Voyage, voyage: Flavigny-sur-Ozerain (F)
- Publication publiée :6 novembre 2024
- Post category:Eglise, chapelle,.../Ville
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Flavigny-sur-Ozerain est classé parmi les « Plus Beaux Villages de France » et on comprend vite pourquoi quand on le découvre.
Installé au sommet d’une butte, l’ensemble médiéval a tout pour plaire : murailles médiévales, lacis de ruelles pavées bordées de maisons soignées, petite église de style gothique à l’intérieur…
Village perché avec vue panoramique sur l’Auxois, le village n’a pas été choisi par hasard : il abritait déjà en 52 avant J.C. un campement romain pour les troupes du siège d’Alésia tout proche. On raconte d’ailleurs qu’à cette époque, les troupes mangeaient déjà des petites graines d’anis pour se soigner.
L’abbaye bénédictine qui abrite aujourd’hui la Fabrique d’anis est elle fondée en 719. Les fortifications du village ajoutent à son charme et datent de l’époque médiévale : portes, tours et remparts. (Source)
Alors, vous êtes prêts pour le départ? Il suffit de démarrer en cliquant sur la camionnette ci-dessous. Bonne balade 😊.
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Balade au Pays des Collines
- Publication publiée :29 octobre 2024
- Post category:Belgique/Château/Eglise, chapelle,.../Nature
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Il y a quelque temps, nous sommes allés nous balader dans une région de Belgique où nous n’allons que rarement: le Pays des Collines. C’est une région naturelle sise entre l’Escaut et la Dendre, caractérisée par son aspect vallonné.
Situé dans le triangle Lille, Gand, Bruxelles, le Pays des Collines est aujourd’hui d’un accès aisé et représente un poumon vert préservé en Wallonie Picarde. La superficie totale du Parc naturel est de 23.327 hectares pour environ 28 000 habitants.
C’est un pays de légendes où sorcières, géants et autres personnages tout aussi énigmatiques qu’emblématiques témoignent du riche passé culturel de la région.
Nous avons cette fois parcouru le « Sentier de l’amour » à Frasnes-lez-Anvaing. Ce sentier est jalonné de quelques oeuvres et je vous propose les photos de celles que nous avons vues pendant la balade en cliquant sur le panneau ci-dessous. Bonne balade.
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Découverte: l’abbaye Maria Laach (D)
- Publication publiée :17 octobre 2024
- Post category:Artistes/Découverte/Eglise, chapelle,.../Jardins/Régions
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La dernière curiosité de l’Eifel volcanique dont je souhaite vous parler est un lieu historique, il s’agit de l’abbaye de Bénédictins Maria Laach (Sainte-Marie du Lac).
L’activité volcanique au cours du temps
Au plus profond de la terre, il y a un grondement. On entend un grondement sourd. C’est de plus en plus fort. La terre tremble. De plus en plus. Il se gonfle jusqu’à ce que soudain une énorme explosion creuse un profond cratère dans le paysage au nord de l’actuel Mendig. Une énorme colonne de cendres obscurcit le ciel. Pendant des jours, il pleut de la pierre ponce et des cendres sur toute l’Europe, puis de la lave rougeoyante qui se déverse sur les vallées et les villages environnants. Là où poussaient autrefois des pins, des bouleaux et des peupliers, il ne reste plus qu’un paysage lunaire stérile.
C’est ainsi que cela devait être il y a 12 900 ans, lorsque les dernières éruptions volcaniques de l’Eifel ont laissé leur empreinte et détruit toute vie dans la région. À l’époque, le volcan Laacher See a craché à plusieurs reprises des gaz, de la pierre ponce et des débris rocheux dans l’air après que le magma ascendant a touché des couches aquifères à une profondeur de trois kilomètres. Si cela avait été le cas, le lac Laacher See n’aurait probablement été qu’un maar (lac volcanique), comme il en existe encore aujourd’hui environ 70 dans l’Eifel. Mais la terre ne s’est pas reposée. Les colonnes de cendres se sont effondrées et des braises chaudes atteignant 500 degrés Celsius ont rempli les vallées vers Brohltal et Pellenz.
Plus tard, au cours de milliers d’années, l’énorme cratère s’est finalement rempli d’eau et le lac Laach s’est formé. Avec une superficie d’environ 3,3 kilomètres carrés et une profondeur d’eau de plus de 50 mètres, c’est le plus grand lac de Rhénanie-Palatinat et une destination populaire pour les baigneurs, les campeurs et les personnes à la recherche de loisirs, ainsi que pour les visiteurs de l’abbaye bénédictine voisine de Maria Laach, dont les propriétés comprennent le Laacher See. En outre, des oiseaux aquatiques rares peuvent être observés chaque année dans les zones de rivage couvertes de roseaux, qui sont parsemées de nénuphars.
