Balade dans les Hauts de France
- Publication publiée :10 mai 2022
- Post category:Découverte/Nature
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Il y a peu nous nous sommes rendus à Saint-Amand-les-Eaux pour y voir un concert au casino.
Comme nous ne connaissions pas vraiment la région nous nous sommes un peu baladés dans le coin.
Saint-Amand nous a un peu déçus, c’était presque une ville morte en ce vendredi et mis à part la tour abbatiale nous n’avons pas été séduits.
Je partage tout de même quelques photos ci-dessous.
Sur ce premier montage on voit la tour abbatiale, l’Échevinage de l’abbaye (qui constitue l’ancienne entrée principale de l’abbaye, construite en 1632, qui contenait les salles de réunion du magistrat, les salles de justice et les prisons) et un détail de la tour abbatiale.
Un peu plus loin nous avons vu le bâtiment qui fait fonction de salle des fêtes et de théâtre.
Mais aussi la statue de Saint-Amand, évêque de Maastricht, mais surtout évêque missionnaire et fondateur d’abbayes qui, vers l’an 633-639, reçut du roi Dagobert » un lieu situé entre les deux rivières de la Scarpe et de l’Elnon afin d’y étendre le culte libre » ( charte de fondation de l’abbaye ) Amand y éleva deux oratoires puis un monastère qui prit le nom d’Elnon où il mourut vers l’an 660-675. Dans un pays de marécages et d’épaisses forêts, les moines poursuivirent leur œuvre de défricheurs et de bâtisseurs, cependant que quelques vilains venaient construire leurs cabanes au pied même de l’abbaye, lieu de protection efficace contre les fréquentes incursions de pillards. (Source)
La dernière photo prise dans cette ville est celle de cette jolie sculpture représentant un grand livre ouvert devant une école d’arts. Elle porte quelques paroles de la chanson de Jean Ferrat « J’imagine ».
« J’imagine
Un peuple dynamite et pourtant sans défense
Tout en lui ne serait qu’amour et transparence
J’imagine
Un hiver tout de neige et fleurissant quand même
Pour des femmes-chansons pour des hommes-poèmes »
Un peu déçus par cette ville nous avons été au Vieux Condé tout proche. Même déception sauf du coté de l’étang d’Amaury où nous avons découvert un lieu naturel chargé d’histoire. ainsi que nous l’apprend le panneau explicatif.
Sur la rive droite de l’Escaut, à moins de 4 km de la frontière belge, Amaury étend ses 170 hectares de nature dont 60 de plan d’eau.
L’origine du site est à chercher sous la surface du sol où le charbon fut découvert au 18ème siècle. L’arrêt progressif de l’exploitation a provoqué l’affaissement des galeries souterraines et des affaissements de terrain en surface, très souvent submergés par les nappes phréatiques superficielles. C’est ainsi que l’étang d’Amaury a vu le jour jusqu’à atteindre les 60 hectares qu’on lui connait aujourd’hui.
Le site d’Amaury est un des éléments du bassin minier Nord/Pas de calais inscrits au patrimoine mondial de l’UNESCO au titre de paysage culturel évolutif.
Même la citerne est décorée dans l’esprit de ce lieu qui invite à la promenade au bord de l’eau.
C’est ici que se termine, en beauté, la balade dans cette région que je viens de découvrir.
Bonne journée 😊.