Découverte: les Hautes Pyrénées

Quant on parle des Hautes Pyrénées, on pense plutôt stations de ski mais on peut aussi apprécier l’endroit en été, ce que j’ai fait.
Partant de la petite ville de Saint-Lary-Soulan, on peut rejoindre un des plus beaux villages d’Espagne nommé Ainsa (province d’Aragon), en empruntant le tunnel transfrontalier d’Aragnouet-Bielsa qui relie la haute vallée d’Aure à la vallée de Bielsa.

La découverte d’Ainsa

La première chose qui nous impressionne est la Plaza mayor, vaste place trapézoïdale bordée de maisons à arcades des 12ème et 13ème siècles.

On a vraiment l’impression de faire un bond dans le passé en arrivant dans ce bel endroit 

Le restaurant que nous avions choisi nous a maintenus dans cette ambiance résolument ancienne.

La construction de l’église locale, de style roman, a commencé à la fin du 11ème  siècle et s’est terminée dans la seconde moitié du 12ème siècle.

Si on est courageux, on peut monter dans la tour afin de profiter d’une vue intéressante sur le village.

Le cloître a une structure originale: il fallait bien s’accommoder de la place disponible. Pendant très longtemps, il fut enclos de murs et de verrières ce qui lui permettait d’avoir des autels avec leurs retables. Ils disparurent pendant la guerre civile de 1936-1939.

D’autres vues…

De là, on peut profiter d’une vue sur les hautes montagnes qui nous font face…et se sentir tout petit!

En pénétrant un peu plus dans l’Espagne nous arrivons au vieil ermitage de San Urbez au dessus du village de Nocito.

Le moment est venu de reprendre le chemin dans l’autre sens pour regagner la France 

Continuer la lectureDécouverte: les Hautes Pyrénées

Découverte: la ville de Louvain (3)

Nous poursuivons la visite de cette ville riche en belles surprises et arrivons à labbaye du parc. En 1129, des chanoines prémontrés (Norbertins) venant de Laon, dans le Nord de la France, s’installent sur des terres offertes par Godefroid le Barbu, duc de Brabant. Au XIXème, l’abbaye se trouve amputée d’une bonne partie de son territoire et ne dispose plus «que » de 42 hectares au lieu de 3 500 hectares auparavant.

Il se rattache à l’abbaye du Parc de grands souvenirs historiques, puisqu’à différentes époques, le duc d’Albe, le prince d’Orange, Érasme, Guillaume III roi d’Angleterre, Louis XV roi de France y séjournèrent. Échappant aux vicissitudes de la Révolution française, elle resta entre les mains des chanoines prémontrés qui y continuent leur ministère dans les paroisses des environs.(source)

Nous pénétrons par une entrée gardée par deux lions de pierre (1725). Suit ensuite une drève arborée qui mène à la porte de Sainte-Marie. Celle-ci est la première véritable porte-bâtiment. Elle servit d’habitation au gardien de l’abbaye du parc.
La répartition en zones est propre à la construction des abbayes. La porte de Sainte-Marie donne accès à la zone extérieure ou, dans le sens contraire, isole cette zone des champs avoisinants. Dans la zone extérieure se trouvent les champs, les domaines et les étangs.
Cette zone verte par excellence est aujourd’hui destinée aux promenades, aux activités récréatives et à la nature.

Nous apercevons ensuite le moulin à eau (1534). Derrière le moulin se trouvait la forge. Les Norbertins louaient le moulin à un laïc chargé de moudre le blé, le seigle et l’orge pour l’abbaye et également pour les paysans de la région.
On n’a plus moulu dans l’abbaye depuis la mort du dernier meunier (1963).

Près du moulin on voit une partie d’étang. En fait, quatre étangs ont été creusés et étaient utilisés pour la pisciculture. De nos jours, les 12 ha d’étangs de l’abbaye servent de lieu de repos et d’incubation pour les oiseaux. Au sud des étangs serpente le ruisseau du Leibeek. Il s’agit d’un ruisseau biologiquement pur qui prend sa source au sud-est du site abbatial et se jette dans le Molenbeek non loin de la porte Sainte-Marie.