L’éruption du volcan Laacher See, il y a 12 900 ans, a été la dernière de l’histoire de l’Eifel volcanique. Depuis lors, il n’y a plus eu de grondement sous la surface de la terre. Sur la rive orientale du Laacher See, cependant, les rameurs et les promeneurs observent à plusieurs reprises un bouillonnement trompeur. Des dioxydes de carbone, appelés mofettes, remontent régulièrement à la surface ici. Car les volcans n’ont pas disparu. Ils ne font que « dormir ». (Source)
L’abbaye bénédictine de Maria Laach est située dans une caldeira, une chambre magmatique qui s’est effondrée. En dessous de la réserve naturelle, à près de 45 kilomètres de profondeur, commence ce que l’on appelle l’Eifel-Plume. (Source)
L’histoire de l’abbaye en quelques dates
- 1093: le comte palatin Henri II de Laach fonde l’abbaye
- 1156: la consécration de l’église
- 1220: la construction du parvis (« Paradis »)
- 1802: sécularisation, l’abbaye est fermée
- 1863: les Jésuites allemands s’établissent au monastère pour y fonder le Collegium Maximum
- 1892: les Bénédictins de la congrégation de Beuron reprennent possession de l’abbaye
- 1932: dans la cour intérieure du parvis, les artisans de Laach créent la Fontaine des Lions
- 1933: Konrad Adenauer trouve refuge à l’abbaye pour se protéger des Nazis
- 1993: fête des 900 ans de la fondation de l’abbaye et élargissement du nombre de cloches passant de 6 à 12. 12 est très rare dans l’art campanaire et ces cloches ont été créées par les Fonderies Causard (détails pages 7 et suivantes)
Avant l’église se trouve ce que l’on surnomme le Paradis, un atrium presque carré du XIIIe siècle, composé de trois ailes avec des arcades ouvertes. Il s’agit du seul paradis de ce type qui soit encore conservé au nord des Alpes. Au centre de la cour intérieure se trouve un petit jardin et la bouillonnante fontaine du Lion, créée en 1928 par le frère Radbod Commandeur. (Source)
Nous terminons notre visite du côté de la ferronnerie de l’abbaye: créative, variée et avec beaucoup d’amour pour le détail. Le jardin accessible montre des objets de cuivre, de bronze, de fer forgé et acier alliés au verre, au bois et à la pierre.
C’est sur les photos de ces jolies oeuvres que nous terminons notre petite exploration de l’Eifel.
Bonne journée 😊.
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Voyage, voyage: Andernach (D)
- Publication publiée :11 octobre 2024
- Post category:Château/Découverte/Eglise, chapelle,.../Jardins/Ville/Voyages
- Commentaires de la publication :9 commentaires
Il y a quelques mois, nous sommes allés découvrir un coin d’Allemagne situé à moins de 200 km de notre domicile. Il s’agit de la ville fortifiée d’Andernach, à la limite de l’Eifel volcanique.
Après avoir visité la ville pour prendre sa température et voir les fortifications, nous avons aussi visité le très intéressant musée Geysir, dont je vous parlerai ultérieurement.
Une plaque commémorative nous rappelle que c’est à Andernach qu’est né l’auteur américain Charles Bukowski en 1920. Il a été baptisé au Mariendom.
Si voir les photos de cette ville allemande vous intéresse, je vous invite à cliquer sur la photo ci-dessous.
De cette région, il me reste à parler de l’activité volcanique et de l’abbaye Maria Laach (Marie du Lac). Deux points d’attraction incontournables de l’endroit 👍.
A bientôt.
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Voyage, voyage: Rodemack (F)
- Publication publiée :2 octobre 2024
- Post category:Château/Découverte/Eglise, chapelle,.../Murs/Régions/Voyages
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Le week-end des Journées du Patrimoine en France, nous avons décidé d’aller découvrir un des plus beaux villages de France: Rodemack en Lorraine (Moselle) situé sur l’ancienne voie romaine Metz-Trêves.
Aux frontières du Luxembourg et de l’Allemagne, Rodemack doit son surnom de « petite Carcassonne lorraine » aux imposants remparts qui enserrent le village et à sa citadelle.
