Voyage, voyage: Bavière, Oberammergau

Oberammergau, joli village de Haute-Bavière, est situé non loin de Garmisch-Partenkirchen, célèbre station de ski.

Une caractéristique du village d’Oberammergau est le « Lüftlmalerei », c’est-à-dire des façades peintes. Au 18ème siècle, des citoyens et agriculteurs aisés ont fait décorer leurs façades avec des motifs religieux.(source)

Si je vous parle d’entrée de jeu des façades peintes c’est que, de ma vie, je n’avais jamais vu une telle profusion de scènes peintes en grand sur des murs de maisons. Ce qui est remarquable, au-delà des oeuvres elles-mêmes, c’est la propreté de ces “images” pourtant soumises aux caprices de la météo bavaroise.

Vous êtes prêts à me suivre? Alors c’est parti , on va directement à

Oberammergau

 

Si la promenade vous a assoiffé, pas de souci , la bière coule partout à flots en Bavière 

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Voyage, voyage: Bavière, Ratisbonne

Ratisbonne (en allemand : Regensburg), est une ville allemande, située dans le Land de Bavière et baignée par le Danube. Elle est située à 88 kilomètres de Nuremberg et à 103 kilomètres de Munich, proche de la République tchèque

Les édifices romains ne furent pas détruits mais furent réutilisés et progressivement adaptés, selon les besoins. L’architecture des 11e – 13e siècles – le Marché, l’Hôtel de ville, la cathédrale, ses hauts édifices, ruelles étroites et sombres et murs d’enceinte- confère à Ratisbonne son caractère particulier. (Source)

La vieille ville est devenue l’objet de toutes les attentions depuis les années 1970 et son patrimoine historique a été soigneusement restauré et conservé. Car presqu’aucune autre ville d’Europe centrale n’est en mesure d’offrir un panorama aussi fantastique sur plus de 2 000 ans d’histoire. Ratisbonne possède 1500 bâtiments classés monuments historiques, dont 984 forment l’ensemble « Vieille ville de Ratisbonne et Stadtamhof » inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO. (Source)

(plus…)
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Charleroi et l’Art Nouveau (1)

Un tout petit peu d’histoire

D’abord nommé Carnotus, Karoit puis Charnoy, ce village installé le long de la Sambre, appartint successivement aux Pays-Bas et à l’Espagne.
Grâce à un homme d’église bien inspiré,le chronogramme latin “FVNDATVR CAROLOREGIVM” est inscrit dans le registre des baptêmes de la paroisse du Charnoy à la date du 3 septembre 1666.
Par la suite Charnoy cédera la place à Charleroy, nommé ainsi en l’honneur de Charles II, roi d’Espagne et des Pays-Bas.
Cette ville de Wallonie a fait les grandes heures de la métallurgie belge mais, aujourd’hui, terrils désaffectés et usines abandonnées sont les seules images qu’ont gardées la plupart des Belges de l’ancienne capitale du Pays noir, noir comme le charbon qui fut sa vraie richesse dans un passé pas si lointain…et pourtant!

Pourtant tout n’est pas noir à Charleroi et, pour qui sait regarder sans a priori, de jolies traces du passé sont bien présentes et visibles par tous au fil des rues.
Ce sont ces traces que je vous invite à découvrir à travers les photos suivantes, si vous le souhaitez, en réponse à l’invitation qui se trouve sur l’office du tourisme.

Commençons notre balade par la place Charles II où se trouve l’Hôtel de ville et la basilique Saint-Christophe (qui n’a jamais été consacrée en tant que basilique, la demande au Vatican étant restée lettre morte).

L’Hôtel de ville et son beffroi, ce dernier, haut de 70 mètres et accessible par 250 marches, est construit en pierres bleues et blanches et en briques. 

En 1667, Louis XIV décrète la construction d’une chapelle dédiée à Saint-Louis. En 1722, elle retrouve le vocable de Saint-Christophe vénéré jadis dans la chapelle du hameau du Charnoy. L’église Saint-Christophe est le résultat de plusieurs transformations. La façade côté place est d’inspiration baroque.

Quand on pénètre dans l’édifice, le regard se porte directement à gauche vers la mosaïque dorée. 

Cette mosaïque, d’une superficie de 200 m², est composée de millions de petits carrés de verre colorés ou recouverts d’une mince feuille d’or fabriqués à Venise.