Porte de Saint-Jean et zone de la basse-cour

La porte de Saint-Jean est la seconde porte-bâtiment de l’abbaye. Cette porte isole la zone extérieure de la zone de la basse-cour qui était le centre des activités économiques de l’abbaye et reliait l’abbaye aux champs.

Porte de Saint-Jean

Dans la deuxième partie du 17ème siècle, le vieux complexe à colombages et en briques a été remplacé par les beaux bâtiments actuels de style rustique avec du grès et de la brique traditionnelle ponctué d’éléments décoratifs baroques.

Le petit cimetière proche de l’église abrite des sépultures de personnages publics belges.

A cet endroit, une sculpture magnifique a attiré mon regard curieux, c’est celle du monument funéraire de Fryda Van Damme (1947-1995) atteinte d’un cancer.
Son mari Edward de Maesschalk (qui a étudié l’histoire à Louvain et à Paris et a obtenu un doctorat en philosophie et littérature en 1977), lui a consacré un livre accrocheur “Sterven is een kunst” (Mourir est un art), une histoire qui ne laisse personne froid, une bataille de 10 ans contre une maladie persistante et l’acceptation du destin.

Les Norbertins du Parc ont construit l’église abbatiale au sommet d’un coteau naturel. Sous le chœur, non loin du maître-autel, une crypte a été construite pour les abbés.

Aujourd’hui, l’abbaye est encore un haut-lieu de la culture religieuse dont la bibliothèque collabore avec la KUL. En outre, des expositions sont organisées dans le musée de l’abbaye. 

Ne ratez pas le prochain article qui nous emmènera dans le magnifique jardin botanique…

Continuer la lectureDécouverte: la ville de Louvain (3)

Voyage, voyage: la ville de Toul

Je n’ai fait qu’y passer un court moment en descendant dans le Jura mais cette ville  lorraine , nichée dans une boucle de la Moselle, m’a suffisamment intéressée pour que je lui consacre un petit article.

C’est que j’aime bien sortir des sentiers battus et que Toul n’est pas vraiment une destination de vacances pour nous donc j’ai trouvé sympa de s’y arrêter en allant ailleurs  

Et je n’ai pas été déçue si ce n’est par le temps qu’on a pu y passer: j’aurais aimer en voir davantage mais nous étions attendus dans le Jura…

Mais ce n’est pas pour rien que Toul est reprise dans “les plus beaux détours de France“! Il faut dire que c’est la seule ville lorraine à conserver une enceinte Vauban fortifiée.

Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur la cathédrale de Toul se trouve ici et les détails sur la maison bleue proviennent de .

Je sais que ce n’est pas complet comme description de la ville mais peut-être que ça suffira à vous donner envie d’aller voir par vous-même 

Continuer la lectureVoyage, voyage: la ville de Toul

L’abbaye d’Orval bis

On l’a déjà visitée, souvenez-vous c’était ici. Aujourd’hui une personne, tombée sur mon article par hasard, m’a fait parvenir des infos complémentaires et je trouverais dommage de vous en priver.

La démarche est un peu commerciale mais les informations données sur la légende de Mathilde, sont très bien présentées et j’accepte donc de les partager (gratuitement en ce qui me concerne bien sûr).

Si vous souhaitez donc en savoir davantage sur la légende d’Orval, il suffit de cliquer ici.

 

PS: je ne connaissais pas le concept de Divine Box avant aujourd’hui mais je trouve ça finalement assez sympa 

Continuer la lectureL’abbaye d’Orval bis

Une petite balade en Belgique: le village de Celles

Bon j’avoue j’ai failli mettre en titre “Et si on allait à Celles?” mais je me suis dit que vous alliez penser à un article de plus sur le petit coin ou à une balade à cheval 

Ces écueils étant évités, je vous propose de me suivre dans la découverte d’un des plus beaux villages de Wallonie qui était, semblerait-il, déjà habité au 2ème siècle: le village de Celles.

Le nom de Celles trouve son origine dans le nom latin féminin cella signifiant chambre, local, pièce, salle ou encore, cellule. Il provient, suivant la tradition, des cellules que les disciples de Saint-Hadelin (617-690) construisirent pour demeurer auprès de leur maître spirituel, l’ermite Hadelin.(source)

C’est donc munis des informations fournies dans le circuit proposé en ligne que nous nous sommes mis en route sous le soleil.