L’origine du village est très ancienne puisque l’on en trouve mention dans les archives officielles dès 880. Vassal de la maison de Luxembourg du 10ème au 20ème siècle, Rodemack (alors nommée « Rotinpach »), a conservé l’héritage de cette influence culturelle germano-luxembourgeoise. En témoignent une particularité du patrimoine local, les « Bildstocks« , monuments religieux apparentés à des calvaires. Présents dans le village, au pied de la Chapelle Notre-Dame et à l’entrée du Lavoir, ils sont typiques de ce que l’on appelle ici le « Pays des Trois Frontières », point de rencontre entre la France, le Luxembourg (6 kilomètres) et l’Allemagne (20 kilomètres). (Source)
Ci-dessous nous voyons la Porte de Sierk, par où nous sommes entrés et dont nous parlerons plus tard.
J’ai pris pas mal de photos de cette petite Carcassonne lorraine et si ça vous dit de les voir, vous pouvez cliquer sur la photo ci-dessous.
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Découverte: la chapelle de l’Aubépine à Ainhoa (F)
- Publication publiée :2 septembre 2024
- Post category:Découverte/Eglise, chapelle,.../Montagne/Nature/Ville/Voyages
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« Viens je t’emmène avec moi, en balade » nous chantait Michel Fugain dans les années ’70 mais ici ce ne sera pas en Bugatti mais en bottines de marche. Accrochez-vous, ça va grimper!
Au départ d’un des plus beaux villages de France, Ainhoa, je vous emmène jusqu’à la chapelle de l’Aubépine et au calvaire des trois croix. « Sur les hauteurs du village, à 389 mètres d’altitude, le mont Atsulai abrite un petit sanctuaire dédié à Notre Dame de l’Aubépine et accessible après 45 minutes de marche. La chapelle et ses 26 stèles discoïdales et tabulaires, symboles de l’art funéraire basque, offre un magnifique panorama sur la vallée de Xareta, la Rhune et l’Océan..
Au XIXe siècle, le chanoine César Duvoisin et l’abbé Etchegoyen ont pu écrire de belles pages sur la chapelle, son histoire et ses pratiques mais c’est à M. l’abbé Olhagaray , curé d’Ainhoa de 1930 à 1938, que nous devons la seule étude qui lui ait été consacrée en langue basque. Les légendes et personnages mythiques dotent ce lieu d’un ensemble de croyances oscillant entre magie, religion et histoire« . (Source)
Il paraît que l’endroit est à couper le souffle ! Il se compose d’une chapelle (dédiée à Sainte-Rita), ainsi que de trois croix (calvaires) et de stèles discoïdales basques. De là, on aura une vue imprenable sur Ainhoa, mais également sur la Rhune, la baie de Saint-Jean-de-Luz et l’océan.
Nous traversons le village d’Ainhoa et nous dirigeons vers le début du parcours où nous voyons une toute petite chapelle et nous avons une indication « Pour le départ, suivez la direction de l’Oratoire ». Le tempo est donné, et il faut d’ores et déjà grimper !
Comme nous entrons dans une zone de pâturage, nous croiserons probablement des animaux en liberté😊.
Très vite la vue devient grandiose comme nous le voyons lors des nombreuses pauses, c’est qu’il fait très chaud en marchant au soleil🌞.
En chemin nous voyons l’oratoire de Notre-Dame de l’Aubépine ainsi qu’une petite source. L’endroit est fleuri mais un peu sauvage aux alentours. La légende raconte qu’un jeune berger aurait vu la vierge dans un buisson d’aubépines, et se serait écrié « Arantzatzu » qui veut dire « Vous, dans l’aubépine! »
Nous apercevons les 3 croix au sommet. On continue à grimper nous sommes près du but.
Nous atteignons enfin la chapelle de l’Aubépine. Nous passons un certain temps sur place à admirer la vue et approcher les pottocks ainsi que les stèles discoïdales.
En zoomant sur la photo ci-dessus on voit que les deux personnages extérieurs font un peu les marioles 😉.
La Vierge noire avec son fils Jésus, la piéta, viennent s’ajouter aux autres compositions et tableaux dans et hors de la chapelle, qui font du site un espace patrimonial vénéré et entretenu par la dévotion populaire. (Source)
Après une petite pause à l’ombre de la chapelle, il est temps de redescendre vers Ainhoa.
Nous sommes toujours ravis de tremper nos mains dans l’eau fraîche pour les dégonfler un peu et nous rafraîchir 😅.
Ouf, enfin de retour dans le village. Savez-vous pourquoi les maisons face à l’océan n’ont pas de colombages contrairement aux autres? Parce que l’air marin salé les abime.
Quelques anciennes maisons portent encore les noms de leurs premiers propriétaires.