L’orgue forme un bel ensemble avec le vitrail qui superpose 2 croix dont celle de Saint-André

Fresque murale (Béatitude selon Saint-Mathieu)

Vue latérale de la basilique
Un immense Saint-Christophe surplombe l’entrée de la nouvelle basilique

Juste en face, dans la rue de Turenne, se trouve la Maison du Bailly (XVIIIème s). La façade est assez sobre mais la salle des stucs (à ne pas confondre avec le staff) où se trouvent quatre représentations des saisons a été soigneusement rénovée.

L’automne: cerf, cor de chasse et trophée
L’hiver: la pêche avec comme illustration principale le bateau

Ci-dessous, le nouveau palais de Justice. Les deux lions, Totor et Tutur (diminutifs des prénoms Hector et Arthur des fils du concierge de l’ancien palais de Justice) ont été transportés depuis l’ancien bâtiment, détruit début des années 1970, et écrasent toujours les passants de leur air hautain et méprisant.

Mais on ne trouve pas que ces lions un peu rébarbatifs à Charleroi puisque la ville est aussi le siège des éditions Dupuis à l’origine du magazine Spirou, de nombreux albums de BD et  de personnages bien connus tels Lucky Luke, Gaston Lagaffe, le Marsupilami, Boule et Bill,…

Certains de ces sympathiques personnages sont mis en évidence depuis plus de 30 ans déjà sur des ronds-points de la ville.

Tous les ronds-points ne sont pas aussi colorés par exemple celui ci-dessous placé au milieu du rond-point des Beaux Arts. 

La structure, sensée rendre hommage aux virtuoses de la musique et de l’écriture, se compose de trois mains tendues vers le ciel. “C’est une manière de dire que tout passe par la main, le savoir-faire et le savoir intellectuel précise encore l’ex-échevin de la Culture. Trois mains, immenses, de 9 m de haut chacune pesant leur poids de bronze, à savoir plus de 10 tonnes et entourées (à l’image des obélisques égyptiens) de plaques en ardoises couvertes d’écritures codées.(Source)

Maintenant que nous avons un peu fait connaissance avec le centre de cette ville, nous pourrons prochainement découvrir les traces de l’Art Nouveau qui y sont légion.

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Voyage-découverte: le cimetière de sable d’Anglet

Anglet est une commune du Pays Basque située entre Biarritz et Bayonne, au bord de l’Atlantique.

Je ne m’attarderai pas cette fois sur la ville  mais sur une curiosité de l’endroit le cimetière de Saint-Bernard, situé à côté du couvent du même nom. Ce couvent, créé par  Louis-Édouard Cestac, héberge la branche contemplative de la congrégation des Servantes de Marie, les Solitaires de Saint Bernard ou Bernardines. Les Bernardines ont choisi une vie contemplative dans le silence.

Pourquoi j’ai choisi de vous faire connaître ce cimetière? Parce qu’il a une particularité à laquelle il doit sa renommée: ses quelques 300 tombes de sable surmontées d’une croix en coquilles Saint-Jacques.
Ces coquilles symboliseraient le grand pèlerinage qu’est la vie terrestre…

On y va?

Ce cimetière est commun aux Servantes de Marie, aux Bernardines et aux Résidentes du Foyer de vie.
Chaque année, avant la fête de Pâques, il est nécessaire de refaire les tumulus, ces petits tertres de sable surmontés d’une croix de coquillages. D’abord il faut recueillir les coquillages et achever de défaire les tumulus érodés par les vents et les tempêtes de l’hiver.
On utilise le même principe que les enfants qui font des “pâtés de sable” sur la plage. Un moule en bois de même forme que les tumulus, positionné en bonne place, est rempli de sable, copieusement arrosé et consciencieusement tassé. (source)

Les personnes sont inhumées de manière anonyme et une plante est placée du côté de la tête. Sur les photos ci-dessus, vous avez peut-être remarqué que les plantes ne sont pas toutes les mêmes. 

