Cette question m’est venue après la visite de l’expo dont je partage quelques-unes de mes photos que vous verrez en cliquant sur l’image ci-dessous.
Cette exposition est destinée aux enfants d’aujourd’hui et à leur vie future. Sauf que 2030 c’est demain!
Et si nous voyions comment les Français de 1968 imaginaient l’an 2000?
De cette vidéo je retiens essentiellement deux choses:
- le pouvoir de la science et de la technique deviennent considérables: c’est exact et cela apporte une meilleure qualité de vie…à certains
- … il y a davantage de malades mentaux: on n’est pas loin de la vérité je pense. Surtout si on pense à Trump et Kim Jong Hun!
N’étant pas Madame Irma et voyant les écarts entre ce qu’on imagine et ce qui est réellement, j’ai surtout retenu de cette exposition une impression de déshumanisation de la société.
Les progrès de la science permettent de fabriquer de la nourriture de synthèse, de manger des algues et des insectes, d’adapter nos modes de culture au futur mais j’y vois aussi que ceux qui ne sautent pas dans le train en marche de la technologie resteront sur le quai! Comment se payer toutes ces choses si, dans le même temps, l’offre d’emploi diminue grâce aux « merveilleux » robots dont quelques-uns envahissent déjà le quotidien de certains: robot-aspirateur, robot-tondeuse, robot-animateur en maison de retraite,…
Je ne dois pas être la seule résistante parce que je constate autour de moi que le bio, l’achat local et le contact en allant directement à la ferme ont le vent en poupe. Ce qui était un mode de vie pour soixante-huitards attardés il y a quelques années, trouve maintenant sa place dans notre vie de tous les jours et même les prix se démocratisent.
Que sera le sentiment de bonheur dans une société où on pourra (peut-être!) tout contrôler en appuyant sur un bouton? Quel sera le plaisir d’obtenir quelque chose que l’on aura à peine eu le temps de désirer? Rêverons-nous encore? Devra-t-on, comme Johnny, souhaiter « qu’on nous donne l’envie d’avoir envie »?
Ne vous méprenez pas, je ne suis pas passéiste pour un sou mais je crains que le futur se résume à ça
Ah, au fait, je ne possède évidemment pas de compte Facebook, inutile de vérifier
Et pour terminer sur une note plus gaie: n’oubliez jamais que
l’intelligence artificielle ne fera jamais le poids face à la connerie naturelle!
J’ai parfois un peu de mal à me réjouir du présent, alors le futur… ;)
Il paraît que les followers de twitter sont plus fidèles aux enterrements, tu n’as pas envie d’essayer ? :)
En conclusion, on en revient toujours à Einstein… « Deux choses sont infinies : l’univers et la bêtise humaine ; en ce qui concerne l’univers, je n’en ai pas acquis la certitude absolue. »
Et non, je ne twite pas non plus
Quant à la citation d’Einstein, que je connaissais évidemment, j’y adhère à fond
Bonjour Bernadette !
Le problème c’est que c’est exponentiellement galopant !
On ne va plus pouvoir maîtriser !
Bon après midi !
Pierre
Nota en copié-collé :
Je suis très en retard pour les commentaires et le rébus dominical ( très pris ce WE ! ) mais il va venir cet après-midi … même par temps de pluie !
Pas grave Pierre, du moment que tu n’es pas parti en chariot tout va bien
Bonne journée.