Du côté de chez Ma

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Ce samedi, Ma nous propose comme thème à illustrer en photo: « automne ». Il n’y a pas tellement longtemps qu’on y est et les arbres sont encore bien verts. Heureusement que dans mes archives de sortie en groupe amical de photographes amateurs j’ai de la réserve 😉.

Je vous propose la photo ci-dessous prise dans la commune d’Anthisnes à une vingtaine de km de chez moi.

Maintenant on file chez Ma voir comment sont les autres illustrations de l’automne et on s’apprête à passer un bon week-end 👍.

C’est dimanche d’élections en Belgique. Nous allons choisir nos élus communaux, ceux dont nous sommes le plus proches et de qui dépend « l’ambiance » dans notre lieu de vie. C’est pas rien!

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Voyage, voyage: Andernach (D)

Il y a quelques mois, nous sommes allés découvrir un  coin d’Allemagne situé à moins de 200 km de notre domicile. Il s’agit de la ville fortifiée d’Andernach, à la limite de l’Eifel volcanique.

Après avoir visité la ville pour prendre sa température et voir les fortifications, nous avons aussi visité le très intéressant musée Geysir, dont je vous parlerai ultérieurement.

Une plaque commémorative nous rappelle que c’est à Andernach qu’est né l’auteur américain Charles Bukowski en 1920. Il a été baptisé au Mariendom.

Si voir les photos de cette ville allemande vous intéresse, je vous invite à cliquer sur la photo ci-dessous.

De cette région, il me reste à parler de l’activité volcanique et de l’abbaye Maria Laach (Marie du Lac). Deux points d’attraction incontournables de l’endroit 👍.

A bientôt.

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Ce samedi Ma nous demande de proposer une photo personnelle pour illustrer le thème « imprimé« .

J’aime bien les textiles imprimés de textes pour autant qu’ils aient un sens ou fassent sourire.

Je commence par une photo que j’ai prise d’un T-shirt exposé en vitrine.

Et puis je vais faire un peu de publicité pour un vendeur de tablier à messages humoristiques imprimés que je rencontre souvent sur les marchés de ma région (c’est lui sur les photos de son flyer).

Pour voir toute sa collection c’est ici.

Et maintenant on va voir les imprimés chez Ma et puis on passe un beau week-end automnal.

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Voyage, voyage: Rodemack (F)

Le week-end des Journées du Patrimoine en France, nous avons décidé d’aller découvrir un des plus beaux villages de France: Rodemack en Lorraine (Moselle) situé sur l’ancienne voie romaine Metz-Trêves.

Aux frontières du Luxembourg et de l’Allemagne, Rodemack doit son surnom de « petite Carcassonne lorraine » aux imposants remparts qui enserrent le village et à sa citadelle.

L’origine du village est très ancienne puisque l’on en trouve mention dans les archives officielles dès 880. Vassal de la maison de Luxembourg du 10ème au 20ème siècle, Rodemack (alors nommée « Rotinpach »), a conservé l’héritage de cette influence culturelle germano-luxembourgeoise. En témoignent une particularité du patrimoine local, les « Bildstocks« , monuments religieux apparentés à des calvaires. Présents dans le village, au pied de la Chapelle Notre-Dame et à l’entrée du Lavoir, ils sont typiques de ce que l’on appelle ici le « Pays des Trois Frontières », point de rencontre entre la France, le Luxembourg (6 kilomètres) et l’Allemagne (20 kilomètres).  (Source)

Ci-dessous nous voyons la Porte de Sierk, par où nous sommes entrés et dont nous parlerons plus tard.

J’ai pris pas mal de photos de cette petite Carcassonne lorraine et si ça vous dit de les voir, vous pouvez cliquer sur la photo ci-dessous.

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Ce samedi Ma nous demande d’illustrer le thème « avenir« . J’avoue que ce thème m’a posé problème pour trouver comment choisir une photo personnelle qui convienne…

En cherchant des idées, j’ai lu cette citation de Victor Hugo que j’ai trouvée intéressante:

Je préfère l’avenir au passé, car c’est là que j’ai décidé de vivre le restant de mes jours. 

Mais ça ne m’a pas tellement aidée alors j’ai finalement choisi la photo ci-dessous prise à Marche et déjà montrée dans un article précédent.

Dans l’avenir, les humains iront-ils sur une autre planète pour y vivre? Ou alors l’air de la terre sera-t-il si pollué qu’il faudra se protéger? Ou protéger sa peau des brûlures du soleil quand la couche d’ozone aura disparu? Rien de bien gai dans ma vision de l’avenir je le reconnais, mais la folie des hommes nous laisse-t-elle espérer autre chose?

Ma par contre est plus optimiste 👍.

Je vous invite à aller chez Ma voir les autres interprétations et je vous souhaite, dans un avenir très proche, un excellent week-end😉 .

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L’agenda ironique de septembre 2024: ma proposition

Ce mois-ci c’est Jean-Louis, alias Toulopera, qui nous a concocté des consignes pour l’agenda ironique. Et quelles sont-elles ces consignes?

Le thème principal sera « les chansons de l’échanson ». Je vous propose donc de nous proposer un texte où apparaîtront des chansons, enfantines ou non, populaires ou non, sophistiquées ou non.

En contrainte supplémentaire, que diriez-vous d’utiliser des mots tels qu’échansonvistemboirsaxifrage et sigillographie, ainsi que l’expression « le diable est dans les beffrois ».