Le cimetière est divisé en trois parties.
Dans l’une d’elles, ce sont les Bernardines qui sont enterrées, on reconnait leurs tombes car elles portent, plantés à leurs pieds des bouquets de lavande. Puis un espace, le plus important en superficie, est réservé sépultures des Servantes de Marie, reconnaissables aux fusains dorés plantés aux pieds des tombes. Enfin, un troisième espace est consacré à l’ensevelissement des Résidentes du Foyer de vie, et des petits buissons de buis sont plantés aux pieds des tombes. (source)

La chapelle de paille

Lors de notre visite de ce lieu étonnant, nous avons été invités à visiter une curieuse chapelle.
Le père Cestac a  fondé la congrégation des Servantes de Marie en 1842 mais…

Dès 1847, certaines sœurs s’installent à un kilomètre du couvent d’origine, Notre Dame du Refuge, sur un domaine légué par un vieillard qu’elles avaient secouru.
Ce nouveau lieu prendra le nom de Saint Bernard. Pendant deux ans elles vivent dans d’austères cellules de paille avec pour tout sol le sable qui couvre cette lande proche de l’Océan. La chapelle primitive est construite de la même façon et offre le même dépouillement.
La chapelle de paille reste un lieu de prière quotidienne. Elle a été refaite, à l’identique, en 2007. Une cellule de paille a été conservée en témoignage de cette époque.
L’autel primitif est toujours en place. Il représente le Christ gisant et, au-dessus de lui, Marie, invoquée sous le vocable de Notre Dame de la Solitude.(source)

 

« Nulle part ailleurs, je n’avais éprouvé une telle impression de sérénité, un tel  sentiment de la vanité  des choses. Je me trouvais dans un espace d’un dépouillement total,… » (« La France que j’aime », 2010)

Pour un article complémentaire, clic.

Je vous laisse au calme dans ce lieu particulier loin de l’agitation de la ville et des touristes…et où le sable n’est pas celui de la plage.
A bientôt…

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Voyage, voyage: Neustadt (Allemagne, Hessen)

Je vous invite aujourd’hui à me suivre à Neustadt, municipalité allemande située dans l’arrondissement de Marbourg-Biedenkopf et dans le land de la Hesse. Cette région peut être située plus précisément sur la carte ci-dessous.

C’est une petite commune où je n’ai fait que passer quelques instants mais où j’ai quand même repéré quelques éléments qui valaient la peine que je dégaine mon appareil photo pour en conserver le souvenir et le partager ici.

A Neustadt: le Junker Hansen Tour est le plus grand bâtiment circulaire à colombages dans le monde. Il a été construit en 1480 sur les ruines d’un ancien château.

Maison de ville des Filles de la Charité 

Vieille maison utilisée actuellement pour les archives municipales

Hôtel de ville historique

L’église catholique et son horloge particulière

L’église paroissiale de la Sainte-Trinité ou Saint-Trinitatis a été construite en plusieurs phases dont la première daterait de la fin du 13ème siècle.

Une assez jolie fontaine commémorative de la Sainte-Trinité  (2004) se trouve à côté de l’église du même nom.

Si ça vous dit, d’autres belles découvertes suivront sur cette région méconnue d’Allemagne.

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Voyage, voyage: l’Ardèche (2), Aubenas

C’est sans crier gare, et pour cause, que nous partons à la découverte des jolis villages ardéchois.
En effet, l’Ardèche a comme particularité d’être le seul département français où on ne trouve pas de gare de voyageurs

Aubenas domine la vallée de la rivière Ardèche, celle-là même qui a donné son nom au département. Difficile de rater le très beau château de Montlaur et en particulier son toit remarquable.

Les Maubec de Montlaur ont complété  l’embellissement du château de 1441 à 1551 par la  tour-escalier ci-dessous (source).

Ci-dessous la façade de l’église Saint-Laurent d’Aubenas.

Nous admirons ensuite, sur la place du château, une partie de la façade de la maison Delichères dite  maison aux gargouilles.

J’aime beaucoup les échauguettes en général et je trouve que celle-ci met particulièrement bien en valeur le très beau paysage en contrebas.
Rappel: le mot échauguette viendrait de l’occitan eschaugar (“veiller” ou “surveiller”) (source).

Ci-dessous nous apercevons le dôme  St-Benoît, ancienne chapelle des bénédictines (17 e-18siècle), de forme hexagonale. Il abrite le mausolée du maréchal et de la maréchale d’Ornano (source).

Il ne faisait pourtant pas un froid de canard, ce jour-là, sur la place du château 

A bientôt pour la suite de notre découverte de l’Ardèche.

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Voyage, voyage: Wismar (D)

Je vous l’avais annoncé, après Potsdam nous allons visiter la ville hanséatique de Wismar, au bord de la Baltique (voir Google Map ci-dessous).

 

L’histoire nous apprend que Wismar a longtemps été suédoise, sous le nom de Wisborg. Ce n’est qu’en 1903 qu’elle est redevenue allemande.

