La ville européenne de l’année

La ville gagnante a reçu les louanges d’un jury d’urbanistes du fait de la préservation de son patrimoine et de sa politique d’amélioration du bien-être de ses habitants.

Après délibération entre des urbanistes venus de toute l’Europe, c’est en effet la ville médiévale d’Amersfoort, située en plein milieu des Pays-Bas, qui a emporté la mise grâce à des points forts qui ont convaincu le jury. “Amersfoort bénéficie d’une vision à long terme pour la ville qui donne la priorité à l’amélioration de la qualité de vie des citoyens“, explique dans un communiqué le co-évaluateur principal Jon Phipps. (Source)

Je ne sais pas si vous avez été intéressé par ce classement mais j’en profite pour vous inviter à me suivre dans la découverte de cette ville dont je vous ai parlé il y a déjà 3 ans et qui vous a peut-être échappé.

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Voyage, voyage: Monréal (D)

En France, le nom de Montréal est porté par plusieurs communes situées dans l’Ardèche, l’Ariège, l’Aude, la Drôme, le Gers et l’Yonne mais aujourd’hui c’est en Allemagne que je vous emmène, dans la région de l’Eifel volcanique pour un Monréal sans “t”.

Pour info, il existe une association des “Montréal”.

Celui dont je vais vous parler est un joli village où les maisons à colombages, rouge et blanc essentiellement, se blottissent les unes contre les autres. On y trouve des ruelles étroites, une pittoresque église de la Sainte-Trinité, l’imposant pont Nepomuk qui enjambe l’Elzbach et les ruines des châteaux de Löwenburg et Philippsburg. Des éléments attractifs, pour qui aime ça, qui en font une belle destination d’excursion dans l’est de l’Eifel. (Source et plus d’info)

Ruines de Löwenburg ((forteresse aux lions)) et Philippsburg
Façades à colombages
Eglise de la Sainte-Trinité

Les ponts sur l’Elzbach

Pont pour accéder au village
Statue de Saint-Jean de Nepomuk
Le calvaire avec les quatre figures de lion du XVIe siècle

J’espère bien retourner dans ce bel endroit l’année prochaine sous le soleil 😉.

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Voyage, voyage: Montréal (F)

Un peu d’histoire pour commencer grâce à un panneau explicatif:

Au 11ème siècle commença l’épopée d’une grande dynastie: la lignée des Anséric, seigneurs renommés, puissants vassaux des ducs de Bourgogne.

En 1228, les habitants de Montréal se voient accorder une chartre d’affranchissement et en 1255 le dernier des Anséric est condamné à l’exil. Montréal devient alors la propriété des ducs de Bourgogne.

En 1521, le roi François 1er séjourne à Montréal et confirme la chartre d’affranchissement. En 1599, le roi Henri IV fait raser les fortifications et, à partir de cette date, Montréal vit à l’écart des grandes pages de l’histoire et devient village. 

En 1900 Montréal comptait 595 habitants et en 2022, moins de 200 personnes y résidaient à l’année.

Et si vous en voulez encore c’est par ici 😊.

Et par contre si vous voulez faire la balade avec moi il faut cliquer juste en dessous.

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Voyage, voyage: l’Abbaye de Fontenay (F)

Après vous avoir fait découvrir Noyers-sur-Serein, je vous emmène un peu plus loin visiter un haut lieu de la région: l’Abbaye de Fontenay.

L’Abbaye de Fontenay, une des plus anciennes abbayes cisterciennes, a été fondée par Saint-Bernard en 1118.

Après la Révolution française qui entraîna le départ des moines, elle a été reprise comme bâtiment industriel, ce qui a permis de préserver l’ensemble des bâtiments de style roman : l’église abbatiale, le dortoir des moines, le cloître, la salle capitulaire, la salle des moines et la forge.

L’Abbaye est agrémentée d’un parc paysager qui a été classé « Jardin Remarquable » en 2004 par le Conseil National des Parcs et Jardins.

L’Abbaye est depuis 1820 la propriété privée d’une même famille, qui poursuit la conservation de ce site exceptionnel en l’ouvrant à la visite toute l’année. Elle accueille chaque année plus de 100 000 visiteurs, qui viennent admirer la beauté et la pureté d’une architecture préservée depuis 900 ans, et goûter au calme d’un lieu profondément spirituel. (Source)

 

Ci-dessous nous voyons l’entrée de l’Abbaye.

