Barcelone est l’une des villes comportant le plus d’art public au monde. Mais cela n’a pas toujours été le cas! Jusqu’au XIXème siècle, son espace public est limité à cause des murailles qui l’enserrent, aussi est-il est réservé au marché ou aux festivités.
Ses murailles finissent par être abattues, mais ce n’est qu’à la chute du régime franquiste que l’espace public connaît un véritable renouveau. Les nouveaux élus de la mairie amorcent un changement urbanistique radical et se réapproprient les rues et les places. L’art est l’un des moteurs de cette mutation et on installe alors des sculptures un peu partout dans la ville.
Aujourd’hui, Barcelone est un vrai musée à ciel ouvert dans lequel on croise de nombreuses sculptures de la fin du XXème réalisées par des artistes internationaux reconnus. La rue n’est plus seulement une voie de communication, mais un espace social partagé (source).
Voici quelques-unes de ces grandes oeuvres en plein air (les explications proviennent de ce site également. Pourquoi se prendre la tête à reformuler ce qui est très bien fait? )
Cette curieuse sculpture renvoie aux castellers, ces impressionnants châteaux humains traditionnels en Catalogne. Elle est située tout près de la Plaça Sant Jaume, où les castellers ont souvent lieu.
Cette sculpture a été réalisée par une grande figure du pop-art américain alors que Barcelone s’apprêtait à recevoir les Jeux Olympiques de 1992.
Elle appartient à une série de portraits intitulée Brushstrokes (coups de pinceaux), référence à la manière dont les couleurs sont agencées pour obtenir le visage. La sculpture est recouverte de mosaïque en hommage à l’art nouveau catalan.
L’histoire de cette énorme crevette est singulière puisqu’elle est commandée en 1989 pour un restaurant situé sur le Moll de la Fusta. Après les JO de 1992, plusieurs bars et restaurants de la zone sont contraints de fermer, dont celui qui arborait fièrement la gamba.
Elle appartient désormais à la mairie de Barcelone et représente les changements survenus à Barcelone dans le début des années 90.
Una habitació on sempre plou (une chambre où il pleut sans cesse), Juan Muñoz: cette installation est inachevée.
Elle comporte des personnages en bronze dans une sorte de cage, mais il lui manque le système d’arrosage prévu par l’artiste qui aurait permis au titre de l’œuvre de prendre tout son sens.
Le message est néanmoins véhiculé puisqu’il s’agit d’alléger la vision de l’homme sur sa solitude. C’est l’emplacement de l’installation, face à la mer et entre de grands arbres, qui lui confère toute sa force.
Comme son nom l’indique, cette sculpture représente des personnages en bronze exécutant différentes figures de natation: waterpolo, natation synchronisée, plongeons… Son jeu entre le vide et la matière la rend particulièrement intéressante.
D’une dimension de 56 mètres de long et 35 mètres de haut, ce poisson d’acier est un véritable symbole du port olympique de Barcelone. Sa forme courbée et le matériel qui la compose créent de beaux reflets dorés ou cuivrés sous les rayons du soleil.
Nous quittons les oeuvres de rue pour découvrir d’autres beautés de la ville.
Et bien sûr cette très belle ancienne fontaine où on peut se désaltérer…
Les façades qui suivent ont attiré mon regard par leur aspect ouvragé.
Orfeo Català, le Palais de la musique catalane
C’est tout pour aujourd’hui mais, à Barcelone, quand y en n’a plus, y en a encore
Bonjour Bernadette !
Je ne crache pas sur le moderne mais je préfère l’ancien … comme disait Pline !
J’aime bien : ” Una habitació on sempre plou ” … même sans pluie !
Bonne journée … avec pluie pour la Normandie pour l’instant !
Pierre
Merci Pierre. Moi, j’aime les deux mais l’ancien me paraît toujours plus chaleureux, ne fut-ce que par les matières elles-mêmes.
Chez moi aussi, nous sommes comme le temps…tous les jours plus vieux