Depuis 2002, la vieille ville de Wismar est inscrite sur la liste du Patrimoine mondial de l’UNESCO. Il faut dire que cette ville est assez particulière et imposante et, malgré les bombardements alliés, elle a gardé intacts de nombreux monuments historiques.

L’église Sainte-Marie

De cette église du 13ème siècle, ne subsistent que la tour et des restes de fondations originales permettant d’imaginer ce qu’était le bâtiment entier. Le haut clocher de l’église Sainte-Marie (80 mètres) est un point de repère très visible et très utile dans la ville.  Les cadrans de la tour de l’horloge ont un diamètre de 5 mètres. Le mouvement permet chaque jour à 12 h, 15 h et 19 h d’entendre résonner l’un des quatorze hymnes sur les carillons.(source)

Ci-dessus, le Tauziehergruppe (groupe de tireurs de corde), créé par Karl-Henning Seemann représente bien les tensions qui ont accompagné l’aménagement des abords de cette église.
L’archidiaconat (ci-dessous) daterait lui de 1450.

Le Palais de Furstenhof

Le Palais princier de Wismar est un superbe édifice de style Renaissance italienne. Admirez les sculptures qui ornent sa façade ci-dessous.

Ci-dessous une ancienne bâtisse transformée en débit de boissons “Alter Schwede” (le vieux Suédois) la plus ancienne maison de la ville…

…et le restaurant voisin à la façade richement décorée. Ces édifices se trouvent sur la Grand-Place de Wismar.

L’église Saint-Georges

Sur la porte Saint-Georges de Karl Henning Seemann, ci-dessous, nous découvrons 3 thèmes

  • Sur les poignées: Saint-Georges se voit comme un dragon dans un miroir
  • Sur le tympan: Christophoros au milieu d’innombrables enfants des rue affamés. “Ce que vous avez fait à l’un de mes frères, vous me l’avez fait à moi-même”. Qui sauve l’un d’entre eux, le ressuscite. 
  • Le vantail:  le passage de la Mer Rouge, pas le texte biblique traditionnel. Non pas des réfugiés dans la mer mais une mer de réfugiés.

Quelques autres jolies façades ci-dessous

Pour compléter la visite, si vous souhaitez en 60 secondes chrono faire le tour de Wismar il suffit de cliquer ici.

Je ne voulais pas vous effrayer, j’ai donc attendu la fin de cet article pour vous rappeler que c’est à Wismar que se déroule une grande partie du film de Werner Herzog Nosferatu, fantôme de la nuit.

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Voyage, voyage: le Pays Basque (13), Garris

Garris est une très ancienne bourgade d’environ 300 habitants située en Basse-Navarre.

Chaque année, une foire traditionnelle aux animaux a lieu sur la grande place de Garris: on peut y trouver le 31 juillet, les équidés dont bien sûr les fameux pottoks (les petits chevaux basques) et le 1er août les bovins.

Dans la “Nouvelle toponymie basque”, Jean-Baptiste Orpustan indique que Garris signifie “arrête rocheuse”.

Le panneau explicatif devant le bâtiment nous informe sur l’usage de cette construction massive.

Ci-dessous, quelques maisons typiques de Garris.

L’église Saint-Félix

L’église paroissiale Saint-Félix voit ses murs changer au fil de l’histoire agitée de Garris. Elle demeure par sa permanence un symbole de cette ville autrefois connue dans la région pour être un bastion catholique.

Un siècle après sa construction, au XIe siècle, l’église est vendue à l’abbaye de Sorde par les deux seigneurs qui en sont propriétaires.
Figure de proue du catholicisme dans la région, Garris n’est pas épargnée par les guerres de Religion et l’église est détruite en 1569. Sa reconstruction au XVIIe siècle est la première d’une longue série, puisque l’église est de nouveau dévastée par la Révolution.
Deux périodes de travaux jalonnent ensuite le XIXe siècle. Les dernières traces d’exactions révolutionnaires s’effacent entre 1824 et 1826 et le retable est déplacé dans le porche. Entre 1887 et 1891, un projet plus ambitieux voit le jour, qui prévoit une reconstruction totale du bâtiment. Celui-ci se résume finalement à l’ajout d’une abside ogivale et à la transformation du chevet.
L’église Saint-Félix de Garris présente aujourd’hui une allure basque typique, avec son fronton surmonté d’un clocher-porche (Source disparue du web).

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Voyage, voyage: Pays Basque (10), Sare

Sare (Sara en basque), village de près de 2 500 habitants, est classé parmi les “plus beaux villages de France”.