Une fois la porterie passée, on voit les très beaux bâtiments intérieurs et les parterres. La porterie est surmontée d’un étage reconstruit au 15e siècle. C’était le logement du frère portier. Nous nous baladons un peu avant de rentrer dans les bâtiments qui sont ouverts à la visite.

Le platane que l’on voit ci-dessus à gauche a été planté en 1780 et mesure 35 mètres de haut pour une circonférence de 6 mètres.

L'enfermerie à droite

Isolé à l’extrémité du dortoir, ce petit bâtiment du 16e siècle est souvent considéré, de par son nom comme une ancienne prison. Il est vrai que les abbés avaient droit de haute et basse justice sur les terres de l’abbaye. Certains préfèrent y voir un lieu où l’on conservait (« enfermait ») les biens les plus précieux de l’abbaye, livres ou objets de culte. Le mur pignon de cette construction n’est autre que l’unique élément subsistant du réfectoire du 13e siècle. (Source)

L’église abbatiale

Nous entrons dans l’église construite à partir de 1139  sur un plan en croix latine. De pur style roman, elle est voûtée en berceau brisé.

La statue de Notre-Dame de Fontenay (fin du 13e) est l’un des plus beaux exemples de la statuaire bourguignonne

Le chœur est couvert de carreaux émaillés des XIIe et XIIIe siècles. On y trouve également un remarquable retable sculpté du XIIIe siècle, ainsi qu’un ensemble de pierres tombales dont celle de l’évêque anglais Ebrard de Norwich, qui finança la construction de l’abbatiale.

Le cloître

On voit ici le chœur du monastère où les moines lisaient ou accomplissaient des tâches pratiques. Les quatre galeries qui entourent le préau forment un ensemble de 36 mètres sur 38.

Le dortoir des moines

Cette vaste salle possède une magnifique charpente en chêne qui date de la seconde moitié du 15e et évoque la coque d’un navire renversé. La règle de Saint-Benoît stipulait que tous les moines devaient dormir dans la même pièce. Ceux-ci étaient installés sur de simples paillasses disposées à même le sol et séparées par des cloisons basses. (Source: dépliant de l’Abbaye)

La forge

Ce grand bâtiment (53 mètres sur 13.5) a été construit par les moines à la fin du 12e. Les moins forgerons de Fontenay développaient une production industrielle commercialisée aux alentours. La dérivation  de la rivière faisait tourner des roues actionnant les martinets (grands marteaux hydrauliques) qui battaient le fer. (Source: dépliant de l’Abbaye)

Le logis abbatial

Cet élégant édifice de la première moitié du 18e siècle était le logement des abbés commendataires, nommés par le roi, lorsque Fontenay passa sous le régime de la commende en 1547. Habitation coquette, ce bâtiment est loin de la rigueur cistercienne.

La lumière de Fontenay

Nichée au creux d’un vallon boisé, l’Abbaye de Fontenay bénéficie d’une luminosité particulière. La lumière de Fontenay, très singulière, éclaire à toute heure du jour les bâtiments, les jardins et les forêts avoisinantes, et crée des contrastes chromatiques magnifiques entre la blondeur de la pierre, la palette de verts de la végétation environnante et le bleu du ciel, offrant aux visiteurs un spectacle inoubliable d’une grande beauté. L’abbatiale bénéficie d’une atmosphère tamisée et intime de semi-pénombre grâce à l’éclairage doux de la lumière traversant les sobres vitraux.

La lumière de Fontenay est recherchée et appréciée par les photographes. Les prises de vue amateurs sans trépied sont autorisées dans l’Abbaye.

La visite se termine et nous ressortons par la porterie empruntée pour entrer dans le domaine abbatial.

J’espère que la visite de cet endroit vous a plu autant qu’à moi 😊.

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Voyage, voyage: Noyers-sur-Serein (F)

Je vais bien sûr partager avec vous ma découverte de ce charmant village de l’Yonne mais j’aimerais commencer par la raison qui m’a menée précisément là.