C’est ici que se termine cette découverte qui nous laissera un très bon souvenir d’une journée bien ensoleillée 🌞.
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Découverte: la chapelle aux icônes de Cambo-les-Bains (F)
- Publication publiée :26 août 2024
- Post category:Artistes/Ce que j'admire/Découverte/Eglise, chapelle,.../Murs peints/Ville
- Commentaires de la publication :12 commentaires
A Cambo-les-Bains, la visite touristique la plus fréquente est la villa Arnaga, demeure d’Edmond Rostand, dont je vous ai déjà parlé ici.
A quelques centaines de mètres du cœur de Cambo, il existe un autre endroit plus modeste et moins connu que je souhaite vous faire découvrir. Il s’agit de la chapelle d’Artzaindeia (qui signifie en basque « l’appel du berger »), aussi appelée chapelle aux icônes.
Un peu à l’écart des routes touristiques, cette petite chapelle est un lieu original niché au coin d’une rue, sur le chemin menant à la Colline de la bergerie.
Difficile d’imaginer par son aspect extérieur de style labourdin la surprise qui se cache à l’intérieur. Dès la porte franchie, la magie opère. Vous serez émerveillés par les vitraux à l’arrière de l’autel et les dalles de verre aux motifs abstraits. Mais surtout, c’est à l’artiste basque Albert Proux, qui réalisa les fresques, que l’on doit cette profusion de couleurs pour le moins surprenante. Bien qu’il n’ait jamais réalisé ce type de travail iconographique, l’artiste se documenta en consultant les fresques des églises orthodoxes russes et c’est à l’aide d’un épiscope qu’il les retranscrit avec dextérité sur les façades intérieures de la chapelle. Ces icônes évoquent les scènes de la vie biblique : le baptême du Christ, la Dormition entourés des apôtres et des anges. (Source)
Voir aussi ici.
Je vous propose de regarder mes photos de cet endroit étonnant et, qui sait, de vous donner envie, si vous passez dans la région, d’aller voir vous-même cette explosion de couleurs souvent inconnue des touristes.
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Voyage, voyage: l’Abbaye de Fontenay (F)
- Publication publiée :26 octobre 2023
- Post category:Eglise, chapelle,.../Ville/Voyages
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Après vous avoir fait découvrir Noyers-sur-Serein, je vous emmène un peu plus loin visiter un haut lieu de la région: l’Abbaye de Fontenay.
L’Abbaye de Fontenay, une des plus anciennes abbayes cisterciennes, a été fondée par Saint-Bernard en 1118.
Après la Révolution française qui entraîna le départ des moines, elle a été reprise comme bâtiment industriel, ce qui a permis de préserver l’ensemble des bâtiments de style roman : l’église abbatiale, le dortoir des moines, le cloître, la salle capitulaire, la salle des moines et la forge.
L’Abbaye est agrémentée d’un parc paysager qui a été classé « Jardin Remarquable » en 2004 par le Conseil National des Parcs et Jardins.L’Abbaye est depuis 1820 la propriété privée d’une même famille, qui poursuit la conservation de ce site exceptionnel en l’ouvrant à la visite toute l’année. Elle accueille chaque année plus de 100 000 visiteurs, qui viennent admirer la beauté et la pureté d’une architecture préservée depuis 900 ans, et goûter au calme d’un lieu profondément spirituel. (Source)
Ci-dessous nous voyons l’entrée de l’Abbaye.
Une fois la porterie passée, on voit les très beaux bâtiments intérieurs et les parterres. La porterie est surmontée d’un étage reconstruit au 15e siècle. C’était le logement du frère portier. Nous nous baladons un peu avant de rentrer dans les bâtiments qui sont ouverts à la visite.
Le platane que l’on voit ci-dessus à gauche a été planté en 1780 et mesure 35 mètres de haut pour une circonférence de 6 mètres.
Isolé à l’extrémité du dortoir, ce petit bâtiment du 16e siècle est souvent considéré, de par son nom comme une ancienne prison. Il est vrai que les abbés avaient droit de haute et basse justice sur les terres de l’abbaye. Certains préfèrent y voir un lieu où l’on conservait (« enfermait ») les biens les plus précieux de l’abbaye, livres ou objets de culte. Le mur pignon de cette construction n’est autre que l’unique élément subsistant du réfectoire du 13e siècle. (Source)
L’église abbatiale
Nous entrons dans l’église construite à partir de 1139 sur un plan en croix latine. De pur style roman, elle est voûtée en berceau brisé.
