Du côté de chez Ma

C’est fou ce que les semaines passent vite! Nous voilà à nouveau samedi et cette fois Ma nous a proposé comme thème “C’est bon“.

Sans être grande consommatrice ni zythologue en temps normal, je trouve ça très bon de goûter une bière locale en vacances quand il fait très chaud 😅.

Je vous dis “Santé” et vous invite à passer chez Ma découvrir les bonnes choses proposées. Je parie qu’il y en aura pour tous les goûts 😉.

Je vous souhaite un très bon week-end, si possible sec et ensoleillé 🤞.

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Le château du Faing (B)

Le château du Faing
Au centre de la Gaume, en bord de Semois, se dresse, à l’entrée du village de Jamoigne, le château du Faing. Vers la fin du 15e siècle, ses premiers occupants appartiennent à la famille du même nom. Faits barons en 1623, ils occupent les lieux pendant plus de 300 ans. Le château est ensuite habité par plusieurs propriétaires dont, en 1872, le comte Fernand de Loen d’Enschedé. Ce dernier le fait reconstruire en style néogothique. Lieu de mémoire, il devient, au début de la Première Guerre mondiale, une importante infirmerie. Durant la Seconde Guerre mondiale, le château a accueilli et sauvé de l’extermination 87 enfants juifs. Maison de repos, home puis propriété communale en 2000, le château fait l’objet d’une restauration importante en 2010. Il est, depuis, dévolu aux services de l’administration de la Ville de Chiny et au CPAS. (Source)

Pour les très curieux, une histoire plus complète est disponible ici.

A l’avant du château se trouve une oeuvre de l’artiste belge Marie-Paule Haar, hommage aux 87 enfants juifs cachés dans le château. 
Un panneau placé au pied de l’oeuvre nous dit ceci:

Unir dans un même symbole les enfants et leurs protecteurs, suggérer l’enfer, montrer la lumière, telles sont les caractéristiques du mémorial. Il ne s’agit pas de créer une oeuvre mortifère. Le souvenir doit se nourir de l’émotion et du recueillement, il doit aussi montrer le chemin de l’espérance et de la tolérance.

L’oeuvre, de 2012, s’inspire d’un arbre qui s’enroule en spirale dans lequel huit visages d’enfants sont découpés. Parmi ces huit visages, celui de Ruth Salomon, la seule petite fille cachée dans cette école de  garçons.

A quelques pas du château, on complète la découverte en admirant des fresques de l’auteur gaumais Jean-Claude Servais.

Ces fresques font partie du parcours Servais (9 km) qui relie Jamoigne à Florenville.

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Du côté de chez Ma

Ce samedi de Pâques, Ma nous demande d’illustrer par un photo personnelle le thème “tradition”. Faut-il y voir un lien? Je l’ignore mais j’ai choisi de vous proposer autre chose (malgré les lapins ayant envahi mon entête 😊).

Quand nous voyageons, nous aimons découvrir la manière de vivre et les traditions de l’endroit où nous sommes. La photo que je vous propose nous a permis de découvrir l’intérieur d’une maison traditionnelle sur l’île de Kos.

Il est évidemment difficile de ne montrer qu’une seule photo cette fois 😉.

Le lit du bébé est suspendu au-dessus du lit des parents
Le four à pain

La gamine sur l’ancienne photo à gauche est devenue la dame (photo de droite)  qui nous guide dans la maison de ses grands-parents 😉.

Je vous souhaie un excellent week-end et vous invite à découvrir les traditions chez Ma.

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Invitation à entrer

Il y a un moment déjà que je ne vous ai plus invités via  des enseignes qui sortent de l’ordinaire.

J’aimerais vous montrer une enseigne particulière faite en carrelage dans une vieille rue de Liège. Je la trouve originale et un brin nostalgique. J’espère qu’on la laissera en place longtemps encore.

Dans un autre quartier, on trouve l’enseigne ci-dessous qui date du XVIIIe siècle. Pendant plus de trois siècles, elle a orné le dessus de la porte du n°15 au quai des Tanneurs à Liège. L’immeuble a été détruit en 1956 mais l’enseigne a été sauvegardée.

L’enseigne est le reflet du passé social, économique et culturel de la ville. Elle permettait de distinguer les habitations d’artisans, de commerçants et de notables.