Il y a quelques mois, je participais régulièrement à l’atelier d’écriture en ligne du blog Brickabook. La photo proposée en février m’avait inspiré ce texte et j’avais eu envie de savoir où avait été prise la photo proposée. Ayant trouvé qu’il s’agissait de Noyers, j’avais noté le nom dans une liste d’endroits à voir un jour. Puis j’avais oublié… Jusqu’à ce que, en me baladant dans le village, je passe devant l’endroit d’où avait été prise la photo!👍

J’ignorais à l’époque que ce village avait souvent servi de lieu de tournage pour le cinéma et la télévision.

  • En 1946, André Berthomieu choisit Noyers-sur-Serein pour son film Amour, Délices et Orgues.
  • En 1966, la scène de l’auberge dans La Grande Vadrouille de Gérard Oury est tournée dans une maison de Noyers. Les personnages joués par Bourvil et Louis de Funès, en cavale, posent leurs bicyclettes contre un mur et se glissent dans une auberge en plein banquet de la Wehrmacht.
  • En 1982, une partie du feuilleton L’Esprit de famille, de Roland-Bernard, est tournée dans le centre du village, notamment devant la mairie et devant l’église, avec les acteurs Maurice Biraud, Véronique Delbourg et Érik Colin.
  • Début 1984, le clip de la chanson New Moon on Monday du groupe anglais Duran Duran est tourné dans les rues du village.
  • En 1986, Giorgio Treves tourne à Noyers quelques scènes de son premier long métrage, Le Mal d’aimer.
  • En 1988, pour Antenne 2, Josée Dayan installe sa caméra à Noyers pour réaliser Le Chevalier de Pardaillan, une série télévisée en quinze épisodes.
  • En 1990, une partie du téléfilm L’Enfant des loups est tournée dans le village.
  • Pendant l’été 2006, le petit bourg médiéval se transforme en décor de cinéma le temps de quelques jours. Un retour en l’année 1645, de la terre battue dans les rues : c’est Molière de Laurent Tirard qui y est tourné, avec Romain Duris, Fabrice Luchini, Laura Morante, Édouard Baer et Ludivine Sagnier. La même année, Hollywood pose aussi ses caméras à Noyers, pour les scènes du village dans le film Stardust, le mystère de l’étoile de Matthew Vaughn avec Robert De Niro et Michelle Pfeiffer.
  • En 2009, Noyers sert de décors pour la huitième saison d’Une famille formidable, diffusée sur TF1. En 2011, trois épisodes de la neuvième saison de la série sont également tournés, en juin, à Noyers. En 2012, la production y pose aussi ses valises pour y tourner une partie de la saison 10.(Source)

Bref, nous avons pris beaucoup de plaisir à parcourir les rues de ce village hors du temps où il fait bon vivre. Les maisons anciennes à colombages, les ruines du château, les charmantes petites boutiques où on est bien accueilli,…tout concourt à un sentiment de bien-être.

Vous pourrez découvrir mes photos en cliquant

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Voyage, voyage: le lagon de Balos (Gr)

Je vous avais dit que je vous emmènerais à nouveau dans l’ouest de la Crête pour découvrir un endroit assez étonnant mais un peu difficile d’accès.

L’incroyable image de la plage de Balos et son lagon est probablement l’un des sites les plus célèbres de Crète. Une mer turquoise unique et du sable blanc en font un endroit de rêve sur l’île. 

Souvent décrite comme l’une des meilleures plages du monde, la plage et le lagon de Balos sont situés dans la région de La Canée, à l’ouest de la Crète. Ses principales caractéristiques comprennent la couleur impressionnante de la mer, le sable blanc-rosé et le paysage vierge qui entoure la région. Toutes les fonctionnalités qui donnent à Balos une sensation d’exotisme. Le lagon est formé par la proximité entre la péninsule de Gramvoussa et le cap Tigani, une grande masse de terrain située juste en face de la plage de Balos. (source)

Après avoir payé 1€ pour accéder à la péninsule, il reste encore 8 km à parcourir sur une route assez caillouteuse. On arrive sur un terrain aride où on trouve inévitablement des chèvres en liberté. Il y a là un parking où on doit obligatoirement laisser la voiture avant de commencer la descente d’environ 30 minutes à pied vers le lagon. Celle-ci a le mérite de nous dévoiler petit à petit le magnifique paysage.

