Rothenburg ob der Tauber la ville où le Moyen-Âge est resté vivant…
Aucune autre ville n’a conservé autant de traces de cette époque…ou bien le temps s’y est arrêté
Tour du château
C’est ici que débuta l’histoire de Rothenburg, en effet, sur la Tauber « Ob der Tauber », un château impérial fut construit en 1142 par le Roi Conrad III avant d’être rapidement abandonné à l’avantage du développement de la ville. Son histoire se termine avec le tremblement de terre de 1356 qui l’anéantit. Il ne reste aujourd’hui que la Chapelle Saint-Blaise, une salle de réception du roi et non une église à l’époque impériale.
Les Schneeballen sont une spécialité culinaire de la ville de Rothenburg. Ce dessert de Franconie, surnommé « nids de cigogne », en forme de boule de neige, était dans la tradition préparé pour les grandes occasions comme les mariages ou les fêtes locales.
Il s’agit de boules de pâte brisée roulées et aromatisées à des parfums variés, qui sont en général fourrées au massepain (pâte d’amande) et saupoudrées de sucre glace pour leur donner l’aspect d’une boule de neige. A Rothenburg, les Schneeballen sont aussi parfumées au schnaps de cerise. Toutefois, elles sont désormais recouvertes de toutes sortes d’ingrédients allant du chocolat aux éclats de noisettes pour ne citer que les versions les plus courantes.
Les sculptures du retable des « Douze Apôtres » ont été réalisées par des artistes souabes, tandis que les peinture sont des œuvres du peintre allemand Friedrich Herlin de Nördlingen réalisée en 1466.
À la gauche du retable des douze apôtres, il y a un tabernacle… tout aussi superbe et comportant des statues en pierre de la Trinité, avec le Christ Roi à droite
L’hôtel de ville
Depuis la place avec son marché le mercredi et le samedi, vous voyez également le Ratstrinkstube (L’ancienne Auberge des Notables) et la Fontaine St. Georges, la plus connue des nombreuses fontaines Renaissance de Rothenburg. Cette dernière d’une profondeur de 8 mètres et d’une capacité de 100’000 litres date de 1608 et servait non seulement à l’approvisionnement en eau mais également comme réservoir en cas d’incendie.
L’ancienne Auberge des Notables où se trouve aujourd’hui l’office du Tourisme possède plusieurs horloges sur la façade donnant sur la Place du Marché, la plus grande date de 1683 et est accompagnée à droite et à gauche depuis 1910 par deux petites fenêtres qui s’ouvrent toutes les heures entre 11 et 15 heures et entre 20 et 22 heures.
C’est de 1631 que date la fameuse histoire de la« Rasade du Bourgmestre – Meistertrunk», l’histoire est la suivante :
La ville protestante est prise par la Ligue Catholique qui voulait tuer tous les membres du Conseil de Rothenburg et saccager la ville. Pour adoucir l’humeur du Général Comte de Tilly, du vin fut servit dans une carafe de 3 litres ¼. Tilly offrit une dernière chance à la ville ; si quelqu’un a le courage de boire d’un trait le contenu de la carafe, alors la ville sera préservée. L’ancien Bourgmestre Nusch releva le défi et réussit cet exploit, sauvant ainsi Rothenburg.
Qu’est ce que c’est beau franchement !!!!! A Funssen nous avons également goûté les boules de pâtes (on dirait des bugnes ?) c’était excellent !
Mais je me répète, ces photos sont très belles !
Merci beaucoup mais c’est surtout la ville qui est très belle
Bonjour Bernadette !
Joli plongeon dans le passé architectural ! J’aime les vieilles pierre (le vieux Pierre aussi !)
Très belles photos avec des couleurs pimpantes mais non criardes !
Bonne journée !
Pierre
Merci Pierre, l’Allemagne a beaucoup de trésors cachés qui ne demandent qu’à être découverts…
Bonne soirée.
C’est une bien jolie ville. Il faudrait que j’aille y faire un tour un de ces jours, c’est quand même l’une des villes qui est jumelée avec la mienne ( Athis-Mons). Mais ça, je te l’ai déjà dit.
Oui et je me demande même si elle n’est pas plus jolie que Athis-Mons…
Si ta ville organise des déplacements aux fêtes de jumelage, c’est peut-être une bonne occasion. En tout cas, je confirme que c’est très beau, comme de nombreux endroits trop peu connus en Allemagne d’ailleurs.