L’art funéraire basque

Sans être taphophile à outrance, j’aime visiter certains cimetières et en particulier ceux du Pays Basque.

J’aime ces stèles discoïdales décorées de signes divers mais qui ne m’évoquaient pas grand chose jusqu’à l’année passée.  Après avoir lu un article sur le sujet dans le livre “Le Pays Basque insolite et secret” nous avons décidé  d’aller visiter le “Centre d’interprétation des stèles discoïdales et de l’art funéraire basque” créé en 2007 à Larceveau. 

Pour accéder au lieu, il faut s’adresser aux commerçants et aux restaurateurs du bourg. En échange d’une pièce d’identité, ils fournissent aux visiteurs une carte magnétique leur permettant d’accéder librement au Centre. L’implication des habitants du bourg a été voulue dès l’origine du projet afin de favoriser des échanges et limiter la simple consommation d’un produit culturel.

A Larceveau à côté de l’église, la maison Harriak Iguzkitan (pierres tournées vers le soleil) est un centre d’interprétation avec parcours à ciel ouvert présentant une riche collection de stèles discoïdales provenant des différentes provinces du Pays Basque. Une salle est accessible avec des diaporamas en français, basque, espagnol et anglais.

Le Centre d’interprétation permet aux Basques ou aux visiteurs de comprendre le paysage mental de ce pays. Il ne s’agit pas ici de contempler seulement des objets mais de se poser de vraies questions : interpréter veut dire aller plus loin que les signes, les explications restent ouvertes à d’autres explorations des images sculptées sur ces vieilles pierres. Larceveau est un lieu ouvert à d’autres visions du monde et de l’existence. (Source)

L’endroit est calme, clair, accueillant pas du tout sinistre malgré le sujet et la muséographie est très bien réalisée.

Il ne s’agit en rien de la reconstitution d’un cimetière. Regroupées selon leur origine géographique, les stèles exposées, anciennes ou modernes, sont là pour témoigner de la diversité et de la richesse de l’art funéraire basque.

Il faut savoir qu’en Pays Basque, la sépulture n’est pas la dernière demeure, elle est le prolongement de la maison des vivants…

Vous me suivez pour découvrir ce centre? Pour ouvrir la porte il suffit de cliquer juste

Et pour en apprendre davantage sur l’art funéraire basque, c’est .

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