Si vous voulez nous suivre dans la promenade , il suffit de cliquer

ici

D’autres infos à lire ici.

Continuer la lectureUne petite balade en Belgique: le village de Celles

Découverte de Saint-Amour dans le Jura

Nos amis Suisses, néo-Saint-Amourains, nous ont récemment accueillis dans leur charmante commune de Saint-Amour située dans le département du Jura en région Bourgogne-Franche-Comté.

Il existe un autre Saint-Amour, celui où on fait le vin mais celui-là est situé dans le Beaujolais… Ce n’est pas celui-là que j’ai visité.

Voilà où se situe celui dont je partage quelques photos ci-dessous

(Source)

Vous savez combien j’aime les murs peints alors comment résister à une commune avec un si joli nom et avec un mur non moins joli?

Commençons la découverte par l’église paroissiale, Saint-Amator et Saint-Viator, et son clocher comtois (48 mètres de haut).Savez-vous que ce monument conserve le  réceptacle contenant les reliques de Saint-Amator (Saint-Amour)?

En nous baladant, nous apercevons le toit de la Tour Guillaume qui faisait autrefois partie des fortifications de la ville.

Nous voyons au passage une charmante fontaine et un des nombreux passages couverts qui relient les rues entre elles…

La Mairie

Les anciennes prisons

Datant de 1741, ces bâtiments constituaient une des Justices des Gabelles créées par le roi en 1705 pour juger les contrebandiers de sel, tabacs, étoffes… 

L’hôtel Degland-de Cessia dit Maison Lamartine,

Cette demeure a été édifiée vers 1763 à l’initiative de Joseph Marie Emmanuel Degland de Cessia dont le fils épousa l’aînée des sœurs du poète Lamartine.

La Chevalerie

Depuis sa rénovation, ce bâtiment est utilisé comme salle de spectacles de la Communauté de communes du pays de Saint-Amour.

Endroits de charme

Dans l’ambiance villageoise fleurant déjà l’air du sud de la France, nous musardons le nez au vent et l’appareil photo en bandoulière bien sûr…

Mon coup de coeur

J’ai commencé cet article par un mur peint mais une autre catégorie de photos que j’aime prendre est celle d’anciens lavoirs. Je me dis souvent que si les murs pouvaient parler on apprendrait pas mal de choses, croustillantes ou non, sur la vie des gens de l’époque.
Or Saint-Amour possède également un très beau lavoir 

Vous comprenez maintenant pourquoi cet endroit m’a touchée au coeur? 

Continuer la lectureDécouverte de Saint-Amour dans le Jura

Clochers tors

Dans un article précédent, je vous ai déjà parlé de clochers tors. Comme j’en ai trouvé d’autres dans ma région,  je prends un grand plaisir à les partager aujourd’hui.

L’église paroissiale de Grand-Marchin

Le clocher était devenu tors au cours des années, puis, la foudre l’a complètement détruit, il y a quelques années. Il a été reconstruit volontairement tors en 2005. 

L’église Saint-Jean-Baptiste de Herve

Clocher composé d’une tour carrée, romane, datant du 13ème siècle, surmontée d’une flèche de 28 mètres, recouverte d’ardoise et qui tourne de 1/8 ème de tour, de gauche à droite. Elle subit aussi un dévers de plus d’un mètre. La torsion serait due à un défaut de construction

L’église Saint-Lambert de Goé

La flèche est bâtie sur une tour carrée à laquelle est elle reliée par une pyramide aplatie. Elle est inclinée et tordue, le dévers atteignant 1/8è de la largeur de la tour. Cette déformation est due au manque de pièces raidisseuses au niveau des enrayures. Par contre, la torsion est très légère mais existe néanmoins.

Et vous, avez-vous déjà vu des clochers “tordus”? En connaissez-vous près de chez vous qui ont cette caractéristique qui leur permet d’être répertoriés sur le site des clochers tors d’Europe?