On trouve à Liège de nombreuses enseignes en pierre. Je vous en montre une autre ci-dessous.

On continue avec deux enseignes plus modernes qui annoncent bien ce qu’on va trouver dans la boutique.

Pour voir d’autres enseignes ouvragées photographiées en différents endroits, il suffit de cliquer

 

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L’agenda ironique d’avril 2023

Les résultats de l’agenda ironique de mars hébergé par Isabelle-Marie d’Angèle sont consultables ici. Les votes ont aussi désigné Max-Louis du blog “Le dessous des mots” comme prochain hébergeur, pour ce mois d’avril donc si vous suivez bien 😉.

Il nous est demandé cette fois d’écrire sur le thème du chat et l’idée est de composer un texte (prose ou poésie – long ou court), réel ou imaginaire et dans le genre qu’il nous plaît (fantastique, utopique, commun, amoureux, journalier, carnet de bord, romantique, animalier, érotique…) le tout… ironique.

Et pour « faire » bonne mesure, quatre mots sont imposés :
– automate
– créature
– usurpation
– compresseur
(on peut les placer dans le désordre ou l’ordre et même en faire des anagrammes ou les triturer selon notre bon vouloir).

Les temps alloués :
– Du samedi 1er avril au mercredi 26 avril 2023.
– Vote du 27 au 30 avril de la même année.

Voilà, vous en savez à présent autant que moi. A vos claviers si l’aventure vous tente…

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Atelier d’écriture Bricabook

Comme chaque dimanche, Alexandra du blog Bricabook nous propose une photo. Notre rôle c’est d’écrire un texte court inspiré par cette photo.

Vous trouverez la photo ci-dessous et mon texte à la suite. Je vous encourage vivement à aller lire les autres textes, vous risquez d’avoir quelques bonnes surprises 👍.

Je vous souhaite une bonne semaine.

©Johannes Plenio

Maman m’a encore grondée alors je me suis sauvée dans le champ d’à côté pour me calmer comme à chaque fois qu’elle éleve la voix.

En plus, elle n’aime pas quand je souffle sur les aigrettes des pissenlits en disant que sa pelouse va en être envahie. Et alors? J’aime bien moi ces petites fleurs qui attirent les insectes mais Maman trouve que ça fait de vilaines taches sur le vert de sa pelouse digne d’un green de golf. Au moins ici je suis aux anges, pas de gronderie et des pissenlits à perte de vue. De quoi m’amuser à soupirer de plus en plus fort pour les faire s’envoler comme de petites plumes.

C’est pour moi l’endroit idéal pour me ressourcer en été. J’en sors généralement plus légère et souriante, ayant oublié toutes les contrariétés de ma jeune vie. Je n’ai que dix ans mais depuis que Papa est parti vivre ailleurs on ne rigole plus trop à la maison et Maman s’énerve pour un rien.

Le plus difficile c’est quand il pleut… Je n’ai aucune échappatoire aux cris maternels. Alors l’été passé j’ai demandé à un copain plus grand de me prendre en photo dans le champ. J’ai épinglé ce cliché dans ma chambre et je peux ainsi m’évader rien qu’en la regardant. C’est chouette non?

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Du côté de chez Ma

Comme tous les samedis j’essaye d’illustrer, par une photo personnelle, le thème proposé sur le blog de Ma.

Cette semaine, le thème est “futuriste“.

Les habitués le savent j’aime beaucoup l’architecture, en particulier quand elle est moderne.

Wikipédia définit ainsi l’architecture futuriste:

L’architecture futuriste désigne deux types d’architectures bien différents : historiquement c’est un style et une pensée architecturale appartenant à la mouvance futuriste italienne allant de 1910 jusqu’à la fin de l’ère mussolinienne, mais dans une acception plus générale, c’est un design architectural du XXe siècle et du XIXe siècle dont l’inspiration rappelle des éléments de science-fiction ou des engins spatiaux, sans former une école ou une pensée spécifique. (Source)

J’ai fouillé dans mes archives pour retrouver une photo dont j’avais le souvenir. Il s’agit de la Tour Paradis à Liège (le terme vient directement d’une chapelle, détruite en 1881, nommée Paradis, et qui se dressait aux alentours de la tour actuelle).

