En balade parmi les magnifiques aquarelles de Chinou (où je vous invite à aller jeter plus qu’un coup d’oeil 😉) j’ai noté avec étonnement que seuls des volets avaient accroché son regard dans la ville d’Hasparren.
Au coeur des collines au pied du Mont Ursuya et à 25 km de la Côte Basque, Hasparren est situé entre Cambo-les-Bains et La Bastide Clairence aux portes de la province de Basse-Navarre.(source)
De la jolie ville d’Hasparren, je ne m’arrêterai pas sur les rues pentues qui recèlent des maisons à colombage, anciennes fermes basques très typées qui datent pour la plupart des 17ème et 18ème siècles. J’ai juste envie de vous parler de trois endroits:
- Le trinquet Berria accolé à l’hôtel du même nom
- L’église Saint-Jean-Baptiste
- La maison de Francis Jammes (à bien prononcer à la française!).
Le trinquet Berria
Si vous l’ignorez, un trinquet est une salle quadrangulaire aménagée pour des parties de pelote basque.
Celui dont je vais vous parler date de 1929 quand un Chilien, de retour au pays, a décidé de construire le trinquet Berria (trinquet nouveau) à Hasparren. Il voulait que ce soit le plus grand, et le plus beau.
Pour beaucoup de pilotari le trinquet Berria c’était le must, et l’édifice a accueilli de nombreuses finales pendant plus de 60 ans. Sous la cancha, ou la dalle du trinquet, se trouvait la cave de l’hôtel, un vide qui permet d’avoir une aire de jeu toujours sèche et aérée, loin des surfaces humides de certains trinquets.(source)
L’église Saint-Jean-Baptiste
Cette église inspirée du style roman est particulièrement grande et peut accueillir mille huit cents fidèles.(source)
Ci-dessous on voit bien les galeries de bois traditionnellement réservées aux hommes jusque dans les années 70.
Les vitraux modernes montrés ci-dessous ont été réalisés par Jean Lesquinet, maitre verrier à Anglet.
A l’entrée, une plaque est apposée pour nous informer:
“La maison de Dieu faite par tout le pays avec l’assistance de ses chefs, M.J.B. Londaitsbehere étant seigneur recteur”. (source)
La maison de Francis Jammes
Je me doutais bien peu quand, gamine, j’apprenais à réciter correctement “J’aime l’âne” que je verrais pendant mes vacances la maison où son auteur a passé les 17 dernières années de sa vie.
Je terminerai avec une photo de l’hôtel de ville, très discrètement posé au milieu d’une rue.
Comme d’habitude, j’espère que la promenade-découverte vous a plu et je vous souhaite une excellente journée 😊.
Bonjour Bernadette,
un pays que je n’ai pas visité, le pays basque, mais j’aime bien tes photos, cela m’en donne une idée.
Bonne soirée à toi,
Mo
Je crois pouvoir dire que je le connais pas mal et que je l’aime vraiment beaucoup
Bonne fin de soirée.
Bonjour Bernadette !
Le pays basque est très joli, à l’image de cette ville !
Je suppute que tu as peloté convenablement et qu’après tu es allé te confesser à l’église ?
Je me carapate au plus vite et te prie de me renvoyer la balle !
Bonne journée,
Pierre
Je te renvoie volontiers la balle, avec toute ma force même sans chistera
Bonne journée (moins moche aujourd’hui)
Tu auras peut-être plaisir à découvrir cette vidéo dans laquelle Brassens évoque Francis Jammes.
https://www.youtube.com/watch?v=md0I98lHejI
Merci, même si le poème de F. Jammes le plus connu mis en musique par Brassens est probablement La prière
J’ai toujours beaucoup de plaisir en vacances à trouver des liens entre différentes choses que j’ai en mémoire…un rien m’amuse
Du coup, je suis allée revoir mon blog ! En effet , nos regards se sont portés sur différentes choses, toutes typiques de la région. Cela fait la richesse de nos échanges. Voilà plus d’un an que je ne suis pas retournée au Pays Basque et j’avoue être en manque. Je connaissais l’église Jean Baptiste mais pas la maison Jammes (grosse lacune à réparer au plus vite !)
Il faut dire que la région est riche en endroits typiques, magnifiques, attachants, étonnants, porteurs d’histoire(s),… Et je suis comme toi, au bout d’un moment je suis en manque de cette région située à 1200 km de chez moi. Je ne ressens ça avec aucun autre endroit ni de mon pays (sauf ma maison) ni d’ailleurs . Il n’y a pas si longtemps nous avons même pensé à aller y vivre et puis, devant le trouble de nos enfants, nous avons renoncé.
Nous avions , nous aussi, envisagé de nous y installer. La vie en a décidé autrement et……..nous ne le regrettons pas.