Continuer la lectureClochers tors

Découverte: le cimetière de Laeken

Non loin du château royal de Laeken, résidence officielle de la famille du roi des Belges, se trouve l’endroit appelé familièrement “le Père Lachaise bruxellois”. Ce cimetière de l’ancienne commune de Laeken à Bruxelles est le plus ancien des cimetières bruxellois encore en fonction. Il est aussi le plus connu internationalement pour la richesse du patrimoine funéraire qu’il contient.
C’est également le dernier cimetière de la région bruxelloise du type « paroissial », établi autour d’une église suivant l’ancienne coutume chrétienne d’ensevelir les morts à proximité des vivants.

Un des premiers édifices que l’on voit en approchant du cimetière est la majestueuse église Notre-Dame de Laeken (19ème siècle), de style néo-gothique.

(plus…)
Continuer la lectureDécouverte: le cimetière de Laeken

Voyage, voyage: Lyon (2)

Nous allons aujourd’hui nous intéresser à la colline de Fourvière qui domine le centre de Lyon. Ce qui nous a paru le plus facile pour y accéder a été d’emprunter le funiculaire appelé Ficelle de Fourvière.

Dans son ouvrage inachevé “Le Banquet” (1879), l’historien français Jules Michelet surnomme la colline de Fourvière la montagne mystique.
Le plus ancien lieu d’occupation de Lyon nous entraîne dans les pas des Romains pour y découvrir 2000 ans d’histoire. Nous verrons cela plus tard, l’article du jour se focalisant sur la basilique de Fourvière qu’on voit presque de partout quand on circule dans la ville. Ce n’est pas pour rien qu’on surnomme également cet endroit la colline qui prie.

Deux choses sont marquantes quand on arrive au sommet: la grandeur de la basilique et le panorama géant que l’on découvre.

Ci-dessous un petit montage que j’ai réalisé sur la mosaïque de Saint-Jacques de Compostelle.

 

(Source musique)

Pour terminer, je vous propose un extrait d’un auteur que j’apprécie:

Une vraie église, ça doit être vieux, ça doit être la plus vieille chose d’un village. ça sert à rien, c’est juste là, comme un bibelot sur une cheminée. ça décore! C’est comme un souvenir de famille qui se refile de génération en génération. (Michel Bussi, “Gravé dans le sable”)

Continuer la lectureVoyage, voyage: Lyon (2)

Voyage, voyage: Lyon (1)

Pendant des années, lors de nos vacances dans le sud, nous avions l’obsession de passer le tunnel de Fourvière à une heure creuse soit environ 3 ou 4 heures du matin… afin de ne pas être englués dans les bouchons interminables de l’endroit.
Actuellement la circulation a été améliorée à Lyon et nous ne sommes plus aussi pressés de courir au soleil. Voilà deux bonnes raisons qui nous ont poussés cet été à faire enfin connaissance avec cette ville qui a tellement à offrir aux vacanciers curieux.

Aujourd’hui je commence donc une série sur Lyon, la ville où est né Guignol.
Il faut dire qu’on l’a vu partout jusque dans notre chambre d’hôtes!

Le premier “personnage” aperçu dans la ville était cette statue de Sigmund Freud (par Georges Faure) tranquillement assis à un arrêt de bus. Cette oeuvre fait partie de la Fresque du demi-millénaire Saint-Jean de Dieu. (Je ne l’ai pas photographiée  celle-là mais je partagerai plus tard des vues de fresques peintes assez exceptionnelles).

Après une visite instructive à l’Office du Tourisme nous étions enfin prêts à arpenter la ville. Mes pauvres pieds ont mis un moment à s’en remettre d’ailleurs tellement nous avons marché dans cette ville immense. Il faut dire que je pense que c’est à pied qu’on prend le mieux l’ambiance d’une ville et qu’on est certain de voir un maximum.
Vous êtes prêts? c’est parti en cliquant juste 

ici

J’espère que vous avez de très bonne chaussures…sinon vous finirez comme moi, ne sachant plus mettre un pied devant l’autre…ce qui n’est pas forcément désagréable pour peu qu’on trouve un endroit propice où se (re)poser.

A bientôt pour la suite.

Continuer la lectureVoyage, voyage: Lyon (1)