C’est long et on essaye de ne pas penser qu’il faudra remonter plus tard 😉

Le biotope protégé Balos-Gramvoussa comprend plus de 400 plantes et arbustes différents, dont certains sont endémiques de l’île.

On voit bien le passage vers la péninsule de Tigani. A droite on voit l’île de Gramvoussa qui abrite les restes d’un fort.

On a du mal à quitter les eaux turquoises et la vue magnifique de cet endroit pour remonter les escaliers jusqu’au parking. La remontée des marches inégales sous le soleil sera encore moins rapide que la descente 😓.

Je pense que cet endroit restera un de mes meilleurs nombreux souvenirs de cette île incroyable qu’est la Crête!

 

J’avais déjà beaucoup aimé Elafonisi si vous vous souvenez…

J’y suis retournée cette année mais malheureusement, victime de son succès, l’endroit a, je trouve, perdu beaucoup de son charme sauvage qui m’avait tellement plu à l’époque.

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Voyage, voyage: Katsomatado (Gr)

Je vous avais promis la découverte d’un autre endroit étonnant en Crête (et ce n’est pas le dernier 😉).

Comme j’évite en général les endroits hyper-touristiques qu’on peut facilement découvrir sur internet, je me focalise sur des coins un peu moins connus.

Le lieu dont je vais vous parler s’appelle “Grotte de la sagesse divine” ou grotte de Sainte-Sophie (Agia Sofia). On peut s’y balader librement sans guide et sans contrôle à l’entrée. On y croise des ouvriers qui continuent d’aménager les chemins dans la grotte de manière totalement artisanale (voir photo ci-dessous). Nous sommes restés admiratifs de leur travail et leur patience.

La grotte d’Agia Sofia est creusée dans les parois ouest des gorges de Topolia, à 47 km de la ville de Chania. Elle consiste en deux salles situées sur deux niveaux différents.

La grotte a une forme quasiment circulaire, d’un diamètre de 50 m. Sa hauteur varie et atteint 20 mètres par endroits. L’entrée est un porche de 25 m de large, à l’extrémité gauche duquel se trouve la petite chapelle d’Agia Sofia (Sainte-Sophie), de 6 x 3 m. La grotte présente un intérêt archéologique et historique. (Source)

Bon, c’est clair qu’il va falloir mériter l’endroit et, contrairement à ce qui se fait d’habitude, on va monter vers la grotte plutôt qu’y descendre.

Au début de la montée, on trouve une boutique tenue par Manolis revêtu du costume traditionnel (pas la peine de vous poser des questions, ce n’est pas moi la touriste sur la photo 😁)

Le livre d'or à l'entrée
L'entrée de la grotte et la cloche
La vue sur la vallée du Tyflos est impressionnante

La légende

Ci-dessous, on voit l’icône de la Sagesse divine qui viendrait de l’église Sainte-Sophie (Sofia signifiant sagesse) construite par l’empereur Justinien à Constantinople. Les Crétois partis défendre la ville contre les Turcs et voyant que leur combat était vain, ont décidé de partir en emportant l’icône qu’ils auraient déposée dans cette grotte à leur retour. 

Ci-dessous, on voit, selon la légende, la trace laissée par le cheval de Saint-Dimitrios qui aurait fait un saut de l’église homonyme qui se trouve sur la colline d’en face.

La chapelle rupestre d'Agia Sofia (Sainte-Sophie)
Vue vers l'extérieur de la grotte

Ce n’est clairement pas un endroit dont on trouve beaucoup de traces dans les livres touristiques sur la Crête. Je pense que si vous séjournez dans l’ouest de l’île, cette découverte mérite vraiment un petit détour d’autant plus que la route pour s’y rendre traverse les gorges de Topolia qui sont absolument magnifiques 👍.

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Voyage, voyage: Potamida (Gr)

Je vous emmène en balade aujourd’hui dans un petit village situé tout à l’ouest de la Crête.

Son nom “Potamida” signifierait remblai du “fleuve”. Il est en effet construit près de la rivière “Tyflos”.