La statue de Notre-Dame de Fontenay (fin du 13e) est l’un des plus beaux exemples de la statuaire bourguignonne
Le chœur est couvert de carreaux émaillés des XIIe et XIIIe siècles. On y trouve également un remarquable retable sculpté du XIIIe siècle, ainsi qu’un ensemble de pierres tombales dont celle de l’évêque anglais Ebrard de Norwich, qui finança la construction de l’abbatiale.
Le cloître
On voit ici le chœur du monastère où les moines lisaient ou accomplissaient des tâches pratiques. Les quatre galeries qui entourent le préau forment un ensemble de 36 mètres sur 38.
Le dortoir des moines
Cette vaste salle possède une magnifique charpente en chêne qui date de la seconde moitié du 15e et évoque la coque d’un navire renversé. La règle de Saint-Benoît stipulait que tous les moines devaient dormir dans la même pièce. Ceux-ci étaient installés sur de simples paillasses disposées à même le sol et séparées par des cloisons basses. (Source: dépliant de l’Abbaye)
La forge
Ce grand bâtiment (53 mètres sur 13.5) a été construit par les moines à la fin du 12e. Les moins forgerons de Fontenay développaient une production industrielle commercialisée aux alentours. La dérivation de la rivière faisait tourner des roues actionnant les martinets (grands marteaux hydrauliques) qui battaient le fer. (Source: dépliant de l’Abbaye)
Le logis abbatial
Cet élégant édifice de la première moitié du 18e siècle était le logement des abbés commendataires, nommés par le roi, lorsque Fontenay passa sous le régime de la commende en 1547. Habitation coquette, ce bâtiment est loin de la rigueur cistercienne.
La lumière de Fontenay
Nichée au creux d’un vallon boisé, l’Abbaye de Fontenay bénéficie d’une luminosité particulière. La lumière de Fontenay, très singulière, éclaire à toute heure du jour les bâtiments, les jardins et les forêts avoisinantes, et crée des contrastes chromatiques magnifiques entre la blondeur de la pierre, la palette de verts de la végétation environnante et le bleu du ciel, offrant aux visiteurs un spectacle inoubliable d’une grande beauté. L’abbatiale bénéficie d’une atmosphère tamisée et intime de semi-pénombre grâce à l’éclairage doux de la lumière traversant les sobres vitraux.
La lumière de Fontenay est recherchée et appréciée par les photographes. Les prises de vue amateurs sans trépied sont autorisées dans l’Abbaye.
La visite se termine et nous ressortons par la porterie empruntée pour entrer dans le domaine abbatial.
J’espère que la visite de cet endroit vous a plu autant qu’à moi 😊.
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Découverte de l’espace Chemins Bideak (F)
- Publication publiée :16 août 2023
- Post category:Découverte/Eglise, chapelle,.../Jardins/Présentation/Régions
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Les silhouettes en bois brûlé de Christian Lapie ont interpellé plus d’une personne dans le défi de Ma de samedi dernier.
En suite de celui-ci, j’aimerais vous emmener dans un espace installé à Saint-Palais (Pays Basque) où se trouve, entre autres choses, un groupe de sept statues de Christian Lapie: l’espace Chemins Bideak.
C’est dans un ancien couvent franciscain que se trouve cette « halte de paix, d’art et de connaissance sur un grand chemin de l’Humanité« . En effet nous sommes ici près de la stèle de Gibraltar qui symbolise la jonction de trois des quatre chemins de Compostelle: la voie de Tours, la voie du Vézelay et la voie du Puy.
C’est dans l’ancien cloître du couvent, coeur battant du bâtiment, que l’on trouve un ensemble de sept figures en bois brûlé réalisées par Christian Lapie: « De l’air et du ciel ».
Outre le couvent et le cloître, l’espace propose aussi un jardin de 3000 m² qui s’inspire du piedmont pyrénéen et des paysages façonnés par l’homme.
Les créateurs ont joué avec les reliefs qui reprennent les courbes de niveau des collines autour de Saint-Palais.
A l’intérieur du bâtiment, une vidéo et un panneau mural nous font découvrir l’importance de l’émigration basque vers le continent américain. J’avoue que j’ignorais complètement ce fait.
Un peu plus loin, nous admirons la création de Guillaume Trouillard: une fresque de 52 m de long évoquant l’histoire de la Basse-Navarre depuis la Préhistoire.
Ce récit commence avec l’Homo Sapiens vers -40.000 ans avJC dans la région.
Finalement les interrogations sur les statues en bois brûlé m’auront donné l’occasion de vous parler de cet endroit vraiment fort instructif et que je vous invite à découvrir si vous passez dans la région.
Pour lire leur dossier de presse, c’est par ici.
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