Le joyeux violoniste Gerard van Honthorst 1623, Rijksmuseum, Amsterdam

Ma proposition est la suivante: 

Les chansons de l’échanson en chaussons de Chauzon

Il était une fois un échanson qui collectionnait les vistemboirs de toutes sortes pourvu qu’ils permettent de boire : autant les verres que les seaux (ce qui n’a rien à voir avec la sigillographie évidemment mais bien avec la sitellofrigiphilie comme tout le monde ne le sait pas).

Il allait de château en château égayer les princes (qui étaient parfois déjà gays et gais avant son arrivée) avec ses chansons entraînantes les incitant à lever le verre, le gobelet, la coupe ou le hanap, dans tous les cas le coude.

Lui-même buvait très peu de boissons alcoolisées de crainte de verser à côté du récipient et de salir ses chaussons. Il faut dire qu’il avait toujours bon pied bon œil grâce à ses chaussons anti-dérapants. Il était arrivé à des collègues de glisser sur les reliefs du repas souvent jetés au sol et il préférait éviter de choir. D’autant plus qu’à l’époque, les assurances pour accidents de travail n’existaient pas encore. Mieux valait donc rester prudent. De la même manière, il demandait aux approvisionneurs en tonneaux de vin d’utiliser un accessoire pour les transporter afin de ne pas se blesser. Il disait toujours que le diable est dans les beffrois et que c’est là qu’il faut aller le chercher.

A Chauzon, et dans les environs, il entonnait « Chevaliers de la table ronde » et tous reprenaient avec lui en hurlant « goûtons voir si le vin est bon ». Bien sûr, le ton montait au fur et à mesure que le niveau des barriques baissait tandis que les invités trinquaient en se saluant suivant la formule locale « à Chauzon, tout est bon ».

Il fallait les entendre s’égosiller en rinçant leur gosier. « C’est à boire, à boire, à boire… » et l’échanson les servait tout en n’étant jamais ronchon. Les plus gourmands buvaient en faisant « Et glou, et glou, et glou » tandis que l’assemblée entonnait « Il est des nôooootres » en bafouillant et bavant de plus en plus.

Est-il utile de dire que tous, sauf l’échanson bien dans ses chaussons, zigzaguaient ensuite en beuglant dans les rues de Chauzon ? En chemin vers leur maison, ils se soulageaient en chantant « De ventre en pisse, La voilà la joli’ pisse, Pissi-pissons pissons le vin, La voilà la joli’ pisse »[1]. Avec tout ce qu’ils buvaient, c’est clair qu’ils n’avaient pas de problèmes aux reins et donc nul besoin de remède saxifrage[2]!

[1] Source

[2] Source

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Ce samedi, Ma nous demande d’illustrer le thème « gourmandise« . Comme j’ai plutôt le bec sucré j’ai choisi une photo prise récemment à Flavigny.

DSC_0003

A Flavigny, on peut goûter des anis aromatisés naturellement de moultes manières et voir comment la fabrication se faisait à l’origine dans de grandes cuves en cuivre. Séquence nostalgie ci-dessous 😉.

Je vous invite à passer voir chez Ma de quoi sont gourmands les autres participants au défi et je vous souhaite un excellent week-end.

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Et si on lavait notre linge sale?

J’ai rencontré quelques anciens beaux lavoirs lors de mes vacances cette année. Je suis toujours émue de voir ces lieux et d’imaginer toutes les conversations qui s’y sont échangées. Je vous les montre, ce sera notre manière, moderne, de converser 😉.

Il suffit de cliquer sur l’image ci-dessous.

 

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Pierre qui roule… 1ère partie

Il y a cinq ans déjà, je vous emmenais au Centre d’interprétation de la pierre à Sprimont, pas très loin de chez moi (rappel). 

Cette année avait lieu le trentième festival de sculpture sur pierre. L’occasion était belle d’aller visiter le site et de voir les artistes au travail.

Les pierres bleues (petit granit) sont fournies par la carrière, les sculpteurs choisissent celle qui les inspire et se mettent au travail sur le site. C’est très chouette de voir évoluer leur travail de jour en jour.

Cette année, exceptionnellement, des visites guidées étaient organisées sur les lieux de travail habituels des carriers. Je vais vous y emmener avant de vous montrer quelques réalisations des sculpteurs présents.

Visite du site

La guide nous explique ce que sont les traces visibles sur les pierres.

Dans un grand hall, on voit les blocs qui viennent de la carrière de Chanxhe et la machine qui les débite en tranches sous eau.

La machine de finition

Ci-dessous, à gauche, la carrière encore en exploitation et d’où, sur 100% de zone exploitée, 5% sont de belles pierres, 10% des pierres pour bordures et le reste est concassé. A droite les restes de la cabine électrique installée en 1904 à l’initiative de Mathieu Van Roggen le propriétaire. La centrale fournissait de l’électricité au-delà de la carrière aux habitants.

Dans le musée

Nous voyons qu’à l’époque de Van Roggen, les enfants apprenaient le métier de tailleur de pierre dès 12 ans. C’était une grande fierté pour les familles.

Nous y voyons également diverses réalisations en pierre de la carrière de Sprimont: les outils du tailleur de pierre (le maillet, l’équerre, le compas), une carafe et son plateau, le blason de la ville de Liège, un tonneau de genièvre (le pékèt cher aux Liégeois) et divers objets dont un manteau de cheminée sculpté.

A l’intérieur du musée, nous voyons aussi une exposition d’art inuit dont je partage ici deux exemples.

Bird woman (Miriam Oiyuk)
Mother and child (Tuna Iquliq)

Dans la deuxième partie de l’article, vous découvrirez quelques créations réalisées pendant le symposium 2024.

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