Pas énormément de choses à voir dans ce village guère signalé dans les guides touristiques et pourtant il mérite vraiment qu’on s’y arrête 😉. Je vous explique…

Une charmante petite chapelle se trouve à l’entrée du village…et à peine plus loin une église orthodoxhe.

On continue la balade…

Dans le village se trouve le moulin à eau de la famille Kalogridis. Restauré en 2013 par les habitants, il est à nouveau opérationnel. Autrefois, les habitants apportaient leurs céréales au moulin à eau. Grâce à l’eau de la rivière Tyflos adjacente, les meules produisaient la précieuse farine. Il est connu sous le nom de moulin à eau de Dadinos, du nom de son propriétaire qui y travailla jusqu’à la fin des années 1950.

En continuant la balade, on arrive dans un paysage surprenant: on se trouve devant une alternance de petites collines constituées d’argile molle qui, en raison de l’érosion du temps, ont été transformées en d’étonnantes formes coniques. Ce paysage évoque à coup sûr celui de la Cappadoce mais ce qui est intéressant c’est qu’il y a encore de la végétation au sommet des crêtes. Ces “collines” sont appelées Komolithi.

Le surréalisme de l’endroit a été apprécié par l’USRA, qui a publié en juillet 2016 une photo des cônes crétois sous le titre Earth Science Picture of the Day (EPOD).

Ci-dessous je vous montre mes photos personnelles.

Cette dernière photo donne une vague idée de la taille de ces cônes sur lesquels il est amusant de grimper…

Pour en savoir davantage:

Les dunes de sable (ou Komolithi) sont l’un des paysages les plus bizarres et les plus intéressants de Crète.

Les dunes aux formes étranges ont été créées en raison de l’érosion des sols argileux mous sous-jacents il y a des milliers d’années. Selon les scientifiques, la zone où se trouvent Komolothoi était sous l’eau il y a des millions d’années. Cela explique la présence de fossiles marins et le type de matériau géologique dont les collines ont été créées. Des chercheurs de l’Université de Crète, qui ont récemment examiné de plus près cet endroit, ont également trouvé des traces de pyrite et d’or. Les pentes de la pyramide sont pour la plupart nues sur les côtés mais avec de petits buissons à leur sommet, créant un contraste saisissant.
 
Les pyramides sont très proches des maisons du village, au milieu d’un champ fertile, ce qui rend le paysage unique. Pendant l’été, vous pouvez escalader en toute sécurité les cônes moins raides qui sont secs pendant cette période ainsi que vous promener parmi eux. (Source)
Voilà, c’est le premier article d’une petite série consacrée à l’ouest de la Crête, région plus sauvage et moins envahie de touristes que le reste de l’île.
A bientôt pour d’autres balades-découvertes.
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Voyage, voyage: Euskal Herria (E), Guernica-5

Guernica  est une commune de Biscaye dans la communauté autonome du Pays basque en Espagne.

Capitale historique et spirituelle du Pays basque, elle est particulièrement connue pour sa destruction, le , par les aviateurs de la légion Condor, envoyés par Hitler afin de soutenir le général Franco.

Ce bombardement a inspiré de nombreux artistes : Guernica est le nom d’un tableau de Pablo Picasso, d’une sculpture de René Iché, d’une des premières musiques électroacoustiques de Patrick Ascione, d’une composition musicale de René-Louis Baron et d’un poème de Paul Éluard (La victoire de Guernica). (Source)

Lors de ce bombardement, les deux tiers des bâtiments ont été détruits mais la Maison des Assemblées et le célèbre Arbre de Guernica sont restés intacts.

Reproduction en mosaïque de la célèbre toile de Picasso (Aujourd'hui, le tableau est installé au Musée Reina Sofia à Madrid).

La Maison des Assemblées, que l’on peut voir ci-dessous, est aujourd’hui le siège des Juntes générales de Biscaye, organe institutionnel suprême du territoire, et le lieu où le lehendakari ( chef de gouvernement de la communauté autonome du Pays basque espagnol) prête serment après son investiture par le Parlement basque espagnol.

L’ensemble monumental de la maison des Juntes de Guernica est constitué par le bâtiment de Santa María la Antigua, avec ses différentes salles, et l’arbre avec ses alentours.

