle qu’on doit l’album et le surnom de Gainsbourg “L’homme à la tête de chou“.

On termine en musique bien sûr même si ce n’est pas son titre le plus populaire.

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Balade à Rossignol (B)

Je vous invite à nouveau en Gaume,  région à l’extrême sud de la Belgique, déjà évoquée précédemment.

La région est marquée par des faits de sinistre mémoire: le 22 août 1914, aux premiers jours du premier conflit mondial, les troupes coloniales françaises rencontrèrent les troupes d’infanterie allemande dans une terrible bataille qui laissa sur le terrain plus ou moins 3.000 morts des deux camps.(Source)

L’ambiance actuelle étant un peu morose, j’ai préféré vous inviter à me suivre dans un lieu de sérénité et de paix.

C’est dans le parc du château de ce petit village belge de moins de 800 habitants, au doux nom de Rossignol, qu’a été créé le Sentier des plumes…logique 😉.

Une fois que cette porte nous a donné des ailes, nous découvrons quelques oeuvres blotties dans le bois le long du sentier.

Je n’ai pas les noms de tous les artistes malheureusement, j’ai indiqué ceux que j’ai pu trouver.

J’ai apprécié également la réalisation de cet insecte géant…

Et, une fois n’est pas coutume, j’aimerais vous faire découvrir, ou vous rappeler, cette fable d’à propos dont on utilise parfois la morale sans connaître son origine 😉.

La prochaine fois, je vous emmènerai dans ma commne pour un évènement un peu spécial qui a eu lieu hier 😉.

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Balade artistique en Gaume (B)

La Gaume est une sous-région de la Wallonie en Belgique, dans l’extrême Sud de la province de Luxembourg, à la frontière franco-belge.

On ne quitte pas encore tout à fait la région puisque à un peu plus de 20 km de Montmédy se trouve la petite Provence belge où j’ai passé quelques jours et, un peu plus au nord, le site de Montauban-Buzenol où j’ai vu une oeuvre qui en a interloqué plus d’un(e) quand j’ai partagé cette photo.

Cette oeuvre se trouve sur le site classé de Montauban-sous-Buzenol où des expositions et des interventions artistiques, en intérieur ou en extérieur, sont programmées par le Centre d’Art Contemporain du Luxembourg Belge (CACLB) installé dans l’espace René Greisch.

Voici les informations et la fiche que j’ai obtenues du CACLB: “Créée sur place en 2018, à partir de branches ramassées dans les bois avoisinants, elle était initialement installée à côté des halles à charbon et a été déplacée en 2020 dans la zone située le long de la route“.

Ce n’est évidemment pas la seule curiosité du site où se mélangent vestiges du passé et oeuvres contemporaines à commencer par l’espace René Greisch (architecte belge ayant participé aux calculs du viaduc de Millau dont je vous ai déjà parlé ici).

Ces conteneurs rappellent le passé industriel du site tout en étant très contemporains et  cette photo, due à J.-P. Ruelle, vous montre bien le style du bâtiment.

L’intérieur accueille diverses expositions. Par exemple, ces colonnes d’ardoises superposées séparées par de petits intervales ont été créées par Anne-Marie Klenes et appelées Résonnances.

A l’extérieur, dans les ruines de l’ancienne halle au charbon, on trouve des paraboles acoustiques en acier de 2,5 m de diamètre également d’Anne-Marie Klénès. Grâce aux calculs de l’ULiège, chaque miroir parabolique a la capacité de servir d’émetteur et de reflecteur d’ondes sonores, faibles murmures des visiteurs par exemple… Nous avons essayé, c’est impressionnant!

Et quand on prend un peu de hauteur dans le bois en vis-à-vis, on découvre un lieu archéologique fort intéressant ainsi qu’un musée lapidaire implanté en pleine forêt et accessible à tout le monde gratuitement.

Par exemple, cette pièce (108 x 42 cm) en calcaire à grains fins, datée vers 180-185, représentant des griffons qui illustrent un thème très fréquent dans l’art funéraire.

Voilà, mon partage s’arrête ici et j’espère vous avoir fait découvrir un endroit étonnant niché dans la nature et qui nous offre généreusement de fort belles choses du passé et du présent.

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Du côté de chez Ma

Comme chaque samedi je joue avec Ma en illustrant le thème proposé.

Et comme souvent quand le thème est très ouvert j’ai sèché avant de me décider.

Le thème de cette semaine est “Chacun fait ce qu’il lui plaît“.

Je me suis souvenue d’une photo prise récemment en Gaume où manifestement l’artiste s’est fait plaisir: on ne sait pas ce que c’est, ça ne sert à rien si ce n’est à décorer le bord de la route mais j’ai aimé cette forme biscornue puisque je l’ai photographiée et comme je ne savais dans quel article la placer j’ai saisi l’occasion de faire ce qu’il me plaisait 😉.

Je me demande bien ce qu’auront proposé les autres participant(e)s au défi de Ma, on va avoir de belles surprises j’espère.

Quoi qu’il en soit je vous souhaite un excellent week-end 😊.

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