Le village, entouré de montagnes (dont La Rhune à 905m) et enclavé dans la Navarre espagnole avec 32 Km de frontière, est situé à 14 Km de la mer (source).

Deux lieux sont incontournables quand on visite Sare:

1) L’église Saint-Martin

Une des plus belles églises du Labourd, située au coeur du village. L’église Saint Martin a été rehaussée au XVIIème siècle sous la cure d’Axular. Majestueuse avec sa tour à cinq étages, et à ses pieds l’ancien cimetière. A l’intérieur, trois étages de galeries en chêne sculpté, et leurs balustres en bois tourné.
Le cadran solaire porte l’inscription : Oren guziek dute gizona kolpatzen azkenekoak du hobirat egortzen (toutes les heures blessent l’homme, la dernière l’envoie au tombeau).(source)

 

2) Galtzada (voie médiévale)

La voie médiévale traverse Sare du Nord (Saint Jean de Luz) vers le Sud (Frontière : Zugarramurdi – Navarre). Autrefois, route incontournable pour accéder chez nos voisins; Aujourd’hui, sentier de loisir où démarrent de nombreuses randonnées en boucle pour découvrir la commune et les alentours. (source)

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Voyage, voyage: Vienne en Autriche (6)

Jusque là j’ai montré différentes facettes de Vienne sans toutefois montrer les bâtiments les plus majestueux et les plus cités dans les guides touristiques.

Si vous avez déjà visité la capitale autrichienne, vous les connaissez à coup sûr et pouvez zapper cet article, si ce n’est pas le cas, je m’en voudrais de les passer sous silence et je vais vous en faire découvrir quelques-uns.

La Hofburg, ce palais était jusqu’en 1918, le coeur de l’empire des Habsbourg. 

L’Ecole d’Equitation espagnole de Vienne est la seule institution au monde qui conserve et cultive, sans le transformer, l’art équestre classique de la Haute-Ecole, de la Renaissance à nos jours.

La Cathédrale Saint-Etienne de Vienne (Stephansdom) de style gothique mais au centre d’un quartier baroque.

Tiens, des grenouilles de bénitier si je ne m’abuse…

Ci-dessous, le reflet du Stefansdom dans la Maison Haas: le contraste entre l’ancien et le moderne.  

   

L’église Saint-Charles-Borromée, construite après l’épidémie de peste de 1713,  est une des plus jolies églises baroques de Vienne.

L’Horloge Ankerr, construite entre 1911 et 1917 sur les plans du peintre Art nouveau Franz Matsch. A midi, le Prince Eugène, l’impératrice Marie-Thérèse et d’autres automates défilent pour nous offrir un charmant spectacle.

Le Musée Albertina est situé près de la Hofbburg. Sa collection d’arts graphiques est aujourd’hui une des plus riches du monde.

Le musée d’Histoire de l’Art, considéré comme l’un des premiers musées d’art ancien au monde

Le musée d’Histoire naturelle, un des plus grands musées autrichiens

Le MUMOK, musée d’Art moderne, abrite près de 7000 oeuvres d’artistes des 20ème et 21ème siècles: des œuvres d’Andy Warhol, Claes Oldenburg, Pablo Picasso, Yoko Ono, Günter Brus et Gerhard Richter invitent à .une confrontation avec l’art contemporain (source).

Le Museum Quartier  est un complexe culturel, installé dans les anciennes écuries impériales. C’est l’un des plus grands complexes culturels au monde (90 000 m2).

Le Théâtre Ronacher

Le Burgtheater, inauguré en 1888

L’église orthodoxe grecque que Theophil von Hansen a remaniée en 1861 dans le style néobyzantin. Toujours en activité, elle est réservée à la communauté grecque orthodoxe de Vienne.

Bon,  je possède encore des dizaines de photos d’autres bâtiments mais je crois que vous êtes suffisamment convaincus du gigantisme des bâtiments viennois et de l’intérêt de prendre son temps pour visiter cette ville.

En ce qui nous concerne, nous y avons passé une semaine et je pense qu’on aurait pu y passer bien davantage de temps sans jamais nous ennuyer. Pour nous guider au mieux, j’ai utilisé le guide “évasion” (Hachette) de Vienne (publicité entièrement gratuite de ma part )

Je vous parlerai encore un peu du Prater et comme prévu de Schönbrunn avant de quitter Vienne pour une destination à taille plus humaine et plus proche de la nature.

 

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