L' Arbre de Guernica, symbole des libertés traditionnelles des Biscayens, et par extension des Basques.
Bâtiment annexe de la Maison des Assemblées

Ci-dessous, nous pénétrons dans la salle des Assemblées.

Le bâtiment actuel est de type néoclassique et réunit les fonctions d’église et de parlement. Pour cela il a une surface elliptique où se trouvent les sièges des élus et dans la tête se trouve un autel qui est converti en pupitre présidentiel.

Le décor est composé de différents éléments qui font référence à l’histoire de Biscaye. Dans les parois se trouvent vingt-six tableaux des différents seigneurs qui ont été à la tête de la seigneurie de Biscaye.(Source)

Un grand triptyque carré intitulé Lírica y religión (Lyrique et religion) complète cette salle qui rappelle la Galerne qui le 20 avril 1878 a coûté la vie à 200 pêcheurs de Bermeo.

Mais ce qui est à coup sûr le plus impressionnant dans cet édifice c’est le vitrail qui se trouve entre l’antichambre et la salle de l’assemblée. Cet endroit est appelé sala de la vidriera (salle du vitrail). La représentation de l’arbre de Guernica en verre occupe une surface de 235 m².

La bibliothèque de cette Maison des Assemblées est assez impressionnante également.

Bibliothèque et archives de la Casa de Juntas

C’est vraiment un très beau bâtiment où on découvre de nombreux détails d’ornement comme par exemple le vitrail ci-dessous.

A proximité de la Maison des Assemblées se trouve le Musée Euskal Herria

Le Musée Euskal Herria installé dans le Palais Alegria, l’un des rares bâtiments de Guernica à avoir été épargné par les bombardements de 1937. Entièrement reconstruit au milieu du XVIIIème siècle, l’édifice présente un style baroque avec sa façade en pierre et ses trois balcons à balustrades.

Il s’agit d’un musée ethnographique qui a pour objectif d’enseigner aux visiteurs l’importance de l’histoire, de la politique et de la culture basque, et de leur faire découvrir les spécificités de son peuple. (Source)
Malheureusement nous étions un peu trop tard pour le visiter de même que le Musée de la Paix, lui aussi fermé 🙁.

 

Musée Euskal Herria

Nous terminons ce rapide tour de Guernica avec l’église Santa Maria…

…et l’auditoire en plein air Seber Altube.

J’espère que cette découverte vous aura permis de découvrir un peu cette ville dont on ne connaît souvent que la toile de Picasso.

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Voyage, voyage: Euskal Herria (E), Gaztelugatxe-4

Je l’ai dit précédemment, nous avions envie d’explorer la partie espagnole du Pays Basque mais le déclencheur a été notre envie d’aller voir un lieu assez impressionnant.

Je n’ai personnellement pas regardé la série Game of Thrones mais, à moins de vivre sur une autre planète, il était difficile de ne pas en entendre parler. Or un des lieux de tournage se trouve être l’ermitage de San Juan de Gaztelugatxe à 35 km à l’est de Bilbao.

San Juan de Gaztelugatxe est le château de Peyredragon de Daenerys Targaryen. Un îlot magique au bord de la mer. Gaztelugatxea été le théâtre de pirates, sabbats et légendes et ce n’est pas par hasard qu’il accumule des titres tels que «merveille plus votée” ou enclave « plus appréciée » par des voyageurs du monde entier. (Source)

Le vrai nom de Gaztelugatxe peut se traduire par « château-rocher » en basque (« gaztelu » = château et « aitz » = rocher).(Source).

Et donc, munis de notre billet d’accès, nous avons courageusement entrepris l’ascension des 241 marches inégales qui zigzaguent jusqu’au sommet. Nous n’avons, malheureusement, pas pu faire sonner trois fois la cloche de l’ermitage pour nous porter chance parce que la corde était coincée tout en haut!

Si vous voulez me suivre sans avoir à grimper les 241 marches pour voir l’ermitage puis redescendre, il vous suffit de

Pour mieux aprécier les photos, je vous invite à cliquer dessus dans le Sway pour les voir en grand, en espérant que cet endroit vous plaît autant qu’à moi 😊.

Et je termine en ajoutant que nous n’en avons pas encore fini avec le Pays Basque espagnol 😉.

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