J’aime ce bâtiment élancé qui est une pièce maîtresse de la transformation de tout le quartier de la gare Calatrava déjà évoquée. J’aime aussi le clin d’oeil au passé qui se reflètait dans les vitres de cette tour. En effet, l’ancienne Maison Rigo a depuis été démollie.

Je vous invite à voir les idées futuristes dans les autres participations chez Ma et vous souhaite un excellent week-end.

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Voyage, voyage: Euskal Herria (E), Guernica-5

Guernica  est une commune de Biscaye dans la communauté autonome du Pays basque en Espagne.

Capitale historique et spirituelle du Pays basque, elle est particulièrement connue pour sa destruction, le , par les aviateurs de la légion Condor, envoyés par Hitler afin de soutenir le général Franco.

Ce bombardement a inspiré de nombreux artistes : Guernica est le nom d’un tableau de Pablo Picasso, d’une sculpture de René Iché, d’une des premières musiques électroacoustiques de Patrick Ascione, d’une composition musicale de René-Louis Baron et d’un poème de Paul Éluard (La victoire de Guernica). (Source)

Lors de ce bombardement, les deux tiers des bâtiments ont été détruits mais la Maison des Assemblées et le célèbre Arbre de Guernica sont restés intacts.

Reproduction en mosaïque de la célèbre toile de Picasso (Aujourd'hui, le tableau est installé au Musée Reina Sofia à Madrid).

La Maison des Assemblées, que l’on peut voir ci-dessous, est aujourd’hui le siège des Juntes générales de Biscaye, organe institutionnel suprême du territoire, et le lieu où le lehendakari ( chef de gouvernement de la communauté autonome du Pays basque espagnol) prête serment après son investiture par le Parlement basque espagnol.

L’ensemble monumental de la maison des Juntes de Guernica est constitué par le bâtiment de Santa María la Antigua, avec ses différentes salles, et l’arbre avec ses alentours.

L' Arbre de Guernica, symbole des libertés traditionnelles des Biscayens, et par extension des Basques.
Bâtiment annexe de la Maison des Assemblées

Ci-dessous, nous pénétrons dans la salle des Assemblées.

Le bâtiment actuel est de type néoclassique et réunit les fonctions d’église et de parlement. Pour cela il a une surface elliptique où se trouvent les sièges des élus et dans la tête se trouve un autel qui est converti en pupitre présidentiel.

Le décor est composé de différents éléments qui font référence à l’histoire de Biscaye. Dans les parois se trouvent vingt-six tableaux des différents seigneurs qui ont été à la tête de la seigneurie de Biscaye.(Source)

Un grand triptyque carré intitulé Lírica y religión (Lyrique et religion) complète cette salle qui rappelle la Galerne qui le 20 avril 1878 a coûté la vie à 200 pêcheurs de Bermeo.

Mais ce qui est à coup sûr le plus impressionnant dans cet édifice c’est le vitrail qui se trouve entre l’antichambre et la salle de l’assemblée. Cet endroit est appelé sala de la vidriera (salle du vitrail). La représentation de l’arbre de Guernica en verre occupe une surface de 235 m².

La bibliothèque de cette Maison des Assemblées est assez impressionnante également.

Bibliothèque et archives de la Casa de Juntas

C’est vraiment un très beau bâtiment où on découvre de nombreux détails d’ornement comme par exemple le vitrail ci-dessous.

A proximité de la Maison des Assemblées se trouve le Musée Euskal Herria

Le Musée Euskal Herria installé dans le Palais Alegria, l’un des rares bâtiments de Guernica à avoir été épargné par les bombardements de 1937. Entièrement reconstruit au milieu du XVIIIème siècle, l’édifice présente un style baroque avec sa façade en pierre et ses trois balcons à balustrades.

Il s’agit d’un musée ethnographique qui a pour objectif d’enseigner aux visiteurs l’importance de l’histoire, de la politique et de la culture basque, et de leur faire découvrir les spécificités de son peuple. (Source)
Malheureusement nous étions un peu trop tard pour le visiter de même que le Musée de la Paix, lui aussi fermé 🙁.

 

Musée Euskal Herria

Nous terminons ce rapide tour de Guernica avec l’église Santa Maria…

…et l’auditoire en plein air Seber Altube.

J’espère que cette découverte vous aura permis de découvrir un peu cette ville dont on ne connaît souvent que la toile de Picasso.

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